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INTEGRATION SCOLAIRE ET HANDICAP CHEZ NOS VOISINS SUISSE  

LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Bonjour,

Le 3 décembre aura lieu la journée internationale des personnes handicapées.

Certaines associations Suisses se battent pour l'intégration scolaire des enfants handicapés, voici un de leur texte pour cette journée du 3 décembre :

http://www.proinfirmis.ch/uploads/media/3dez10_doku_F.pdf

"Mais le chemin de « l’école pour tous » - tel que l’avait exigé la Conférence mondiale de l’Unesco à Salamanque

(Espagne) – reste long et difficile"

Bonne lecture.

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Topic starter Posté : 26/11/2010 11:59
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

J'ai le sentiment que la Suisse est bien proche de la France... Des obstacles similaires... Incompréhension, manque de moyens financier et problèmes architecturaux....

Bon sur ce je me pose un pb... Est-ce mieux la classe commune ou la classe à part.... Je ne parviens pas à me décider.... Il existe des arguments pour et contre dans les deux parties.....

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 26/11/2010 12:51
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

anealiboron, je crois que tu poses là une question essentielle.

Mon avis (très personnel) est que je pense que l'on peut pas généraliser pour l'ensemble des handicaps sans compter que chaque handicap comprend des individus singuliers et que pour chacun d'entre eux le degré de sévérité n'est pas le même.

En ce qui nous concerne, j'ai aujourd'hui un avis sur les enfants dyslexiques et leurs troubles associés (dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie, dyspraxie, dysetc, TDA/H etc.).

Il est évident et très clair (pour moi) que les enfants dys dont les troubles ne sont pas trop sévères peuvent tout à fait suivre un cursus scolaire classique avec les aménagements classiques propres à leurs dysficultés. Avec tous les documents qui ont été faits et transmis par l'E.N., les différentes associations, certains professionnels, je trouve inadmissible que ces élèves ne soit pas accueillis de façon tout à fait normale, sans que cela ne créé des tensions !

TOUS LES ENSEIGNANTS DEVRAIENT ETRE OBLIGATOIREMENT FORMES AUX TROUBLES DYS.

Les chiffres disent 1 à 2 enfants dys par classe. Cela se passe de commentaire.

Pour les enfants dont les troubles sont plus sévères, il existe bien peu de possibilités pour eux aujourd'hui : LES ULIS à partir du collège.

Ces enfants ont effectivement besoin d'aménagements et de cours plus spécifiques. Ils sont dans une situation de handicap telle qu'ils ne peuvent être autonome au regard de l'écriture et de la lecture. Les ULIS devraient normalement les conduire vers l'autonomie.

C'est malheureusement loin d'être le cas dans bon nombre d'ULIS ! L'accueil humain y est souvent très positif.

Mais le B.A. BA des aménagements et des adaptations semblent difficile à mettre en place dans ces structures dites adaptées !

Des photocopies non manuscrites de TOUS LES COURS comportant beaucoup d'écriture devraient être REMISES AVANT LE DEBUT DU COURS pour que l'enfant puisse écouter, apprendre à surligner l'important. Qu'il puisse accéder à de nouvelles connaissances sans que l'exercice de la copie ne lui provoque cette surcharge cognitive connue et reconnue depuis belle lurette !

Des consignes avec des mots adaptés aux dys : une seule tâche à la fois. Des mots plus concrets. Oraliser les consignes, c'est bien dans un premier temps. Mais il faut aussi que peu à peu l'élève, puisse accéder de lui-même à ses consignes. Il faut en tout cas essayer.

Des feuilles avec des textes et des documents aérés.

Des exercices adaptés : moins longs ou on leur laisse plus de temps. Mais pas une scolarité au rabais.

A quand des QCM pour les enfants tels que les dysphasiques, ou certains dyslexiques (dysphasiques au départ), ou tout simplement des dys avec des gros problèmes de mémoire ? C'est leur donner la chance de montrer leur savoir. Pour eux, la réminiscence de certains mots est du domaine du quasi impossible. Ces mots, appris, sont bien stockés dans leur mémoire, mais il leur est impossible de les restituer. Le QCM est LA SEULE FACON pour eux DE RESTITUER UN SAVOIR.

Le QCM : l'enfant verrait plusieurs mots et là, il se dirait "mais oui c'est ça je m'en souviens !".

DONNER A L'ENFANT LE DROIT DE MONTRER SES ACQUIS, SES SAVOIRS.



Le QCM n'est peut être pas utilisé en France. Mais il faut un début à tout quand on sait que cela pourrait permettre à un enfant d'être tout simplement.

Un QCM suivi de quelques questions de nos évaluations "à la française". Ce serait bien de faire bouger les choses DANS L'INTERET DES ENFANTS.

