merci pour vos messages, je vais essayer de me concentrer sur ses succès !

c'est tout nouveau pour moi... et merci pour l'idée que les enfants qui réussissent sont ceux qui ont des parents et non des répétiteurs à leur côté !

alors à bientôt pour des bonnes nouvelles

Alice

C'est à mon tour d'avoir envie de baisser les bras 🙁

Pas pour l'orthographe, pas pour les profs. J'en ai juste marre de jouer la mère fouettard pour les devoirs oubliés, les cours pris à l'arrache, les regards avec la bouche en cul de poule : "J'ai oublié...."

Exemples :

*Mon fils a été absent des cours 1 jeudi, une semaine après, le vendredi soir, il n'a toujours pas récupéré les cours de ce jour-là. Résultat : j'ai passé plus de 5 heures ce w-e à reconstituer ses cours d'Hist-Géo et SVT pour les 2 contrôles à venir, et il a eu un contrôle de maths sur une leçon dont il n'a jamais entendu parler !

*Il n'a toujours pas acquis le réflexe d'ouvrir ses cahiers pour le lendemain. Le soir même, il est capable de me dire "qu'ils n'ont rien vu de nouveau" en classe, et lorsqu'on ouvre le cahier, il y en a 2 pages !

Je suis fatiguée, je n'ai plus de temps pour moi, et ne sais plus comment réagir. Je vois bien qu'il ne fait pas exprès : je veux dire par là qu'il ne cherche pas à me gruger , il est encore tout à l'innocence de l'enfance malgré ses 13 ans.

Mon mari me dit d'arrêter de le "couvrir", mais là mon fils s'effondre et m'appelle au secours en me demandant de ne pas le laisser tomber.

Il est en 4ème, je lui ai dit qu'il fallait maintenant qu'il assume pas mal de choses, mais....

Bonjour Marie-Cécile,

C'est toujours très difficile pour nous parents. On aimerait que tout soit "parfait" pour nos enfants, que lorsqu'un cours manque, il soit au plus vite récupéré.... parce que l'on sait l'importance d'avoir les cours au plus tôt pour que nos enfants aient le temps d'apprendre.

J'ai aussi eu le cas dernièrement. Mon fils est en 6ème. Il lui manquait 2 cours dans une matière et dans l'autre matière, le contrôle est donné deux jours après la dernière leçon de géographie. Eh bien là, j'ai pris le parti de ne pas chercher à les récupérer. Tout d'abord parce que je sais que ça créé un stress chez moi, téléphoner à un copain, faire les photocopies voire recopier le cours.... et qu'ensuite mon fils n'aurait pu "ingérer et digérer" tant de notions nouvelles en si peu de temps. Cela aurait été trop indigeste !

J'essaie de prendre du recul parce que du coup je me suis aperçue qu'à force de vouloir que tout soit "parfait", je provoquais également un stress chez mon enfant.

Nos enfants sont dysférents, oublient souvent, se perdent ou perdent. Je lui explique qu'il faut qu'il essaie de récupérer le cours mais s'il ne l'a pas, eh bien que ce n'est pas si grave que cela. Nous essayons de dédramatiser ensemble pour qu'il avance et se construire en ne paniquant pas trop au moindre oubli, à la moindre erreur (comme c'était encore le cas, il n'y a pas si longtemps).

Evidemment, ce n'est pas facile. Et souvent en tant que parent, je retombe dans le travers : catastrophe, il y a des interros, nous n'avons pas les cours, mon fils n'aura pas le temps de.....

Ne baissez pas les bras. Essayez peut-être de discuter avec votre fils, il faut que vous preniez du temps pour vous.

Nous savons que nos enfants ne le font pas exprès, mais nous ne pouvons tout gérer dans nos familles.

Prendre du temps pour soi est important pour mieux pouvoir soutenir ceux qui nous entourent.

Courage et prenez du temps rien que vous. Vous allez retrouver vos forces !!

