Forum
Faurum
Une pétition qui vaut le coup d'être signée, elle demande l'abrogation des notes en primaire (c'est un premier pas) : http://www.suppressiondesnoteselementaire.org
et un papier dans le Monde de ce jour : http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/17/20-personnalites-contre-les-notes-a-l-ecole-primaire_1441458_3224.html
Fred
Hier soir, j'ai eu un entretien avec l'instituteur de ma fille, qui est en cm1, il est contre les notes, et m'a même dit que normalement selon la loi, il ne doit pas y avoir de notes jusqu'en cm2.
Il doit être possible de se procurer cette loi ???
Je vais essayer de regarder.
Amicalement
C'est peut-être la même loi qui dit qu'il n'ya pas de devoirs en primaire? 😉 Amicalement Curidys 🙂
Le même thème abordé dans le Nouvel Obs :
Et sur France 24 :
http://www.france24.com/fr/20101114-ecole-primaire-le-systeme-notation-eleves-accusation
Amicalement.
s'il y a quelqu'un qui doit défendre cette idée c'est bien moi Anne Partiot qui a eu ses enfants dans une école primaire dans laquelle il n'y avait jamais de notre sauf pour les dictées. Cette note, en réalité était un chiffre, correspondant au nombre de mots écrits correctement (le zéro n'existait donc pas).
Les autoévaluations (acquis, en cours d'acquisition ou non acquis) ont fait apparaître de que les enfants savaient très bien s'ils possédaient ou non le sujet, s'il fallait y retourner.
Je suis persuadée que la notation est l'un des effets les plus pervers pour nos enfants avec les groupes "homogènes" qui ne le sont jamais pour lesquels j'ai préféré les décloisonnements permettant à chacun de travailler à son niveau de compétence donnait à un enfant de grande section de travailler en math avec un enfant de CE1 et réciproquement un enfant de CE1 n'a jamais été gêné
ou montré du doigt mais. permettait à chacun d'aller vers la réelle étape suivante.
Les évaluations permettaient de voir dans quel groupe de compétence l'enfant irait par la suite.
Voilà 25 ans que je défend cette idée. Le seule regret que j'ai c'est que cette école était une école expérimentale que les expérimentations ont été cités comme très positives et aujourd'hui il n'y a jamais été « fait école » de ces méthodes. Encore un gâchis (sauf pour ces générations d'enfant qui en ont bénéficié.
J'irais donc signer sans réserve
Anne
Il suffit de lire les réactions postées après chacun des articles pour se rendre compte de la difficulté et de la douleur qu'engendreraient chez certaines personnes une telle réforme.
Beaucoup de parents sont très attachés aux notes qui sont pour eux comme le baromètre de l'évolution de leur enfant.
Alors, je me dis qu'il faudrait prévoir une étape intermédiaire qui envisagerait déjà en premier lieu la confidentialité des notes. Les notes d'un enfant ne regardent en rien les autres élèves ni leurs parents... Et puis surtout, remettre dans la tête de tous les parents et enfants qu'une note n'est jamais une sanction ou une récompense. Elle est la mesure des acquis ou non d'un enfant à moment donné par rapport à un sujet et une matière. Elle permet de savoir où en est l'enfant mais elle permet aussi à l'enseignant de parfois se remettre en question (si par exemple l'ensemble des enfants n'a pas "réussi" l'évaluation en question).
La note n'est pas là pour rabaisser ou humilier. Se tromper, faire des erreurs relève de l'humain. Mais elle doit être un cheminement pour progresser. Un enfant qui passe de 2 sur 20 à 8 sur 20 dans une matière, c'est formidable. Non seulement pour l'enfant mais également pour l'enseignant.
Un enfant n'est pas une note, et il ne faut surtout pas le réduire à cela !
Amicalement.
La réponse du Ministre de l'Education Nationale dans un article de l'Express :
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/luc-chatel-vante-le-systeme-de-notation_937964.html
Bonne lecture.
bonjour,
est ce que c est vraiment la question de supprimer les notes au primaire puis apres au secondaire...
il ne s agit pas de mettre un 2 sur 10 mais aussi l'abreviation propre à l eleve... on peut tres bien ne pas noter et mettre des abreviations et dire l enfant est nul... l effet psychique est alors le meme...
la moquerie des enfants qui est souvent le reflet des adultes et non par eux car il acceptent plus facilement la différence (cela depend qui mais souvent c est pas le cas l adulte a peut etre un role dans le domaine). c'est l'instit et au parents de faire comprendre la difference de chacun dès le jeune age...
on peut supprimer les notes et les devoirs mais je suis pas sure que les enfants vont etre mieux psychiquement et moins d echec soclaire et ses consequences...
surtout avec la prise en charge (pas forcement qu en france) .... et meme tout les aides...
les notes refletent peut etre un systeme de competition (on est noté maintenant au travail ) mais c'est la société qui veut la performance et la condition et les notes sert à ca mais sans les notes il y aura toujours competition car c est le propre de l'homme.
rachel
ALLAIR
bonjour
la méthode intermédiaire serait de passer à une notation avec des lettres qui correspond à une note plus large :
A très bien
B bien
C correct et
D insuffisant
ce serait largement suffisant le A correspond par exemple a une note entre 16 et 20 et ainsi de suite
Quand ils passent aux collèges nos enfant se retrouvent avec par exemple des moyennes à 11,92 12,32 et elles ne sont même pas arrondies donc c'est dire si c'est un peu ridicule
nadine
les lettres ou les couleurs sont des notations..
et cela ne va pas resoudre les difficultes soclaires et psychiques des enfants...
rachel
c est un probleme plus large... que ces notes..
