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Facteurs agravants de la dyslexie  

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adtx
 adtx
(@adtx)
Membre actif

Bonjour à tous,

je suis en première S et je fais mon tpe sur la dyslexie. A la suite de mes recherches, j'ai trouvé des infos assez contradictoires, surtout a propos des causes de cette maladie. Si les causes sont certainement neurologiques, n'existe-t-il pas des facteurs agravants (système scolaire, milieu social, problèmes psychologiques, etc.) ?

Merci d'avance 🙂

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Topic starter Posté : 03/01/2011 12:15
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Bonjour,

Dans le cadre de la dyslexie dite développementale, les causes de la dyslexie ne sont nullement d'ordre psychologique ou environnemental.

Lorsque j'emploie le terme "dyslexie", je fais toujours référence à la dyslexie développementale.

Une dyslexie non prise en compte dans le cadre scolaire, mettant de ce fait l'individu dans une grande souffrance psychologique, peut engendrer en conséquence des troubles psychologiques (troubles du comportement etc...). Il existe bien des facteurs qui peuvent aggraver voire compliquer ces troubles : des facteurs psychologiques, linguistiques, socioculturels etc... Mais attention ils ne génèrent pas ces troubles !

Une personne née dyslexique, le sera pour l'intégralité de sa vie. Elle parviendra, cependant, à mettre en place des moyens de compensation qui lui permettront de contourner certaines de ses dysficultés.

Je vous conseille pour une bonne approche de la dyslexie, le livre d'Annie Dumont dont le titre est la dyslexie.



Des facteurs peuvent mettre en lumière cette dyslexie (qui est un trouble invisible, dans le sens où si vous croisez dans la rue une personne dys, il vous sera impossible de dire : "tiens, tiens voilà un dys !") c'est le cas de la scolarité : puisque lecture et écriture y sont des domaines de prédilection donc les plus coûteux pour les dyslexiques.

Il est plus qu'évident que la scolarité actuelle n'est pas du tout adaptée aux enfants dyslexiques dans son mode de fonctionnement basé sur l'écrit et les met donc souvent dans des situations très délicates sur le plan de l'estime de soi et de la construction personnelle.

Amicalement.

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Posté : 03/01/2011 1:06
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Mes sources

Jean-Pierre Changeux de son livre:"Du vrai, du beau, du bien : Une nouvelle approche neuronale" (Odile Jacob - 2008)

Pour découvrir le développement du cerveau humain je te conseille d’aller voir le site de l’université de mac gill « le cerveau à tous les niveaux. http://lecerveau.mcgill.ca/

Je te conseille de mettre dans le moteur de recherche dys et piaget….

J-P Changeux (P 92) La complexité du cerveau

On y trouve de l’ordre de 100 000 milliards de neurones reliés entre eux par, en moyenne 10 000 contact synaptiques, ce qui crée un ombre un nombre de combinaisons accessibles au réseau cérébrale, sur la base d’une connexion rigide « plus élevé que le nombre de particules chargées positivement dans l’univers (voir Gerald Edeman).

Or les connexions neuronales ne sont pas rigides, elles sont souples, ce qui explique les phénomènes de compensations qui peuvent se mettre en place dans certains cas et pas seulement pour la dys. Donc « l introduction d’une flexibilité fonctionnelle de la connectivité permet d’aller bien au-delà et fait tomber toute limite fixe, en incorporant l’évolution de l’environnement social et culturel. » (même page). Il faut y rajouter l’histoire de la personne elle-même.

En fait, au départ la connectivité cérébrale est organisée par la génétique mais au-delà de la structuration propre à l’espace, il y a une « réserve d’aléatoire » suffisante pour assurer, au sein de l’enveloppe génétique, flexibilité épigénitique et ouverture aux mondes physiques, social et culturel. Même page, même source.

Le développement du cerveau n’est pas terminé à la naissance d’un enfant humain, la maturation du cerveau de l’enfant se fait après sa naissance, donc les connexions neuronales vont se faire sous l’action de l’histoire de l’enfant et du contexte socio-éducatif dans lequel il vit, puisque c’est ce contexte qui va influer sur les connexions pour parvenir à un cerveau mature…

J’ai bien aimé cet exemple que je tire de la fin de cette page

http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_10/i_10_p/i_10_p_lan/i_10_p_lan.html

Un enfant acquiert le sentiment d’être soi vers l’âge de 5 mois, bien avant de parler. L’émergence du langage chez lui requiert cependant deux choses : la maturation neurologique, et l’environnement culturel et langagier.

