Forum

Faurum

situation de double...
 
Notifications
Clear all

situation de double tache  

melu
 melu
(@melu)
Membre estimable

J'entend souvent parler de situation de double tache, je pense avoir compris mais je voudrais être sur que l'on parle de la même chose. Je prend pour éxemple un petit passage des conclusions du bilan neuro psy de X:

la mémoire de travail montre une fragilité qui implique de soutenir X sur le plan de l'accces à la compréhension fine et au traitement des situations de double taches (maintien actif en mémoire et traitement simultané de l'information). L'appui sur les éléments visuels doit être fortement encouragé.

double tache: ex, lire et en même temps comprendre.

J'ai du mal à visualiser ce que l'on en entend par double tache. Au quotidien avez vous des exemples concret de double tache auxquelles se retrouve régulièrement confronté les dys. Ces exemples peuvent m'aider à mieux cerner cette notion qui revient souvent dans les discours et la notion de soutien "éviter les situations de double tâche".

Merci pour vos aides et notamment cette discussion et articles sur les cartes mentales. Nous utilisons ça dans le quotidien scolaire ( on a acheté un logiciel de midmap que X apréciait particulièrement) et cela s'avère être une bonne méthode d'apprentissage.

Quote
Topic starter Posté : 06/01/2012 3:35
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Faire une opération: j'additionne deux chiffres, je garde en mémoire la retenu, en même temps j'écris le résultat au bon endroit, ensuite j'additionne les deux chiffres suivants j'ajoute la retenu, etc...

Il y a bien plusieurs tache, mécanique de l'opération, écrire et garder en mémoire les résultats et enchainer sur la suite, et connaitre les tables sinon il faut ajouter la tache du comptage sur les doigt. Il faut en plus de cela garder les repères spatiaux sur la feuille pour écrire au bon endroit.

Au quotidien: vous dites à X d'aller se brosser les dents, se mettre en pyjama, ranger son cartable, ses chaussures et sa veste qui traine. Comme tout les enfants X va négliger régulièrement, mais hélas, même plein de bonne volonté, il oubliera une partie des consignes. X trouvera alors très injuste de se faire gronder alors qu'il pense avoir tout fait.

Idem pour le remplissage du cartable: Il faut faire matière par matière, sinon un certain nombre de livre, cahier ou accéssoire sera oublié.

Pour la résolution de problème de math, la préparation des ingrédients et ustensiles pour une recette, appliquer une règle de grammaire, etc... c'est toujours le même problème, malgré la compréhension, certains éléments ne sont pas gardé en mémoire et fausse le résultat ou le raisonnement.

A terme, c'est le raisonnement qui est le plus touché, il faut donc apprendre à X a utiliser un support visuel pour l'aider à prendre tout les paramètres du problème en compte sans risque d'oubli. D'où l'utilisation de carte mentale et insister sur l'organisation et le suivi des procédures qui permettront de compenser le manque de mémoire de travail.

Pour les personnes qui ont des prédispositions pour visualité dans leur tête, il est utile d'utiliser cette compétence pour compenser.

A l'age adulte, impossible de mémoriser un N° de téléphone, une adresse, une liste de course, plusieurs consignes simple sans prise de note.

GENE

RépondreQuote
Posté : 06/01/2012 3:59
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Pour résumer, la double-tâche, c'est lorsque l'enfant se retrouve en surcharge cognitive.

Pour certains enfants dys, le "simple" fait de recopier un texte du tableau sur une feuille entraîne un coût cognitif énorme. Il faut tout d'abord lire puis garder en mémoire pour retranscrire sur un plan distinct en essayant de ne rien omettre, de ne pas de tromper...

Idem, lorsqu'un cours est dicté : il faut que l'enfant soit en mesure de retranscrire les paroles en tenant compte des sons, du sens et de l'orthographe... sans oublier la graphie.

Tout cela peut paraître couler de source pour des enfants non dys, mais peut se révéler être très difficile pour des enfants dys.

Cordialement.

