On oublie mon allusion à la notion du bien commun si chère à saint Tomain d'Aquin. La véritable anarchie, celle de certains républicains espagnol d'avant 1936 n'avait rien à voir avec la loi du plus fort. Elle etait même à l'époque une réponse à celle établie majoritairement dans le sud de l'Espagne dont le système agraire était encore latifudiaire. C'est à dire celui de la grande propriété foncière avec un fort pourcentage d'ouvriers agricoles qui avait des condiitions de vie proche de l'esclavage. L'anarchie se caractérise par le refus de toute règle et de toute hiérarchie. Ce qui ne veut pas dire que c'est l'égoisme qui prime et que c'est le regne du chacun pour soi . Les anarchistes espagnols se rapprochaient idéologiquement de Bacounine et de Grachus Baboeuf : abolition de la propriété, mis en commun des terres et du materiel d'exploitaition, règlement des conflits grace à ce qui l'on pourrait appeler aujourd'hui la démocratie participative. Attention ! Cela n'a rien à voir avec le marxisme lénimisme qui implique la dicature du prolétariat! D'ailleurs les communistes ont lutté contre eux après les accords Ribentrop/Staline et ont contribué à leur anéantissement par les nationalistes franquistes. Ce qui s'en rapproche le plus actuellement serait les tentatives faites actuellement dans certains pays d'Amérique du Sud. Rien à voir donc avec le libéralisme qu'il soit économique ou politique car celui ci sousentend la compétition et donc forcément l'établissement d'un système hièrarchique.

Une précision pour Aneliboron : "Les invasions " on duré plusieurs sciècles et n'ont rien à voir avec ce que l'on apprend à l'école. Les hisitoriens prèfèrent le terme de copénétration car elles ont été principalement des peuplements de peuples venus principalement de l'est issus de tribus fédérées à l'empire romain. En Gaule, le système administratif mis en place par les romains à perduré s'est amalgamé avec les structures sociales des tribus fédérés par un phénomène d'aculturation. Pas d'anarchie donc mais une admistration héritée du pouvoir romain, des assemblées régulières d'hommes libres pour gerer le quoditien et un sytème judiciaire "personnel" ou cohabitaient différent systèmes juridiques et ou chacun était jugé selon la loi de son pays d'origine ce qui obligeait les rois, duc et comptes à connaitre les différents codes juridiques (code justinien, lombard, théodorien etc.) Le duc de Fréjus dont on à retrouvé l'inventaire de sa bibliothèque (qui comprenaient plusieurs miliers de volumes) possédait au XVIIIe siècles de nombreux livres de droits qui'l a d'ailleurs légués à son fils ainé . La violence inhérente à l'époque était due aux luttes de pouvoir entre les différents chefs lors notament des successions car il n'existait pas de droit d'ainesse et il ne faut pas oublier la mise en place de l'Eglise dont les évêques n'hésitaient pas à déstabiliser les pouvoirs en place afin de mieux instaurer leur pouvoir temporel. Le tout parsemées de razzias Vikings. La période mérovingiènne et carolingienne a tout de même du Ve au IXe siècle et à abouti dès les années 800 à un système centralisé qui regroupait une grande partie de l'Europe. Quand à l'établissement de la féodalité, ce fut un processus très complexe et très long fondé sur le don et le contre don qui plongeait ses racines dans le clientèlisme romain et ses dérivés mérovingièns et carolingiens. Ne pas confondre avec le féodalisme qui se concrétise par la montée en puissance vers le Xe siècle de pouvoir locaux suite à la déliquescence de pouvoirs centraux. On appelle cela la dissociation des pouvoirs. La pyramide féodale est un concept défini par Suger, ministre de Philippe Auguste au XIIe siècle. Elle instaure un système pyramidal de vassalité qui part du roi jusqu'au dernier des vavassaux. Système purement téhorique puisque les allégeances pouvaient êtres multiples.

Génial je récupère.....

Pour l'intérêt général, je pensais à Adalbéron et sa justification de sa société féodale avec pour référence s'il m'en souviens bien Saint Augustin...plutôt qu'à Saint Thomas d'Aquin... Mais c'est la même notion qui traine derrière tout cela...