Vers l’âge de 3-4 ans, le mot «mort» désigne par exemple ce qui arrive lorsqu’il fait «pan, pan !» en pointant un adulte : celui-ci s’écroule sur le plancher en faisant une grimace. Vers 5-6 ans, le même mot désigne l’éloignement, très loin quelque part, sur un nuage, et pour longtemps… La maturation de son système nerveux lui permet alors de commencer à se représenter des choses très éloignées. Enfin, entre 7 et 10 ans, la mort désigne quelque chose d’absolu. À ce moment se forment les connexions entre le lobe préfrontal de l’anticipation et le système limbique qui gère les souvenirs. L’enfant accède alors à la représentation du temps. Le mot «mort» met donc sept à dix ans pour devenir «adulte».

Cette maturation du langage se fait aussi sous l’influence de contraintes génétiques et environnementales. Un enfant qui perd sa mère en bas âge peut avoir une maturation accélérée du mot «mort» et le comprendre complètement à 4 ou 5 ans par exemple. À l’inverse, quand le développement est exempt de petites épreuves et qu’il est si sécurisant qu’il en devient engourdissant, les enfants peuvent rester fixés à une conception enfantine du mot «mort» plus longtemps. La maturation langagière s’articule donc entre des facteurs endogènes et exogènes.



Donc pour se résumer

On sait que la dys est d’origine génétique parce qu’il existe des familles de dys. On ne peut concevoir que cette hérédité soit liée seulement au milieu, parce que même si les conditions d’éducation sont modifiées on retrouve des caractéristiques de la dys…

Mais cela ne signifie pas que la dys ne puisse pas être modifiée par le milieu socio-culturel, et les conditions d’éducation. Ce sont elles, à mon sens, qui vont permettre, la compensation partielle plus ou moins complète des problèmes de la dys….. de la même manière certaines conditions peuvent aggraver les dégâts. Certaines personnes pense que le stress peut être à l’origine du problème, cela est faux biologiquement mais le stress peut passablement exagérer les dégâts. En sens inverse, je pense que la manière dont est éduqué un enfant.. fréquentation des musées, valorisation de la lecture, conversation diverses et variées du parent avec l'enfant, jeux avec lui ect peuvent aider à la compensation.... C'est à dire tout ce qui peut permettre de lui faire passer le message subliminal, la lecture n'est qu'un outil pour découvrir le vaste monde.

Les IRM ont montré que le cerveau peut mettre en place spontanément une compensation. Voir l’article dont Lac a mis l’adresse sur un des forums.

«La compréhension de l'activité cérébrale liée à la compensation de ce handicap pourrait conduire à développer des techniques capables d'aider les dyslexiques à renforcer ce mécanisme»

http://www.leparisien.fr/societe/dyslexie-un-espoir-grace-a-l-imagerie-medicale-20-12-2010-1199115.php

Mais à mon humble avis étant donné la complexité des connexions du cerveau, elle ne pourra pas remettre en place les connexions originales, les mêmes qui existent chez les non dys… Mais c’est mon opinion seulement… Cette compensation spontanée est déjà en soi une merveille qui peut permettre de palier certaines difficultés…

Pour le moment, j’estime, mais cela n’engage que moi, que parallèlement à l’étude de la dys elle-même on devrait étudier ces phénomène ce compensation spontanée, et les conditions dans lesquelles elles se sont produite.. Cela permettrait sans doute d’orienter à la fois les travaux de recherche sur la dys et ceux sur la manière de compenser…parce que pour l’heure cela patauge rudement, chacun voulant avoir raison. C’est humain !!! Lol

Donc pour se résumer et sous réserve de corrections ultérieures ou postérieures…..

1) L’origine de la dys est bien génétique, la cause réelle du vice de forme du cerveau est encore ignoré. On sait rendu compte que la mécanique des gènes étaient bien plus complexe que l'on ne le pensait... Ainsi on a remarqué que ce qu'on appelait autrefois les "gènes poubelles" et qui croyait-on ne servait à rien, ont leur utilité dans l'expression des gènes utiles.

2) Le cerveau de l’enfant continuant de se former après la naissance, le milieu social et économique, l’histoire de l’enfant peut avoir une influence sur le vice de forme d’une manière positive ou négative..

Bonne chance pour le TPE et en espérant t’avoir un peu aidé…

J'ai eu la flemme de passer Antidote...

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 03/01/2011 3:51
Dref
 Dref
(@Dref)
Membre éminent

Bravo, beau sujet de TPE !

Ta question formule une belle problématique pour ton travail !

