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papyoon
(@papyoon)
Membre de bonne réputation

Vaste sujet!

Notre enfant est donc dys severe mixte+et dyspraxique visuospatial, bref, a pas mal de dysficultés.

On a mis tout un tas de choses en place à l'école et à la maison qui fonctionnent dans le sens ou cela lui permet d'accepter de faire ses devoirs, d'aller à l'école sans mal au ventre et d'avoir envie d'apprendre malgré tout.

Seulement reste un membre proche de notre famille qu'on arrive pas à convaincre. On lui a fait lire tous les rapporte, bilans, livres sur la dys qu'on a lu nous meme et qui ont fini par nous éclairer, et bein non,

cette personne reste convaincue que de l'obliger à recopier des textes est une solutions bénéfique pour notre enfant, que cela va lui permettre de photographier l'orthographe des mots pour ensuite les écrire correctement, et faciliter la lecture. Anarchiste dans l'ame , et elle meme dyspraxique visuospatiale, cette personne pense que les professionnels se trompent et que cette methode est la seule favorable,

des idées des suggestions pour éclairer un esprit buté? 😮 :# :paf

' Rien n'est dans l'esprit
qui ne soit entré par les sens'
Aristote.

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Topic starter Posté : 27/09/2011 8:14
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Eh bien non pas d'idée.

J'ai connu cela avec quelqu'un de très proche dans la famille. C'est le temps qui a fait le travail : la personne a fini par comprendre que les dys faisaient partie de mon fils, et que sa façon de voir les choses, d'apprendre, de retenir,..., étaient très personnelles.

Difficile de convaincre dans ce domaine là. Nous avons tous autour autour de nous des gens qui n'y croient pas ou qui pensent "un bon coup pied dans le derrière" et il écrira avec une orthographe quasi parfaite !

On ne peut pas faire grand chose contre cela.

Avec le sourire, vous pouvez peut-être proposer ces deux exercices suivants :

https://www.apedys.org/dyslexie/article.php?sid=296

Cordialement.

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Posté : 27/09/2011 11:31
Claude
(@Claude)
Membre noble

Chez moi aussi une personne de ma famille n'y croyait pas. Elle a assisté pendant 15 jours aux devoirs. Elle a commencé à comprendre. L'année d'après encore 15 jours à la maison et les devoirs... là elle a commencé à y croire. L'année d'après rebelotte et là elle a vraiment compris ce qu'était la dyslexie !!

Il faut le vivre. En parler ne suffit pas toujours.

Message édité par : Claude / 27-09-2011 23:28

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Posté : 28/09/2011 1:28
karine
(@karine)
Membre estimable

ben nous, on a pas eu ce besoin de convaincre les personnes réticentes, nous on sait, c'est le principal.

mes beaux parents, des cousins, et surement d'autres qui n'osent pas nous en parler sont de ceux qui pensent comme le membre de votre famille.

cela ne s'est pas arrangé quand on a dû déscolariser les enfants.

cela nous froissait au départ, et puis, au final on évite de parler du sujet, c'est plus simple.

c'est tout à fait ça, il faut le vivre pour comprendre;

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Posté : 28/09/2011 7:28
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Ma mère qui selon moi est l'heureuse porteuse du gène familliale n'a réalisé l'ampleur des difficultées de sa petite fille de 12 ans que cette été.

Jusqu'ici elle minorait l'impacte de la dys sur le quotidien, elle pensait que ce n'était pas grave que nous avions tous fini par faire notre parcours.

Mais cette été elle a réalisé à quel point notre société freinait l'épanouissement d'un enfant qui ne lit pas facilement et raisonne différement de l'attente générale.

Je n'ai jamais essayé de la convaincre, j'abordais le sujet simplement pour mieux comprendre ma propre scolarité, la sienne et celle de la famille en général. Personne dans notre grande famille allergique à l'école n'avait jamais entendu parler de dys. Pourtant tout les membres de cette famille adore découvrir, observer, échanger, bref apprendre.

