Article très intéressant, qui n'étonne effectivement sur la prise en charge de certains troubles en France !

Le titre parle de lui-même : En France, si votre enfant est autiste, ne comptez sur personne

Deux extraits de ce témoignage que j'apprécie particulièrement :

"Notre fils a un QI de 110, selon l'évaluation américaine (sachant qu'en France, on lui avait évalué un retard mental). Il est en cinquième, avec une auxiliaire de vie scolaire. Son intégration à l'école tient surtout à la bonne volonté conjointe de quelques personnes qu'à un vrai système fait pour réussir."

"Nous, parents, sommes très fiers d'avoir réalisé tout cela, quel qu'en soit le coût, mais aussi furieux. Nous ne rattraperons jamais ces premières années de sa vie passées entre les mains de professionnels incompétents.

Et que dire aux parents qui ne peuvent pas aujourd'hui, pour des raisons financières, ne serait-ce qu'envisager un traitement efficace ?"

Je ferais une seule critique à l'article qui peut d'ailleurs s'appliquer aux dys, pas sur le fond mais sur l'errance à la recherche du bon diagnostic, c'est la généralisation à la fin de l'article.

Tu tombes sur une aide maternelle, qui sait ce qu'est l'autisme, tu as des spécialistes compétents et tu peux être véritablement aidé.

C'est ce qui c'est passé pour mon petit neveu... et la prise en charge rapide a surement évité des tas de dépenses supplémentaires pour plus tard....

En fait ce qui est rageant là dedans, c'est que c'est bien trop souvent le hasard et l'environnement qui va conditionner la bonne prise en charge des pbs d'apprentissage....

Je suis comme toi je soulignerais la phrase que tu as souligné pour les dys comme pour les autistes et tous les pbs d'apprentissage...

En fait ne ferait-t-on pas faire des économies à la Sécu en prenant les pbs en amont, et non quand on en est au catastrophe....C'est pour cette raison que je suis d'accord avec Michel Habib quand il demande à ce que le dépistage de la dys soit fait le plus tôt possible...