Bonne chance à toi8

Fred

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Posté : 03/01/2011 5:52
adtx
 adtx
(@adtx)
Membre actif

Merci beaucoup, ça éclaircit pas mal de choses ! Ca fait plaisir de se faire aider, surtout aussi rapidement 🙂

Il me reste quelques questions, mais une me paraît importante : est ce que des problèmes neuro-visuels peuvent entraîner une dylesxie ? La dessus aussi, il y a pas mal de contradictions.

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Topic starter Posté : 03/01/2011 8:09
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre
adtx
 adtx
(@adtx)
Membre actif

Au fait, ca me parait utile de vous donner mon plan :

Introduction : le langage

I- La dyslexie : quelles causes pour quelles conséquences ?

A- Définition et histoire de la dyslexie

B- Ce qu'on souvent affirmé les scientifiques, facteurs aggravant une dyslexie

C- Les causes neurologiques

D- Les enfants dyslexiques à l'école

E- Vivre dyslexique dans notre société

II-Soigner la dyslexie

A-Dépister la dyslexie

B-Les études actuelles pourront elles aboutir à un traitement ?

C-L'orthophonie

D-La prévention encore trop peu répandue, un système éducatif peu adapté

Voilà, je suis ouvert à toute proposition, et je pense faire des modifications

Merci !

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Topic starter Posté : 03/01/2011 9:01
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Bonsoir,

A la première lecture de votre plan, je me permets de vous transmettre mes premières impressions :

Un mot m'interpelle : "soigner".

Soigner la dyslexie me semble peu approprié, car la dyslexie n'est pas une maladie. Sur le même plan, le mot "prévention" me semble inadapté. Manque d'information et de formation, d'accord.

D'autre part, en faisant vos recherches sur "la" dyslexie, vous avez dû rapidement vous rendre compte qu'il existe non pas "une", mais "des "dyslexies".

Vous parlez de "dépistage" de dyslexie. Les étapes de repérage et de diagnostic sont à mon avis également indispensables.

Amicalement.

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Posté : 03/01/2011 10:33
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

Je vais embrouiller mais tant pis.

je ne me reconnais pas certaines affirmations, donc ...

La dyslexie est un trouble spécifique de ..., nous dit-on,

ce qui permet de dire que si il n' y avait pas à lire le dyslexique serait invisible.

C'est possible pour certains, c'est très faux pour beaucoup.

Ce qui relativise l'école n'est pas adaptée,

versus des dys ont un problème d'apprentissage qui dépassant l'écrit, ce n'est pas l'école qui n'est pas adaptée,

il y a chez certains, peu ou beaucoup,

il y a trouble d'apprentissage.

Idem, dans la sphère de la dyslexie pure, simple différence de fonctionnement du cerveau,

le dys serait au non dys

ce que le gaucher est au droitier,

nous ne sommes alors pas dans du maladif,

et qs pas à soigner.

là aussi c'est une extrémité du spectre qui a sa vérité mais aussi ne correspond absolument pas à l'ensemble des dyslexiques,

encore moins aux autres dys.

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Posté : 04/01/2011 12:21
mag30
(@mag30)
Membre estimable

bonjour,

au niveau du plan de ton devoir, cela semble trop chargé, combien des pages doit-tu faire?

ta problématique ne ressort pas en fait

je verrais plutôt ton I) qu'est-ce que la dyslexie?

ensuite tes sous chapitres ( étiologie, les réalités du quotidien,la necessité d'une prise en charge)

ton II) l'approche de la dyslexie aujourd'huie

ensuite ( la prise en charge proposée, les difficultées de cette prise charge, les avancées de la recherche et les espoirs)

dis moi ce que tu en penses 😉

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Posté : 04/01/2011 11:38
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Toutes ces questions sont passionnantes...

1) s'il n'y avait pas la lecture, la dyslexie serait visible au travers de la dyspraxie qui semble accompagner très souvent la dyslexie...puisqu'il semble que la dyslexie et dyspraxie sont liés... voir

Pour information, un article extrait du blog ANAE :

http://anae-revue.over-blog.com/article-lu-pour-vous-des-scientifiques-decouvrent-une-variante-genetique-associee-a-le-manualite-et-a-la-dyslexie-60677178.html

voir pour l'article original http://hmg.oxfordjournals.org/search?submit=yes&fulltext=PCSK6&x=14&y=13.Après traduction, je l'ai trouvé plus clair..même si mon anglais est maladroit...

Spécifique parce qu'il est propre à une espèce, l'être humain... Quoique certains singes ayant la possibilité de déchiffrer des signes, je ne sais pas si cela peut atteindre les singes...

