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Faurum
Voila la rentréz de x se passe trés bien, les résulats sont trés bons, il nous surprend et se surprend lui même. Nous récupérons tout le bénéfice du travail mis en place depuis 3 ans (carte mental, séances d'ortho..), l'échec du CE2 semble loin pour le moment...
Il travaille trés serieusement mais les résultats sont là. Pour l'instant il compense énormémént à l'écrit et masque autant que possible le problème. Mais je pense que dans le temps, il y aura un relachement car je sent bien que cette compensation a l'écrit coûte de l'énergie.
Nous avons ressigné le PAI. Et l'orthophoniste insiste pour que l'on intègre rapidement l'outil informatique déja trés investit à la maison, notamment pour s'entrainer à la prise de note et préparer en douceur la montée en charge de la 4eme.
Le medecin scolaire a été septique face à l'utilisation de l'ordi a la vue du dossier, mais a compris l'interet de la démarche quand je lui est expliqué comment il était déja trés utilisé à la maison (carte mentales, enregistrement de fichier audio pour les langues).Elle reste tout de même ouverte, et inscrit l'ordi au PAI. Avec l'accord de la principale. on a choisi un cour ou X était en difficulté car il ya des passages dictés. Le professeur compte tenu des résultat et du serieux est prêt à faire l'éssai de la prise de note sur ordi.
Mais je me pose des questions. Bien que X est partie prenant et veut essayer, as t-on raison de le pousser si tôt dans une démarche qui va de toute facon au début etre difficile. A la longue avec de l'entrainement va-til être soulagé de l'épuisement de prendre sous la dictée? car dans un premier temps l'épuisement sera le même. Il n'a aucun probleme de copie (pas defatigue selon lui) par contre la prise sous dictée le compresse trop, il fatigue énormémément au point de de se pleindre de mots de tête.
Comment et quand avez vous commencé la prise de note? AS-t on raison de pousser aux aménagements malgres les bons résultats?
Je ne suis pas completement sur de moi dans la démarche et mon mari et l'environnement reste trés septique. Certains pense que l'on en fait trop.
Pendant les vacances il me demande de l'entrainer à prendre sous dictée quelques brides de cours. C'est pas mal et cela devient trés propre après le passage de prolexis, mais il reconnait que je dicte lentement par rapport au professeur.
Ne le surcharge t-on pas d'une difficulté de plus?
merci pour vos éclairage et escusez le post un peu long.
mélu
Quelles sont vos expèrience en la matière?
Message édité par : melu / 23-10-2013 10:04
Bon j'avais un peu de temps j'ai pris le temps de refaire une recherche sur des anciens post par rapport à mes questionnements.
J'ai retrouvé un post où on précise que si au premier abord on ne voit pas l'utilité de l'ordi pour une dyslexie bien compensé, une fois bien utilisé le soulagement apporté par l'ordi est bien là (carte mentale, fichier audio, correcteur d'ortographe, relecture...).
Pour un regard extèrieur ne prenant pas sconscience des stratégies de compensations, il est parfois aussi difficile de mesurer à quel point l'ordi peut soulager.
Le medecin scolaire m'a mis le doute en disant qu'il fallait aussi" les laisser batayer, ne pas trop les soulager...le souci d'égalité vis à vis des autres...les bon résultats qui ne necessitaitent pas d'aller trop loin dans les aménagements..", qu'il fallait faire attention de ne pas trop les pousser (pour ne pas dire attention vaut le pousser trop)...
Je me dis que le simple fait de passer d'un cours linéaire à une carte mentale, c'est du travail et la bataye... le souci d'égalité, l'ordi c'est juste une facon d'écrire autre, du moment que l'enfant en interro est comme les autres, pas d'inégalité. Les bons réultats montrent que les outils informatiques permettent l'expression de l'épanouissement intellectuel, sans reconnaissance et les prises en charges qu'il a X serait dans une moyenne, mais sans plaisir...et avec trop de fatigue et de frustration.
Je crois qu' à cette réunion si on avait pas mis en valeur le chemin parcouru avec le soutien de l'informatique, que l'orthophoniste n'aurait pas insisté dans son bilan sur l'interêt de poursuivre la démarche en l'intégrant dans le temps scolaire, le PADYS n'aurait pas proposé l'informatique...
Dixit le médecin scolaire," en temps normal cet outil est réservé aux enfants trés en difficultés".On doit refaire un point dans l'année.
Merci au forum ou on puise l'expèrience des autres et à tout ceux dans sa prise en charge qui ont poussé dans ce sens ou pas freiné car si X en est là, c'est aussi grace à cette environnement qui nous a poussé plustôt que prévu. Alors je me dis continuons dans ce sens, et fermons les yeux sur les idées reçues.
On est tout de même en retard en france. Dans ce college aucun enfant n'a jamais utilisé cet outil dans le cadre de trouble d'apprentissage... Pour la petite histoire, le règlement intèrieur interdit la présence de ce type d'outil dans l'enceinte de l'établissement.
