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Faurum
Bonjour tout le monde,
Je voudrais vous décrire quelques uns de mes symptômes, assez étranges, qui me perturbent assez au quotidien et peut-être que certains d'entre vous s'y reconnaîtraient.
1) Tout d'abord, pour me présenter succinctement, je suis un jeune adulte de 28 ans, jamais diagnostiqué dyslexique.
2) Je ne sais pas du tout si je suis dyslexique, peut-être que oui, ou peut-être que non. En tout cas, je ne me reconnais pas vraiment dans les témoignages des enfants ou adultes dyslexiques. Entre autres, parce que je ne suis pas dysorthographique : mon orthographe a toujours été parfaite, depuis l'âge du CM2. Pas de fautes de confusions, d'inversions, etc... (éventuellement en CP, mais aucune trace écrite a été conservée).
3) A l'école primaire, les professeurs se plaignaient de ma lenteur. L'apprentissage de la lecture a été un calvaire. Mes parents désespéraient pour moi : me faire apprendre une simple leçon pouvait prendre trois heures. J'étais lent, très très lent pour tout. Retard pour apprendre le vélo, à nager, retard pour tout en général.
4) Le complexe de ma vie a toujours été l'écriture mais j'ai du mal à m'identifier au portrait classique du dyslexique. Dans mon cas, c'est plus un problème pour arriver à retranscrire mes idées sur le papier, à trouver les mots, les formules de phrases, plus qu'un simple déficit de conscience phonologique.
En effet, quand je me mets dans un état pour écrire, c'est souvent le vide dans ma tête. Tout rame. La sensation est frustrante. Comment dire, une espèce de surdité, de compression, de tournis dans ma tête. Les mots me viennent très très difficilement. Comme si il faut faire un effort pour que chaque mot sorte de mon esprit. Il faut que j'attende longtemps. Les idées sont claires dans ma tête : j'ai de l'imagination. Je sais ce que je veux créer, j'ai toutes les idées, mais les retranscrire sous forme de mots me coûte beaucoup d'énergie.
5) Durant toute mon enfance, j'ai développé des stratagèmes pour lutter contre cette sensation d'absence de " mots " dans ma tête : dès l'âge de 13 ans, j'apprenais les dictionnaires de français, je collectais des mots, des formules et des structures de phrases toutes faites, de façon ritualisée et obsessionnelle. En classe, lors des rédactions, j'obtenais de bonnes notes mais les professeurs ignoraient que j'avais appris par coeur et photographié toutes les formules de phrases (j'ai une redoutable mémoire). Pour le mémoire étudiant, pareil, le professeur faisait un compliment sur mon écriture, mais il ignorait que j'avais passé des heures à photographier/collecter des mots et formules de mémoires d'étudiants que j'avais trouvé ailleurs. Bref, je me suis toujours aidé d'astuces pour pallier contre cet handicap. Pour écrire mes premiers textes, poèmes, je m'aidais d'une fiche sur laquelle j'avais consigné une liste de mots par rubriques : adjectifs / adverbes / verbes. A chaque fois que mon cerveau ramait pendant l'écriture, je consultais cette fiche. Je disséquais les textes des autres écrivains, je m'imprégnais d'eux, je collectionnais quelques structures de phrases, etc... Ça me demandait beaucoup de temps.
6) Cela semble se manifester aussi à l'oral. Enfant, je bégayais un peu. On disait que je parlais très lentement, de façon très irrégulière à cause des pauses et interruptions.
Aujourd'hui encore, ça peut me bloquer dans certains contextes. Si vous me voyez, vous ne me soupçonnerez pas d'être dyslexique ou dysphasique, car je parle " normalement ". Mais les gens ignorent aussi que j'ai développé des stratagèmes et que j'ai fait un intense effort de travail sur moi-même.
Cependant, dans certaines situations, les problèmes persistent. Je vous décris mes ressentis.