Je ne suis pas tout à fait dans le même cas que vous puisque ma fille est en CM2. Cependant, pendant les vacances de Noël je devais lui faire voir un cours d'hitoire manqué, un controle devant avoir lieu la semaine de la rentrée.

Et bien, pas de révision, la leçon n'a pas été vue, le controle a eu lieu le jour de la rentrée. Fautes de motivation et un grand besoin de vacances. J'avoue que c'est moi qui était la plus inquiète et aussi un peu en colère devant tant de laisser aller.

Le soir de la rentrée, ma fille me dit: tu sais maman, les visites de chateau qu'on fait ça m'a bien aidé.

Le résultat n'est pas mirobolent, mais pas de panique, elle a fait son choix et l'a assumé. Elle est dys sévère, elle a besoin de repos, ne peux pas tout faire comme les autres, mais elle apprend à ce débrouiller avec ce qu'elle sait. S'il y a des trous tant pis.

Je préfère refaire une explication à la correction du contrôle pour réexpliquer les lacunes. De toute façon en 6ème il sera impossible que je suive tout et ce n'est pas mon rôle principal. Mon role, c'est de faire visiter les chateaux, lui lire les livres qu'elle ne peut lire seule, discuter de l'info et des documentaire pour augmenter sa culture générale et son ouverture d'esprit. Pour l'école, elle prend son envol depuis la toussaint, une autonomie que je n'espérais même pas la voir acquerrir avant la 6ème. Il y a des oublies, des manques, mais je croise les doigts.

GENE

Moi j'ai une troisième sorte d'approche.

J'ai lutté tout le primaire contre l'esprit de catastrophe de mon fils (ça va mieux, mais encore au collège, bonjour le stresse), un peu comme Lac, on naviguait à vue.

Ensuite au collège, j'ai organisé au mieux la récupération des cours : prendre les téléphones des élèves qui prennent bien les cours en note, ceux qui notent bien les devoirs (c'est mon fils qui s'occupait récupérer les téléphones) et mieux, ceux qui ont aussi un scanner pour les envoyer par mail. Mais bon, on a surtout eu les cours de son meilleur copain qui écrit comme un pied ! Puis en 4e et 3e, ceux d'un bon élève, quel pied !

Mais surtout, dès la cinquième, j'ai choisi l'option des cours sur INternet, ça m'aidait aussi pour réécrire ses cours pour qu'il apprenne des choses claires, avant que le médecin scolaire ait eu cette idée de génie de suggérer la prise de note par ordinateur en cours ! Moi je dis merci au cours sur internet ! C'est jamais exactement le cours du prof, mais justement, c'est parfois mieux, plus complet, avec un petit résumé très clair !

(message édité par modérateur à cause de la publicité)

Message édité par : LAC / 25-01-2010 17:29

Oui, Dref : nous procédons comme çà (sans cours sur internet, mais d'autres appuis). Seulement cette année, la prof de SVT veut qu'on recrache du "par coeur", d'où l'utilité des copies des copains, mais surtout je ne parviens pas à comprendre comment procède la prof d'hist-géo !! Je mets bout à bout les cours pris par mon fils, les compare avec ceux des copains, et c'est à se demander s'ils sont au même endroit, au même moment ! :paf Visiblement, une partie notée au tableau, l'autre en prise de notes :# Et le drame, c'est que même si elle suit le programme de l'EN, elle s'attache à des détails ridicules en zappant certains traits essentiels => impossible donc de cibler et de refaire un cours; les années de 6ème et 5ème, mon fils s'est éclaté dans cette matière, et là c'est la cata : on passe à côté de tout le cours, les notes ne sont pas bonnes.

En fait, ma "désespérance" vient du travail que cela m'impose : remettre en forme, faire la répétitrice, le correcteur..., dans un temps d'autant plus limité que mon fils zappe totalement ses obligations de se prendre en charge pour ce que j'estime être le minimum, à savoir récupérer ses cours.

