Message édité par : ID / 24-09-2010 22:49

pour moi aussi,ds le même département,beaucoup de rencontres stériles avec les profs.

Nous avons rencontrés cela dans le 41 aussi, j'ai regretté ensuite de n'avoir pas été mettre les pieds dans le plat, il faut dire que mon fils me disiat que c'était fait pour ne pas se faire remarquer encore, de plus il trouvait difficile d'aller réclamer ses copies au secré&tariat une des secrétaire n'étaient pas ouverte à ce système en fait. Evidement il leur cassait les pieds !!! mais nous avons eu la chance que d'aures professeurs le soutiennent ca l'ait encouragé à s'accorcher.

Mais quand même je suis bien d'accord avec vous il nous faut toujours se battre

bonsoir tous,

je pense que les rapports de force vont se durcir et abimer parents et enfants plus que de raison _

avec le recul, je pense qu'il est plus facile d'arriver à ses fins en admettant l'absence de sensibilite, et de bonne volonté, de faire notifier d'emblée dans le pai que vous autorisez tels profs à mettre zero tout au long de l'annee et vous vous tournez vers le principal de college pour lui demander si moyen d'avoir une salle entre midi et deux pour faire du soutien avec un prof payé par vos soins_ là je pense que les regards seront autres et que la mauvaise volonté initiale trouvera le chemin d'une collaboration ...

oui vous pouvez argumenter aisement, qu'ici les adultes autour de cette table ont eu la possibilite de se construire, mais sans imposer, vous ne renoncerez pas à donner la chance à votre enfant d'engranger des connaissances avec ou sans eux_

c'est souvent en renonçant sur la forme mais pas sur le fonds, qu'on trouve les aides precieuses. On ne se perd pas en energie colerique, on reste bien centré sur son loulou, et on vise son avenir.

à mediter ....

bonsoir,

Je suis arrivée le jour de la rentrée au collège avec mon fils , il est dys eti entre en sixième, avec la peur au ventre. Lui, aussi, ne se sentait pas très bien, n'ayant rien obtenu en 5 ans, en élémentaire, je n'avais plus aucun espoir.

Après une réunion éducative que je demandais depuis des années, imposée par l'inspecteur de l'ien de ma ville, j'ai pu ENFIN rencontrer instits, directeur, j'ai invité l'orthophoniste. Cette réunion a eu lieu en juin 2010(c'est honteux!), alors que je l'avais demandé depuis le redoublement de mon fils en ce1. Au vue des résultats scolaires, en fin de cm2, on s'aperçoit qu'il est réèllement dyslexique(les instits en doutaient), pour l'orthophoniste c'est de la dysothographie. La proposition qui m'est faite : MDPH

Je précise que j'ai pu avoir cette réunion car je les ai menacés d'écrire à la halde, en faisant copie de mes courriers au recteur.

Je fais la demande de prise en charge à la mdph, je ne l'avais pas fait avant car mon orthophoniste me l'avait déconseillé.

N'ayant toujours pas de réponse à l'approche de la rentrée, j'envisage d'inscrire mon fils au cned(choix qui m'effraie), je n'effecctue pas les démarches, le laisse faire sa rentrée et j'en touche un mot au prof principal, le jour même qui informe la principale.

je précise que je suis parent d'élève, élue depuis 3 ans au collège, la principale me convoque dans son bureau alors qu'elle acueillait toutes les 6 ème, me fixe un rendez-vous et me rassure en me disant que la classe ou était affecté mon fils, avait été penser en fonction des difficultés que j'avais exposé l'année dernière, pour tous ces enfants dys qui ont besoin de plus de temps dans les apprentissages. Nous avons donc une classe avec un prof de français spécialisé, de 20 élèves avec des groupes de 10 élèves en français et maths. Une réunion sera prévue avec tous ses enseignants pour mettre en place aménagements "pps sur mesure" m'a t'elle dit.

En sortant du bureau, je n'arrivais pas trop à y croire.

je crois vraiment que concernnant la principale, il s'agit avant toute chose de bonne volonté, de conscience professionnelle et d'amour pour son métier.