Par exemple, je parle souvent de façon courte ou abrégée, je n'aime pas les phrases longues à l'oral. Je suis économe en mots. Si on me demande de raconter par exemple une histoire que j'ai imaginée, de résumer un film vu au cinéma, d'expliquer ce que c'est la dyslexie ou les règles d'un jeu de société (que je sais très bien consciemment), c'est pourtant le vide dans ma tête. Je ne vois rien, je ne sais pas par où commencer ma phrase. Du coup, je parle très lentement, je commence par un truc difficilement si bien que la personne, pensant mon embarras, a eu le temps de me couper et passer à un autre sujet. C'est vraiment un souci. Généralement, je commence par le premier mot qui surgit " brusquement " dans ma tête, j'avance laborieusement dans mon discours, parfois je commence par la conclusion.
7) Dans les conversations, je ne suis pas forcément à l'aise quand il s'agit de raconter des anecdotes, des histoires (toutes les phrases longues et structurées). Je tronque, je vais à l'essentiel, je triche pour éviter de me retrouver dans l'embarras.
J'ai l'impression que lorsque je me retrouve dans un état émotif, c'est encore pire : mon esprit rame, il palpe difficilement l'instant, j'ai beaucoup d'absences. J'ai beaucoup de mal à me concentrer sur ce que la personne me dit. Je fais des efforts, j'essaie de peser ses mots pour rester en connexion avec mon interlocuteur, mais ça me demande de l'énergie. Comme si j'écoutais mais sans entendre. Plus ce que la personne me dit est long, plus mon attention se déconnectera facilement.
Par exemple, cette semaine, j'ai été à une sortie : j'ai été incapable de développer mes idées sur nombre de sujets, et l'on m'a reproché (je posais généralement des questions aux autres, je restais à l'écoute), les mots me venaient avec lenteur, puis sur la fin, je n'écoutais même plus les conversations malgré mes efforts. De temps en temps, je faisais des efforts pour revenir à moi.
Pardon de la longueur de ce post. Voilà, si ça évoque à certaines personnes quelque chose, n'hésitez pas le manifester.
Amicalement.
Message édité par : Idene / 29-05-2011 16:47
Bonjour Idène,
je comprends ton inquiètude, sans savoir pourquoi tu te questionne et tu t'inquiète.
Ce que je te recommande, tout simplement, pour que tu aies des réponses précises, claires, et approfondies à ton questionnement, c'est de prendre rv avec un orthophoniste, qui soit poura te proposer de faire un bilan pour déterminer d'ou proviennent tes difficultés et quelle rééducation petu t'etre proposée pour t'aider, par lui ou par un autre spécialiste.
' Rien n'est dans l'esprit
qui ne soit entré par les sens'
Aristote.
bonjour,
j'ai également le même problème mais en plus l'orthographe, j' ai une double dyslexie ou dyslexie mixte. Je suis à la fois dysortographique et lexical egalement heu je croix qu'on l'appel dysphasique oui sais ça, pour moi il m'imposible de raconté une histoire ou un film ou dire ce qu'ont m'a racompté lors d'un entretien exemple rdv chez le medecin et incapable de redire ce qui sais dis pourtant je sais de quoi nous avons parlé avec le medecin.
Avanr que je sache que j'était dyslexie cétait un gros probleme avec mon entourage car ont me croier trop sauvage pour me glissé dans une conversation mais les mot ne me vienneais pas.
Lorsque je suis allée voir un orthophoniste pour un bilan à mes 38 ans et lorsqu'ont ma annoncé que j'était dyslexie j'était à la fois rassuré mais j'ai pris en même temps une grosse claque dans la figure.
Dans ton cas sa me fait penser à une dysphasie, mais je ne suis pas expere.
Le mieux que tu puisse faire sais d'allée voir un orthophoniste en passant avant chez ton generaliste afin qu'il te face une ordonnance pour la secu. J e croix que tu sera pris en charge pour le bilan à 100% si tu ai dyslexie.
PS J'était beaucoup plus mal dans ma peau lorsque je ne savais pas que je l'était, aujourd'hui j'ai plusieur projets en adecoition avec ma dyslexie.
