Forum

Faurum

AU SECOURS : Mon fi...
 
Notifications
Clear all

AU SECOURS : Mon fils dépisté très tardivement - l'école demande le redoublement et ...  

Page 2 / 5
Claude
(@Claude)
Membre noble

La MDPH ne peut prendre de décision sans l'aval des parents qui ont le dernier mot au final.

Donc, pas d'inquiétude de ce côté là.

Vous êtes le responsable légal de votre enfant. Personne ne peut vous obliger à le mettre où vous ne voulez pas qu'il soit.

La Clis 4 n'est pas faite pour les dyslexiques. Il y rencontrera des handicapés moteurs. Comment va-t-il pouvoir s'identifier à eux et se construire correctement en pensant qu'il est comme eux ?

Une Clis TSL est adaptée aux dyslexiques. Ils peuvent s'identifier et se reconstruire en s'identifiant et ressortir de la Clis en sachant qui ils sont et comment ils fonctionnent. Enfin, c'est le but normalement.

RépondreQuote
Posté : 24/03/2011 9:55
yatoon
(@yatoon)
Membre de confiance

Malheureusement personne ne m'a parlé de clis tsl.

Quand j'appelle les écoles et collèges, elles me disent toutes que leur classe est destinée aux enfants ayant des troubles des apprentissages. Mais cela regroupe plusieurs difficultés : dyslexie, dysphasie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie, etc ...

Quand j'explique les problèmes de Lucas tous me disent que c'est adapté ! Le psychiatre et l'enseignante référente également

POUR LE DOSSIER MDPH : je viens d'appeler le centre référent du langage et des troubles des apprentissages de Debré. Qui me dit que la MDPH ne reconnait le handicap que lorsque le bilan global émane de chez eux. Seule la neuro psychologue de Rotschild m'en avait alerté. Ni le capp, ni l'enseignante référente ne m'en on parlé. Nous montons un dossier sans le centre référent. Est-ce que cela suffira ? Dois je faire la démarche rapidement ?

Ai-je plus de chance d'obtenir une avs avec le bilan de Debré ? Ce qu'avait l'air de sous entendre la neuro !

RépondreQuote
Topic starter Posté : 25/03/2011 12:36
cricri
(@cricri)
Membre éminent

re,

je crains qu'il ne faille faire avec la pratique de votre MDPH qui ne prend en compte que certains professionnels et pas d'autres_

On peut penser que c'est absurde, mais les associations sessad font aussi la mm chose et ne reconnaissent pas comme viable certains bilans emanants de psychiatres.

Donc m'est avis de prendre un rdv aupres de Debré ou un neuro reconnu par la mdph de votre departement combien mm il est dans un departement limitrophe.

RépondreQuote
Posté : 25/03/2011 12:44
yatoon
(@yatoon)
Membre de confiance

Merci,

J'ai appelé la mdph de Paris. La personne me dit que je peux envoyer le dossier avec les éléments en ma possession et joindre un courrier qui explique qu'une démarche est en cours auprès du centre référent. Je pourrais alors l'envoyer. Elle m'a précisé qu'avec les bilans déjà effectués cela pouvait tout de même aboutir mais que plus on a de documents officiels et reconnus, mieux c'est !

RépondreQuote
Topic starter Posté : 25/03/2011 1:52
minouchette
(@minouchette)
Membre éminent

toujours la galère pour des miettes de droits

RépondreQuote
Posté : 25/03/2011 2:00
yatoon
(@yatoon)
Membre de confiance

Re,

me revoilà sur ce précieux forum pour vos précieux conseils expérimentés.

Et me revoilà avec cette question qui me taraude : Puis-je demander/exiger que le courrier sous plis confidentiel que va faire le psychiatre qui suit Lucas ne soit pas versé au dossier de la mdph ? Voir est-ce que je peux me rétracter et lui demander de ne pas faire ce courrier, sachant que c'est lui qui est censé faire le certificat médicale ? Et d'ailleurs, le certificat médicale pour la mdph, ce n'est pas au médecin scolaire de le faire ?