Et que penser ? Mon mari ne me soutient pas dans tout ce m...... et je me sens si fatiguée.

Lac, mon fils est heureux quand tout va bien, et me demande de l'aide pour çà. Mais je suis partagée entre le fait de le laisser en "live" pour qu'il comprenne que ce que je demande est essentiel pour lui, et la pensée qu'il ne peut pas faire face seul. Lors de la réuion parents-profs, sa prof principale m'a dit que toute l'équipe enseignante était consciente du travail fourni par lui, ... et par moi ! Mais comme je dis à mon fils, moi, j'ai fait ma part il y a 30 ans, ne faut-il pas qu'il s'y mette aussi ? Bon, je sens que je vais faire tousser en disant çà, mais franchement, suis un peu à bout 😕

(message modéré pour la pub)

Message édité par : LAC / 25-01-2010 17:43

Si les profs sont conscient du travail fourni, pourquoi ne donnent ils pas les cours directement à votre fils. Votre fils pourrait également avoir une clef USB sur la quel les profs qui ont un ordi pourrait charger les cours . De cette façon il pourrait se consacrer à l'écoute en classe.

GENE

Ce sont les méthodes d'enseignement des professeurs qu'il faut changer, pas nos enfants.

De quoi ont besoin nos enfants avec leurs problèmes ?

Ils ont besoin de 3 fois plus de temps et d'énergie pour apprendre, ils ont difficilement accès à leur mémoire longue, ils ont du mal à écrire et à lire.

Ils ont besoin de travailler leur mémoire et d'acquérir les bases indispensables pour continuer leur cursus.

Ce qu'on doit leur proposer pour apprendre doit être différent de ce que l'on demande à un enfant sans trouble.

Les professeurs devraient pouvoir proposer un résumé de cours avec l'indispensable à apprendre pour posséder les bases afin de continuer à comprendre la suite.

Cela permet de réduire l'apprentissage par coeur tout en maintenant l'entraînement de la mémoire en se focalisant sur les bases.

En cours, ils pourront comprendre et enregistrer déjà une partie des infos rien qu'en étant enfin libérés du copiage et en écoutant avec application le cours.

AU lieu d'en faire des scribes et des péroquets comme on le fait actuellement, on réussira à en faire des élèves attentifs et éclairés capables d'analyse.

Mais pour cela, il faut comprendre ce qu'est la dys. On en est loin dans nos écoles.

Les dys ne sont pas des ordonnés par nature. En conséquence, on trouvera dans la pratique 2 sortes d'enfants :

1- le brouillon, incapable de ranger, de se souvenir où il a mis un truc, avec un cahier de textes au 3/4 vide, à qui il faut en permanence rappeler ce qu'il doit faire, quand et comment. L'autonomie ne lui viendra que sur le (très) tard et seulement si on est suffisamment "strict" pour lui imposer et donc lui apprendre une forme de routine. Pour y parvenir, une seule solution, être là de façon continue pendant de nombreuses années, même jusqu'au lycée s'il le faut.

2- l'hyper structuré : il a tellement peur d'oublier qu'il ordonnera tout en excès (ne pas oublier qu'un dys connaît des problèmes de distinction entre l'essentiel et les détails). Chez lui, tout sera donc impeccable, il sait de quelle heure à quelle heure il doit travailler, tout est planifié. Attention, il ne faut pas le sortir de la routine qu'il s'est imposé, car il aura des problèmes de réajustement.

Pour la remarque de Claude : J'ai entendu la semaine dernière à la radio française que les enseignants ne voulaient pas des méthodes anciennes car ce n'était que de "l'apprentissage par coeur à coups de répétition sans aucune explication et analyse" !!! :paf.

Ils ont oublié sûrement de préciser que les connaissances de ces anciens étaient telles qu'il leur faudrait pas mal d'années de rééducation et de formation pour arriver à un tel niveau. Au moins, à cette époque, un enfant non dys sortait du CM2 avec des 10 en dictée, même si la classe comportait plus de 30 élèves. Mais, pour revenir à de tels résultats, il faudrait parvenir à former à nouveau des profs intelligents, maîtrisant parfaitement leur matière, pas fainéants, pédagogues pratiques (pas ceux dans les bureaux qui inventent des méthodes sans jamais avoir vu un enfant de leur vie) et surtout très enthousiastes.

Amicalement,

Pour le fils de Marie-Cécile, ne pourrait-il pas donner le fameux stylo magique avec clé USB à celui (ou celle) de la classe qui prend les meilleures notes? Le fils de Claude l'a utilisé me semble-t-il? Où en est cette utilisation? Est-ce bien accepté en classe??Merci d'avance à Claude pour ses nouvelles. Amicalement Curidys 🙂 🙂 Je remonte mon message pour voir ce qu'en pense Marie-Cécile? Amicalement Curidys 🙂 🙂

Message édité par : curidys / 28-01-2010 11:07

Cathy, nous nous situons dans ta 2ème catégorie. Elle est fatiguante et ne laisse pas beaucoup de marge pour l'improvisation. Mais ça fonctionne, je crois que j'ai imposé à la maison mon mode de fonctionnement qui est égelement celui que l'on m'a imposé.

Pour le point positif, c'est un fonctionnement rassurant qui nous convient et qui s'est imposé.

Pas très français ma façon de m'exprimer ???

GENE

L'idée de Curidys est géniale !

A Cathy, le mien est devenu un numéro 2 au cours du primaire, avec des phases de Toc (au collège) dont il est sorti vainqueur ! Il est très structuré, évalue effectivement toujours le temps qu'il va devoir consacrer à ses devoirs, mais c'est pour pouvoir répartir ses temps de vie sociale avec ses copains, les loisirs, les fêtes, etc. Il n'a pas toujours besoin d'être dans la routine, mais il a besoin de planifier comment il va s'organiser, avec une certaine souplesse tout de même, souplesse qui est venue au fil du temps. Mais il est passé par des moments difficiles avant d'en arriver là !

Message édité par : Dref / 26-01-2010 11:00

Bonjour,

Je suis aussi dans le cas numéro 2...et je me bats pendant les vacnaces pour assouplir avec interdiction de porter une montre ! Je crois même que je vais enlever sur le micro-onde....Ca s'assouplit, ça s'assouplit ...C'est un maniaque de la planification. Tout petit il rangeait tout...ça luii a passé vers 7- 8 ans alors maintenant on fait un peu de rangement le dimanche soir mais je laisse le bazar s'accumulait toute la semaine, histoire d'assouplir

bonne journée

Dref, à quel âge ton fils est-il parvenu à trouver son "rythme"?

Gène, je ne laisse pas non plus beaucoup de place à l'improvisation avec mes élèves ! Je leur construis un chemin très droit et je ne leur pas la possibilité de prendre un chemin de traverse. Surtout pas au début et surtout pas lorsqu'il s'agit de mettre en pratique des règles de grammaire.

Par contre, dans cette structure très rigide, je peux aussi leur laisser de la place. Par exemple, quand ils apprennent à faire une dissertation, ils sont contraints de respecter un plan, mais, dans celui-ci, ils peuvent ensuite jouer de leur imagination autant qu'ils le souhaitent.

Et je dois dire qu'en général, tous élèves apprécient cette rigueur et en semblent même soulagés !

Amicalement,

Cette rigueur j'allais la chercher au sport. Les arts martiaux eux non plus ne laisse pas place à l'improvisation si l'on veut des progrès.

Les enseignant "bardéliques" qui pensent que l'enfant doit trouver par lui même les solution sans passer par le rabachage méthodique se trompe avec une élève dys comme ma fille. Elle a besoin de se rassurer dans son apprentissage par la rigueur et la répétition des exercices pour s'approprier la notion à comprendre.

Ce que font les rééducateurs tout en restant ludique et motivant.

GENE