A savoir qu'un dyslexie n'a pas qu'un handicap et deriere tout ça ont a de nombreuses qualitées. Donc pas de panique si le bilan tombe sa voudra dire que tu a de nombreuses qualitées.
Mais dans tout les cas tu n'ai pas seul tu trouvera toujours du réconfore avec nous les dys.
BON COURAGE POUR LA SUITE
LUDO
Bonjour,
Merci, Ludo et papyoon, pour vos réponses ! 😉
J'avais rencontré un orthophoniste et un médecin, et bon, ils ont dit que c'était possible que j'ai une dyslexie, mais sans certitude. De toute façon, je ne connaîtrai jamais le fin mot de l'histoire. Et je ne veux pas tomber non plus dans l'auto-persuasion.
Pourquoi ma dyslexie n'a sans doute jamais été vue ? D'une part, à cause de mes origines, et alors, les professeurs pensaient que je parlais mal le français tout simplement. D'autre part, à cause de ma timidité ou de mon anxiété, et mes bégaiements passaient sans doute pour de l'embarras.
Mais bon, je vois bien que cela dépasse largement le cadre d'un simple manque de confiance en soi ou d'un sens de perfectionnisme de l'écriture, car je doute que peu de gens sont aussi torturés pour écrire et passent par autant de stratagèmes pour cacher tout cela. J'ai énormément travaillé sur moi-même pour arriver à écrire, des milliers d'heures et de papiers barbouillés à dompter mon écriture (car je nourris l'espoir de devenir un écrivain). Ce qui me gêne plus, c'est à l'oral et que je ne suis pas arrivé à régler. Il y a plein de questions que je cherche à contourner au quotidien :
Genre : " Raconte, ça parle de quoi ce bouquin que tu lis ? " ou " Alors, comment est la Bretagne ? "
Gros tournis dans ma tête. Si je dois écrire, je mettrai beaucoup de temps mais au moins, j'y arriverai. A l'oral, spontanément : ce sera la galère. Je réponds : " Ben ça parle d'un gars qui a rencontré une femme ". Gros tournis. Alors je tronque, je vais directement raconter la fin ou en fonction du mot que je ressens. Genre : " Il y a une vengeance ", ou " Oui, c'était super, on a marché sur la plage... Il y avait ... et ... ben c'était bien quoi ".
Je déteste les jeux de société, surtout quand on me demande d'expliquer les règles d'un jeu : je bloque et je dis que je ne comprends pas non plus. Je donne des cours à domicile pour des élèves : les cours, je n'ai jamais été capable d'expliquer séquentiellement, de façon linéaire. Alors je fais le cours en prenant des raccourcis, des images, des ressentis. J'expédie le cours en quelques minutes.
Message édité par : Idene / 30-05-2011 17:42
Bonjour,
tient, c'est bizarre, j'ai perdu mon commentaire :# j'espère qu'il n'est pas parti dans une autre fille :b Bref, je voulais savoir ce que ressent comme difficultés un dysphasie quand il doit communiquer ? Quand je suis fatiguée, les mots que je souhaite dire, sont bloqué et je n'arrive plus à formuler le mot correcte. Il m'arrive de sortir un mot qui n'a aucune relation avec ma pensée. Je dois, alors me concentrée très fort. Mais quelques fois par la fatigue, j'abandonne.
"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela
il faut pas tout mélangé...
les dyslexiques peuvent avoir des soucis d ordre oral et surtout la fatigue cela accentue mais les non dys ont la meme chose avec la fatigue! et c est normal...
etre dys c est tres spécifiques.
idene, je pense que à des difficutlés de dys (oral et ecrit) mais legere pour avoir si bien compensé... ta memoire t a aidé fortement; la comprehension écrite tu comprend bien?
dans tes symptomes je me reconnais aussi pour l'oral... mais au primaire et secondaire j avais beaucoup de probleme avec l ecriture mais aussi dans les autres matieres (maths).
en fait, comme la linguitique (le langage) est defaillant tu as developpé ta memoire beaucoup voir peut etre un peu pathologique pour compernser ton langage.
maintenant c est plus difficile de dire dys à l age adulte à cause des compensation.
mais si tu veux je peux te donner un numero de téléphone pour un type de bilan tres spécifique...
il faut savoir qu'on est tous different sur le langage, et sur nos origines, culture et education difficile de dire quoi... sur certains trouible et je crois que meme certains non dys peut avoir des difficulté avec l oral et ecrit... causes diverses, classes surcharges, pedagogies, et autres facteurs tres variés.
rachel
ALLAIR
Pour ma part, je pencherais pour une dysphasie sémantique pragmatique légère.
La dysphasie étant rare, il faudra trouver un orthophoniste capable de diagnostiquer ce type de trouble du langage oral.
Votre trouble écrit s'explique par le manque de discours oral. Sans discours oral il est impossible d'écrire. C'est la petite voix qu'on a dans la tête qui nous permet d'écrire. Si vous avez un trouble au niveau de cette petite voix dans la tête, cela se répercute sur l'écrit. Mais à la base, c'est le langage oral qui est défaillant, aussi bien du côté réceptif que expressif. Mais pas forcément au niveau de la phonologie ou du lexique. D'où la suspicion de trouble sémantique pragmatique que je me permets d'émettre. Attention, je ne suis pas spécialiste, il faut donc prendre cela avec toute la prudence nécessaire.
dysphasie semantique-pragmatique:
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
avec cette diagnostic se me demande comment elle aurait fait pour suivre sa scolarité ?
connaissant les consequences de cette dysphasie meme une grosse compensation, de memoire...
probleme de sens, de vocabulaire
risque d un gros risque d'un dechiffrage/sens... malgré un apprentissage progressif de lecture!
je sais on est tous différent...
rachel
ALLAIR
pour mon cas perso, où à 5 ans je n'arrivais toujours pas à parler sa ne ma pas empécher d'allée à l'ecole jusqu' en 6ème et je n'ai jamais été viré d'une école non plus, donc ont peut tres bien avoir une dysphasie et etre à l'école, et je vous parle pas RACHOU de ma dysortographie en plus.
Claude excuse-moi mais je ne comprend pas ta phrase
Pour ma part, je pencherais pour une dysphasie sémantique pragmatique légère.
claudia pour repondre bref
j'arrive à parlé aujourd'hui normalement sauf en cas de stress
lorsqu' je suis à un entretien d'amboche par exemple où il faut parlé de soi les mots ce bloques et ne sort pas sa peut etre n'importe quel mot d'ailleur lorsque j'ai passer le bilan chez l'horoto, elle me présentais des image tres simple qui representais des objet de base exp: chaise, bureau, animaux, maison et je devais juste annoncé le mot devant chaque fiche et j'était incapable de sortir le mot lampadere devant cette fiche ou poulin devant la fiche du petit du cheval.
Voilà un petit résumé en general
à oui j'oublier lire un texte d'une 20 taine de lignes j'était incapable de racompté l'histoire
dans mon cas de dyslexie mixte je ne sais pas ce qui ai le plus dure s'exprimer ou écrire ou lire je ne connais pas non plus mon niveau d'andicape il parais qu'il y a des niveaux stever et leger je ne sais pas dans quel niveau je suis
amicalement ludo
Oubliez ce que j'ai dit, je ne suis pas neurologue, je n'aurais pas dû m'avancer.
Le mieux est d'aller se faire diagnostiquer auprès d'un spécialiste.
J'essayais juste de contrer certains avis donnés trop rapidement sur des informations sans tests orthophoniques étalonnés.