JE réexplique juste le pourquoi de ma question :

le psychiatre qui suit actuellement Lucas au capp va faire un courrier sous plis confidentiel pour le dossier mdph. Comme je le disais plus haut nous sommes en désaccord, car il me pousse à choisir l'ulis et ne veut entendre parler de pps et d'avs sous prétexte que ce n'est pas adapté, que les avs ne sont pas formées etc. bref il oriente et me met carrément la pression alors que ce n'est ni son rôle, ni ma demande de départ. Nous avons quasiment eu une altercation le jour de la réunion de l'équipe éducative...

Je préfère demander un pps et une avs. Si nous sommes en opposition, j'ai tout simplement peur que ma demande ne soit pas accepter.

Merci d'avance pour vos conseilles.

Yanik

RépondreQuote
Topic starter Posté : 26/03/2011 6:39
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Libre à vous de choisir le médecin qui remplira le certificat médical nécessaire au dossier destiné à la MDPH.

En général, c'est le médecin qui suit l'enfant dans le cadre de ses troubles qui le remplit (neuropédiatre, pédopsychiatre).

Ce n'est pas au médecin scolaire de le remplir.

En ce qui concerne le courrier du psychiatre, demandez à ce qu'il vous soit adressé personnellement ou directement à votre médecin traitant.

A vous de transmettre à la MDPH les pièces du dossier.

On a le droit d'être en désaccord avec un professionnel de santé. Vous êtes les parents, c'est à vous que revient l'initiative du PPS et par là même la constitution du dossier.

Ne transmettez que les pièces que vous jugerez utiles et importantes à transmettre.

La partie du dossier qui aura également une grande importance est celle qui s'intitule "projet de vie". Prenez le temps d'expliquer les troubles de votre enfant, les difficultés que cela engendre pour lui mais également pour vous et pour le reste de la famille. Précisez clairement ce que vous souhaitez (les aides, aménagements) afin que votre enfant puisse s'épanouir comme les autres à l'école.

Amicalement.

RépondreQuote
Posté : 26/03/2011 7:30
yatoon
(@yatoon)
Membre de confiance

Merci beaucoup LAC !

Les choses s'éclairent petit à petit. Mais à priori, vu que le courrier est confidentiel cela sous entend que seul la commission de la mdph peut le lire. En tous les cas c'est ce que le psy avait l'air de dire.

Yanik

RépondreQuote
Topic starter Posté : 26/03/2011 8:17
Claude
(@Claude)
Membre noble

- La Clis ou ULIS TSL est bien une CLIS ou une ULIS trouble spécifique du langage où sont regroupés les dysphasiques, dyslexiques, dysorthographiques et dyscalculiques. En effet, ces troubles vont souvent ensemble.

Donc, déjà c'est la bonne orientation.

- Les bilans médicaux sont remis sous pli confidentiel à un médecin qui participe à la l'équipe pluridisciplinaire qui prendra la décision. C'est le médecin qui fera la synthèse des bilans et donnera les données qu'il juge nécessaires à l'équipe pour pouvoir juger de la situation.

- Tout bilan médical doit être donné à la famille ou au médecin qui l'a prescrit. Personne d'autre ne peut l'avoir si le patient ou son représentant légal ne le veut pas.

A vous de faire respecter vos droits.

Exigez que le bilan vous soit envoyé ou de pouvoir le consulter. Exigez qu'il soit envoyé au médecin qui l'a prescrit.

Vous pouvez ensuite décider de qui pourra l'avoir en main.

Vous pouvez aussi demander un second avis.

http://www.aphp.fr/site/droits/communication_dossier.htm

Message édité par : Claude / 27-03-2011 09:42

RépondreQuote
Posté : 26/03/2011 9:16
cricri
(@cricri)
Membre éminent

re,

je pense que dialoguer avec le psychiatre pourrait solutionner ou faire murir la direction à prendre des deux cotes_

Si le psychiatre prefere l'alternative upi, il y a forcement une raison qui se situe peut etre sur le risque de l'abime, ou le peu d'importance accordé au pps dans les colleges de votre ville ainsi que le peu de tolerance face à la difference et à l'instant T de la decision, sont les etats de faits qui decident_ pas les etats de demain avec des tas de "si.."..

Un pro ne s'avance pas sans raison legitime_ naturellement vous avez le devoir d'argumenter sur sa decision, de proposer des alternatives, de comprendre les pourquoi des freins à ces alternatives... expliquez lui que vous avez du mal à renoncer au systeme ordinaire pour une dys.

