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Origines cognitives, cérébrales et génétiques des troubles de l’acquisition du langage  

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cricri
(@cricri)
Membre éminent

coucou,

je n'ai pas le souvenir de l'avoir deja mis en ligne_ au quel cas, pardonnez moi d'avance_

je vous propose un memoire de 2006 de Franck Ramus_

http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/24/25/14/PDF/HDR.pdf

page7: La dyslexie développementale se manifeste chez certains enfants par un

retard d’apprentissage de la lecture malgré une intelligence adéquate et un

environnement familial et scolaire normal. [b]Il est aujourd’hui bien établi qu’il

s’agit d’une maladie neurologique héréditaire[/b], dont le déficit d’apprentissage

de la lecture n’est que la manifestation la plus visible dans les cultures basées

l’écrit (Pringle-Morgan, 1896; Miles & Haslum, 1986; Snowling, 2000).

si on vous parle psy....sachez que cela sera seulement pour gerer les consequences et non la cause.

bonne lecture

suite: origine genetique ici: http://www.ehess.fr/lscp/persons/ramus/docs/RamusANAE08web.pdf

Message édité par : cricri / 16-01-2009 14:02

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Topic starter Posté : 16/01/2009 2:37
Cathy02
(@Cathy02)
Membre estimable

Merci cricri 😉

Amicalement, Cathy

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Posté : 16/01/2009 6:46
curidys
(@curidys)
Membre de bonne réputation

Bonjour à tous,

J'ai vu ce mois-ci dans SCIENCE ET VIE (janvier 2009 no1096) un article intéressant sur les troubles neuro-visuels dans l'échec scolaire.

La chercheuse est Sylvie Chokron directrice de recherches au CNRS et responsable de l'équipe TREAT Vision à la Fondation Ophttalmologique Rothschild. Le ministère de la santé l'a chargée d'élaborer le premier test de dépistage à grande échelle pour les enfants.

Article intéressant: je vous le recommande.

Amicalement Curidys.

🙂 🙂 🙂

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Posté : 17/01/2009 1:24
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Cité par Cricri :" La dyslexie développementale se manifeste chez certains enfants par un

retard d’apprentissage de la lecture malgré une intelligence adéquate et un

environnement familial et scolaire normal. [b]Il est aujourd’hui bien établi qu’il

s’agit d’une maladie neurologique héréditaire[/b], dont le déficit d’apprentissage

de la lecture n’est que la manifestation la plus visible dans les cultures basées

l’écrit (Pringle-Morgan, 1896; Miles & Haslum, 1986; Snowling, 2000)". Franck RAMUS,

Pour moi, c'est très succinct. Méconnaissance de la psychologie de l'enfant, de la psychologie tout court ?

"Dans notre cortex, l'imbrication des niveaux d'organisation est telle que toute intervention psychologique se répercute dans nos circuits neuronaux jusqu'aux niveaux cellulaire, synaptique, moléculaire et va jusqu'à modifier l'expression des gènes. Ainsi, ce n'est pas parce qu'une pathologie se situe à une échelle neurobiologique microscopique qu'elle ne peut être compensée par une intervention psychologique ...... et vice versa" (Stanislas Dehaëne, Les neurones de la lecture, page 336.

Tout le monde a vécu ce genre de problèmes. Les problèmes psy sont donc souvent la cause. C'est curieux : presque tous mes clients savent cela.

Joray

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Posté : 20/01/2009 10:35
cricri
(@cricri)
Membre éminent

Tout le monde a vécu ce genre de problèmes. Les problèmes psy sont donc souvent la cause. C'est curieux : presque tous mes clients savent cela.

bonsoir,

peut etre parce qu'on a jamais voulu voir autrement que par la psychologie et que voir autrement boulverse tout un ordre de pensées, toute une conception de l'ordre etabli...

Des familles de dys sont donc pathogenes? aie aie...

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Topic starter Posté : 20/01/2009 10:59
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

" Ainsi, ce n'est pas parce qu'une pathologie se situe à une échelle neurobiologique microscopique qu'elle ne peut être compensée par une intervention psychologique ...... "

désolant, j'irai relire ce passage pour voir,

parce que je pense du bien du bouquin de Dehaene par ailleurs,

mais une phrase comme ça,...

encore un neuropsychologue qui ferrait tordre des petites cuillères en métal par la force de l'esprit.

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Posté : 20/01/2009 11:39
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

"(...) Aux origines de cet excès de pessimisme, je crois identifier au moins deux idées fausses qui relèvent, encore trop souvent, du prêt-à-penser sur le cerveau et son développement. La première de ces erreurs consiste à associer biologie et immobilisme, comme si ce qui était dicté par les gènes restait gravé pour la vie dans le marbre de nos organismes, sans que nous ne puissions plus rien y changer. Une métaphore suffira à la réfuter : pensons à une autre maladie grave, souvent d'origine génétique, qui affecte des millions de Français... la myopie, qu'un coup de laser ou le port de lunettes suffit pourtant à effacer. Qui dit que nous ne pourrons jamais trouver l'équivalent cognitif des lunettes pour la dyslexie ?

Quant à la seconde erreur, plus subtile, elle traduit ce que j'appellerai le "crypto-dualisme" de notre société. C'est l'idée que toutes les aides qu'on apporte à l'enfant, les cours, les séances d'orthophonie, la rééducation, l'écoute et le dialogue n'interviennent qu'à un niveau "psychologique" bien distinct du niveau cérébral. Comment toutes ces interventions pourraient-elles changer quoi que ce soit à une pathologie de circuits neuronaux ? Et pourtant... puisqu'il existe une relations d'identité entre chacune de nos pensées et les assemblées de neurones de notre cerveau, on ne peut pas toucher à l'une sans affecter l'autre.

Je ne dis évidemment pas qu'en y pensant très fort, nous allons permettre à nos neurones de se démultiplier ou de migrer ailleurs ! Mais j'affirme que l'opposition des sciences de la psychologie avec celles du cerveau est dépourvue de tout fondement. Dans notre cortex, l'imbrication des niveaux d'organisation est telle que toute intervention psychologique se répercute dans nos circuits neuronaux jusqu'aux niveaux cellulaire, synaptique, moléculaire et va jusqu'à modifier l'expression des gènes. Ainsi, ce n'est pas parce qu'une pathologie se situe à une échelle neurobiologique microscopique qu'elle ne peut être compensée par une intervention psychologique ...... et vice versa" . L'effet du lithium sur certaines maladies psychiatriques ou les bouleversements qu'induisent les drogues sur nos états cognitifs et affectifs sont là pour nous rappeler à quel point ces ponts entre l'échelle moléculaire et l'organisation de la pensée peuvent être puissants et directs.

Il faut donc dire et redire aux parents d'enfants dyslexiques que la génétique n'est pas une condamnation à perpétuité ; que le cerveau est un organe plastique, perpétuellement en chantier, où l'expérience dicte sa loi tout autant que le gène ; que les anomalies de migrations neuronales, quand elles existent, n'affectent que de toutes petites régions du cortex ; que le cerveau de l'enfant comprend des millions de circuits redondants qui peuvent se compenser l'un l'autre ; et que, enfin, notre capacité d'intervention n'est pas nulle : chaque nouvel apprentissage modifie l'expression de nos gènes et transforme nos circuits neuronaux. Grâce aux avancées de la psychologie de la lecture, nous pourrons imaginer de meilleures méthodes d'enseignement et de rééducation de la lecture. Grâce aux prouesses de la neuro-imagerie, nous pourrons vérifier dans quelle mesure ces avancées restaurent effectivement des circuits neuronaux fonctionnels."

LES NEURONES DE LA LECTURE - P. 335, 336 ET 337

Je me suis permis de recopier l'extrait car je trouve que la phrase prise isolément est très réductrice quant aux propos de M. DEHAENE.

Amicalement.

Message édité par : LAC / 20-01-2009 23:17

Message édité par : LAC / 20-01-2009 23:21

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Posté : 21/01/2009 12:17
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

merci LAC, j'aime bien le bouquin de Dehaene donc cela m'ennuyait un peu.

Mais la fin du texte m'avait mis en malaise néanmoins.

Grace aux avancées de la psychologie meilleure pédagogie et roulez jeunesse.

Je le souhaite pour le plus possible de gens à l'avenir.

mais je ne crois plus depuis un moment à cette belle vision.

Pour reprendre les lunettes du myope, ce n'est pas avec des avancées en psychologie débouchant sur du pédagogisme qu'on effacerait la myopie.

et je suis fatigué non pas des difficultés de détermination des aides,

mais de l'absence d'aide.

Je surnage en biochimie,physiologie, neurobiologie et je ne trouve pas l'aide souhaitée dans le monde pro des dys.

Message édité par : AnneNhauneem / 20-01-2009 23:34

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Posté : 21/01/2009 12:33
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Cricri : « Des familles de dys sont donc pathogènes ? aïe aïe ... » Je citais cete phrase à une kiné dont je vois le fils. « Mais on se croirait au XIXè siècle, m'a-t-elle répondu ». non, au milieu du XXè pour moi. A l'autre siècle on ne devait pas beaucoup parler psycho.

Si je développe cet argument, c'est tout le monde qui est pathogène. C'est, désolé une méconnaissance totale de la psychologie, du rôle des émotions.

En même temps cette phrase me renforce dans mon idée sur ce que je ressens depuis le début sur ce Forum. La génétique, ça ne fait pas peur, on n'y est pour rien. Voilà, c'est tout simple. Mais les émotions, les parents y sont pour quelque chose ? Quelle vaste incompréhension !

C'est plus qu'un fossé qui nous sépare, c'est au moins un abîme. Et encore, on n'est pas sur la même planète.

Je suis très à l'aise pour dire cela parce que l'université m'a fait comprendre que je n'étais pas aussi marginal que je le pensais. Alors j'affirme mes valeurs.

Joray

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Posté : 22/01/2009 10:38
cricri
(@cricri)
Membre éminent

bonsoir,

vous avez le droit et le devoir d'exprimer vos valeurs_ votre universite reconnait vos merites, vos recherches et vos approches, tant mieux_ ce qui reste marginale, c'est que l'université mettra tous les atouts dans un placard_

Les emotions nous enrichissent tant sur le versant de l'abime que celui de l'essor_ mais avancer que la genetique ne fait pas peur! allez dire cela aux parents qui ont un enfant pour qui l'esperance de vie est contrariée d'avance par un gene deffectueux_

La genetique ne deculpabilise pas les parents, c'est meme le contraire qui se passe la plupart du temps_ et cette culpabilite est souvent bien manipulée par certains tenants de la psychologie_ J'en ai fait les frais avec mon premier qui n'a pas developpé de langage verbal_ qd les cellules sont necrosées des la naissance, on peut appuyer sur la culpabilite à volonté, ça ne developpera pas les ressources pour faire sans_ vous devriez faire un stage en hopital de jour_ vous verriez que les methodes sont d'un autre age... 20 ans de retard sur le cognitif et le sensoriel! c'est pas rien à resorber!

La genetique ne deresponsabilise pas de son role de parent_ on voit comment les politiques abiment l'ecole en abaissant les credits_ on voit comment le handicap est geré, avec des miettes.. il est naturel d'etre desemparé devant des miettes alors qu'on a une vie à guider vers l'autonomie_

rendement rendement.... ou chemin de solitude rempli de coups tordus pour montrer que le potentiel est là, fier, debout? On a toujours le choix, mais je trouve qu'on le paye tres cher le choix de faire autrement aujourd'hui _ agir avec bon sens n'a plus la cote! c'est derangeant.

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Topic starter Posté : 22/01/2009 11:03
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Dehaëne cité par Lac "pensons à une autre maladie grave, souvent d'origine génétique, qui affecte des millions de Français... la myopie",

J'ai compris un jour ce que signifiait le port des lunettes. J'ai donc décidé de les enlever. Je voyais les personnes floues à quelques mètres de moi. j'ai beaucoup travaillé. J'ai pu me passer de mes lunettes pendant 15 ans. C'est l'ordinateur qui m'a fait les reprendre. Cependant je peux toujours reconnaître les gens à plus de 50 mètres.

J'ai vérifié aujourd'hui. Je lis facilement des enseignes à 80 ou 100 m. Je n'ai pas eu besoin de laser. Bates au début du XXè siècle faisait la relation entre les personnalités et la vision (voir Wikipedia).

J'ai lu assez souvent dans les journaux l'annonce de stages de formation à l'amélioration de la vision. Même chose dans les revues.

Alors, génétique, la myopie ? Ce qui est sûr, c'est que beaucoup améliorent leur vision. Je précise que tous les matins je fais quelques exercices pour les yeux.

Importance de la psychologie, des émotions (morphopsychologie, par exemple)):

"Louis Corman définit plusieurs lois dont la loi de dilatation-rétraction : "Tout être vivant étant en interaction avec son milieu, si les conditions sont favorables, les structures physiques et physiologiques tendent à s'épanouir, dans le cas contraire, elles s'amenuisent". ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Morphopsychologie)

Les émotions peuvent donc bloquer le développement.

Joray

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Posté : 22/01/2009 11:07
Claude
(@Claude)
Membre noble

Vos théories sont vraiment d'un autre siècle sur la dyslexie Joray, je crois que vous ne pourrez rien m'apporter en tout cas. Heureusement que j'ai écouté d'autres psys que les vôtres de votre l'Université, des psys qui sont sur le terrain avec des handicaps à gérer et ils m'ont aidé à comprendre, à agir dans le bon sens et à amener un dyslexique sévère vers une bonne intégration et un bon fonctionnement.

Heureusement que j'ai fuit des gens qui pensent comme vous et que mon fils a su me dire STOP, ce n'est pas le bon chemin.

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Posté : 22/01/2009 11:40
Cathy02
(@Cathy02)
Membre estimable

Qui de la poule ou de l'oeuf ?

Pour moi, la réponse ne fait aucun doute. Je ne me base naturellement que sur mes expériences sur le terrain. Un enfant dys se développe tout à fait "normalement" dans le cocon famililal jusqu'à ce qu'il se trouve à l'école, là où on va lui demander de mettre en branle d'une certaine façon (et pas d'une autre, s'il vous plaît!) certaines parties du cerveau qu'il n'avait jamais activer jusqu'alors. Un peu comme si on vous demandait de sauter en foxburry (et sans vous donner d'explication et sans qu'on ne vous l'ait jamais montré) par-dessus une corde alors que vous ne l'aviez fait jusqu'à présent qu'en ciseau. Bien sûr que cela ne marche pas ! il y a de quoi être frustré, d'autant que d'autres y parviennent, vous ne trouvez pas ? Pareil pour l'enfant dys. Et en plus, ses copains se fichent de lui, les parents le rouspètent parce qu'il ne fait pas de son mieux d'autant que l'instituteur leur a bien dit que leur rejeton n'était qu'un paresseux et un distrait.

Lorsque je récupère un enfant, même lorsque ses parents ne l'ont jamais culpabilisé, il est presque toujours frustré, coincé dans un complex d'infériorité et dans l'incompréhension qu'il a vis-à-vis de lui-même : "Je sais que je ne suis pas bête, je sais que je travaille, alors pourquoi est-ce que ça ne marche pas ?" Quand certains ont déjà fait des plusieurs tentatives de suicides, alors oui, la psychothérapie doit jouer son rôle pour permettre à l'enfant de reprendre confiance en lui et dans le monde qui l'entoure.

Même sans aller aussi loin au niveau psychologique, il faut que chaque participant à la vie du dys joue son rôle correctement et cela d'une façon très simple en fait : lui montrer de la compréhension, c'est tout. Dès que l'enfant sait ce qu'il a, il est le premier à vouloir comprendre. Ses parents changent complètement d'attitude. Il faut encore pouvoir convaincre les enseignants, ce qui se révèle bien plus compliqué dans la pratique comme vous le savez tous.

Cette compréhension va affecter de façon presque miraculeuse les possibilités d'apprentissage de l'enfant : il est enfin ouvert à la connaissance. Je ne dis pas quíl ne fera plus de fautes ou qu'il pourra apprendre aussi facilement que ses copains, non, sûrement pas. Cependant, cette ouverture que je nommerais tolérance à l'apprentissage, va lui permettre d'accepter d'autres formes d'assimilation alors que ceci semblait bloqué jusqu'à présent. Preuve en est que lorsqu'il a accepté une pédagogie d'apprentissage, il n'a plus vbesoin de moi et peut continuer seul ses études !

Il y a bien un cas, où la psychothérapie devrait être obligatoire dès le début : chez les enseignants dès leur propre apprentissage et ce avant de les jeter devant une classe. Beaucoup en auraient besoin pour comprendre les conséquences de leurs (ré)actions face aux enfants dont ils sont responsables. Je suis même persuadée que beaucoup seraient recalés s'ils devaient auparavant passer un test psychgologique !

Amicalement

Message édité par : Cathy02 / 24-01-2009 10:15

Amicalement, Cathy

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Posté : 23/01/2009 11:39
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Cricri : "c'est que l'université mettra tous les atouts dans un placard". Non, ce n'est pas l'université qui m'inquiète. Là, je n'en dis pas plus.

"La genetique ne deculpabilise pas les parents...... J'en ai fait les frais avec mon premier qui n'a pas developpé de langage verbal_ qd les cellules sont necrosées des la naissance, on peut appuyer sur la culpabilite à volonté, ça ne developpera pas les ressources pour faire sans"_ Je suis intéressé par tout cela, mais sujet à éviter.

Claude : " Vos théories sont vraiment d'un autre siècle sur la dyslexie Joray".

"Heureusement que j'ai fuit des gens qui pensent comme vous et que mon fils a su me dire STOP, ce n'est pas le bon chemin". Bizarre, vous ne savez pas ce que je fais. Je parle très peu. Quand l'enfant arrive je lui fais faire une petite évaluation que j'appelle "prétests" suivis une heure après des post-tests pour évaluer les améliorations. N'importe quel enfant est assez intelligent pour apprécier. Il est souvent pressé de revenir. Alors si mon discours est d'un autre siècle, vive l'autre siècle !

« Heureusement que j'ai écouté d'autres psys que les vôtres de votre l'Université ». C'est ça, cassons le baromètre.

Votre discours me semble fallacieux. Des dyslexiques atteignent de hauts niveaux d'études et tant mieux. Ils compensent grâce à leur intelligence et leur travail. Et les moins doués, qu'en faîtes-vous ? Et même ces brillants sujets sont venus témoigner sur ce forum de leur lassitude. Devoir toujours faire beaucoup plus d'efforts ça use.

Vous devriez nous dire combien de temps vous avez consacré à votre fils. Tout le monde n'a pas les moyens intellectuels et financiers pour le faire. Je sais ce que ça veut dire travailler dix fois plus pour un piètre résultat, aussi votre discours me semble déplacé, désolé de vous le dire, tellement chaque jour (ça m'est encore arrivé aujourd'hui) je suis émerveillé de ce que je peux faire maintenant et que je ne pouvais pas faire auparavant.

Cela explique ma virulence. Et puis ne l'oubliez pas. Si je ne peux rien apporter à votre fils, il en reste beaucoup d'autres.

Joray

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Posté : 27/01/2009 8:48
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Cathy 02 :"Bien sûr que cela ne marche pas ! il y a de quoi être frustré, d'autant que d'autres y parviennent, vous ne trouvez pas ? Pareil pour l'enfant dys. Et en plus, ses copains se fichent de lui, les parents le rouspètent parce qu'il ne fait pas de son mieux d'autant que l'instituteur leur a bien dit que leur rejeton n'était qu'un paresseux et un distrait".

Ramus ne semble pas tenir compte de ces aspects. Ceci peut arriver dans toutes les familles, puisque son cerveau n'est pas prêt comme le dit Cathy.

"Lorsque je récupère un enfant, même lorsque ses parents ne l'ont jamais culpabilisé, il est presque toujours frustré, coincé dans un complexe d'infériorité et dans l'incompréhension qu'il a vis-à-vis de lui-même : "Je sais que je ne suis pas bête, je sais que je travaille, alors pourquoi est-ce que ça ne marche pas ?"

Personnellement j'avais donné un titre de livre à lire pour prendre conscience de tous ces problèmes. En effet pour moi, il faut être prêt. Si l'on est prêt, on le fera. Si l'on n'est pas prêt on ne le fera pas. C'est pourquoi mes clients ne parlent de leur expérience qu'à certaines personnes. Cherchez et vous trouverez. N'attendez pas que les choses vous tombent toute cuites.

Il faut redonner confiance à l'enfant et il peut y avoir différentes approches pour le faire.

"Il y a bien un cas, où la psychothérapie devrait être obligatoire dès le début : chez les enseignants dès leur propre apprentissage et ce avant de les jeter devant une classe". D'accord et pas d'accord, Cathy. Tout cela demande un travail de développement personnel et tout le monde ne peut être prêt à le faire. Où trouverait-on les enseignants ?

Pour moi, la solution, c'est de redonner à chacun la possibilité de fonctionner avec tout son potentiel. Les enseignants ne sont pas des psy. Comment un jeune qui se destine à ce métier pourrait-il savoir ce qu'il va avoir en face de lui ?

Joray

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Posté : 27/01/2009 8:50
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