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Faurum
Bonjour,
Alors comme ça, un enfant qui a bénéficié d'aménagements pendant toute sa scolarité, et surtout une tolérance pour l'orthographe, la syntaxe et le vocabulaire sera noté comme les autres au bac puisque les copies imprimées ne renseignent pas sur le type de handicap du candidat, qui peut aussi bien rendre un sujet dactylographié parce qu'il aura la main cassée, par exemple. C'est un peu cornichon, non ? On se démène pendant dix ans pour lui faire une quatre-voie à défaut d'une autoroute et boum, à l'arrivée, il tombe sur un barrage. Bizarre.
Pour le BAC il faut demander un secrétaire lecteur scripteur qui équivaudra aux aménagements durant l'année.
Soit le tiers temps suffit.
Soit l'ordi a été mis en place et peut servir au BAC.
ETC....
Le but des aménagements durant la scolarité est d'améner l'enfant vers l'autonomie, il faut donc prévoir les béquilles nécessaire pour les examens si l'autonomie n'est pas suffisante.
Les parents espèrent souvent que l'équipe éducative pense pour eux, mais hélas tout doit être anticiper longtemps à l'avance. Il ne faut pas se retrouver l'année des examens sans diag officiel et préconisations précises d'aménagements adaptés, sans PAI ou PPS et un médecin scolaire pas au courrant. Il ne faut pas compter sur la bonne volonté des uns et des autres sans protéger ses arrières avec des doc officiels.
GENE
Merci Gene. En fait, tout est déjà en place pour nous et c'est dans 2 ans le français, 3 le reste. C'est juste que je trouvais un peu boiteux (en parlant de béquilles justement) de ne pas jouer le jeu jusqu'au bout. On ouvre, on ouvre et tout d'un coup clac, on ferme. Pourquoi les examniateurs ne pourraient pas être discrétement avertis que la copie qu'ils ont sous le nez vient de quelqu'un qui, abstraction faite du correcteur d'orthographe, de pilotes de mise en page et autres moyens, a une façon particulière d'organiser sa pensée. Car la dys, ce n'est pas qu'une question d'orthographe. Parfois, quand on relit les contrôles et les annotations des profs, on sent bien que ce que l'enfant a voulu exprimer est juste, d'une certaine manière mais il faut la découvrir cette manière. Comme s'il fallait retourner l'idée et opérer un rétablissement. On se dit : "tiens, vu comme ça, c'est pas faux, c'est même très asticieux". Combien de lignes ont dû être biffées, combien de commentaires désobligeants, de points d'exclamation ou d'interrogation dans la marge, des "je ne vois pas ce que vous voulez dire" et de points enlevés.
La france est comme ça, éllitisme, égalité, équité et je ne sais quoi encore.
La peur de beaucoup de voir les diplomes dévalorisés.
Nous sommes loin d'une société idéal qui chercherait à valoriser les qualités de chacun.
Nous sommes dans un monde ou ce sont les difficultées de chacun qui sont soulignées, dys ou pas.
Les diplomes sont fait pour écrémer pour limiter l'accès des université, grandes école et l'accès à des postes à responsabilité. Ils ne sont pas fait pour valoriser des acquis de compétence et de savoir.
Pour réussir il faut bien avoir cette problématique en tête et savoir où on veut aller pour calculer l'itinéraire et les moyens adéquat en fonction de ces compétences.
GENE
Tout à fait d'accord. En attendant, un de mes neveux a raté un bac pro à un demi point près, un demi point, quelle mesquinerie, et le voilà sur le carreau. Je crois qu'il est dys mais il n'a pas été dépisté ni accompagné.Ses parents étaient plus préoccupés par leur divorce. Il ne veut plus continuer des études. Il cherche du boulot tout en passant son permis.
Désolé pour lui, mais il fera son parcours, en travaillant quelques mois, il pourra accéder à des formation pro, souvent plus acessible au dys.
Il pourra être soutenu dans ses démarches par les organisme pour les moins de 26 ans.
Repasser son BAC PRO en formation pro pourra être un plus et peut être que par l'apprentissage il pourra aller jusqu'au BTS.
La vie ne s'arrête pas à l'école loin de là.
J'ai vécu la même chose en terminal littéraire, autant dire rien du tout, et j'ai une vie qui vaut largement celle de mes anciens camarade de classe sans difficultées.
Il est possible de faire demi tour lorsque l'itinéraire choisi n'aboutit pas positivement.
GENE
Message édité par : gene / 23-11-2012 12:56
Personnellement je trouve qu'il y a eu de nombreux progrès mais c'est vrai que les mentalités n'ont pas tous changés et qu'il reste beaucoup a faire ...
Je suis dyslexique et disorthographique et j'ai passer mon Bac de français l'année dernière et j'ai eu le droit à un tiers temps et cette année je passe la BAC ES.
Et j'ai eu de nombreuses réflexions de la part de certains profs et de nombreux points enlevées^^
Mais c'est comme sa et les mentalités commencent petit à petit à changer et sa se voit
Il faut encore se battre mais pour moi ce handicap est ma force
Pourquoi les examniateurs ne pourraient pas être discrétement avertis que la copie qu'ils ont sous le nez vient de quelqu'un qui, abstraction faite du correcteur d'orthographe, de pilotes de mise en page et autres moyens, a une façon particulière d'organiser sa pensée.
Si c'était le cas ce serai le paradis 😉
Les enseignants de mon fils ne lui ont jamais fait de "cadeau" à l'écrit car justement ils disaient que le jour d es corrections de l'examen il serai traité comme les autres.
C'est triste mais c'est comme ça :paf
Bien faire les demandes d'aménagements sur les langues je crois qu'a partir de 2013 y'a des choses possibles 😉
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.