Et vu la population qu'il soigne, il vous dira peut etre que l'ordinaire finit par sur-handicaper et non pas encourager à l'epanouissement.

C'est une realite que le systeme abime nos enfants dys_ des enfants, en bonne santé, vifs, curieux, on finit par avoir des loulous crispés, moroses et envie de disparaitre. Juste parce qu'ils ne s'organisent pas comme le standard et echappent à un certain controle.

Moi j'ai reclamé l'upi, car il y a 7 ans, on taisait cette opportunité lors des reunions d'orientation en cm2. chez nous on a 2 upi et on cachait ses dispositifs. J'avais pas envie de me battre avec les profs pour un pps_ j'ai tant lu de parents ici completement desemparés face à un projet non respecté et ramassé ou tenir à bout de bras leur enfant, delaissant un peu la fratrie, culpabilisant de ts les cotes... tout sauf ça. mais c'etait il y a 7 ans. Et les colleges qui s'ouvrent sur la difference n'arrivent pas à convaincre avec suffisance les lycees de poursuivre l'aventure. On ressort ce qu'on a tu ( taire) pdt 4 ans, à savoir, la lenteur, la difficulte d'expression ecrite, les hors sujets ....pour proposer une ambition à la baisse.

RépondreQuote
Posté : 27/03/2011 3:58
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Cricri, tu dis "Un pro ne s'avance pas sans raison legitime", mais un pro quel qu'il soit est avant tout un un être humain. Il peut non seulement avoir des idées qu'on ne partage absolument pas mais également se tromper.

Quant aux ULIS (UPI d'autrefois encore que bien modifiées -j'invite les parents à bien lire le texte de loi- ) si cela a bien fonctionné pour ton fils, je peux t'assurer que c'est loin d'être la panacée dans certaines : impossbile d'obtenir des cours sur clés USB ou non manuscrits (donc aucune autonomie de lecture pour l'enfant), impossibilité d'avoir des QCM, suppression totale de certaines matières faute de quoi, impossibilité pour les enseignants de savoir adapter la pédagogie aux troubles de l'enfant..., aucun aménagements dans les devoirs...

Alors quitter son environnement, ses copains pour une ULIS où la prise en charge ne sera pas forcément au rendez-vous...

Sans compter que l'ULIS oriente nettement (si pas complètement) vers le professionnel.

Tenter une 6ème et plus si cela fonctionne avec un PPS. Voir et demander une orientation en ULIS si vraiment le système mis en place ne semble pas fonctionner.

Amicalement.

Message édité par : LAC / 27-03-2011 10:35

RépondreQuote
Posté : 27/03/2011 12:34
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Je suis d'accord avec toi Cricri lorsque tu dis : "il vous dira peut etre que l'ordinaire finit par sur-handicaper et non pas encourager à l'epanouissement. "

Le souci c'est que l'ULIS de ton fils paraît bien idyllique.

Je connais très bien le fonctionnement de deux ULIS de ma région, les deux ne proposent quasiment que du purement ordinaire... par faute de formation, d'informations et parce que les croyances pédagogiques sont vraiment très ancrées et très limitées. Quant à la troisième, elle n'a pas une super réputation...

Et dans ces cas-là, l'ULIS n'est qu'un leurre.

Amicalement.

Message édité par : LAC / 27-03-2011 10:54

RépondreQuote
Posté : 27/03/2011 12:39
cricri
(@cricri)
Membre éminent

re,

Lac, ce n'est pas une question d'etre dac ou pas dac, vu que le choix ne nous appartient pas_ et j'ai precisé il y a 7 ans.

L'upi de mon deuxieme s'est heurté à sa 2eme annee d'orientation des upis ( mon fils etant en 4eme) à la fin de la 3eme au refus des lycees dit generaux et les rares qui sont passes, ont fini par abandonner plus que poursuivre_ Par contre les bacs pros ou technologiques ne posent pas de souci à condition qu'il y ait de la place.

Ensuite qd on s'adresse à une structure qui ne gere qu'un certain type de pathologies comme les cmpp, les camsp, les cmp, les pros brassent les difficultes et les rares embellies ne sont qu'exception, donc ils restent sur un mode protecteur negligeant la plupart du temps le fonctionnement scolaire et son tri.