Donc même sans la lecture il y aurait des signes de ce trouble de l'apprentissage... Une grande maladresse déjà. Mais, il faut reconnaitre que le problème de la lecture et de l'écriture se pose avec acuité dans une société qui s'intellectualise de plus en plus et fait de la lecture et de l'écriture des critères de sélection... aujourd'hui, on ne peut même plus être paysan sans avoir un minimum de bagage.... quant à être ouvrier, les robots nous remplace très efficacement... à moins que cela se soit les personnes du tiers monde sous payé et sans couverture sociale... Mais là c'est un autre pb quoique que je les trouve pour ma part très liés....

Je n'ai surement pas dit que les méthodes scolaires étaient adaptées aux dyslexiques....

Je trouve qu'elle n'est déjà pas adaptée aux normaux alors les dyslexiques !!!!!

En ce qui concerne l'apprentissage de la lecture, ni moi, ni mon fils n'avons appris à lire à l'école....Donc je ne peux présumer des méthodes de l'école, mais vu ce que j'ai entendu ce n'est pas brillant...

Si je prône la lecture syllabique, c'est que c'est celle qui m'a permis de lire et que j'ai appliqué la même à mon fils...et ce n'était pas dans le cadre de l'école... Nous sommes de grands contestataires dans la famille... C'est ma mère et ma grand-mère qui m'ont appris et pour mon fils c'est moi et son père.... L'avantage, un seul élève donc on peut adopter l'allure que l'on veut et commencer très tôt.... on peut également adopter la méthode de la carotte et du bâton..... En tout cas, question lecture, nous savions lire tous les deux à 6 ans et lire des bouquins de plus de 100 pages et pas en grosse lettres.... Mon premier bouquins a été les malheurs de Sophie en collection rouge et or, pour mon fils Oms en série de stéphan Wulf... Je n'ai plus voulu lui lire.... et il a continué avec d'autres bouquins....Mais, il est à remarquer que la manière de lire est assez marrante... C'est le sens que nous lisons. Ainsi, en 5 ème, le prof de français a fait lire mon gamin à haute voix et elle m'a raconté, qu'il n'y avait eu aucun problème, sauf que la fin de la dernière phrase a été dite avec ses mots à lui, tout en restant dans le sens de l'auteur... et pour ma part lorsque je lis un livre pas très simple, je dois redoubler d'attention... Mais je pense qu'il en est de même pour beaucoup de gens....même non dys...

Bon sur ce deux exemples ne font pas une norme.....Mais en ce qui nous concerne le pb de la lecture a été contourné... L'ortho, bled pour moi... Une ortho automatique qui fait encore beaucoup de connerie quand je suis fatiguée ou absorbé dans ma pensée...J'ai un "s'est" qui s'est transformé en "sait" qui m'a fait sauté quand je me suis relu ce matin.... Pour mon fils, j'ai fait la bêtise de suivre les méthodes modernes, étant donné que le bled n'avait pas réussi à me corriger totalement... Une connerie monumental....Son ortho est catastrophique...

Bon demeure le pb de savoir si la réeducation par les exercices du styles Bled auraient donné la même chose étant donné qu'il est un garçon, donc potentiellement peut-être plus atteint que moi qui suis une fille.

J'ai retrouvé des lettres de mon père qui avait subi le même entrainement que moi côté grammaire, il faisait nettement moins de faute que mon fils...Même s'il en demeurait quelques unes bien juteuses...

Bon toujours se souvenir en effet que c'est un handicap qui touche davantage les garçons que les filles.. et que comme tout handicap il peut y avoir plusieurs degré de handicap.

2) Vous avez raison Lac et Nhauneem on ne peut pas dire soigner un handicap..... le pb de ce que je pense être l'absence de câblage se posera toujours. On ne peut que contourner l'obstacle en essayant de créer d'autres connexions neuronales....en compensant.... la compensation spontanée se fait si j'en crois l'article de Lac cité dans ma première intervention du côté de la tempe droite... Si j'en crois les lois de la symétrie qui ont l'air d'avoir une grande importance dans l'univers, on devrait peut-être rechercher de l'autre côté symétriquement dans le lobe gauche et si j'en crois la carte du cerveau que tu trouvera sur ce plan du cerveau, dans le lobe frontal

http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_01/d_01_cr/d_01_cr_ana/d_01_cr_ana.html

Mais là ce n'est que pure spéculation de ma part....

