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Examen de passage du hors contrat vers le public ou privé sous contrat  

Lolo78
(@lolo78)
Membre noble

Encore une abheration administrative qu'il me semblait important de signaler afin que les parents qui ont fait le choix d'un établissement "hors contrat" c'est à dire privé sans contrat d'établir le programme à lettre par l'état, par faute de solution proposé dans le sytème scolaire actuel qu'est l'éducation national qui ne répond pas soit à l'handicap de l'élève soit à son parcours sportif de haut niveau.

En effet,un examen de niveau OBLIGATOIRE de passage d'un hors contrat vers un public ou privé est demandé ,car les bulletin scolaires ne suffisent pas!

alors que la nouvelle réforme abonde contre le redoublement ,j'ai du mal à comprendre ce passage obligatoire.

Alors que ce passage quelque soit le nivaeu se fait juste sur "une estimation" établi par UN PROF sur le niveau de la classe,qu'il devra préparer lui meme.

Exemple, pour le lycée 1 er S , 7 heures seront réparties comme suite,2h30 en français,3 heures de math et 1h30 d'anglais.

Toutes ces matières d'évaluations sont préparés par l'enseignant qui ne sait pas à l'avance vraiment quel sujet proposer pour ces examens :paf ...(VÉRIDIQUE )

En sachant qu'après 16 ans suivant l'échec de CET l'examen , l'élève ne sera pas accepté dans aucune structure!!!!!!!!!! :paf

j'aimerais comprendre,comment fonctionne notre gouvernement?!

C'est incroyable mais vrai,je vis cette situation qui ne tient qu'à un fil pour notre aîné de 17 ans plein d'ambition de poursuivre sport étude, mais qui ne souhaite pas l'internat a 8 heures de chez lui.

Et dans l'optique de la réussite,aucune certitude d'obtenir la place dans le lycée de secteur,ou meme privé.

On marche sur la tête !!!

Maman de 2 garçons,14ans et 11 ans dont le plus jeune dyslexique dysorhtographique TDA

Quote
Topic starter Posté : 10/05/2016 2:37
REFLO75
(@REFLO75)
Membre de confiance

Bonjour,

En effet si le système scolaire "classique" n'est pas en mesure actuellement de répondre aux besoins spécifiques de nos enfants multiDYS nous n'avons pas beaucoup de choix pour qu'ils acquièrent un minimum de niveau scolaire de base pour qu'ils puissent entrer dans la vie active avec une autonomie suffisante en calcul, lecture et écriture.

Bien entendu tout dépend du niveau de dyslexie mais le trouble est bien la et si les "professionnels" de l'éducation baissent les bras nous ne pouvons pas abandonner nos enfants à une exclusion de leur scolarité programmée dès le CE1 faute de diagnostic et de dépistage sérieux dès la maternelle.

Nous sommes encore dans une société de l'écrit et ce n'est pas avec l'air du numérique que cela va changer !

J'ai fait le choix de mettre mon fils dans une école "hors contrat" car j'ai laissé ma santé à vouloir tendre à tenir les contraintes de modification d'agenda entre les créneaux piscines, les changements de rythme scolaire et les absences et non remplacement des professionnels dans le circuit classique.

L'élasticité d'une personne à ses limites, travailler pour avoir un niveau suffisant de revenus pour prendre en charge ce qui n'est pas remboursé par la SS et ma mutuelle, tout en assurant la logistique avec le médical (psychomotricien, ergothérapeute, orthoptiste, orthophoniste, pédopsychiatre, psychologue...) puis s'adapter aux contraintes d'agenda scolaire et ce qui va avec fermetures de cantine et autres désagréments quand on n'a pas géographiquement un travail à proximité de son domicile et de l'école administrativement affectée à la scolarité de son enfant.

Quel autre choix ont les familles d'enfants MultiDYS ?

L'éducation nationale est son propre évaluateur puisqu'aucun examen de niveau n'est requis entre le CM2 et la 6ème et autres changements d'école si on est amener à déménager entre le CP et la 3ème.

Quand on regarde de plus près le nombre d'enfant issu du circuit classique qui arrive en 6ème sans savoir correctement lire, écrire et compter je m'interroge sur les montants de taxes et impôts ponctionnés sur la masse des foyers fiscaux pour atteindre des objectifs ou l'exclusion d'enfant est un fait de société.

Nous sommes dans une société qui se donne les apparences du "bien vivre ensemble" alors qu'elle construit des barrières pour les fragilisés porteurs de troubles cognitifs.

L'éducation est un droit comment imaginer que nos enfants ne puissent pas accéder aux apprentissages scolaires uniquement par l'augmentation des difficultés administratives alors que nous ne trouvons pas de réponse aux besoins spécifiques dans les établissements conventionnés (éducation nationale ou du ministère de la santé) fautes de place et de dispositifs d'accompagnement adaptés à leurs troubles.

Il faudrait un peu plus de claire voyance dans cette société qui stigmatise les familles qui se battent au quotidien pour que leur enfant progresse tout en trouvant sa place dans la vie active sans continuer à être une charge pour la société.

Bon courage à tous

REFLO75

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Posté : 11/05/2016 8:36
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