Bonjour linou87,

Votre fils est en qu'elle classe?

J'ai l'impression que vous décrivez mon fils quand il était en ce2,(pas de diagnostique posé à l'époque,juste un suivi orthophonie,et par la suite suivi par une GRAPHOTHERAPEUTE pour une dysgraphie,son stresse était tellement important qu'il refusait de travailler,il passait des mâtinés dans le couloir tellement il était insupportable en classe ,mais ça on ne le voyait pas,tout les jours on avait des réflexions de la maîtresse,puni à l'école puni à la maison.3 années d'enfer,pas de copains,il était trop agressif d'après sa maîtresse.une année de psy nous a fait comprendre qu'il avait trop de pression de toute part,après avoir fait une batterie de bilans,orl,orthoptiste,il ´c'est passé 2 ans avec différentes remédiations,un petit mieux en cm2,mais toujours très conflictuel avec les copain et a la maison,aujourd'hui il est en 6 eme et le diagnostique de TDAH a été fait dans un centre référent de la petite enfant,il est sous traitement,il y a du mieux mais on est qu'au début,c'est notes remontent,il reprend confiance,et je pense aussi beaucoup de l'estime de soi.qui était bien mauvais.on lui pose un cadre,ce n'est pas l'enfant roi,mais j'ai appris a lui faire confiance et a écouter ses souffrances pas toujours facile a détecter.

Ne vous découragez pas si vous êtes mal,il sera mal,dédramatiser certaine situation(je sais facile a dire)surtout quand l'équipe éducative vous met la pression.

Dites vous qu'il y a des bas mais il y aura aussi des haut 😉

Message édité par : Lolo78 / 21-01-2014 13:02

Bonjour les mamans,

On est de tout coeur avec vous et vos enfants dans ces souffrances. Un enfant en difficulté scolaire à cause de ses 'dysférences' ne comprend pas ce qu'il se passe. D'un côté il se sent intelligent (et en général il l'est) mais d'un autre côté il a du mal à suivre à l'école (normal, les méthodes d'apprentissage ne lui conviennent pas).

Comment réagir? souvent en étant agressif pour s'affirmer quand même. Il y a des enfants qui font le clown pour se faire admirer par les camarades et s'attirer l'attention. En étant agressif ils attirent l'attention des adultes sur leur détresse. Souvent on s'arrête à ces manifestations et on punit l'enfant , ce qui semble logique. Néanmoins on ne résout pas le problème de fond qui ne fait que s'aggraver.

Un suivi psychologique peut s'avérer utile du moment que la psychologue est consciente et formée dans les difficultés particulières des enfants 'dys' il y a différentes solutions disponibles en dehors des 'sentiers battus' . Cela est souvent un chemin très long pour trouver la réponse.

Bon courage les mamans et n'hésitez pas à m'envoyer un message privé pour en discuter plus en profondeur, bien amicalement 🙂 Curidys

Merci de partager avec moi ces quelques souvenirs, ça fait vraiment du bien !

Mon fils a 8 ans, il est en CE1 (il redouble).

Il souffre d'absences épileptiques depuis environ l'âge de 2 ans. Aujourd'hui il est soigné (pas guérit) Il n'a plus de crise mais prend toujours des médicaments lourds.

Les crises ont laissées des séquelles neurologiques notamment des légers troubles moteurs (motricité fine).

Parallèlement, il y a des antécédents de dyslexie (mon mari est dyslexique) qui ont sans doute été aggravés par l'épilepsie...

Il est donc suivi par une orthophoniste 2 fois par semaines et nous voyons le neuropédiatre 1 fois par an. Il est inscrit à la MDPH et bénéficie d'une AVS-M environ 5 heures par semaines. Nous attendons désespérément une place au CMPP ou au SESSD pour qu'il puisse être suivi en psychomotricité et psychologie... mais pour le moment nous n'avons même pas encore réussi à avoir des bilans sur ces deux points.

Nous n'avons pas encore tenté de voir un pédopsy en dehors de ces structures car nous voudrions éviter qu'il tisse des liens avec un praticien pour ensuite devoir tout recommencer avec un autre...

Bref, comme dirait (avec beaucoup d'humour) une de mes amies : "On a pas sorti le cul des ronces !!"

Bonjour,

Nous avons résolu le problème de comportement d'Adrien en l'inscrivant dans une école pour dys avec petits effectifs . La au moins on ne nous tient pas responsable du comportement de notre enfant et Adrien travaille. Il est en ce2 , avant pour qu'adrien se sente mieux l'école avait préconise de le laisser a la maison le mercredi et le vendredi après-midi.

C'était usant pour nous parent , en plus Adrien n'avait ce comportement qu'à l'école. C'est épuisant pour les parents toujours punir , l'ambiance a la maison très négative.

Heureusement maintenant c'est beaucoup mieux.

Etoile

Hélas... il n'y a pas d'école spécialisée pour les dys dans ma région...

Apparemment il semble qu'il y ait un collège (privé !) qui propose un accueil plus spécifiquement adapté pour les dyslexique mais nous ne serons pas concernés tout de suite (mon Asticot est en CE1) !!

Et puis restera à savoir s'il est dans nos moyens, ce collège privé ?

En attendant, nos espoirs restent suspendus aux décisions du CMPP et du SESSD dont nous n'avons aucune nouvelle depuis le mois d'octobre...

Hélas... il n'y a pas d'école spécialisée pour les dys dans ma région...

Apparemment il semble qu'il y ait un collège (privé !) qui propose un accueil plus spécifiquement adapté pour les dyslexique mais nous ne serons pas concernés tout de suite (mon Asticot est en CE1) !!

Et puis restera à savoir s'il est dans nos moyens, ce collège privé ?

En attendant, nos espoirs restent suspendus aux décisions du CMPP et du SESSD dont nous n'avons aucune nouvelle depuis le mois d'octobre...

Ah ce n'est pas facile pour un bout-chou de 8 ans d'être différent des autres (ce n'est facile pour personne !) non seulement il doit lutter contre ses difficultés mais aussi contre le regard des autres. Si en plus, tout le monde pointe du doigt sur son état de dys...(même si c'est pour son bien) alors ça devient insupportable !

Je ne suis pas psy, mais... entre l'AVS qui est là pour lui dans la classe , les séances d'orthophonie peut-être pendant les heures de classe, les aménagements (facilités, photocopies, aides diverses, temps en plus...) donnés pendant les cours, les exercices à la maison peut-être plus long à faire, voire les exercices supplémentaires adaptés dys, pris sur le temps de jeu,... Tout concours à le désigner comme différent/handicapé et à lui faire détester cette situation.

En attendant l'assistance que pourra lui apporter le CMPP, vous pourriez peut-être simplement discuter avec lui pour l'aider à avoir envie de surmonter ses dysficultés et pour trouver avec lui (et sa maitresse / AVS) des aménagements qui pourraient contribuer à l'aider sans que ce soit trop voyant en classe vis a vis des ses camarades.

Peut-être aussi qu'il faut laisser un peut filer à la maison... certes, il est dys mais il est aussi et surtout un enfant qui ne veut pas qu'on parle tout le temps de ça et préfère sans aucun doute, aller jouer chez un copain, faire des jeux ou regarder la TV plutôt que faire et refaire des exercices même si c'est "pour son bien" !

Bien sur il faut sans aucun doute continuer à faire tout ce qu'il faut pour l'aider mais peut-être aussi lui laisser ( et vous laisser) le temps de souffler un peu ... pour avoir une approche l'un comme l'autre plus positive et plus sereine de ces problèmes...

Bon courage !

bonjour linou87,

Ce que je peux comprendre ce que vous traversez et surtout l'envie de baisser les bras et de fermer les yeux et se dire pourvu qu'il redevienne normal. Mais non, il est toujours là et avec ses dyfférences.

J'ai un garçon de 12 ans et qui a été décelé dyslexique, dysorthographique, dysgraphique il y a 3 ans. Un parcours, je pense, identique à tous les parents d'enfant dys. Semer d’embûche, avec des hauts et des bas.

Actuellement, il est en 6ème et dans un collège privé qui accepte les enfants dyfférents. Son agressivité et sa méchanceté envers ces camarades et les adultes a redoublé depuis 1 mois et demi. Il était interne, on la mis demi pensionnaire. Il a été renvoyé deux jours à cause de ce comportement et il aura une fiche de suivi que l'on signera tous les soirs et s'il fait le moindre écart, c'est la porte. Il faut dire qu'il est entouré d'autres enfants dys et que leurs comportements est identique à celui de mon fils.

Je n'ai plus d'orthophoniste et de psy car elles ont décidés d'arrêter pour sa rentrée de 6ème et quand je les recontacte, et bin débrouiller vous, on a plus de place pour lui.

Je suis aller voir un osthéo qui m'a dit que mon fils était trop trop tendu de la racine des cheveux à la ceinture (une boule de nerf), il va faire de la kiné une fois par semaine et voit un educateur une fois par semaine. Mais je suis toujours à la recherche d'une orthophoniste. C'est vrai que c'est la galère et que j'en souffre autant que lui ainsi que mon mari et notre fille. J'aimerais trop le revoir sourire et reprendre confiance en lui comme il était il y a à peine 6 mois. PFFF...!!!!

Moi, je suis une personne qui est très posée et très calme et cela me permet de ne pas trop exploser quand notre fils fait une crise de nerf ou qu'il répond.

Il faut rester zen (ce qui n'est pas toujours facile à faire et je le sais très bien), il faudrait que vous arriviez à le faire parler de ce qui l'énerve, pourquoi il réagit aussi nerveusement quand l'avs lui parle. il y a peut être eu un souci à un moment donné et il le ressort maintenant. C'est comme cela que mon fils est.

Après, c'est vrai qu'il faut lâcher du lest et faire d'autre chose avec votre enfant, prendre le vélo, jouer au légo avec lui..

Je vous souhaite bon courage et tenez bon.

Comme dit einstein : Il n'y a pasd'échec mais il n'y a que des abandons.