Il faut effectivement être patient, et faire partager le quotidien quand c'est possible.

GENE

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Posté : 28/09/2011 11:14
Chantalotte
(@Chantalotte)
Membre estimable

C'est assez effarant de penser à toutes ces générations qui sont passées à travers. Comment ont-ils fait ? Un jour, j'ai posé la question à l'instit de primaire "mais enfin, dans toute votre carrière, vous n'en avez jamais rencontré un enfant comme le nôtre ?" "Non".

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Posté : 29/09/2011 11:42
margot56
(@margot56)
Membre éminent

bonjour!etre dys est un handicap qui ne se voit pas,donc les egns ont du mal a comprendre a quel point cet handicap peut bouffer la vie d un dys et celle de son entourage.mon mari est dys,comme deux de mes fils,toute son enfance mon mari s est fait traiter de fainéant par les profs.

faire comprendre les difficultés des dys est trs compliqué en fait,avant,on disait que les profs n etaient pas formés pour parer a ces difficultés mais je m apperçois que maintenant pas de profs ne croient pas aux dys.

j esai moi meme de faire comprendre ça a ma famille,c est a dire a mes autres enfants,et meme là ca coince des fois.mon fils a ecrit un J à l envers hier,ma fille de 14ans a levé les yeux au ciel en voyant ça!je lui ai dit:ba oui il est dys ,d ou son J à l envers!elle m a repondu:ba oui mais bon quand meme!

elle ne comprends pas,mon mari qui ets dys est aussi dans le denni des fois,c est compliqué.

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Posté : 29/09/2011 11:51
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Personnellement, je pense que si, ils les ont vus mais ils n'étaient pas reconnus.

C'était tout simplement les "cancres" d'alors.

Mais qui sont également les dys adultes d'aujourd'hui, eux-même parents de petits dys pour lesquels ils se battent !

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Posté : 29/09/2011 11:55
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Il y a très longtemps, les vieilles méthodes permettaient plus ou moins d'apprendre à lire et à écrire à tous. Après il y a eu la Révolution culturelle de la méthode globale, mais alors on faisait passer cela sous l'étiquette pb psy avec mère.....

Aujourd'hui on ne peut plus... Lol

De toute façon, il y a très très longtemps, seul 50 % des enfants allaient au bac. Pour le reste il y avait l'usine....ou les champs....Aujourd'hui, il n'y a plus d'usine ni de champs...

Aujourd'hui il faut des diplômes pour espérer avoir du boulot....

Entre hier et aujourd'hui il y a une chose qui ne change pas, c'est que les vrais dys ne sont pas si nombreux que cela dans la population..... entre 5 et 10 %. Un prof peut parfaitement faire une carrière sans en rencontrer...

et quand il le rencontre il est désarmé...

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 29/09/2011 11:56
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Le déni est un mécanisme de défense.

La personne "préfère" refuser une réalité qui trop douloureuse pour elle.

Elle peut tout à faire se comprendre chez le parent, mais il faut bien évidemment aider le parent dans le déni à accepter la dysférence de son enfant afin qu'il soit à même de l'accompagner sur son chemin !

Elle est également présente chez les professeurs, par conviction parfois (certaines lectures rejettent la dyslexie sur les parents ou sur un problème de méthode d''apprentissage de la lecture, sans compter les "faux dyslexiques" des classes ayant des parents peu scrupuleux qui font passer leur enfant pour dys pour bénéficier d'aménagements dont ils n'ont nullement besoin -ces personnes existent bel et bien et font du tort à nos enfants- Etc) ; mais aussi parfois par peur, car la dyslexie peut être source d'angoisse pour un enseignant qui ne sait comment aborder les troubles dys, comment prendre en charge un enfant qui semble souvent intelligent lorsqu'il s'exprime à l'oral mais semble être un enfant bien différent lorsqu'il doit passer par l'écrit ou par la lecture.