Je crois que j'ai exprimé mes principaux souhaits. Non, j'en oublie un. Pourtant essentiel. Il faut que nous parents ayons le droit à la parole et que nous ne soyons pas écoutés, parfois,en tant que simples géniteurs. Nous sommes tellement plus que cela ! Il suffit de voir sur l'ensemble des forums les souffrances de nombreux parents et enfants. Nous connaissons très bien nos enfants, nous apprenons peu à peu leur façon d'être, d'apprendre. Nous les aimons. Il est évident que nous ne remettons pas en question les compétences professionnelles des enseignants. Beaucoup d'entre eux sont très présents et accompagnent de façon formidable nos enfants. Il faut juste qu'un grand nombre d'entre eux (tous ce serait formidable) suivent une formation sur les troubles des apprentissages. C'est essentiel. Les dys, sont des troubles dits INVISIBLES. . L'élève n'est ni paresseux, ni abruti, il est tout simplement dys. Accepter et comprendre les troubles dys, c'est avant tout s'informer et se former. Changer le regard d'un enseignant pour changer le regard que l'enfant aura sur lui-même, sur l'adulte mais également sur les apprentissages.

Comment peut-on accepter en 2010, 5 ans après la publication de la loi sur le handicap, 10 ans après le rapport de M. RINGARD, autant de souffrances pour les enfants dys et leurs parents et autant de méconnaissance de la part des enseignants ?

Je suis souvent en colère de voir encore des enfants souffrir alors que cette souffrance pourrait ne pas être.

Faire bouger les choses. Plus vite.

C'est mon rêve le plus cher.

Message édité par : LAC / 26-11-2010 19:45

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Topic starter Posté : 26/11/2010 2:54
nath07
(@nath07)
Membre actif

LAC,

En effet, il y a encore plein de choses à faire respecter. Nous ce matin nous avons été à une réunion avec l'IRECOV : ortho, psy, éducateur, qui ne comprennent pas que les enseignantes puissent donner à notre fils qui est en 5è normale mais avec 5 autres enfants ULIS TSL, des devoirs de maths écrit en caractère 8 environ, avec des interlignes très petits, qu'en calcul mental le collège ne veut pas qu'il ait ses tables de multiplication avec lui, alors que la neuropédiatre l'avait demandé...enfin plusieurs choses comme celles ci. Nous demanderons tous ces aménagements au PPS, mais l'année dernière pour les tables de multiplication on nous a refusé... En tout cas, je voulais dire à Lac, que je suis de son avis, et que son message est touchant, émouvant

Merci et AMICALEMENT

NATH

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Posté : 26/11/2010 3:54
Claude
(@Claude)
Membre noble

100% d'accord avec LAC ! Rien à ajouter ou à modifier !

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Posté : 26/11/2010 4:31
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Je suis en totale accord avec toi !!!

Reste juste une question essentielle et qui n'est pas que pour les élèves handicapés....

Formé à quoi ?????

Les profs ne sont même pas formé à la pédagorie !!!!!

Or la chose que j'ai appris sur le tes il y a une sacrée différence entre savoir et transmettre..

Il fut un temps où je pensait que seul des personnes d'un très haut niveau pouvait enseigner.... Il fallait avoir bien compris pour transmettre correctement...

Aujourd'hui je ne sais plus.... Je pense toujours qu'il faut toujours une compréhension très fine de la matière pour la transmettre... Mais cela n'est pas suffisant... Il faut avoir l'art et les techniques pour transmettre....

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 26/11/2010 7:25
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Problème de la formation mais également du recrutement... Un master ??? Autre ???

Savoir transmettre certes, mais qui plus est à des enfants, des adolescents. Un métier de la pédagogie, de l'enseignement, de la transmission des savoirs, des apprentissages par excellence, mais un métier de l'humain avant tout. Pas si simple.

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Topic starter Posté : 26/11/2010 7:33
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Moi j'allais jusqu'au Doctorat... et puis je me suis rendue compte que quand tu faisais un doctorat, tu pouvais acquérir une formation certaines dans un domaine très spécialisée mais pas dans tous les domaines... et puis j'ai eu la preuve que ce n'était pas parce que l'on était docteur en droit qu'on était vraiment compétent.... LOL....

Quant aux techniques de la formation..... Je n'ai pas terminé de lire les articles que Claude a mis en ligne... Mais par expérience j'ai l'impression que chaque enfant est différent.... L'enseignement de masse ne marche que si on met la carotte de l'ascension sociale... Mais

1) je ne crois plus que cela soit possible

2) je ne crois pas non plus que cela forme toujours des gens compétents.... disons capable de faire évoluer le chmilblick. J'ai rencontré des gens avec un simple certificat d'étude plus capable de réfléchir que des docteurs.... Leurs curiosité les avaient pousser à lire et à apprendre... et donc ils étaient capable d'imagination....Mais socialement ils n'étaient pas reconnu... Parmi eux ils y avaient d'ailleurs un dyslexique.... Un super copain qui ne viendra surement pas ici et qui pourtant pourraient en raconter beaucoup.....

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 26/11/2010 8:40
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Je crois que le serveur ne digère pas ma réponse.....C'est dommage, parce que j'aimerais bien tes commentaires à ma remarque...

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 27/11/2010 10:45
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