Je suis comme toi, j'ai toujours ressenti ce sentiment de supériorité et cette volonté de pouvoir exercé par la peur ou le diktat. Finalement jamais (ou si rarement) accordé par la reconnaissance de compétences… réciproques…

Moi je n'appelle pas ça de la confiance (vue que c'est à sens unique) mais de la soumission. Au collège ça s'est même transformé en abus de Pouvoir, avec pour mon fils une heure de retenue pour "avoir dit bonjour avec insolence". Toute sorte de pression sur mon fils pour qu'il fasse lui-même pression sur moi. Mais cette fois c'est fini, je refuse de faire confiance "aveuglément". Depuis qu'il est rentré dans ce collège il a des problèmes de poids (qu'il n'avait jamais eu avant). Courrier AR envoyé au principal. Et cette fois-ci, je ne cèderait pas aux punitions non justifiée, ce sera photocopies du carnet et courrier à l'inspection académique.

Au collège lorsqu'il y a plus de 600 ou 800 élèves et un manque de personnel, il est vrai que l'on a plus à faire à un centre pénitentier qu'à un centre de transmission des savoir. Même les toilettes sont fermé à clef et il faut demander l'autorisation :paf 😐 😐 :paf

Mais au primaire est ce indispensable, les parents doivent être aveugle et laisser leurs enfants se laisser démolir à petit feu en faisant confience. Que l'on soit dys ou pas, l'école est destructrice si elle est malvécu.

Pourvu que les parents continues d'être pénible, inquiet, suspicieux, attentifs avec un peu de diplomatie, compréhension, vindicativité. Juste pour que les choses ne s'agravent pas.

GENE

On apprend à nos enfants à ne pas faire confiance aux gens qu'ils ne connaissent pas (diplômés ou pas). Le gentil monsieur avec ses bonbons qui veut le raccompagner en voiture, il ne faut pas lui faire confiance : on ne le connait pas.

Comment alors montrer l'exemple ? Doit-on faire une confiance aveugle dans des gens qu'on ne connait pas ?

Lorsqu'un vrai dialogue sera instauré entre les parents et les enseignants, lorsqu'on se sentira partenaires de leur action, alors on pourra leur faire confiance et travailler avec nos enfants dans le même sens qu'eux.

Sans explication franche et précise de ce qu'ils font avec nos enfants, on ne peut pas leur accorder une confiance aveugle.

Recevoir les parents personnellement devrait être la première chose à faire pour instaurer cette confiance. La première réunion de rentrée ne sert pas à grand chose si après il n'y a plus rien de possible.

Moi aussi j'ai bien rigolé lorsque l'on nous parle des droits de l'enfants ! Même au collège, le cours sur les droits des enfants m'a bien fait rire. Il était basé sur le règlement intérieur pour montrer un exemple. Il n'y avait que des devoirs.

Ils ont le droit d'apprendre

Ils ont le droit de lever le doigt avant de parler

Ils ont le droit de demander l'autorisation avant d'aller aux toilettes

Ils ont le droit d'aider leurs camarades

Le terme "droit" pouvait être remplacé par "devoir" dans tous les cas.

Mon fils n'a pas pu apprendre la leçon, il mélangeait les droits et les devoirs... Comme quoi, il avait déjà tout compris.

Heureusement que j'étais derrière pour lui expliquer ce qu'étaient réellement les droits des enfants !

😛 :=! :b , Claude !

Claude, je trouve fantastique ce témoignage!!!!

dans l'école de mes enfants le reglement interieur est au moins deux fois plus long que la charte des droits de l'enfant!!!

dans une école l'enfant n'a pas de droit il n'a que des devoirs....et les parents n'ont pas de place. Il ya un mélange entre l'éducatif et l'enseignement. Souvent les profs se plaignent de devoir éduquer et de ne pas enseigner, nous parents on pense que notre place et dans l'éducation mais comment differencier les deux...Si on parle de nos enfants, certains enseignant pensent que l'on se mêle de leur enseignement...

Je ne suis paut être pas très claire mais je trouve la limite difficile entre ce que les enseignants attentent de nous parents (je crainds qu'ils n'attendent rien d'autre que la tranquilité, un accompagnement pour les sories, qu'on confectionne des gateaux et qu'on offre un beau cadeau à la fin de l'année) et ce que nous parents on attends d'eux: une prise en compte plus individuel de nos enfants...MAis peut-être leur demandons des choses impossibles car l'école n'est pas conçu pour les enfants "non moulés". Parfois je rencontre des enfants pour lesquels l'école a été créee (ils comprennent tout, travaille peu à la maison) mais ils sont si peu (en même temps je n'ai pas de statistiques!!!) Peut-être pourrions imaginer une refonte compléte du système scolaire!!!!

je m'emballe dans ce début d'année...et continue mes digressions de dys (qui pour le coup, et pour ceux qui suivent ne sont ni un droit ni un devoir juste une réalité).

PS: note de progression;

dans la serie "faire adopter un enfant dys à chaque prof" ;-): avoir un mari enseignant, permet qu'il ai compris la dys de nos enfants et donc de l'expliquer à ses collègues...et ça c'est du bonus pous tous