Il ne faut pas lâcher et imposer les protocoles de prise en charge à l'école ET tomber sur les bonnes personnes

bon courage

CRi-cri, moi je n'aurai jamais autorisé les instits et les profs à lui mettre 0 tout au long de l'année.

Pour moi, ç'aurait été leur permettre de le maltraiter. Mon fils se serait senti totalement lâché... Je me suis toujours battue pour que son travail soit reconnu, par rapport à lui, à là où il en était, et pas par rapport à l'enfant idéal du prof.

Je me souviens d'avoir expliqué en CM1 à la maîtresse que oui, il écrivait syllabe après syllabe, en les détachant, et que c'était formidable, parce que c'était ce que son ortho lui demandait de faire, que c'était son chemin à lui, et que si elle lisait à voix haute, elle "conpe ran de ré ben se cil vouz lé dir". Peine perdue, c'était une véritable tête de pioche. N'empêche qu'au moins mon enfant gardais espoir et confiance en moi.

re,

Dref, tu crois franchement que les profs accepteraient d'aligner des zeros?

Les amenagements, ça les gonfle, car bcp ne savent pas de quoi il en retourne exactement mais la construction de l'avenir d'un enfant leur parle davantage surtout qd ils voient les parents prets à deleguer et redeleguer s'il le faut les connaissances_ le zero n'est qu'une symbolique_ on peut bien faire son job comme mal le faire, la paye est la meme, mais pas la fierté_

je suis ou plutôt j'ai été prof dans un lycée technique privé... dys moi-même, mère de dys.... et pas piqué des hannetons.... J'ai eu des dys dans ma classe... J'ai initié mes collègues, les profs de mon fils et tous les proviseurs à ce qu'était la dys.... C'était dans le milieu des années 1990....C'était la grande ignorance sur le sujet.... Je ne suis pas certaine qu'il y ait plus de connaissance sur le sujet.... et IUFM ou pas, comme aujourd'hui.....

En ce qui concerne l'écoute des difficultés.... J'ai trouvé des gens ouverts et des gens bornés, comme toujours..... Je ne dénoncerais pas.... Mes gamins me demandaient si je faisais attention à l'ortho... Vu que j'en fais aussi, je n'allais pas être plus royaliste que le roi (LOL)..... Je laissais le tiers temps pour les interro... Alors là j'avoue bien que j'étais la seule....

Mais c'est difficile en classe de faire comprendre aux autres pourquoi on laisse 10 mn de plus à l'un d'entre eux....

Il faut également que le dys n'en profite pas pour n'en foutre pas trop lourd.... Nous avons tous admiré un dys qui a commencé avec un 4 de moyenne et qui à force de boulot, est sorti avec 17 de moyenne..... L'ortho était toujours peu recommandable, mais ce qui était dit était intelligent....

J'ai un des profs de physique de mon fils qui l'a fait suer avec la table de Mendeleïev.... Il lui a fait réciter pendant des mois.... Sur le moment le gamin l'a très mal pris.... Il se sentait la cible... et puis aujourd'hui, il lui a envoyé par le biais de sa fille des remerciements.... Il a brusquement compris que le prof, loin de l'avoir pris en grippe l'avait reconnu comme capable et que l'acharnement n'était que les moyens de lui donner les outils nécessaires.... Ce n'était pas très psycho, mais le prof a fait au mieux avec qui il était.....

Un zéro ce n'est pas le bout du monde, si tout le monde prof et parent tâche de faire comprendre à l'enfant pourquoi il a eu un zéro et comment faire pour progresser.

Ce n'est pas les parents d'un côté et les profs de l'autre, mais un ensemble qu'il faudrait un peu plus coordonner....

Je pense que certains se seraient sentis confortés. Mauvaise expérience, sûrement...

Jamisa, nous avons connu ça aussi, malheureusement.

Vous parlez d'un PAI, je suppose que le médecin scolaire était présent, c'est lui qui doit expliquer l'importance de mettre en place cet aménagement, comment est-il intervenu ? Pour notre fille, notre médecin scolaire maintenait sa position qu'une dyslexie ne necessitait pas d'aménagement en classe....