RépondreQuote
Posté : 06/01/2012 4:52
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

Quand je compose un n° de téléphone, je ne peux pas converser en même temps, si je me trompe 🙂


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

RépondreQuote
Posté : 06/01/2012 7:59
cbestern
(@cbestern)
Membre de bonne réputation

recopier un cours du table pff vraiment galère, en plus il y as une différence distance entre la feuille et le tableau qui fatigue énormément.

des que je suis rentrer au lycée j'ai fini de copier le cours, je me debrouillait pour m'acheter 2 ou 3 livre de cours (pour prof) et je comprenais le cours en classe.

l'écriture était un autre problème, je me contentait de prendre mes cours pour ne pas énerver le prof mais comme je ne les relisait jamais ça ne servait a rien de s'embeter à faire les lettres.

seul le résultat est important.

RépondreQuote
Posté : 07/01/2012 10:32
melu
 melu
(@melu)
Membre estimable

Merci, pour ces esplications claires. Reste à mieux cerner quand elle est en surcharge cognitive. La copie pour le moment ne semble pas lui poser de problème, (pas trop de faute), pour autant il est difficile de se mettre à sa place pour réaliser l'implication cognitive qu'elle y met et qui peut être ne lui permet pas d'investir ailleur. Mais elle ne s'en pleind pas. Par contre étudier sur un cours linéaire (lire, comprendre, enregistrer)ne semble pas efficace.Le schémas fonctionne bien. E crire une idée ou une phrase qu'elle a dans la tête est compliqué, on la perd en chemin.Le dictaphone permet de la capturer pour après la retranscrire calmement. Là je sent que séparer les étapes est parfois utile. Doifficile pour autant de repérer qu'es ce qui a un cout trés lourd (cognitif) et qui nuit peut être au reste. Eux même ont du mal à faire la part des choses, tellement dans certains domaines habitués à ce que ce soit difficile et à lutter pour un bénéfice pas forcement à la hauteur de l'investissement... Pour la peine il connaisse aussi la méthode de l'évitement. Dure de faire la part des choses du possible (à moindre cout) et du vraiment difficile. Chaque dys est propre s'est compliqué.

Vos enfants sont-ils capable de le verbaliser leur propre difficulté, sont ils conscient de ce qui peut les aider?

RépondreQuote
Topic starter Posté : 10/01/2012 5:09
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Une des grandes difficultées pour nombre de dys est le suivi d'une procédure, le séquençage du raisonnement, mettre en petits morceaux ce qui est compris dans la globalité.

Les cartes euristiques ou mental qui retranscrivent sous forme de schéma permette d'améliorer la compréhension et la mémorisation d'un cours.

Pas de lecture académique de leçon mais une perception global sur laquelle il est possible de zoomer pour assimiler l'articulation du raisonnement.

Une présentation plus lisible pour nombre de dys et qui limite la double tâche ou pour le moins s'adapte mieux à leur mode de fonctionnement.

Mais une carte ne fais pas les phrases pour répondre, mais ça aide.

GENE

RépondreQuote
Posté : 10/01/2012 7:41
cbestern
(@cbestern)
Membre de bonne réputation

Je suis informaticien, j'ai donc beaucoup de doc sous format electronique, le soir pendant en moyenne 30 minutes environ, je transforme ça sous forme de schéma, procédures d'exploitation... que je m'envoie par mail au boulot

un jour mon chef m'as dit: tu as vraiment une mémoire d'éléphant, tu arrive a tout retenir alors que moi je ne retiens rien, je lui ait dit que c'était facile, je mettait tout sous forme de schéma!

pour moi je n'ai pas de problèmes de mémoire ou de travail, je m'en sors plutôt bien et c'est tout a fait normale de réviser sa journée le soir pendant une petit heure. Pour lui c'était inconcevable.

Quand on as un problème depuis tout le temps, c'est l'inverse que l'on ne comprend pas.

RépondreQuote
Posté : 11/01/2012 7:58
Share: