Bonjour,

Nombre de dyslexiques font des études supérieures avec un PPS ! Si nos enfants devaient s'arrêter dès qu' on leur dit que ça va être difficile pour eux, ils n'iraient pas bien loin !

Le lycée n'a peut-être tout simplement pas envie d'avoir à prévoir des aménagements trop conséquents. Il faut dire que des classes de 35 élèves n'aident en rien ni les élèves ni les

enseignants !

Les propos du lycée ne doivent pas vous inquiéter. Si votre enfant se débrouille, il faut foncer.

Je pense qu'il vaut mieux parfois éviter de prendre contact si tôt avec le futur établissement, vous risquez de les affoler ou de passer pour un parent "pénible" voire stressé.

En ce qui concerne le PPS, je me permets de vous répondre sur cette file pour ne pas perturber la file de nomis :

Désolée de vous contredire, le PPS est un "suivi". Ce sont les prises en charges ou les orientations qui entraînent une demande de renouvellement de celles-ci lorsque cela est nécessaire.

Les ESS servent à faire le point sur un PPS déjà mis en oeuvre ou de le réviser.

Je vous invite à lire la circulaire n° 2006-126 du 17 août 2006 relative à la mise en oeuvre et au suivi du projet personnalisé de scolarisation (PPS)

Circulaire interministérielle - NOR : MENE0602187C



Quelques extraits :

"2.2 Les missions de l’équipe de suivi de la scolarisation



2.2.1 La mission de l’équipe de suivi de la scolarisation est de faciliter la mise en œuvre et d’assurer le suivi du projet personnalisé de scolarisation décidé par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDA). Elle exerce une fonction de veille sur le déroulement du parcours scolaire de l’élève handicapé afin de s’assurer :

- que l’élève bénéficie des accompagnements particuliers que sa situation nécessite : accompagnements pédagogiques, éducatifs, thérapeutiques ou rééducatifs, aides techniques et humaines... ;

- que ce parcours scolaire lui permet de réaliser, à son propre rythme si celui-ci est différent des autres élèves, des apprentissages scolaires en référence à des contenus d’enseignement prévus par les programmes en vigueur à l’école, au collège ou au lycée.

Pour ce faire, l’équipe de suivi de la scolarisation est informée précisément de la manière dont sont réalisées les mesures d’accompagnement décidées par la CDA et elle s’assure que cette organisation est conforme au projet personnalisé de scolarisation. Elle se fonde notamment sur les expertises du psychologue scolaire ou du conseiller d’orientation-psychologue, du médecin de l’éducation nationale ou du médecin du service de protection maternelle et infantile et, éventuellement de l’assistant de service social ou de l’infirmier scolaire qui interviennent dans l’école ou l’établissement scolaire concerné. En outre, l’équipe de suivi de la scolarisation contribue activement à organiser l’emploi du temps scolaire de l’élève sur la base des indications du § 1.3 .

2.2.2 Dans le but de prendre en compte les besoins particuliers d’un élève handicapé, l’équipe pluridisciplinaire peut inclure dans le projet personnalisé de scolarisation la nécessité d’une programmation adaptée des objectifs d’apprentissage. Dans ce cas, il appartient aux enseignants qui ont en charge l’élève handicapé, dans le cadre du conseil de cycle dans le premier degré, du conseil de classe dans le second degré, de construire au minimum pour une année scolaire cette programmation, et de la formaliser en référence aux programmes scolaires en vigueur. L’équipe de suivi de la scolarisation prend alors connaissance de cette programmation et s’assure qu’elle est conforme au projet personnalisé de scolarisation. Les corps d’inspection intègrent ces éléments dans les indicateurs pris en compte lors des visites d’inspection qu’ils effectuent."

"2.3 Les modalités de réunion de l’équipe de suivi de la scolarisation

L’équipe de suivi de la scolarisation est réunie par l’enseignant référent en tant que de besoin mais au moins une fois par an. Celui-ci prévoit, chaque fois que c’est possible, que les réunions se tiennent dans l’établissement scolaire de référence de l’élève. Si le projet personnalisé de scolarisation de l’élève rend nécessaire le recours à un dispositif adapté qui l’empêche de fréquenter son établissement scolaire de référence, la réunion se tient dans le lieu où il reçoit un enseignement scolaire. (...)