Tout n'est pas si simple. Changer les gens est difficile, que ce soit nos proches, les enseignants.

Message édité par : LAC / 29-09-2011 10:04

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Posté : 29/09/2011 12:04
Chantalotte
(@Chantalotte)
Membre estimable

Le frère aîné qui va avoir 17 ans, nie aussi un peu les difficultés de son colloc (ils partagent la même chambre). Il a eu dans sa classe un élève avec un ordinateur. Nous n'avons jamais su pour quelle raison il en avait un, nous n'avons pas à le savoir d'ailleurs. Toujours est-il que ce garçon gênait (et gêne encore) ses camarades en jouant sur son PC pendant les cours sans couper le son complétement et autres comportements limite. Les profs et élèves se sont créés des préjugés et des réticences. Et voilà le travail ! Quand vous arrivez derrière, ce n'est pas simple.

Il trouve aussi que j'en fais trop alors je lui montre les bilans de l'hôpital. Je lui mets le nez sur le papier à en-tête. Rien n'y fait. Mais je me moque de ce qu'il pense. Je lui dis qu'il m'appellera au secours si ça lui arrive un jour, quand il sera papa. Je suis mon chemin et avec son frère nous avançons.

Avec les filles, ça passe mieux. Sensibilité féminine ? La grande a lu un ou deux bouquins sur le sujet. Elle a des copains et des copines dys ou suspectés de l'être. La petite grandit avec. En laissant traîner ses oreilles, elle a tiré profit des cours donnés à la maison pour son frère.

Le père ? Il a été sommé de lire "Les malheurs d'un enfant dyslexique" de Gisèle Plantier. Depuis il est le premier à monter aux créneaux quand nous avons besoin. Il a l'habitude de mener des négociations, ça aide drôlement.

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Posté : 29/09/2011 1:45
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Pour le grand de17 ans proposé lui un truc... Je l'avais lu il y a des années..... Il va en chine sans connaitre le chinois, il parle chinois mais ne sait pas le lire et il doit se débrouiller à partir de la gare ou de l'aéroport d'aller par exemple à la cité interdite. Maintenant qu'il explique comme il s'en sortira...

C'est gros comme exemple, mais cela peut-être efficace pour faire comprendre...

L'ordi en classe, il est vrai que cela pose pb...et on se retrouve avec le pb de la liberté de chacun s'arrête à liberté de l'autre.... En fait, il s'agit d'éducation et non d'ordi...

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 30/09/2011 12:42
Flalala
(@Flalala)
Membre de confiance

Je ne sais pas si ma fille est dyslexique, dysorthographique ou rien de tout ça, mais depuis l'an dernier(bilan avec certains items à -2DS ou proches de -2DS) elle a des séances d'orthophonie et elle a eu des séances d'orthoptie.

Dans ma famille j'ai une personne proche qui alterne entre "elle n'apprend pas assez ses leçons ; si elle apprenait ses leçons de grammaire et conjugaison elle y arriverait en dictée" et "ce sont les maîtresses qui ne font bien leur travail".

La même a essayé cet été de lui faire faire une dictée ; depuis elle penche plus pour "c'est de la faute des maîtresses", mais de toutes façons on est dans le déni de toute probabilité de dys.

Et le problème, c'est bien que je ne sais pas moi-même si j'en fais trop ou pas ! Si ça se trouve c'est cette personne qui a raison...

Quand vous parlez des "faux DYS", eh bien, je pense que certains parents sont de bonne fois, car moi, je ne sais pas dire... et je n'ai pas demandé de PAI, mais j'ai bien été voir la maîtresse pour qu'elle la mette face au tableau, me signale toute difficulté, en particulier si elle lit bien sans bouger la feuille pour suivre... alors traitement de faveur face à un vrai dys ? Je ne sais pas...

Je voulais aussi vous dire que je comprends les aînés de vos enfants, car j'ai mon petit dernier qui a un PAI et a failli (avec les médecins on a décidé que tant qu'on gère avec un PAI on préfère en rester là) avoir un PPS pour une maladie rare ; l'autre jour mon "grand" qui est en 6ème est rentré de cours en me disant que le prof d'histoire géo avait fait un cours sur la différence et le handicap en éducation civique, et qu'une copine avait parlé de sa petite cousine qui a une maladie rare ; je lui ai donc répondu qu'il aurait aussi pu parler de son petit frère s'il le souhaitait, et là il a eu une réaction de déni complet ! A la préadolescence ou à l'adolescence, c'est difficile d'avoir un frère ou une soeur différent visiblement.

Flalala, maman de T. ( 14 ans) F. (12 ans) et A. (8 ans)

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Posté : 30/09/2011 1:25
Chantalotte
(@Chantalotte)
Membre estimable

Est-il indiscret de vous demander si votre fille est trop jeune pour qu'un diagnostic de dyslexie soit posé ?

Je ne pense pas que l'affreux jojo de 17 ans soit gêné d'avoir un frère différent. Ce sont les clichés qui ont la vie dure. La dyslexie ne se voit pas. C'est facile de dire qu'elle n'existe pas.

Peut-être votre fils n'a-t-il pas voulu attirer l'attention sur lui en cours, il est sans doute plus timide que la copine qui a une petite cousine qui... Certaines filles aiment bien raconter des trucs perso en classe.

Anealiboron, l'exemple chinois me fait rire. Mon mari va très souvent en Chine, pas plus tard que la semaine dernière d'ailleurs. Il nous raconte des anecdotes incroyables, je crois que même en connaissant le chinois, on peut avoir du mal à trouver la gare !!!

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Posté : 30/09/2011 7:11
Flalala
(@Flalala)
Membre de confiance

Non, ce n'est pas indiscret 😉

Elle va avoir 9 ans en octobre et vient de rentrer en CM1. Pour l'instant l'orthophoniste m'a dit que la dyslexie/dysorthographie n'était" pas l'hypothèse la plus probable" ; on part sur un retard d'apprentissage et elle a une séance par semaine depuis janvier 2011 ; apparemment ce sont les résultats sur le long terme qui diront si elle est dys ou pas.

Ce que je vois moi, c'est :

- que le jour de la rentrée ils ont fait une dictée, et elle a eu 26 mots faux sur 110 dans la dictée (certains ont plusieurs fautes), donc ce n'est pas tout faux quand même, et c'est compréhensible, mais certaines fautes sont... surprenantes pour moi qui n'ai jamais eu ce souci ("nécaissre", "probroblème", "péresévérense"...)

- que ma fille est incapable de lire des livres de son âge ; par contre elle aime les livres, car elle adore que je lui en lise, et elle en lit de tous petits à son petit frère de bientôt 5 ans.

On a déjà un bilan ORL, un bilan orthoptique, un bilan orthophonique ; la question est : dois-je l'embêter à creuser davantage si ça se passe bien avec l'orthophoniste ?

J'ai envie de nous laisser cette année scolaire pour voir au bout de 18 mois d'orthophonie où on en est, et je me dis que si ce n'est pas mieux, en CM2 on cherchera à avoir un diagnostic.

L'avantage déjà d'avoir commencé l'orthophonie, c'est que les devoirs se passent mieux ; je m'énerve moins, et elle est plus détendue.

Sinon, oui mon "grand" est timide, mais même en me parlant il était "indigné" en me disant que son frère était "normal, pas handicapé"... Pourtant si on prend normal au sens de "dans la norme", un enfant de 5 ans (dans 1 mois) qui n'est pas propre en journée, non ce n'est pas "normal"...

Flalala, maman de T. ( 14 ans) F. (12 ans) et A. (8 ans)

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Posté : 30/09/2011 8:46
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