Dans la partie du livre de J.P Changeux qui est consacré à la peinture, je trouve cela...p 140

« L’exploration de la peinture engage le mouvement des yeux et l’orientation du regard ». Des expériences ont eu lieu sur la manière dont les gens lisaient le tableau…. J.P Changeux reprend les conclusions de ces expériences. Il semble que l’exploration du tableau dépende de la personnalité, de la situation matérielle, de l’âge de la personne…. Il n’est jamais au hasard comme il l’est pour dans le cas d’un malade opéré pour une tumeur du lobe frontal…

Hier soir en lisant cela je me suis demandé s’il n’y avait pas une piste à suivre. En tout cas les deux exemples de réussite à contourner la dyslexie proprement dite, me fait penser qu’on est pas réellement devant un pb visuel, sinon même avec la méthode syllabique on ne parviendrait à rien. Mais des pb de vision peuvent aussi amplifier le pb.

Sur ce il y a beaucoup d'hypothèse formulé dans ce que j'écris, donc à prendre avec des pincettes... Tant que l'on ne peut réellement les vérifier, elles demeurent des spéculations sans autre fondement que ma logique, ce que j'apprends et mes observations particulières..... Ce ne sont pas des dogmes...

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 04/01/2011 11:58
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Bonjour,

Je trouve les posts d'AnneNhauneem et anealiboron passionnants. Celui d'AnneNhauneem, tout en répondant au post d'adtx, ouvre effectivement d'autres problématiques qui vont, je crois, au-delà du sujet de TPE d'adtx.

Donc, afin de ne pas troubler la file d'adtx, je propose de faire un copier-coller des deux posts précédents et de récréer un nouveau sujet (problématique dys), toujours dans la même rubrique.

Nous continuerons ici à apporter des réponses aux questions d'adtx.

Merci de votre compréhension.

Message édité par : LAC / 04-01-2011 11:14

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Posté : 04/01/2011 12:09
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

Les dyslexies,

peut-ètre l'avenir réservera le terme de dyslexie à certaines causes.

En attendant, dyslexie vraie ou dyslexie fausse,

il y a des dyslexies QS Sylviane Valdois où l'on ne retrouve pas d'anomalies phono,

où on retrouve des anomalies d'empan visuel,

et où on ne retrouve ni l'un ni l'autre.

La lecture mobilise différentes aires du cerveau,

différents circuits,

et leur fonctionnement en parallèle;

on peut imaginer des anomalies morphologiques sur certaines zones.

Mais, on peut aussi imaginer des anomalies fonctionnnelles,

sur la capacité de travailler en réseau parallèle.

Avec faible mémorisation, car il faut connexion simultanée forte pour mémorisation.

avec hypofonctionnement, car toutes les ressources ne peuvent se distribuer sur l'ensemble des réseaux nécessaires.

J'avais appelé cela dyslexie connexionniste.

Ce sont peut-ètre de fausses dyslexies, comme pourraient en donner les déficits attentionnels par exemple.

Et j'imagine que pour eux, nul besoin de recruter des zones cerveaux droit plus que cela.

peut-ètre l'imagerie nous le dira un jour.

pour ces dyslexies, la rééducation passe par meilleure mémorisation, répétions ...

par meilleures stratégies visuelles, orthoptie+orthophonie classique (prises d'indices...)

avec le temps par la maturation frontale qui permet de renforcer la mémoire de travail.

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Posté : 04/01/2011 1:40
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

zut j'ai été trop vite,

pas vu l'autre fil

C'est peut-ètre à déplacer LAC?

Je confirme, j'ai fait un copier coller dans le sujet "problématique Dys toujours dans la rubrique Divers.

Message édité par : LAC / 04-01-2011 13:34

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Posté : 04/01/2011 1:43
adtx
 adtx
(@adtx)
Membre actif
Citation : LAC 

Bonsoir,

A la première lecture de votre plan, je me permets de vous transmettre mes premières impressions :

Un mot m'interpelle : "soigner".

Soigner la dyslexie me semble peu approprié, car la dyslexie n'est pas une maladie. Sur le même plan, le mot "prévention" me semble inadapté. Manque d'information et de formation, d'accord.

D'autre part, en faisant vos recherches sur "la" dyslexie, vous avez dû rapidement vous rendre compte qu'il existe non pas "une", mais "des "dyslexies".

Vous parlez de "dépistage" de dyslexie. Les étapes de repérage et de diagnostic sont à mon avis également indispensables.

Amicalement.  

En réalité au début on avait mit "guérir de la dyslexie", pui on s'est rendu compte que on ne pouvait pas en guérir

Mais tu as raison, on devrait peu etre mettre "contourner la dyslexie", ou qqch comme ca.

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Topic starter Posté : 04/01/2011 2:00
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