Etre zen je pense que ça rentre tout à fait dans la discussion 'comment tenir';

pour moi etre zen c'est:

s'enraciner au plus profond de soi,

s'appuyer sur mes convictions - mon éthique,

et chargée de ça jusqu'au bouts,

avancer avec.

Et là, aucun sommet ne fait le poids, quoi qu'il se passe, quel que soit le temps necessaire, je le franchis! 🙂

Il faut du courage et rester zen. Pour tenir jusqu’à la fin de l'année, j'essayerais de voir ce qu'il y as après et de dédramatiser les résultat bon ou mauvais.

Si tu arrive a lui donner un but (un but a lui pas a toi) et lui donné la solution pour y parvenir, il devrais mettre toutes ses chances pour y arriver.

"Un but à lui, pas à toi". Des mots de sagesse. Que voit-il pour son avenir? Prenons-nous le temps toujours d'écouter nos jeunes? Leur donnons-nous le temps de s'exprimer, pressés comme nous sommes d'exprimer nos inquiétudes à leur égard? Amicalement curidys 🙂

Mon but c'est de faire en sorte qu'il s'en sorte ; malgré ses compétences professionnelles,la partie scolaire représente l'enfer depuis toujours.

Vu les grandes difficultés de mon fils,j'ai toujours été dans le dialogue et le soutien

a 17 ans j'était intenable, et question travail c'était pas vraiment ça, par contre j'avais déja trouvé mon but dans la vie et pour cela il me fallait un bts d'informaque. J'ai donc utiliser tous les moyens légaux ou a la limite pour y arriver. par exemple pour les devoirs a la maison de français, je les fesait avec un profs particulier. et finalement avec 8 de moyennes générale, je suis arrivé a avoir mon bac de mécanique auto. et vue que je discutait depuis plus de 2 ans avec mes futur profs d'informatique que je croisait dans les ateliers, j'ai été pris avec un bac et peu de connaissance.

par contre attention, c'est aussi l'époque des premières petite copine et vue les doutes que l'on as sur ses propres capacité, une rupture peut donner quelques envie suicidaire.... enfin pour moi ça as été le cas. Je ne sais pas quel est l'impact de la dys dessus mais je pense que ça aide as se sentir comme une merde quand tout va mal.

Vi, vi chestern.... Comme tu dis je ne sais pas si c'est lié à la dys, peut-être, mais ID faire gaffe aussi de ce côté !!!

Mais quand on est un parent, on voit souvent l'étendu du pb après... et même si tu vois les choses pendant, il faut trouver le toubib compétent....

Dans ce genre de chose, les parents sont souvent impuissants, car trop près... et la proposition de l'aide est souvent rejetée....

Ce n'est plus de la nage à la rame, mais de la godille.....

Mais bon, j'ai une bonne nouvelle, avec le temps et beaucoup de cheveux blancs, on parvient à s'en sortir.....

Mais quand on est un parent, on voit souvent l'étendu du pb après... et même si tu vois les choses pendant, il faut trouver le toubib compétent....

Dixit anealiboron

A priori,non pour moi,car mon fils est suivi médicalement depuis 13 ans,pour sa dys sévère et les troubles associés.Il a notament une trés bonne généraliste,mais aussi il est suivi par une psycologue compétente,et par une psycolinguiste L'avantage dans la dys sévère,c'est qu'il y a moyen de la faire reconnaître et accompagner

Ce qui me fatigue,c'est ce trés long combat.

Message édité par : ID / 05-03-2011 17:54

AUjourd'hui ID....Aujourd'hui il y a moyen de le faire suivre correctement....

Moi cela fait presque 24 ans que je sais que mon fils est dys... Mais jusqu'à une dizaine d'année, la bagarre fut rude..... et les toubibs peu avertis.....

Encore aujourd'hui, il y a des toubibs qui se refusent à admettre que la dys existent autrement que psychologiquement....Les forums sont pleins de ce genre de témoignage...

Le très long combat c'est celui que mène tous les gens qui sont malades gravement et/ou handicapés.... Tout handicap confondu.... La fatigue, on la connait tous... C'est crevant.... Il faut trouver pour l'entourage comme pour la personne concernée le moyen de trouver une passion qui soit un dérivatif.... Sinon, l'entourage aussi risque d'y perdre la santé et le malade ou le handicap risque de s'enfoncer dans ses problèmes....

Un très long combat en effet, comme je dis toujours, un fauteuil roulant ou une canne blanche cela se voit. Le problème avec les troubles dys, c'est qu'il faut d'abord prouver leur existence. Nombreux sont les gens qui pensent que nous sommes simplement paresseux. Personnellement, j'ai la chance de vivre avec un mari dys qui m'a donné des enfants dys qui ont eux-même rencontrés d'autres dys pour faire leur vie. Au moins, en famille on se comprend et on se soutien. Bien sur, il y les autres... le monde exterieur, l'école, le travail... J'ai toujours du me battre, pour moi, pour mes enfants... J'avoue que c'est quelquefois usant... Il y a des hauts et des bas... Heureusement, nous sommes des pationnés, et nous avons l'habitude de lutter. C'est presque devenu une seconde nature. Dans la richesse qui est en nous nous en trouvons la force.

Je sais, le pb du handicap invisible est plus usant encore, d'autant plus que pour les dys, on sait l'information passe mal ..... Mais il n'y a pas que les dys dont le handicap est invisible.. ou peu visible....

Tu as déjà vu sur le nez de quelqu'un qu'il a une malformation cardiaque par exemple. Je le sais parce que cela m'est arrivé un coup... En gros, j'allais rouscaillé parce que la place de handicapé était prise et qu'il en a vraiment besoin... et le gas en avait aussi besoin que lui... Ce jour là j'ai faillit dire des bêtises, heureusement, je ne les ai pas dite...

Ce jour là je me suis rendu compte :

que 1) l'herbe n'est pas tellement plus verte dans les jardins voisins....

2) que malgré l'expérience du handicap invisible, on était toujours sujet nous autres dys, comme n'importe quel clampin de blesser une autre personne dont le handicap ne figure pas sur le nez au milieu de la figure.

Et même quand le handicap est visible...

On tolère l'aveugle et le paralytique, mais on l'accepte pas, on l'intègre mal.....

La différence entre tolérance et acceptation est dans l'accueil qui est fait à la personne dans la société .....

On te parlera toujours de celui qui a réussit malgré que....

- Mais c'est l'arbre qui cache la forêt... Pour 1 qui a réussit combien dans le bas côté de la route...

- Pour celui qui a réussit, combien d'énergie de plus qu'un normal a-t-il dépensé ????

Ce qui nous mène à la difference. Ce n'est pas nouveau, tout ce qui n'est pas dans la "norme" dérange et fait peur. Autrefois, dans les villages, les "étrangers", souvent ceux du village voisin mais aussi les voyageurs étaient regardé avec suspiscion, voire consisérés comme diaboliques et victimes de violences. De nos jours, on est plus policé, quoique que quand on pense à l'actualité récente... Du moins, dans la plupard des cas. De nos jours, le rejet se pare des habits de l'hadaptabilité. Et c'est celui qui est considéré comme "différent" qui bien sur doit s'adapter, s'intergrer car pour que La différence soit tolérable, il vaut mieux qu'elle ne se voit plus. Qu'elle soit phisyque, psychologique ou de nature culturelle, peu importe, l'a normal doit toujour rentrer dans la norme. Ce qui nous amène à demander, finalement, c'est quoi la norme ?

Depuis que je viens sur ce site et que je lis les posts des parents de dys , il me semble que pour les enfants et les adolescents d'aujourd'hui, la norme c'est d'être performant à l'école, et cela dès la maternelle, et ne pas trop se faire remarquer par ailleurs. Etre sage, ne rien remettre en question, savoirs lacer ses chausurres de manière académique et surtout avoir de bonnes notes. Gare aux enfants rêveurs, gare aux enfants poètes et poursuiveur de papillon, gare à ceux qui n'apprennent pas à lire dans les temps, écrivent de manière artisique avec une orthographe pleine d'imagination. L'echec scolaire les guette et avec lui son corrolaire," l'inemployabilité". Ils seront des associaux toute leur vie. Des abonnés aux Pôle Emploi "Un et un deux, deux et deux quatre quatre et quatre font huit...mais voilà l'oiseau lyre qui passe dans le ciel..." Stop !Les oiseaux lyres, c'est fait pour les poiètes, les confirmés, ceux que l'on étudie à l'école et n'ont rien à faire dans la tête de nos enfants !

Heureusement, il y a la science, reconnue ou nom, elle saura rendre nos enfants attentifs, sérieux et travailleurs.De toute façon, il n'auront plus le temps de rêver car il leur faut consulter le neuropsychiatre, l'orthophoniste, l'orthoptiste et l'othopédiste...., mettre des lunettes à prisme, des talonnettes, faire des exercices et bien écouter les thérapeuthes. Et si malgré cela, ils n'arrivent toujours pas à se fondre dans la masse des élèves studieux, si par hasard, 6 ou 8 h00 de cours à rester attentif et immobile sur sa chaise est encore trop difficile on fera appel à la chimie vite la rithaline ! Combien de Moyart, d'Eistein et de Léonard de Vincy saccrifiés sur l'échafaud de la normalité et de la tranquilité des adultes. On objecte qu'une cigarette ou une tasse de café agit aussi sur le cerveau. A cela je repépondrai que, à ma connnaissance, nonombstant la dangerosité plus ou moin reconnue de ces substances, on ne donne pas de café et encore moins de cigarettes à un enfant de 6 ou 8 ans !

Nous qui sommes dys adultes, nous savons que quoi qu'on leur fasse, ils garderont toujours cette différence. A nous de leur dire que, oui, ils ne sont pas comme les autres et que malheureusement, les iditots étant légion, 'il en souffriront toute leur vie. Qu' ils devront se battre pour se faire reconnaitre et accepter mais ils ne sont pas sans atout. Ils ont un regard différent sur le monde, ils sont immaginatifs, merveilleusement complexes, sensibles, artistes, curieux, intelligents, et même souvent, supérieurement intelligents. Aidons les à supporter et à comprendre leur quotidien difficile, défendons les contre les imbecilles, mais par pitié laissons les être eût-mêmes et aimons les pour ce qu'ils sont et pas pour ce que l'on voudrait qu'il soient.

Je terminerai sur ceci. Une société qui maltraite sa jeunesse met grandement son avenir en péril.

et pour le plus grand bien de la société...

Hier soir, je lisais un article sur l'aile de papillon, la science c'est aussi de la poésie...

J'ai trouvé une phrase que j'ai adoré...

"Loin d'être un inconvénient, ce désordre est un atout majeur dans la multifonctionnalité et participe à la robustesse des effets engendrés (...) ce désordre peut être précisément quantifié par une grandeur nommée entropie de configuration, et mis en rapport avec l'optimisation de la structure globale de la structure. On observe ainsi que les structures naturelles, désordre et optimisation globale sont corrélés. Le désordre assure l'optimisation moyenne des fonctions, qui se fait au détriment de l'optimisation de chacune d'elles."

J'ai adoré cette phrase de Serge Berhier.....

Elle concerne la structure de l'aile de papillon, mais j'ai le sentiment qu'on pourrait lui donner plus large... LOL

Les fautes d'ortho sont de mon cru...

Cette phrase est en effet magnifique ! Le desordre mène à l'opitimisation générale. C'est si je ne me trompe un des principes de la théorie du cahos. Il m'avait été énoncée par ma fille ainée, elle devait avoir 12 ou 13 ans, en réponse aux reproches que je lui faisais sur l'état de sa chambre. Appilquée à la société humaine, cela rappelle les idées des anarchistes espagnols d'avant la guerre civile. Absence d'organisation, de hierarchie, refus de toute structure sociale, de tout système. L'optimisation se fait par le biais de la solidarité entre les êtres au service du bien commun. Une utopie aussi belle et fragle qu'une aile de papillon.

Sauf que dans la société humaine, l'anarchie amène bien vite à une structure avec pour règle la loi du plus fort....

L'anarchie, bof bof, tu vois du côté de la suite de l'empire carolingien avec les invasions qui menacent la gaule et tu te retrouves avec la féodalité au nom de l'intérêt général... LOL

Non je pensais seulement que comme dans la structure de l'aile de papillon composé de 4 couches de chitines... Chacune a un rôle, qu'aucune n'est parfaite, et que cette imperfection de chacune tend à l'optimisation maximum de l'ensemble de l'aile de papillon question lumière et question perméabilité....

J'y vois la nécessité, comme tu disais, de laisser de l'imperfection, d'intégrer les différents les hors norme pour tendre à l'optimisation globale de la société.....

C'est y pas merveilleux la leçon de l'aile de papillon ??????

Tu vois Lac on est pas si loin du sujet...

Comment tenir jusqu'à fin juin, en préchant cette jolie parabole de la structure de l'aile de papillon....

et en plus tu verrais comme le papillon qui orne l'article est chouette... Un superbe bleu...

l'anarchie est la loi du plus fort, je pense plus que l'on pourrait associé ça a la régulation des prix par la concurence dans un marché libre grace auquel l'offre et la demande s'équilibre pour atteindre le juste prix.

(dans un monde de bisounours sans les spéculateur, les banquier et autre rat)