Bref je me suis auto rassuré sur la démarche. Je me dit que X est le barometre. C'est x qui tirera les conclusion de l'experience.
merci encore pour nous confier vos expèriences qui nous accompagnent aux quotidien et qui nous rassurent.
mélu
Message édité par : melu / 24-10-2013 10:50
Bonsoir
Un petit commentaire pour vous rapporter notre expérience quant à l'utilisation de l'outil informatique au collège.
Notre fils y a recours depuis la 4ème. Ses notes étaient plutôt bonnes, mais les professeurs étaient d'accord pour tenter l'expérience, comme dans votre cas au vue du travail qu'il fournissait et de sa volonté. Les résultats ont été significatifs, son professeur de français soulignant même une "utilisation intelligente de l'outil informatique" lors d'un conseil de classe. Corriger des copies lisibles devaient les changer !
J'ai tendance à croire qu'il n'est jamais trop tôt pour commencer à intégrer l'informatique à ses méthodes de travail, sans forcément sombrer dans l'excès. Inutile d'attendre que les résultats s'effondrent ou que l'enfant s'essouffle dans ses procédures de compensation. Il doit pouvoir développer au collège les stratégies qui lui permettront de réussir au lycée, puis plus tard. Le rythme de la 6ème permet de s'entrainer progressivement, autant en profiter ! Un cours pris sur ordi est plus facilement intégré à une carte mentale, ou remanié en fiche.
Il est aussi intéressant que les professeurs puissent mettre leur cours directement sur clé USB, quand il y a beaucoup à écrire par exemple. Cela évite une copie (ou une dictée !) fatigante pour nos dys. Ils peuvent ainsi se concentrer directement sur le sens de la leçon.
Les élèves ne prennent pas véritablement de notes avant le lycée (voire même la fac...), arrêtons de les stresser avec ça !
Rapidement l'enfant gagne en rapidité (textes, schémas, tableaux....) et en autonomie (classement des cours, devoirs à imprimer...).
Utiliser l'ordi en classe n'est pas tricher. Les camarades sont tout à fait capables de comprendre que certains travaillent différemment. Mais peut-être est-il plus difficle de convaincre les enseignants ?
Notre fils est aujourd'hui en 1ère S et continue de se servir de l'ordi dans presque toutes les matières. Ses professeurs semblent à l'écoute de ses besoins particuliers (il n'est pas le seul : 3 PAS avec ordinateur sur une classe de 36 élèves).
L'entrée en seconde a été un peu difficile et il a rechigné à prendre l'ordi. Il était noyé et trouvait tout tellement compliqué à gérer (une petite appréhension de stigmatisation face au groupe ne devait pas y être étrangère non plus). Nous étions inquiets mais avons laissé faire (ils sont effectivement les meilleurs baromètres !). Après 3 semaines de galère, il a repris de lui-même l'ordi, remis de l'ordre dans ses cours et ses méthodes de travail ! Tous les professeurs n'ont pas toujours joué le jeu, mais nous l'incitons à s'appuyer sur ceux (nombreux) qui y croient avec lui pour surmonter les problèmes qu'il rencontre avec les (quelques) autres.
Je ne crois pas qu'à aucun moment il se soit "bêtement reposé" sur l'ordi. Les éprouvantes stratégies de compensation sont toujours là !
Mais il avance ! 😉
Bon courage
Merci beaucoup pour votre expérience qui me rassure dans la démarche. L'objectif c'est qu'il puisse avoir le choix plus tard de sa méthode de travail en ayant expérimenté plusieurs possibilités.
Je crois qu'il se pose moins de questions que nous, pour rédiger certaines questions de math, je viens de le voir en autonomie taper son texte sur word, le modifier et le passer au correcteur d'orthographe. Le correcteur et le dico de prolexix ne proposait pas sur le mot "rang" écrit "rend" la bonne correction ou solution, il est allé solliciter son dico robert numerique avec la fonction recherche phonetique et a trouvé en autonmie complete la solution.
Je me dis que pour lui la question ne se pose plus, l'ordi est un facilitateur au quotidien, dont il s'est parfaitement déja saisi, alors n'hésitons plus...
Votre fils faisait- il dès la quatrième les devoirs sur ordi? avait il droit d'utiliser un correcteur d'orthographe en classe a ce moment là?
Et au brevet comment a-til passer l'épreuve? avec un ordi ou à la main? et qu'envisageez vous pour le bac de français?
Si vous avez quelques minutes à nous consacrer votre expèrience de l'intégration de l'informatique sans reconnaissance PPS dans son parcours, cela nous interesse pour à l'avenir appuyer notre démarche en fonction des besoins.
Le medecin scolaire a commencé déja à nous dire que pour le brevet si à l'avenir on voulait utiliser l'ordi il nous faudrait passer par un PPS. On lui a répondu qu'on en était pas encore là et on ne sait pas encore si cela sera necessaire pour le passage d'éxamen. Mais votre témoignage m'amène vers ces questions.
merci
mélu
Message édité par : melu / 29-10-2013 10:50