Pour ton anarchie républicaine, cela me rappelle en gros les théories de l’anthropologue C. Boehm,

analysant le pouvoir au sein du groupe primitif. Le pouvoir n'est pas pris mais octroyé par le reste du groupe... qui surveille attentivement ce que fait le chef....

Bon sur ce je suis pas certaine que hors de tout petit groupe cela marche très longtemps....

Pour la féodalité, je suis totalement d'accord avec toi... Je pensais juste à ce fichu "f... " qui s'est passé après la fin des Carolingiens... d'où est sorti le régime féodal.... Avant d'y avoir les règles, cela a bien été d'abord des prises de pouvoir... avec connivence des plus fort entre eux...

Tiens à propos sais-tu où on pourrais trouver le film qui avait été fait avec la participation de Duby... Tu sais l'an mil... Depuis le temps que j'en parle à mon fils, j'aimerais bien lui montrer...

Tu sais qu'on va se faire engueuler par Lac... LOL HS... de la file...

Mais moi je suis toute prète à avoir encore plus de détail....

avant Suger, qui est vraiment assez tard, moi j'avais trouvé l'évêque Adalbéron de Laon... me serais-je trompé ????

Ah j'avoue anealiboron !!!! Je me fais moi-même avoir... Je pars dans les lectures de vos récits et je perds du coup la demande initiale...

Bon, il faut quand même un peu d'ordre pour que les forums puissent garder une bonne lisibilité et surtout par égard aux initiateurs des sujets.

Pensez, si cela est possible à poursuivre -lorsqu'une dérive se fait sentir- les discussions dans la rubrique qui porte bien son nom : "discussion".

Merci d'avance. 😉

oui,moi faut que je tienne jusqu'a ce foutu examen avec un dys sévère sur les bras et vous vous parlez entre vous !

Message édité par : ID / 16-03-2011 08:21

En fait ID, on est pas si loin que cela de ton pb...Je crois même que notre dialogue constitue l'illustration de ce que j'essayais de te dire au tout début de notre conversation..

Le seul moyen de se sortir de l'angoisse, c'est de trouver des passions qui nous sortent de notre pb....

Pour ma part, je pense connaitre pas trop mal la situation dans laquelle tu te débats.... Si je n'avais pas eu cette passion, je crois que je n'aurais pas tenu....et je ne tiendrais pas....

Quand cela va s'y mal que je me demande si la vie vaut le coup de continuer... Oui parfois la question m'a taraudé et je n'en n'ai pas honte.... J'ai toujours essayé de trouver ce dérivatif pour tâcher de m'en sortir... Cela n'est pas toujours totalement efficace.... Je me plonge dans autre chose... très loin..... J'oblige mon cerveau à le faire....

Un article de physique quantique qu'il me faut relire quatre ou cinq fois pour vaguement cerner le sujet....Un article d'histoire, qui relativise ma situation propre....Un travail bien épuisant mais que j'ai remis jusque là et qui sera positif... avec fond sonore une émission qui soit scientifique physique bien hard... Cela c'est mon péché mignon... de manière à m'interdire de pleurnicher.... Il y a aussi quelques films qui m'aident... Chasseur de fantôme 1, pas les autres... Certaines scènes, m'aident....

Quand j'ai passé mon Bac, j'ai abandonné l'Allemand, et commencé le latin, pour le présenter au bac avec ceux qui en faisait depuis la 6 ème... Tu parles d'un challenge.... J'ai passé un an avec des journées de 12 h de travail.... Mais pendant que j'annonais mon latin ou que Pline l'ancien se retrouvait derrière son pin parasol pour échapper au Vésuve (cela c'était ma tradal) je ne pensais pas à l'échéance... et cela a fonctionné... Une mention Bien au Bac, parce que j'avais eu 10 en français à l'écrit et 10 à l'oral d'anglais... Déjà un miracle surtout en anglais....

Cela peut-être le sport.... Jusqu'en juin tu t'oblige à te défoncer pour réussir quelque chose de complètement différent.... apprendre le chinois, le tricot... Tout ce que tu voudras... Tout ce qui tu aurais aimé faire mais que tu n'as pas eu le temps de faire.....