Je prefere de loin que la maman dialogue avec son psychiatre sur le pourquoi de son choix alors qu'une alternative existe et qu'on peut via des soutiens divers ne pas sacrifier l'ambition finale. Un choix qui n'est pas assumé ou mal assumé ou imposé, rend le parcours encore plus difficile pour la famille et l'enfant.

Tu sais selon les lieux, les upis sont des leurres, les pps sont aussi des leurres .. et qd mm si progres et motivations, l'ordinaire ressort ttes les faiblesses au moment du choix, pas les bonnes choses. Il tapera là où ça fait mal pour voir si ressort ou pas_

RépondreQuote
Posté : 27/03/2011 1:47
Claude
(@Claude)
Membre noble

LAC te parle de l'ambition d'orientation des ULIS et de leur capacité à réintégrer l'élève DYS dans le cursus ordinaire.

Normalement, elles doivent être une transition temporaire (2 ans max étant le mieux) pour remettre l'élève dans le milieu totalement. Ce n'est évidemment pas le cas pour bon nombre d'entre elles, puisqu'elles accueillent les enfants les plus sévèrement handicapés et n'ont pas souvent l'aide appropriée de l'équipe enseignante pour le faire dans de bonnes conditions.

Les ULIS sont alors amenées à supprimer des cours plutôt qu'à les adapter pour trouver du temps pour la remédiation.

Au final, l'élève ne peut plus sortir d'un dispositif spécial qui était sensé le remettre en dispositif ordinaire. Doù les orientations pro seules envisageables par la suite.

Quelques collèges ont monté des dispositifs dys qui fonctionnent réellement. Mais ils choisissent les dys et n'intègrent que rarement les multidys sévères et ils doivent avoir des capacités intellectuelles dans la partie supérieure de la normalité. Souvent, la 6ème et la 5ème suffisent pour réintégrer totalement les dys qui ont appris à utiliser leurs compensations. Tous les profs de l'équipe étant formés et volontaires, cela se passe bien.

Ces collèges sont majoritairement privés. Les quelques collèges publics qui ont tentés cette approche sans tri des dys particulier ont été remis dans les rails de l'ULIS par leur recteur. Malheureusement !

RépondreQuote
Posté : 27/03/2011 2:17
cricri
(@cricri)
Membre éminent

re,

Au final, l'élève ne peut plus sortir d'un dispositif spécial qui était sensé le remettre en dispositif ordinaire. Doù les orientations pro seules envisageables par la suite.

ça je suis bien d'accord et c'est valable pour les clis qui ne jouent pas le jeu de l'integration en ordinaire dans les matieres autre que le sport!

Mais meme avec un pps, l'eleve peut se retrouver en difficulte et revoir son ambition à la baisse car le contenu ne sera pas respecté et l'equipe se defaussera en listant sa non formation. c'est une aberration qq part! qui a appris à enseigner connait ttes les entrees et les rythmes d'un enfant_ donc ils ont surtout appris un protocole d'enseignement à copier/coller sans se soucier du reste.

Le but, n'est pas de choisir pour cette maman, mais de l'aider à finaliser son choix pour qu'elle acquiert tte la conviction possible pour tenir la distance sur les 4ans à venir. Dementir les pronostics, suppose de creer des reseaux de soutien et de les taire afin que lors du choix, on ne vienne pas vous dire que votre enfant est fatigué ou croule ou ceci ou cela... que les parents ne peuvent palier à tout, que c'est une surcharge pour l'enfant .... alors qu'on est plutot dans l'endurance à l'effort et que ça porte ses fruits. L'endurance pour les pros et les profs est traduite par du forcing. Decourager devient une proposition presque permanente.

Depuis 7 ans, je vois bien comment on tente de deformer les possibilites pour trier non pas sur le versant des resultats ( y a qd mm du resultat) mais sur le cote psychique des choses. Comme si l'effort pour recuperer un etat satisfaisant etait une chose insurmontable et traduisait de la souffrance. C'est evident qu'une reeducation se fait par l'effort, que c'est couteux sur le plan personnel mais apres y a l'aisance. Acroire que la reeducation, le soutien parental et divers sont direct rangés dans la maltraitance alors que c'est justement l'inverse.

RépondreQuote
Posté : 27/03/2011 3:03
Page 2 / 5
Share: