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Complément de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ou prestation de compensation… Comment choisir ?
Vous avez un enfant handicapé de moins de 20 ans et vous avez besoin d’aide pour compenser les besoins particuliers de votre enfant, qu’il s’agisse de besoins d’aide ou d’accompagnement humain ou de frais liés au handicap.
Vous pouvez, sous conditions, bénéficier de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH). A cette allocation de base peut s’ajouter, en fonction de l’importance des besoins liés au handicap, un complément à l’AEEH. Si un droit au complément de l’AEEH est reconnu, vous pouvez maintenant choisir entre le bénéfice de ce complément de l’AEEH et la prestation de compensation (PCH).
Les aides et prestations
La loi handicap du 11 février 2005 pose le principe d’un nouveau droit pour la personne handicapée, le droit à « compensation » des conséquences de son handicap, quels que soient l’origine et la nature de sa déficience, son âge ou son mode de vie.
L'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) a pour objet de garantir un revenu minimum aux personnes handicapées pour qu'elles puissent faire face aux dépenses de la vie courante.
L'AAH est attribuée à partir d'un certain taux d'incapacité, sous réserve de remplir des conditions de résidence et de nationalité, d'âge et de ressource.
La personne doit être atteinte d'un taux d'incapacité permanente :
* d'au moins 80 %,
* ou compris entre 50 et 79 % et être dans l'impossibilité d'exercer une activité professionnelle compte tenu de son handicap.
http://cochlee.bretagne.assoc.pagespro-
Piqué chez mes amis les sourds,qui eux aussi sont dans la lutte
Message édité par : ID / 11-03-2011 19:59
Bonjour ID, ton lien ne marche pas. Recopie-le, remets-le et je le rendrai actif !
Fred
Dans la pratique, la PCH ne permet pas de remplacer les compléments pour les dyslexiques. Les critères et les conditions d'attribution (aide humaine et aménagement du lieu de vie) ne permettent pas aux dys d'y avoir droit. L'aide humaine pour les dys, c'est les AVS en classe, car il s'agit d'un trouble d'apprentissage. Dans ce cas, c'est l'éducation nationale qui les finance. Toute autre aide humaine (aide aux devoirs et rééducations non prises en charge par la sécu) n'entrent pas dans le cadre d'une PCH. Même l'aide au ménage pour un tétraplégique n'entre pas dans le cadre de la PCH ! Il doit la rémunérer sur son AAH de base.
Pour toucher l'AAH, il faut ne pas pouvoir exercer de profession. Une dyslexie n'empêche pas d'être un bon manuel. Ce sont donc des formations qualifiantes qui seront proposées et pas le paiement de l'AAH, même s'il y a reconnaissance de handicap à 50%.
L'AAH n'est versée automatiquement que pour un handicap de 80% et là, les DYS sont loin de l'atteindre.
Nous avons déjà fort à faire pour faire reconnaître la dyslexie comme un handicap nécessitant la mise en place d'un PPS quelque soit le taux atteint. Fort à faire aussi pour atteindre les 50% de handicap (qui peuvent être atteints s'il y a besoin d'une classe spécialisée pour les apprentissages ou d'une incapacité à la communication sociale).
Bon, on va y arriver de mieux en mieux, mais pour l'instant ne pensons pas à la PCH, à moins de faire modifier les critères et barèmes de la PCH.
C'est trés vrai
C'est quand meme dingue, comme si avoir un handicap ne suffisait pas,
il faut le 'prouver' et surtout rentrer dans le bon 'barème', quel monde de dingues!
Le souci concernant notre fille c'est que pour pouvoir etre autonome dans ce système imposé et peu flexible&adapté, une 'rééducation' est necessaire,
c'est toujours pareil c'est le dys qui doit etre 'rééduquée' pour s'adapter, il ne peut en etre autrement.
Heureusement il y a des professionels formidables compétents et passionnés qui aident vraiment notre fille à prendre confiance en elle petit à petit et à trouver un chemin plus court pour accéde aux apprentissages proposés,mais effectivement, ces spécialiste-là la sécu ne les prends pas du tout en charge, et les mutuelles proposent des prestations qui ne couvrent que 5% des besoins au maximum, sachant que pour avoir droit à ces 5% il faut payer le double tous les mois, ce n'est pas adapté
bref rien n'est prévu,
une fois de plus je constate que la dys n'est pas assez reconnue.
' Rien n'est dans l'esprit
qui ne soit entré par les sens'
Aristote.
welcome in USA, quand on est dys on coute légèrement plus cher en études, je ne sais pas combien mon pere as dut mettre sur la table mais entre les cours particuliers, les études surveiller.... une vrai petite fortune.
comme toujours en france si tu n'est pas dans les clou, c'est marche ou creve