Ce n'est pas toujours la panacée, il faut parfois forcer son cerveau... lui dire tu me fais suer avec tes angoisses....Cela n'arrange rien.... Il y aura l'examen et après un nouveau jour avec le soleil qui se lèvera de nouveau....et mon destin n'est qu'un destin parmi celui de tas d'être humains depuis 7 millions d'années qui tous en ont bavé d'une manière ou d'une autre.... et si cela est raté par la porte, tu passeras par la fenêtre...

Tu vois qu'on était pas si loin que cela de tes pbs... On se laissait aller à nos passions qui nous aide à vivre....

PS..... Tu as aussi le droit de te mettre dans un coin et de pleurer un bon coup.... Cela vide..... après on repart mieux....essaie après de te trouver ce truc qui t'aidera d'aller jusqu'en Juin...et même après, parce qu'après les emmerdes ne sont jamais terminés.... et quand ce ne sont pas des prévisibles, ce sont les imprévisibles.... Je regarde en même temps que je t'écris les évènements au Japon....¨et je suis là-bas aussi avec eux... Ce qui leur arrive, pourrait également nous arriver d'une autre manière... et dans ces cas là il faut tenir aussi.... Tenir pour continuer à vivre... Pour revoir les fleurs de cerisier refleurir.....

Anealiboron a raison. La passion c'est qui nous aide à tout supporter. Depuis que j'ai pris la décision de ceder à mon rève de devenir historienne, je revis. Je n'aurai jamais tenu au boulot sans cela. Et pourtant, il y en a eu des périodes difficiles ! Durant les six ans qui m'ont mené de mon DAEU à la validation de mon Master 2, j'ai changé 4 fois de services en raison de "restructuration" , j'ai fait un séjour à l'hopital avec opération à la clef et l'année suivante je me suis fait une double fracture au pied qui m'a immobilisé pendant pluseurs mois. Le plus cauchemardesque : 2 ans sur un plateau de 40 personnes avec un management de type 'France Télécom", du travail de masse sous une pression constante et des collègues qui relevait la moindre de mes erreurs pour la rapporter au chef ! Une Horreur ! Et pendant tout ce temps, ce qui m'a aidé à tenir ce sont les deux jours par semaine où je suivait mes cours à la fac, ce sont les week-end pendant lequel je travailllais mes cours et préparait les examens. Actuellement, pour des raisons budgétaire, je ne peut plus consacrer qu'un jour par semaine à ma thèse mais cela m'aide à accepter tout le reste. C'est la solution que j'ai trouvé pour exister, être moi même malgré tous les obstacles et ils sont nombreux quand on est ce que nous sommes. Bien sur, j'ai encore des passages à vide, dans ces cas la, je me plonge dans un bouquin. Ayant épuisé les classiques, étant agacé par les policiers car je trouve toujours la solution avant la fin, je me suis tournée vers la SF et depuis quelques année les livres de fantaisy qui me procurent une évasion totale (grace à la capacité d'immersion des dys). Si la rage monte, je bloque une demi journée et je me plonge dans un jeu vidéo. Rien de mieux qu'un massacre de trolls ou de gobelin pour remonter le moral. Ou alors, je sors, j'écume les librairies et me ruine en livres. Ou alors, je mets un post sur ce forum racontant mes malheurs et contant sur vous pour me remonter le moral. Ce qui marche. Merci beaucoup à tous !

Alors ID, tiens bon ! C'est la seule solution ! Il y surement quelquechose qui l'interesse ! Aujourd'hui, tout est possible, des passerelles existent et rien n'est interdit. L'alternance, les cours par correspondance, la formation continue... Actuellement, il est peut-être dégouté des études mais il peut changer d'avis s'il réalise qu'au fond tout est possible. Peut-être est il un manuel ou à t'il un tempérament d'artiste ?