Mais je n'aurais pas dû. Oubliez...
ne pas pouvoir à 5 ans ne signifie pas dysphasie!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
diverses causes...
je suis dysphasiques et je ne parlais pas à 5 ans et j ai des difficultes dans les ecrit lecture oral mais j ai une excellente reeducation.
ludo, à un moment tu dis pas de medoc pas de reeducation mais dans les cas severe d enfant qui ecrivent en guirlande c est necessaire mais souvent c est enfant ne sont pas diagnostiqué dys mais d autres diagnostic et c est une vrai guirlande d un enfant ayant des difficulte langagiere on ne sait pas quoi faire dans la reeducation classique de l'ortho.
et pour le stress, tu peux me dire qui peut parler en cas de gros stress???? certaine personne surement mais pas la majorité.
rachel
ALLAIR
J'espère Idène que vous avez trouvé les informations que vous recherchiez.
La Salpétrière à Paris peut diagnostiquer des adultes. Lorsque vous aurez déjà un avis d'un orthophoniste sur le langage oral, vous pourrez continuer si vous le désirez à explorer votre trouble auprès de ces spécialistes.
la comprehension écrite tu comprend bien?
Jusqu'en classe de 5ème, en fait, je demandais à mon frère de lire les livres étudiés en classe pour moi. Je culpabilisais évidemment.
Je ne comprenais pas très bien les instructions orales, je me battais en permanence pour comprendre ce que l'on me disait.
Vers la 4ème, là, j'étais capable de lire un livre seul (un roman du type Balzac).
Aujourd'hui, je comprends ce que je lis. Le seul problème, c'est que j'ai beaucoup de mal à me concentrer. 99 % des livres que je lis, je survole, ou je lis de manière très irrégulière. Pour les conférences, pour les visites guidées, j'ai du mal à me concentrer aussi, en fait, tout ce qui est " instructions orales longues ", j'ai remarqué. Je dois me forcer.
Au cinéma, j'arrive à suivre le film sans problème, SAUF aussi quand il y a des passages avec des explications longues et détaillées, où j'ai un peu le tournis, alors je fais des efforts pour me concentrer.
Par contre, il semblerait que j'ai un véritable don pour l'imagination. Une psychiatre m'avait fait la remarque sur la base de tests projectifs que je devais avoir un imaginaire surdéveloppé.
Merci en tout cas pour vos interventions.
bonjour idene,
n'étant ni ortho, ni neuro, ni psy en tous genre je ne peux te dire qu'une seule chose; :=! BRAVO pour ton courage ta détermination, tes stratégies de compensation, la qualité de tes textes (ton ortho à me faire palir de jalousie..car moi aussi j'écris des histoires mais mes correcteurs amis s'arrachent les cheveux!!!)
il est peut être important de savoir pour oter de la culpabilité et poser des mots sur une manière d'être, mais vraiment tu montres a quel point nous pouvons être créatifs, imaginatifs adaptables ...
:b
Hélène
Bonjour Idene,
Je suis dys, aujourd'hui adulte, mais j'ai été diagnostiquée en CP. J'ai eu depuis l'occasion de développer pas mal d'astuces pour paraître 'normale', parce que moi ma dyslexie je la vie trés mal, et ma mère est la seule personne qui, jusqu'à présent soit au courant de mes problèmes.
J'ai néanmoins réussit à décrocher un master 2, mais que de travail !
Pour écrire mes disertes et mes courriers ou autres textes (que je fais corriger), j'ai un blocs ou un cahier, je jette en vrac toutes mes idées, vraiment tout ce qui me passe par la tête, sans orthographe ( pour ça c'est pas difficile !) et je referme le cahier. Ensuite je relis, je mets de l'odre et j'essaie d'en sortir quelque chose.
Pour ce qui est du language c'est plus difficile, les personnes qui me connaissent bien, sont habituées à m'entendre dire un mot pour un autre, ou à me voir fermer les yeux pour me concentrer sur ce que je suis en train de dire. Ce qui marche bien pour moi c'est de prendre un objet en mains, un stylo par exemple ou de tenir le bord de mon bureau pour m'aider à me concentrer.
Par ailleur, si l'un d'entre vous a des petits conseils concernant la confiance en soit et l'estime de soit, je vous remercie. 😕