Bonjour Christinett,

Pour les progrès en orthophonie, il faut certainement dialoguer avec votre ortho pour comprendre la progression de la rééducation. Eventuellement parler de logico mathématique avec elle, voir ce qu'elle en pense. Ill est possible qu'une autre ortho spécialisé en logico mathématique puisse aussi vous aider pour les problème de raisonnement. Alterner les deux rééducation.

Pour ce qui est de la confience en soi, la peur de se retrouver confronté aux dificultées voir à l'échec en reprenant des études, c'est plus délicat. Un soutien psychologique peut être utile.

Je ne connais pas votre niveau de dificultée, mais si vous obtenez un diagnostique de dys, il est possible d'avoir des aménagements, comme le tiers temps supplémentaire aux examens.

GENE

Bonjour Christinett,

En lisant votre parcours, je suis époustouflée par votre courage, votre persévérance !

Etre dys, fait partie de vous. Effectivement, c'est difficile, parce que notre société est avant tout une société de l'écrit. Mais peut-être que le fait de trouver quelqu'un dans votre entourage à qui vous pourriez en parler serait très positif pour vous.

Comme vous l'a dit Gene, il existe aussi des possibilités pour avoir des aménagements lors des examens dans les études supérieures.

Amicalement.

Bonjour,

Je n'ai jamais songer à demander un amenagement pour les examens, car personne ne conaissait ma situation, et je pense que je m'en cachait. J'ai songer parfois à consulter un psycholoque, faudrais que je me lance car je pense que j'ai du mal a accepter ma dys.

En ce qui conserne mon niveau de difficultés je ne sais pas trop, avec tout les échecs,mais quelques reussites, je ne saurai évaluer mon niveau

Je ne suis pas quelqu'un qui baisse les bras, je pense que j'ai toujours réussit à contourner les choses, les diffucultes mais pas les combattrent.Et pour le masters, je pense ne par pourvoir les contourner (compenser avec d'autres matières)

Merci pour tous ses conseils, je pense que j'avais besoin de savoir que je n'étais pas seule

Cordialement

Christinett

L'important c'est de ne jamais perdre de vue l'espoir !!!!

Ce ne sont pas les études qui sont importantes, les diplômes ne sont rien si l'on a pas la passion..... Si c'est cela qui vous interresse, qui vous assure votre équilibre, foncez ! Aujourd'hui, la dys est reconnue, il y a des aides, et même s'il faut se battre cela vaut le coup. Vous le ferez pour vous mais également pour tous les autres, non seulement les dys mais également les normaux. La société ne progresse que pas la différence. Donc en faisant valoir cette différence, vous ferez avancer la société. La course de la reine rouge n'est pas une blague et nul ne sait pas quelle biais passe l'évolution adaptative....

Bonjour et Bravo Christinett !

Vous avez passé le cap le plus difficile : collège et lycée !

L'erreur de notre enseignement : les annotations qui ne veulent absolument rien dire ! Et en plus, c'est complétement désuet voir la réussite de nos voisins scandinaves ! S'il y a des échecs, c'est qu'il y a des encouragements inapropriés !

Vous êtes en études supérieures ! Vous êtes un exemple pour tous nos enfants "dys" ! Continuez, ne vous arrêtez pas ! C'est bien d'avoir pu mettre un nom à votre handicap et ainsi localisé, vous allez trouver l'orthophoniste adaptée. Je vous encourage à utiliser un logiciel spécialisé accompagné d'un crayon numérique : cela va vous soulager en Master en prise de notes au quotidien, croyez-moi !

Et puis, sachez-le, nous sommes très nombreux à connaître des difficultés identiques.

C'est pour celà qu'il faut rester uni car, l'union fait la force !

Cdt

allez chriti pense avant tout a être heureuse

le psy c'est sans doutes une idée a creuser .... nous dyslexique on a souvant une mauvaise estime de soi... des doutes ... cela vient de toutes ces années ou enfants nous ne comprenions pas pourquoi il nous était impossible de " donner satisfaction ". il ne faut pas rester seule face a ca ... car cela t'empèche d'avancer professionellement et peut même avoir des répercutions sur ta vie privée.

juste deux mots sur moi : j'ai commencé a voir le bout du tunnel a la fac ... bon je pleurais encore .. mais je commencais a penser que c'était possible .deux première années galèles ... des amis qui me corrigeaient mes copies en fin d'exams ( discrétement ) et bc de devoir a la maison pour compenser ... quelques séances d'explication dans le texte avec mes professeurs ... que j'ai réussi a attendrir parfois 🙂 .licence ... maitrise ...( en deux ans ) une première expérience professionelle et une reprise d'étude pour optenir un master .. et maintenant dans le milieu professionel ... je suis trés bonne. j'aime mon travail. j'ai mis en place les stratégies de contournement qui me permettent de combler mon handicap ... je suis c'est vrai mauvaise en orthographe ... je lis lentement et travaille plus que les autres ( coup de bol j'aime ca ), mais j'ai aussi un " niack" une intuission, une attention aux autres, une vision systhémique des problèmes, une capacité a me remettre en cause, et une bonne dose d'autodérision que je dois en grande partie a ma dyslexie et au fait d'avoir grandi dyslexique.

franchement ...on me donnerait maintenant le choix entre " savoir mettre les lettres dans le bon ordre a tout les coup " ou garder ces qualités énumérées plus haut ... je n'hésiterai pas une seconde.