2.4 Les comptes rendus d’activité de l’équipe de suivi de la scolarisation

2.4.1 L’équipe de suivi de la scolarisation rend compte à l’équipe pluridisciplinaire de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) des observations qu’elle établit relativement aux besoins et aux compétences de l’élève en situation scolaire. Ces observations ont pour objet de permettre la réévaluation régulière du projet personnalisé de scolarisation, de suggérer des inflexions ou modifications au projet, voire une réorientation éventuelle. Pour ce faire, elle doit se doter d’outils d’observation et d’analyse des besoins de l’élève handicapé en situation scolaire, qui soient de nature à éclairer avec précision l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH sur l’atteinte des objectifs scolaires définis par le projet personnalisé de scolarisation, en référence aux programmes officiels de l’école, du collège ou du lycée."

Désolée d'avoir été longue.

Toujours le même PPS pour mon fils depuis 7 ans : des demandes d'AVS ont été renouvelées puis non renouvelées ; des demandes d'orientations ont été faites (2) ; des aménagements mis en place, des prises en charge différentes... Tout cela a été fait au cours des ESS et transmis ensuite par l'enseignant référent (voir circulaire ci-dessus dont c'est le rôle) aux instances concernées pour étude et validation.

Le lien de la circulaire :

http://www.education.gouv.fr/bo/2006/32/MENE0602187C.htm

Cordialement.

Message édité par : LAC / 30-11-2011 14:15

Bonjour.

Vous avez été, comme je dis, "cash" et vous avez eu bien raison (je fonctionne de la même façon que vous). Rien ne sert de dissimuler les "choses", tôt ou tard les enseignants remarquent de toute façon les fonctionnements cognitifs particuliers de nos enfants. Alors, il vaut mieux qu'il n'y ait pas une période de flottements et que les aménagements soient installés très rapidement, pour éviter les attitudes pédagogiques et éducatives anti-PPS de type "je ne savais pas "(enseignants non ou mal informés) ou pire "marche ou crève", avec malheureusement un retentissement majeur sur le moral du jeune qui se sent tout à coup dévalorisé, et perd l'estime de lui-même. Les difficultés de votre enfant en raison de son (ses) trouble(s) dys ne présagent en rien de ses capacités à suivre une classe de seconde. En effet, vous-même constatez que ses résultats sont honorables, et ceci en raison du respect des termes du PPS. Rien de bien étonnant, les troubles TSL sont compatibles avec un QI qui entre dans la norme, voire un QI élevé, on rappelera à notre bon souvenir Einstein qui est encore à ce jour reconnu comme le plus grand génie de tous les temps. Que d'idées reçues encore sur nos enfants !

Maintenant, il va sans dire que le proviseur que vous avez rencontré est peu sensibilisé à la cause des "dys", et par là-même peu enclin à mettre en place le PPS et à le faire respecter. Vous avez eu raison de rester calme, parce que nous, les mamans de "dys" passons volontiers pour des tigresses qui défendons nos petits, et le fait d'être restée calme en s'expliquant posément (mais en ne "lâchant pas le morceau") permet de mettre les choses à plat en restant crédible. Il n'empêche que ce monsieur est responsable de la bonne mise en place du PPS de votre enfant dans son établissement. Il ne peut vous réorienter sur un autre établissement s'il est le chef d'établissement de votre lycée de secteur, sauf cas très exceptionnel (handicap moteur qui justifie un accès pour personne à mobilité réduite et un ascenseur par exemple, alors que l'établissement n'en est pas encore équipé). Vous avez posé les jalons lors de cette rencontre. Passez outre son avis et après l'inscription de votre fille, prenez rendez-vous avec le professeur principal de sa classe et expliquez-lui ses difficultés et le PPS mis en place pour y remédier. Fournissez-lui une copie du compte-rendu de la dernière ESS, et chargez-le d'en transmettre un double à chaque enseignant qui intervient sur la classe. Si les débuts sont difficiles, prenez contact avec l'enseignante référente et demandez que se tienne une ESS au plus vite afin que les termes du PPS soient rappelés aux enseignants (ce sont eux qui devront mettre en place les aménagements nécessaires). Précisez à l'enseignante référente que vous souhaitez instamment, à cette ESS, la présence du médecin scolaire (en cas d'impossibilité, demandez au moins celle de l'infirmière scolaire), compte tenu du peu de motivation que vous avez constatée (quand les troubles sont expliqués, et surtout compris, il n'y a en principe plus aucun obstacle à ce que ceux-ci soient compensés par les aménagements demandés).