Je suis autodidacte, si j'avais écouté les enseignants, je ne saurai même pas lire. Aujourd'hui, j'ai un travail qui me permet de vivre et je suis par ailleurs dotorante à l'EHESS. j'ai deux filles dys, quand elle alllaient à l'école, tous les matins, je leur disais "amusez vous ! " car apprendre doit être un plaisir et nom pas une souffrance. Bon courrage ! On est avec toi !

je partage le même avis, focalise sur les choses vraiment importante, apprendre a lire et a compter, lui apprendre la mécanique des nombres, je ne connais pas mes tables de multiplication mais je connais la mécanique des nombres, apres si il rate ses études, il pourras toujours les reprendre plus tard mais il faut lui donner un but, un gout a la vie. On ne peut pas toujours tout réussir du premier coup quand on est dys mais on fini par trouver un compromis acceptable

courage, je n'échangerais pas la place de ton fils contre tout l'or du monde, ce fut une periode assez difficile de ma vie mais je ne regrette rien

Il a déjà un but et des satisfactions,et des compétences, le hic c'est ce p.....n,d'examen qui n'est pas adapté a son handicap trés lourd, et ce malgré les aménagements MDPH

Fais lui un peu plus confiance......Un examen n'est pas un concours.....

Est ce que 15 ans ans d'echec scolaire rendent positif?

ID,

Ce n'est pas parce qu'on est en échec à l'école que l'on est bon à rien et incapable. Si je dois réduire mon fils à son parcours scolaire, alors effectivement, ce n'est pas glorieux.

Certes, je n'ai que 10 ans de recul... mais ces dix années en disent déjà long. Et l'orientation à venir, ne prédit rien de très bon sur son avenir scolaire.

Mais je crois en lui. En son avenir, parce qu'il ne sera pas scolaire... c'est évident.

Je comprends vos moments de découragements, des années de combats (c'est vraiment le mot qui convient) pour des enfants dont nous connaissons les capacités, lesquelles ne sont souvent pas reconnues scolairement pas manque d'aménagements pédagogiques adaptés.

Il est effectivement très difficile de rester positif. Mais il faut que vous retrouviez courage, pour vous et votre enfant. J'aimerais pouvoir vous aider plus.

J'espère que vous allez parvenir à retrouver un peu de courage pour continuer à avancer.

Amicalement.

Message édité par : LAC / 21-03-2011 11:59

Je crois dans les aptitudes dans mon fils sur le terrain dans le milieu pro,mais je ne crois plus en l'école qui ne fait aucun effort pour les dys

Message édité par : ID / 21-03-2011 22:30

et si tu partais d'un autre pied ID.... C'est ce que je suis en train de faire avec le mien...

Bon, tu pars sur l'exam en deux ans..... OK. Il n'est que dys, mais il n'est pas débile.... On est d'accord sur ce point....

Si j'ai bien compris, les maths et l'ortho ne fonctionne pas....

Et bien tu reprends tout à zéro avec lui.... Pour l'ortho.... bon le but c'est qu'au moins on puisse le relire.... On demande pas une orthographe parfaite au CAP, sinon personne n'aurait sont CAP... J'ai suffisamment corrigé de copies d'examen de Cap pour te l'affirmer

En math, Je me suis rendu compte avec le mien, qu'il n'y avait que de tout petits trucs qui n'avait pas été compris....En fait je m'y suis remis et malgré ma maladresse, ce n'est pas ma partie, j'essaie de voir où cela pêche.. et souvent c'est à deux, lui et moi, que l'on trouve là où cela crochait...

On ne peut pas tout attendre de l'école, il faut nous aussi nous y mettre.... Ce qui ne fonctionne pas avec une explication standardisée, peut marcher avec une explication moins brillante mais qui permet de comprendre....

Entre parenthèse c'est enrichissant pour les deux.....

oui mais chez nous c'est pas pareil;car il y a 15 ans de non apprentissage malgré une présence constante

il est juste dyslexique,dysorthographique,dyscalculique, et les bilans le qualifie d'intelligeant mais dyslexique

non,il n'est pas débile si non il ne serait pas resté 2 ans dans une entreprise dynamique et exigeante ou ses capacités sont reconnues

oui,il a réussi son examen blanc de géo aujourd'hui malgré le stress

non,il a tout raté en science et maths,malgré que son père avait essayé de le faire travaillér

oui il est plus dys,de tous ceux du forum,avec secretariat et tiers temps et reconnaissance mdph qui n'est accordéE qu' aux dys sévères

oui,il a une éventuelle chance de s'en sortir grace a ses compétences dans le milieu pro

non l'école n'est pas adapté à lui et ne respecte pas l'intégration d'une personne en situation de handicap égale à 50%

Message édité par : ID / 23-03-2011 06:45

Message édité par : ID / 23-03-2011 06:45