Oui, on le savait qu'il fallait espacer les lettres et les mots (double espace entre les mots). Mais aucune étude scientifique ne l'avait prouvé jusqu'à présent, c'est la première qui confirme enfin nos préconisations. Pour les dyslexiques qui ont un problème visuel bien sûr...

On va devoir en faire encore beaucoup d'autres pour prouver qu'un dyslexique ne copie que quelques lettres à la fois au tableau et a besoin de lever la tête constamment pour recopier les écrits du tableau, donc a besoin de photocopies. Isem pour prouver qu'il est distrait par les bruits et a du mal à garder son attention sélective sur le sujet à traiter. Idem pour tout ce qu'on affirme sans étude derrière. Mais ça vient.

Une étude de neurodys, décrite par Franck Ramus les 16 et 17 mars au colloque de l'Université de Monmirail à Toulouse, a montré il y a quelques semaines que les dyslexiques avaient bel et bien un déficit de mémoire de travail pour le domaine verbal et de vitesse de restitution des mots. ENFIN !

Salut !!!

Super toutes ces avancés !!!! :=! :b Nous allons voir, ce mardi, l'ORL pour savoir si la cadette n'aurait pas une gêne d'une certaine fréquence d'un son !!!! Je t'enverrai un mp Claude, quand j'en saurai plus. Nous avons fait un nouveau diag, pour des soins en psychomot. Et zou, on avance toujours !!! :b @ +

avant d'avoir franchi l'étape lecture, le dyslexique sévère ne sais pas ce qu'il écrit ; il n'a pas le choix, pendant des années, il copie lettre par lettre, en relevant la tête mille fois.

C'est vrai en ce qui concerne la copie à l'écrit. L'enfant dyslexique sévère ne sait pas ce qu'il recopie ! Il recopie lettre par lettre ou par groupe de lettres (de 2 ou de 3), mais sans savoir ce que cela signifie.

Le fait d'espacer les lettres à l'intérieur d'un mot semble permettre à certains dyslexiques une lecture plus aisée et plus fluide.