Je vous souhaite bon courage, il nous en faut beaucoup, à nous, les parents de "dys". Mais nos enfants le valent bien.

Merci à vous deux.

comment expliquez vous Lac la date d'échéance sur mes aménagements du PPS, quand les profs verront çà, ils attendront, pas la peine de compter sur eux pour proposer des trucs, jusqu'à présent, c'était comme çà. Car avant que moi même je demande le réajustement, le PPS était trop vieux, et çà ne correspondait plus. En fait, en équipe, il n'y avait que des idées informelles, une obligation pour les enseignants d'être là, de faire çà.

en ce qui concerne le proviseur contacté, je suis étonnée car je l'avais déjà croisé et il m'avait semblé "social", le lycée n'étant pas dans un quartier élitiste. Ce que je ne sais pas, c'est si avec leur à priori et si l'année s'avérait difficile, ils n'insisteraient pas pour se réorienter, c'est çà qui m'agace. Plutôt que de faire des efforts, eux, en classe, évidemment ou de barêmes aménagés.

Bonjour,

Il n'y a pas de date d'échéance sur les PPS. L'ess doit se réunir une fois par an : en cas d'urgence vous pouvez solliciter l'enseignant référent. Ou ne pas en demander d'ailleurs si les choses se déroulent bien.

Désolé je ne veux pas faire dériver la discussion mais il me semble important d'apporter qqes éclaircissements sur le handicap physique :

NB : pour le handicap physique....si c'est un collège solliciter le conseil général, si c'est un lycée, le conseil régional pour installation de cet ascenseur. Ce type d'aménagement est sous la responsabilité, en autre financière, de ces deux instances et ne relève pas du chef d'établissement. A présent, ça peut demander des aménagements lourds qui sont dès lors repoussés, fautes d'être officiellement refusés. Ceci dit, il est parfaitement possible de demander l'installation d'un monte escalier et à ce que les cours des matières ne nécessitant pas de salle particulière se déroulent dans la même salle.

Dans le cadre du PPS, il doit y avoir légalement au moins une réunion de l'ESS par an et ce, même si la scolarité de l'enfant se passe bien.

Cela permet de faire le point.

Cordialement.

Je suis parfaitement d'accord avec vous sur l'obligation légale.

Ceci dit, et quand ça se passe bien, je pense que les membres de l'équipe éducative, ER, paramédicaux, enseignants ont assez de boulot avec des cas plus urgents et nécessiteux que le mien, à cela ajoutez la galère pour trouver un créneau qui convienne à tout le monde....et donc ma foi, pour cette année il n'y en aura pas sauf urgence si mon fils part en vrille.

Je fais confiance aux enseignants pour m'alerter si quelque chose déraille ; on a mis certaines choses au point lors de la réunion parents profs. J'ai un réticent mais je ne vais pas m'user en procédure pour lui : je comble les lacunes moi-même.

Salut ! j'aime bien : "j'ai un réticent". Que vous a t-il fait ? Par rapport aux réunions minimales PPS, la MDPH ma dit qu'il fallait une par an pour que le PPS reste actif.

En fait, quand j'ai demandé une révision du PPS, ils m'ont répondu avec une notification de décision de plan personnalisé de compensation avec : compensation date de début.......date fin.....

Aménagements de la scolarité : commentaires et là, toute la liste.

Cela m'ouvre une question: quand nos enfants vont au collège, comment ça se passe?

Doit-on rencontrer les professeurs avant les grandes vacances en Juin précédent la rentrée? peut-etre les classes ne sont-elles pas encore 'formées' et ne sait-on pas encore qui seront les profs?

Autre solution: Mettons qu'il y a 12 professeurs, on poste 12lettres explicatives le jour de la rentrée début septembre dans la salle des profs pour leur expliquer les difficultés de notre enfant, et on leur donne rv par exemple pour le 20 septembre pour voir comment chacun fonctionne et leur expliquer comment ils doivent s'adapter et comprendre comment nous aussi on doit s'adapter c ça? :#

D'aprés votre expérience à tous, quel est le mieux à faire?

Le mieux, c'est de prendre rendez-vous dès la rentrée avec le prof principal. Il vaut mieux agir en douceur ou bien on passe pour une "tigresse qui défend ses petits" sic Mimi 298.

Auparavant lors de l'inscription en sixième, il faut préciser la dyslexie dans le dossier et voir l'infirmière de l'établissement, en tout cas c'est ainsi que cela se passe dans notre petit collège de 400 élèves. Si votre enfant est déjà connu des services de la médecine scolaire, ça roule.

