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Faurum
:paf
Nous avons été à la réunion parents/profs en début de semaine, pour notre enfant dyslexique sévère qui est en 5ième et j'en suis revenue complètement découragée. En effet, nous avons vu les profs, français maths et enseignante spécialisée, qui nous ont dit que notre enfant était toujours dans sa bulle, ne se concentrait pas, et ne faisait pas d'efforts, il y en a marre d'entendre toujours ce genre de réflexion, puis comme cet été j'ai fait une demande d'AJEH, et que j'avais entendu parler de logiciel vocal j'en ai profité pour en parler avec eux, mais l'enseignante spécialisée pense que cela ne conviendrait pas à notre enfant, et que ce n'était pas le moment d'en faire la demande à la MDPH, sur quoi j'ai répondu que c'était déjà fait, cela ne lui a pas plu du tout, et elle a répondu "vous auriez quand même pu me demander mon avis!!!", moi ayant eu l'enseignante référente qui s'occupe de notre enfant (par téléphone, et qui m'avait dit qu'il fallait faire la demande dès maintenant) j'ai pris l'initiative de faire cette demande. Je suis parent de cet enfant, je pense quand même avoir le droit de faire tout ce que je peux pour aider mon enfant. Puis en ce qui concerne les efforts de mon enfant, je pense qu'il en fait déjà beaucoup car il a un emploi du temps très chargé : 41h par semaine entre le collège, les transports, et les soins...Certains adultes n'en font même pas autant??? Heureusement, les autres profs ont été très gentils, et semblaient mieux comprendre notre découragement et les difficultés de notre enfant. Mais moi je me pose la question, dois je aller à ces réunions pour entendre des choses qui me font mal, nous avons bientôt la réunion avec l'IRECOV (ortho, psy...) celle ci j'irai, mais pour le PPS je ne sais pas, car déjà l'année dernière lorsque j'ai dit quelque chose sur un prof, on m'a répondu que si je n'était pas contente j'avais qu'à mettre mon enfant en institut spécialisé....
Voilà ce ne sont pas de bons jours
Message édité par : LAC / 12-11-2010 15:43
guinath
Bonjour Guery,
Je me permets quelques questions :
Vous parlez d'une enseignante spécialisée, votre enfant est -il en ULIS ? Sinon, qui est cette enseignante spécialisée et dans quel cadre intervient-elle ?
En ce qui concerne les problèmes de concentration de votre enfant (très fréquents chez les dys), avez-vous fait un bilan pour écarter un éventuel TDA (trouble déficitaire de l'attention) ?
En ce qui concerne l'ESS pour le PPS, je vous conseille d'y aller. Il faut parvenir à faire passer les demandes d'aménagements pour nos enfants en évitant de heurter les professeurs. Ce n'est pas facile, mais certains professeurs font du mieux qu'ils peuvent et ne se rendent pas compte que ce qu'il propose n'est pas forcément adapté aux troubles de nos enfants. Le PPS est régi par des textes de loi. Prenez-contact avec le médecin scolaire et l'enseignant référent auparavant pour leur faire part des adaptations à modifier ou à mettre en place. Demandez aux professionnels qui rééduquent votre enfant (orthophonistes, etc) de vous fournir des courriers destinés au médecin scolaire expliquant les difficultés de votre enfant et ce qu'il faudrait mettre en place en classe pour que votre enfant puisse être mieux aidé dans sa scolarité.
Remettez ces courriers au médecin scolaire quelques jours avant la réunion de l'ESS afin que celui-ci ait le temps de les étudier. Lors de cette réunion, vous êtes là pour votre enfant, pour dire ses difficultés, ses souffrances et également ce qui est positif pour lui lorsque c'est le cas. C'est important. L'équipe de l'ESS ne peut exister sans la présence des parents.
Amicalement.
Mon enfant est en UPI trouble du langage, donc l'enseignante est liée à ce collège.
Et non pour la question sur le bilan TDA.
Je voudrais changer de pseudo, mais n'y arrive pas, pourriez m'indiquer comment il faut faire ?
Par avance merci
Amicalement
guinath
Pour information, depuis septembre 2010 l'appellation UPI a disparu et a été remplacée par ULIS.
L'utilisation de l'ordinateur et d'un logiciel à reconnaissance vocale peuvent effectivement être des atouts. Il faut bien sûr évaluer les besoins auparavant et tous les effets positifs et négatifs que l'utilisation d'un tel matériel pourrait entraîner.