ALLAIR
Le problème réside dans la valeur que l'on accorde à ces notes que ce soit des chiffres ou des lettres.
Pourquoi à partir du collège (et parfois dès le primaire) est-il quasiment impossible d'obtenir un 20/20 ? Un A serait, je pense, plus facilement accordé mais encore...
Il faut revenir sur le fait qu'une note ne doit être qu'une évaluation des acquis et n'a rien à voir avec l'intelligence d'un enfant. Le jour d'une interro, un enfant peut être malade, avoir des soucis familiaux, n'avoir pas compris les explications en cours ou ne pas les avoir écoutées, etc.
L'intérêt devrait être uniquement d'observer ses capacités, ses difficultés afin de l'aider là ou c'est nécessaire, le faire progresser avec toujours l'envie d'apprendre, de progresser.
Cela ne peut se faire que si la note (note qui n'est pas le résultat d'un manque de travail de l'élève), même si elle est dite mauvaise, n'est jamais synonyme de "mauvais élève", "nul", "bon à rien" ou "paresseux". Juste, tu n'as visiblement pas compris ou tu n'as pas été le jour de l'interrogation en mesure de montrer tes acquis. Nous allons donc faire le nécessaire pour cela.
Amicalement.
En primaire, j'étais notée avec des AB, B, TB. en CM2 avec des notes.
Au collège j'étais notée avec des A,B,C,et D, en 6ème et 5ème, puis des A+,A,A-, B+,B,B- etc... en 4ème et 3ème.
Au lycée renotes.
A l'université en France des notes.
Notes ou A et B, c'était la même compétition, ça correspondait à une note comprise entre tant et tant. C'est tout un système qu'il faut revoir comme dit Rachou.
A l'université aux USA j'étais notée avec des lettres, mais des lettres ne correspondant pas à des fourchettes notes de 0 à 20, mais à un niveau de classe. Le moins bon devoir avait E, le meilleur A. Le C correspondait à 10, c'est tout.
Le A pouvait correspondre à un 12, si c'était le meilleur devoir produit, comme à un 20.
Le E pouvait aussi correspondre à un 8 comme à un 2.
Le C correspondait à la moyenne 10 qui était déterminée par le plus grand nombre de devoir du même niveau (ce n'était donc pas un vrai 10 comme en France correspondant à un devoir à moitié réussit, mais un 10 qui correspondait la moyenne de la classe) et le F correspondait à un 0.
Les estimations permettaient de se situer par rapport aux autres et permettait au prof de réajuster son cours jusqu'à obtention d'un A qui corresponde à l'excellence qu'il voulait atteindre.
Seul l'examen était noté avec des notes de 0 à 20.
C'était au professeur de mener les élèves à cela. Il était jugé selon les résultats de ses élèves aux examens. Plus ses élèves réussissaient, plus il était augmenté et plus il avait de financements pour payer des étudiants qui l'aident dans ses recherches. Seuls les meilleurs enseignants continuaient à enseigner car sinon ce n'était pas rentable financièrement.
Ce système existait dans toutes les classes et à tous les niveaux scolaires.
Moi, ce système me convenait bien, car même avec un D, le devoir pouvait valoir 8 ou 9 ou plus, ou moins, personne ne savait, sauf le prof qui refaisait son cours s'il n'était pas satisfait des résultats, ou pas s'il était satisfait. Donc il n'y avait pas de mépris de la part des autres élèves. D'ailleurs personne ne demandait les notes des autres, on savait d'office où on se situait par rapport à la classe.
Les notes servaient au prof pour s'évaluer lui-même.
Message édité par : Claude / 19-11-2010 01:10
Message édité par : Claude / 19-11-2010 01:20
" Les notes servaient au prof pour s'évaluer lui-même. "
Claude, tu devrais expliquer ça à Luc Chatel… Mais le comprendrait-il ? Et alors est-ce qu'en pédagogue tu ne devrais pas insister et réinsister encore, jusqu'à ce qu'il percute ??? 😉
Fred
Je vous transmets l'avis de Philippe MEIRIEU suite à un chat d'hier qui a eu lieu sur le site de Le Monde :
Bonne lecture.
Message édité par : LAC / 20-11-2010 16:12