Oui, prendre rdv avec le prof principal dès la rentrée et lui demander s'il est d'accord pour transmettre aux autres professeurs une lettre explicative( accompagnée du PPS ou du PAI par exemple).

Cela fait plus correct.

Devousmoi

Bonsoir,

Pour hourra, le "réticent" ben il ne fait rien justement : en guise d'aménagement pédagogique il me propose la non évaluation donc je vois pas trop le rapport. J'attends que ça passe car dans les autres matières les enseignants font un max d'effort.

Rentrée au collège : toujours passer par le chef d'établissement.

En général en juin, personne ne sait qui aura quelle classe. Par contre chez nous, il y a en mai et juin, des réunions d'harmonisation cm2 sixième et l'enseignant référent peut parfaitement y participer. Cela permet déjà de donner une première info sur l'enfant et ses troubles, voire d'organiser les classes de sixième.

Toujours passer par le chef d'établissement parce que c'est de lui que dépend la politique de l'établissement et parce que voie hiérarchique oblige ça passe mieux. Les contacts avec les enseignants du secondaire ne sont absolument pas les mêmes que ceux avec les enseignants du primaire.

Je déconseille le contact direct avec l'enseignant, d'abord avec 12 interlocuteurs ou plus c'est fatigant.

J'ai fait un dossier fin aout mais allégé avec courrier au principal à charge pour lui de transmettre aux intéressés, stipulant bien que je comprenais les difficultés que l'accueil de mon enfant pouvez poser mais que j'étais prete à répondre à leurs questions. J'ai mis les noms des intervenants paramédicaux.

Puis prise de rendez-vous avec la PP fin septembre pour prendre la température.

Vous remarquerez que dans aucun de mes posts je ne parle du médecin scolaire ou de l'infirmière, c'est volontaire. Chez nous ça ou rien c'est pareil. Par contre ne jamais oublier que sur un collège ou lycée il y a un COP présent au moins une demi journée par semaine et que cette personne est titulaire d'un DEA de psychologie à 90% dans le domaine de la psychologie cognititve.

Voilà.

Bonsoir,

Je reviens sur l"histoire des PPS.

J'ai l'habitude de prendre beaucoup de gants quand je donne les détails des aménagements. Par contre vous n'avez pas à demander au PP s'il est d'accord pour diffuser vos documents. La diffusion de documents de ce type doit se faire sous la responsabilité du chef d'EPLE et il a pas à être d'accord ou non.

Vous faites un courrier très aimable au principal, en lui expliquant que votre enfant a un PPS, il va de soi qu'il doit être appliqué, (pas besoin de l'écrire du moins au début) et que vous vous proposez de lui faire part pour diffusion aux enseignants des aménagements proposés par les spécialistes (attention ce n'est pas vous parents qui les proposez .....il y a là une nuance, un biais dans ce que vous écrivez qui passe mieux)

C'est ch... je sais.

N'oubliez jamais la voie hierarchique, ça flatte et ça montre aussi implicitement que vous connaissez la structure

Décidément j'écris bcp ce soir.

De l'intérêt d'attendre août pour rencontrer le chef d'EPLE

C'est lui qui insuffle la politique générale de l'établissement, des enseignants aux médecins scolaires, qui va faire bouger les choses, en tenant compte de la grande capacité d'inertie de l'équipe éducative..., or le mouvement des chef d'EPLE peut-être ajusté fort tard c'est à dire pendant les vacances scolaires d'été. Un chef D'EPLE reste en général à minima trois ans sur son poste.

En juin, c'est une perte de temps...Mëme s'il reste sur place, juin c'est pas la bonne période. VRaiment se renseigner s'il y a des réunions d'harmonisation. A/C du 20 aout faire un courrier car souvent le téléphone sonne dans le vide mais les gens sont là pour demander un rendez-vous avant la rentrée en stipulant ses propres disponiiblités afin qu'il ne soit pas géné pour trourver un creneau pour vous recevoir

bonjour,

Je ne trouve pas que juin c'est une perte de temps. Cela permet de faire les classes et de tenir compte de l'enfant à besoins spécifiques. Par rapport aux interros surprises, est ce déconseillé pour un dys ? Car il ne peut pas se préparer. Notre fille a un prof de langues qui fait toujours en 3me, des interros surprises, il va falloir que je m'y penche., c'est agaçant.