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besoin d'exorciser pour avancer, quand la dyslexie est un tabou.  

Lea
 Lea
(@Lea)
Nouveau membre

Bonjour à tous et à toute,

Par ou commencer?? Ma situation: J'ai été diagnostiquer dyslexique à l'âge de 10 ans, depuis peu je me pose des questions sur une discalculie éventuelle. Je pensé que mes problèmes avec les chiffres était dû à ma dyslexie. En grandissant j'ai rencontré pas mal de dyslexique et pour la plupart, il ne semblait pas avoir de problèmes avec les chiffres!! Crotte alors, ca serai moi!!

J'ai toujours vus la dyslexie comme une sorte de package comprenant diverses difficultés: manque d'attention et de concentration, problème de visualisation de l'espace et du temps, d'ecriture, de lecture, de calcul... en fait je m'apercois que j'ai longtemps pensé que toutes mes difficultés était lier à ma dyslexie... :#

Je prend conscience qu'il y a la dedans des choses lier à cette patologie d'autres peut être pas... Je m'apercois qu'on ne m'a jamais expliquer de quoi il était question et que moi, par honte certainement... je n'ai pas cherché à en savoir plus! Il faut dire que dans ma famille, c'était un véritable tabou. Mes parents ne m'en ont jamais parlé ouvertement, il me semble que pour que je ne me sente pas différente ils ont préféré faire comme si de rien était, peut etre aussi par peur que je m'apitois sur mon sort. Du coup, je me sentai différente, mais personne ne semblé le voir et le comprendre. 😮

Maintenant, j'ai 25 ans, tout ca est derrière moi (scolarité, pression familliale...) j'entame une reconstruction personnel, j'ai mis du temps à me sentir assez forte pour ca, mes troubles ayant créé comme un (tout petit 😉 ) deficie de confiance en moi. Je vois une psychologue, je pense contacté prochainement des professionnels pour refaire un bilan.

J'avance, doucement certe mais quand même. J'ai levé le tabou et j'ai essayé de me renseigner, bizarement je suis imperméable à tout se que je lis, ca rentre par une oreille ca ressort par l'autre... Je ne sais pas encore si c'est que je ne suis pas encore prête à l'accepter ou si avec une démarche plus humaine (professionnel de santée) je vais réussir à comprendre et à assimilé. L'avenir nous le dira.

Tous ce que j'entame maintenant, je le fait derriere le dos de mes parents, j'ai peur de leur réaction eux qui non pas été trés reseptif pendant mon enfance. Prochainement j'espere pouvoir leur en parler et leur dire que leur maladresse ma fait souffrir. Avec le temps je ne leur en veux plus, ils onts fait se qu'il croyais bon. Mais pour pouvoir me détaché j'ai besoin de l'exprimer.

Un comble? ma soeur est devenu ortophoniste... elle qui à été mon seul soutient enfant. Je n'ai jamais osé lui demandé ni si j'étais une cause de sa vocation ni de m'aider à me comprendre.C'était trop difficile pour moi.

Dans l'absolue, j'aimerai faire reconnaitre mon handicap, j'ai l'impression que ca pourrai m'aider a laisser derriere moi la petite fille seule et triste que j'ai été. Je ne sais pas si c'est possible, mais j'aurai alors l'impression que l'injustice est un peu réparé, que je suis enfin reconnu.

Dans ma vie professionnel, mes difficultés me ralentisse, il est difficile de trouver un métier quand les chiffres et les lettre ne sont pas nos amis. Je ne perd pas espoir, un jour j'aimerai integret une formation qui me plait et qui serai aménagé à mes difficiultés.

Je ne sais pas si quelqu'un me lira mais dans tout les cas, ca fait du bien de vider son sac. Je suis un peu une mongolfier, je m'élève en lachant du leste! 😀

Comme je pense que l'ecrire c'est bien, le partager c'est mieux, je vous remercie de cette espace de communication.

Je souhaite bien du courage à tout les personnes rencontrant des difficultés et j'aime encore à croire que quand on veux on peux, alors on attend quoi?

Léa

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Topic starter Posté : 29/09/2014 11:11
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Je me suis fait diagnostiquer à 40 ans et il est vrai que ça fait du bien de savoir que nos difficultés ne sont pas des inventions de l'esprit.

Il faut bien sûr apprendre à se connaitre pour mieux vivre avec soi même.

Mais après il ne faut pas s'attendre à des miracles venant de la part de son entourage et mieux vaut trouver sa façon d'avancer avec cette différence.

On est plus lent, il faut vérifier et vérifier encore que l'on ne fait pas d'erreur pour plein de petites choses du quotidien, il y a toujours un petit manque de confiance en soi qui traîne, etc...

Mais à coté de ça on est plus persévérant, plus sensible (de façon positive) et à terme il est possible d'être plus épanoui.

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Posté : 30/09/2014 12:05
chrislyon
(@chrislyon)
Membre actif

bonjour,

Je suis dyslexique, dysphasique et dysgraphique. J'ai mis du temps à accepter mes difficultés parce que j'avais honte. J'ai repris les séances orthophonique en temps qu'adulte et cela m'a aidé tout d'abord, je l'ai choisi et donc acteur des séances et les séances sont différents.

Malgré mes fautes d'orthographe, j'écrit pour exorciser la peur de l'écriture et la peur des fautes. J'écrit de façon ludique pour m'amuser et en même temps j'écrit tout ce que je ressens et comme les mots viennent. Cela fait du bien, c'est comme une thérapie car personne est là pour juger.

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Posté : 06/10/2014 7:27
papyoon
(@papyoon)
Membre de bonne réputation

Bonjour lea

voila mon temoignage en soutien au tien: je suis dyscalculique depuis toujours (entre autres troubles dys), c'est une evidence sauf que je savais pas que ca sappellait comme ça avant detre maman denfant multidys 😉

oui on est plus lents que les uatres c vrai, mais ne pas oublier pourquoi

parcequon a les capacites de faire des choses de facon differente

et cela ouvre de nombreuses portes dans la vie tu ten apercevras au fur et a mesure que tu rpendrasd confiance en toi.

En resumé: sois toi meme tu es une belle personne :=!

si tu crois en cela

tu pourras te realiser et faire tout ce que tu es. :b

' Rien n'est dans l'esprit
qui ne soit entré par les sens'
Aristote.

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Posté : 16/10/2014 5:29
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