Peut-être voir pour une reconnaissance de handicap MDPH, et passer par l'enseignant referent de votre secteur pour mettre en place un PPS.

Bonjour je ne pense pas que se soit un problème de département. dans le 91 meme soucis meme dans les lycée avec des classe de ULIS. Problème avec les profs et dirigeant d'établissement scolaire.

Nous au collège il lui faisait signer des documents en allant le chercher en cours dans lesquelles étaient indiqués qu'il n'avait pas dephotocopie à faire. Il était punis au moindre écard et m'a dit de ne plus demander d'aide pour lui c'était trop dur en 6e le prof d'anglais (prof principal) voulait le faire sortir du systeme scolaire normal. Les réunion pour établir le PPS toujours la meme chose les profs donne l'eternelle message les erreurs de notre fils. Ils n'ont toujours pas compris qu'il s'agissait d'une reunion important pour mettre en place des aides ou aménagement pas donnés la plupart du temps il pense qu'il s'agit encore d'un conseil de classe.L'ensignant referant esr sancé vous aider enfin de compte il ne le fait pas. Il serait qu'il y ait une personne à l'inspection aca qui se déplacement et leur apprenne le droit de ses enfants la dyslexie... Mais cela faut pas réver.

Pour ma part, j'arrive toujours avec un épais dossier de docs scientifiques avec des explications sur la dys...

Mon plus gros pb était, dans les années 90 qu'ils étaient toujours d'origine Canadienne (Comme tout bon français, je parle très mal l'anglais)... et en France on a du mal à accepter que les toubibs américain ou canadiens sachent des choses que les toubibs français ne savent pas....

Sur ce modérato, il faut du doc scientifique pas du psycho magazine... et là c'était la galère pour trouver... Maintenant c'est plus facile...

Ces docs m'ont même été demandé par le toubib de la MDPH... Le pauvre n'avait pas vu un dys de sa vie....IL était en fin de carrière.... Mais en 2005, là le dossier était plus fourni et avec du chercheurs français.

Quant à la connaissance du pb, j'avais une idée, c'est de faire des conférences sur le sujet pour sensibiliser. Mais là j'essaie déjà de voir si les conférences sur des sujets que je connais bien et que j'ai envie de faire connaitre, (comme la Cour européenne des droits de l'homme) fonctionne...

le médecin scolaire qui a signé le PAI est partie, je ne connais pas le nouveau. Par contre l'infirmière du collège est vraiment super et elle est à fond avec moi et mon fils. Il sait qu'il peut aller la voir s'il n'a pas le moral. J'ai essayé d'aller à un RDV avec un prof avec de la doc; il a cru que je le prenait de haut et m'a répondu que si mon fils avait autant de difficultés que ça, pourquoi je ne le mettais pas dans une école spécialisée? Il a vraiment rien compris!!!

En tout cas, merci à tous pour vos conseils et votre soutien. 🙂

En tant que secrétaire de direction et maman d'une enfant ayant une forte dyslexie scolarisée dans l'établissement j'ai eu la chance d'avoir une principale sensibilisée à ce problème. Cette année, 6 PAI en 6ème, 5 en 5ème et 4 en 4ème. Cette année seul le professeur principal assiste aux pai. Certains professeurs connaissent semble- t'il tous les aménagement à mettre en place. En fait, un professeur a fait appel à une assistant d'éducation l'année dernière et seulement pour deux élèves pour leur faire faire un devoir sur table en mathématiques, un professeur, formidable, transmet ses cours sur clé USB, à tous les élèves dyslexiques. en tant que secrétaire j'essaye (avec les assistants d'éducation) de faire le maximum des photocopies. Pour ma fille c'est d'ailleurs une rude bataille car il faut que les élèves demandent les cours aux copains, ce qui n'est pas facile pour eux. Mais cette année, grâce à cette même principale tous les parents auront accès aux devoirs en ligne, plus d'appels téléphoniques passés le soir aux amies parce que la prise de notes sur l'agenda est illisible. Bref, sur 45 professeurs, 5 font des aménagements de cours. On progresse donc difficilement, cela reste une bataille journalière difficile et épuisante.

Bon courage à vous tous.

Frédérica