As tu pensé a la formation continue ?

c'est moins scolaire et plus adapté a nos situations ...

si tu travaille actuellement tu y a peut être droit

creuse aussi la reconnaissance de handicap ... cela te donne des droits ... sur les aménagements d'examens de concours et aussi des facilité d'accés a la formation continue ...

pour ce qui est de l'orthophonie .... moi perso je n'y crois pas trop pour les adultes .. a 27 ans tu as déjà du compensé tout ce que tu pouvais compenser. Par contre un vrai bilan neuro psy ... tu permettrait de savoir ou tu en es, tes points de faibles tes capacités tes atouts . cela t'aiderait a faire le point.

bon courage ... tu es forcement exeptionnelle puisque dyslexique !!

Bonjour,

Premièrement, il ne faut pas en avoir honte ni le cacher. Personnellement, je suis dyslexique et dyspraxique. Mes troubles se manifestent par de la dysorthographie, de la désorientations, de la maladresse et des troubles de la vision. J'ai appris que ce que je prenai pour de l'astygmatie était en réalité lié à la dyspraxie. J'ai découvert que mon impossiblité de descendre un escalier mécanique ou mes chuttes fréquentes étaient due de la perte de la vision binoculaire suite à 50 ans de compensation pour adapter ce que je voyais à la réalité. L'apprendre à été une libération. Je n'étais pas maladroite en empotée mais je disposais simplement d'un cerveau différent. Ce n'étais pas moi qui était inadapté mais le monde, et surtout la société qui n'était pas faite pour des gens comme moi. Depuis, j'evoque mon état pour expliquer "mes différences " et pourquoi, j'agis quelquefoiis d'une manière qui peut parraitre étrange. C'est, général assez bien reçu et met tout le monde à l'aise . En outre, il est possible de faire reconnaite cette différence (je me refuse à appeler cela un handycap) et d'obtenir les tiers temps dans les examens, voire d'optenir le statut de travailleur handicapé..

Ceci pour en venir à mon deuxièmement. Après une scholarité très cahotique qui fait de moi plutôt une autodidacte, j'ai passé divers un CAP d'Aide comptable en 1977 qui m'a mené... au chômage. En 1992 (à 35 ans), j'ai fait un stage AFPA qui m'a donné un niveau IV en secrétariat/comptabilité. Cela m'a permis de passer des concours administratifs (cela m'a pris 2 ans) et d'en réussir un aux impôt où je suis un petit agent de la catégorie C. Cela m'était indispensable pour assurer l'allimentaire. Cependant, mon rêve depuis l'âge de 5 ans était de devenir historienne. Je vous laisse imaginer les rires des mon entourage. Pourtant, aidée en cela je dois par un mari adimirable et 2 enfants devenus grands (eux aussi diyslexiques), j'ai à 45 ans passé mon DAEU, puis entamé une lience d'Histoire tout en travaillant à 60 %. Dès la deuxième année de licence, ma "différence" m'a rattrapée. J'ai donc consulté un neuropsychiatre qui m'a fait un bilan me permettant d'obtenir un tiers temps aux examens ainsi qu'une relative indulgence pour les problèmes de dysorthographie. Aujourd'hui, je suis en première année de thèse à l'EHESS après avoir validé un master 1 avec mention très-bien et un master 2 avec une mention bien. Mon directeur de recherche trouve que ma technique de recherche est novatrice. En réalité, elle n'est que la mise en application des mes capacités cognitives liées à la dispraxie et à la dislexie. Entre autres, le besoins de connaitre tous les aspects d'un problème pour pouvoir le traiter qui débouche sur une capacité de synthèse difficilement accessible au "droitier moyen" et aboutit à des analyses originales.

J'ai été un peu longue dans mon message. J'éspère que vous voudrez bien me pardonner. Un dernier conseil. Les orthophonistes sont souvent dépassées face aux adultes. Analysez bien vos difficultés, essayez de trouver des méthodes qui vous correspondent au besoin, demandez des "trucs" à vos camarades d'infortune et ne vous laisser pas abbatre. Einstein, Léonard de Vincy et bien d'autre partageaient notre différence.

Bien à vous.

Tout simplement bravo et félicitations pour votre parcours !!!!

Merci pour votre témoignage qui ne peut que redonner courage à beaucoup d'adultes dys.

Amicalement.

Bonjour a tous,

Vos messages me donne espoir, merci pour ses encouragements. Je travaille actuelement comme opératrice de saisie, c'est pas très passionnant mais, cela m'ouvre des droits pour faire une formation, dans l'infographie. J'ai toujours été passionner par la création graphique. Egalement dans ma boite , on m'as proposer de rester mais pour faire de la rédaction, je vous dis pas comment je flippe. J'ai passer des tests, de reformulation de phrase, faits de la collectes d'informations, j'attends la réponse cette semaine.

Je pense que le regard des autres ne me dérange plus car j'ai apris a vivre avec et surtout à accecepter ma dys, comme, une force, et non pas comme une faiblesse. Peut etre car je me connais de mieux en mieux et je sais compenser avec d' autre moyen , et surtout j'ai envie d'avancer, sans me dire plus tard si j'avais fais ceci ou cela.

par exeemple j'ai toujours voulu ecrire, car j'ai beaucoup d'magination, mais je ne sais pas les mettre en forme ma formation est un bon début, meme si je dois rammer pour y arriver. Je pense aussi m'inscrisre à un atelier d' écriture en plus.

Pour l'orthophoniste je songe à arreter en plus elle est en vacances depuis 2 mois, et j'ai l'impression d'avoir progesser, ou apris des choses sur moi sans elle. Quant au spy oui, faut juste que je me lance, comme pour l'orthophoniste.

Je suis heureuse de partager mes angoisses et mes peurs, mais aussi de voir que je ne suis pas seule, que l'on peux réussir, dans la vie.

Merci

A +