L'utilisation de l'ordinateur n'est pas si facile que cela, sans parler de l'utilisation correcte des logiciels qui sont fournis. Cela demande de la part de l'enfant un long apprentissage (maîtrise du clavier entre autre) et donc une charge de travail supplémentaire. Cette aide peut se faire par l'intermédiaire d'un ergothérapeuthe, mais les séances (de plus de 50 euros chaque) ne sont pas du tout remboursées et restent donc à la charge des parents. Celles-ci peuvent être prises en charge en partie par une demande d'A.E.E.H. auprès de la MDPH.
Il faut également que l'enfant accepte d'emporter ledit matériel en cours. Pas facile au collège de ne pas "être comme les autres".
Votre enfant est-il suivi dans un centre référent ? Les professionnels qui suivent votre enfant ont-ils émis l'idée de l'utilisation d'un ordinateur ?
Il faut également savoir que l'utilisation des logiciels à reconnaissance vocale n'est pas, semble t-il, permise en classe. Car leur utilisation nécessite un environnement calme et de pouvoir parler à haute voix dans le micro, ce qui peut gêner les autres élèves de la classe.
L'utilisation d'un tel logiciel est plutôt réservée pour les devoirs à la maison. Pour les cours, il est plus aisé que l'élève maîtrise l'utilisation du clavier afin de pouvoir prendre ses cours en classe sur l'ordinateur.
Amicalement.
Message édité par : LAC / 12-11-2010 18:13
L'accompagnement d'un enfant doit se décider en équipe éducative, chacun doit donner sont avis avant la prise d'une décision commune.
En prenant des décision sans en parler aux autres acteurs qui accompagne votre enfants, vous risquez de les braquer.
Vous, parents, faites des sacrifices, votre enfant aussi, vos interlocuteurs en face n'ont pas conscience de vos efforts et trouvent votre comportement inapproprié.
Donc, calme, cool, zen et diplomatie dans la mesure de vos capacités.
Ne vous mettez surtout pas l'éducatrice spé à dos, c'est très mauvais pour votre enfant. Appuyez vous sur les profs compréhensif pour influer sur les autres profs.
GENE
je pensais que avoir un enfant en ULIS voulait dire que tous les profs étaient au courant des difficultés des enfants et avaient plus d'empathie et de connaissances pour leurs troubles... je regrette d'apprendre que ce n'est pas le cas... 😐
sinon, par expérience , je sais que pour obtenir de l'aide , il faut bien souvent éviter de ruer dans les brancards et chercher à se faire des alliés parmi les intervenants qui s'occupent de nos enfants... c'est difficile, et on y arrive pas à chaque fois, mais il faut essayer... 😉
même si elles vous désespèrent allez aux réunions, vous serez sure de ce qui est dit, surtout si les profs ne sont pas très sympas...
surtout la réunion de PPs qui permet de donner des aménagements à votre enfant, à mon avis ce n 'est pas à louper...
mais évitez si possible de pointer du doigt les erreurs et de nommer les profs en question... soyez plus floue , moins directe, ce qui ne vous empêchera pas d"obtenir les aménagements nécessaires. je sais que ce n'est pas facile, mais c'est utile dans certains cas ...
bon courage en tout cas...
isa
bonsoir,
si les difficultes de lecture et d'ecriture sont prises en compte, l'enseignement ne peut pas faire grand chose devant une difficulte d'attention_
C'est du potentiel qui se perd en recuperation sans pouvoir enregistrer correctement_ ce n'est pas la faute de l'enfant, mais ça le penalise enormement_
Qd les decrochages sont nombreux, du fait de la fatigue, et du temps necessaire pour rentrer dans un nouveau cours ( passer d'une matiere à une autre en 5 mns) il faut faire appel au neuropediatre et qu'il donne le questionnaire de Conners à remplir par l'equipe enseignante_
Selon les remarques, votre enfant sera peut etre mediqué afin d'ameliorer sa concentration _ en regle generale, enfant/profs et parents y trouvent leur compte_ l'enfant met du temps à realiser qu'il n'a plus besoin de forcer ou de s'evader et il finit sa tache sans etre plombé.
Sous medication, les oublis s'estompent, l'ecriture devient reguliere ( mais la dysortho demeure), la memoire joue bien son role de retention d'information.. et on a un jeune le soir heureux de faire autre chose que les leçons. L'ecoute en classe, c'est 80% du travail de fait_ reste à bien guider pour l'etude des documents. Et sans medication, le naturel revient au galop!
donc si j'ai une suggestion, c'est celle de se tourner vers le neuro-pediatre et demander un questionnaire de conners ( ammener ses cahiers, ses controles afin qu'il visualise le souci ).