Merci pour l'info marie-Cecile.

Claudia a donné l'info presque en même temps que vous !!!!

Deux précautions valent mieux qu'une ! 😀

Le premier, le jeune prof, je l'aurai bien baffé ! Bon, il a chauffé la salle des parents ! mais quelle horreur !

Apedys y était grâce à 3 personnes appelées par téléphone suite à leurs témoignages sur le site de France Inter.

Il faut y aller et témoigner, ainsi s'ils constatent l'intérêt et l'audience qui monte, ils referont ce genre d'émission indispensable pour informer les gens.

Dref, nous avons certainement été nombreux à être indignés par le premier témoignage. Il ressemblait trop au "ah, la dyslexie, c'est la mode, comme le mal au dos" que nous avons tous pris dans la figure lors des rencontres parents-profs.

Mais après, j'ai repensé à ce que ma fille aînée me raconte au sujet des galériens de prépa scientifique dont elle fait partie. A ce stade d'études, ces jeunes sont censés maîtriser leur langue maternelle, or beaucoup font des fautes au point de se faire mutuellement des dictées pour tenter de s'améliorer. Ils reconnaissent, donc, avec du recul, que cela vient, comme le disait, ce jeune prof de français d'une insuffisance de vocabulaire, de lacunes grammaticales, etc... Une preuve, le surnom de ma fille est Eloquence, parce qu'elle "majore" en français, mais ils passent par dessus le fait que l'éloquence est un talent oral mais non écrit. A noter, dans la classe, un seul élève est vraiment dyslexique et a grand mérite à se trouver là.

"De notre temps, nous, on", (nos enfants se moquent de nous quand nous commençons ainsi). Mais on peut se demander où est passée la rigueur de l'analyse grammaticale d'antan surtout depuis que les élèves sont devenus des "apprenants" et nous des "géniteurs d'apprenants" et autres néologismes ridicules. Souvenez-vous, il fallait détricoter une phrase, trouver la nature de chaque mot, le genre, le nombre, la fonction. Travail lent et répétitif mais tout trouvait ainsi sa place. Mon mari cite souvent l'exemple : dans l'industrie (et ailleurs) sur un document quelque chose qui est terminé (é) n'est pas la même chose que terminer (er) et la confusion peut avoir des conséquences lourdes surtout si vous fabriquez des moteurs d'avion ou d'hélicoptères.

De même, les bonnes vieilles "rédac" après régime, sont devenues des textes libres, et depuis qu'elles se nomment "production d'écrit" sont en passe de devenir anorexiques. Au primaire, parce que par la suite, sans transition, il est demandé à nos enfants de raisonner et de s'exprimer comme des universitaires littéraires endurcis. Les énoncés sont des énigmes à décoder à l'aide d'un bon dictionnaire.

Le "par-coeur" a disparu au profit de la compréhension, je sais. Les poésies ne sont plus mémorisées à vie, je deviens réac, là, j'arrête.

Je pense que ce monsieur doit voir beaucoup de copies truffées d'erreurs et faire l'amalgame, par manque de pratique et de formation, avec cette orthographe si particulière que nous connaissons bien. La première phrase écrite par un dys est souvent exacte, et c'est encore un décalage qui devrait attirer l'attention au même titre que celui entre les capacités à l'oral et l'écrit.

Oui mais c'est totalement déprimant que ce gars, présenté comme un jeune prof, en soit à poser ds jugements de cet ordre là sur des lycéens ! J'imagine quand il aura 50 balais, la façon dont il traitera ses élèves ! Ceux qui sont reconnus dys sont pour lui des fainéants… :paf

Bonsoir,

Je me permets de vous remettre le lien de l'émission pour ceux qui n'ont pas eu la chance de pouvoir l'écouter en direct :

http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/letelephonesonne/index.php?id=89920

Amicalement.