DYS ET ECOLE

Des aménagements scolaires sont à mettre en place

Quelque soit le trouble, il n’existe pas de technique de rééducation unique ou « miracle »

Si on ne “guérit” pas d’un trouble dys, on peut développer des techniques de compensation, grâce à des aides et/ou une rééducation. Les personnes dys ont des talents qui ne s’expriment pas, peu ou mal, en tout cas différemment (possibilité de voir en 3 D, imagination, dessin, compétence informatique, finesse dans la description, pensée en image…) La connaissance de ces points forts, souvent non scolaires, permettent de les ancrer dans l’apprentissage.

Une prise en charge et des aides adaptées vont permettre d’améliorer et/ou de compenser les fonctions déficientes, offrant ainsi la possibilité au jeune de développer son potentiel scolaire.

Leur but est de :

  • Contourner, compenser les difficultés
  • Limiter l’effort permanent et libérer des ressources cognitive
  • Eviter la surcharge cognitive
  • Permettre ou faciliter l’accès aux connaissances
  • Maintenir une bonne estime de soi
  • Préserver le goût d’apprendre

L’utilisation de certaines aides se débute et s’assume tôt : l’expérience montre que l’ordinateur assumé par un élève avec un trouble sévère sera plus facilement accepté avant la sixième et sera alors conservé, s’il reste nécessaire. Le même outil sera plus difficilement assumé en classe de 4ème par exemple, même s’il est indispensable (adolescence)

Trouver les points forts et les techniques qui améliorent les conditions d’apprentissage de cet élève.
– Exemple pour la mémorisation : certains élèves mémorisent plus facilement sous forme de tableaux alors que d’autres ne peuvent pas apprendre sous forme de tableau,
– Pour certains écouter ou mettre en scène permet de retenir, l’élève peut “encoder” en créant des dessins, il peut encoder en créant des astuces, des codes très personnels)