Mon mari n'est pas dys, mais il a parfaitement assimilé que notre ainée ne serait jamais dans le moule. Malgré sa bonne volonté, il n'arrive pas a participer à l'aide au devoir, notre fille a fini par rejetter son aide. Par contre il se retrouve sur des centres d'intérêts communs et de plus en plus avec l'adolescence.

Mon mari est un passionné de maquette et d'histoire.

Ce qui me semble le plus important, c'est que les 2 parents parlent d'une même voix.

Petit, quand les enfants doivent aller au lit, il ne faut pas qu'un des deux parents soit systématiquement permissif, sinon le coucher devient une vrai galère. Quand les enfants grandissent, c'est la même chose pour bien d'autre situation. Alors il faut que les parents soient tout les deux sur la même longueure d'onde.

Votre mari ne veut rien faire avec son fils, alors il perd tout droit de citer pour les devoirs et l'éducation. Si vous voulez que votre mari se bouge, dites le haut et fort et il le fera. Tant que vous arrondirez les angles, il n'a aucune raison de se bouger.

GENE

Bonjour,

Pour moi aussi il est clair que mon mari est nettement moins impliqué que moi et à du mal à comprendre les difficultées de son fils. Pour autant, il n'a pas honte de son fils !

Il a fallu que ce soit le professeur chu qui lui explique qu'il n'y aura pas de "déclic" scolaire comme le pensais mon mari. Avant ça, il avait le même genre de réflexion (travail plus, il est fénéant....) et moi je n'arrivais pas à lui faire comprendre car il pensais que j'étais trop protectrice et anxieuse et que je devais surement noircir le tableau. Mais j'ai insisté pour qu'il vienne avec nous à tous nos rdv au centre référent et chez la pédopsy qui suit mon fils. Et en fait, c'est grace à ces gens qu'il a pris conscience que son fils n'est pas fénéant et qu'il fonctionne simplement différement.

C'est certain qu'il ne fait pas les devoirs (pas la patience...), qu'il ne va pas aux réunions d'ESS, qu'il ne s'est pas occupé du dossier mdph etc, etc... mais ça mon fils ne le sait pas. Ce que mon fils voit c'est que son papa est là pour faire du vélo, l'emmener au parc...

En tout cas nos enfants n'ont pas à avoir honte de ce qu'ils sont ! Mon fils a d'énormes qualités dans pleins de domaines différents, il faut savoir voir les qualités de nos enfants : l'école ne fait pas tout ! Je suis certaine que votre fils s'épanoui dans ses activités (mon fils aussi fait de l'équitation et de la clarinette !) et c'est bien dommage que votre mari passe à côté de tous ces bons moments.

Bref, je peux comprendre qu'un père soit - présent mais pas absent, et je n'accepterai pas que mon mari ait honte de son fils...

Est-ce que cela fait longtemps que vous savez ce qu'a votre fils ?? Car moi mon mari a tout de même mis quelque temps à digérer que son fils soit différent...Tout ne s'est pas fait sans embuche !

Bon courage

Qu'il ne m'aide pas pour les devoirs et qu'il s'implique moins pour les activités je peux le comprendre mais qu'il ai honte de son fils j'ai plus de mal.

C'est moi qui le conduit à l'école de musique vu que c'est le mercredi et que je ne travaille pas ce jour là, mais il pourrait l'écouter jouer de l'alto de temps en temps, je pense que ça lui ferait plaisir.

J'aurais aimer qu'il lui fasse faire des choses différentes. C'est moi qui ai dû apprendre à mon fils à faire du vélo alors que j'ai des problèmes de genoux et que je ne pouvais pas courir. La seule fois où il a emmené mon fils au poney il est revenu en me disant que pour ça aussi il n'est pas dans le coup, mon fils était fatigué et dans ses cas là il n'arrive pas a se concentrer sur ce qu'on lui demande.

Il est vrai que nous n'avons toujours pas de diagnostic officiel ce qui pourrais éclaircir les choses : pour l'orthophoniste il pourrais être dyslexique et dysorthographique. Pour le psychologue il a un problème de mémoire de travail ce pourrait être un TDA.

Mon mari a déjà rencontrer la neuropédiatre qui lui a expliqué qu'il fallait faire le deuil de l'enfant parfait mais qu'il fallait être là pour l'aider à prendre confiance en lui. ça a durer quelques semaines mais il semble avoir oublier depuis.

Il y a une chose qui est sûr, c'est que ça vous pose problème.

Donc à vous de faire comprendre à votre mari, votre problème.

Si lui en a un aussi, il pourra vous le dire.

Il est fort possible que vous soyez la seule à être en mal de cette situation, votre mari trouve peut être tout ça normal.

Donc à vous de vous exprimer et d'expliquer que vous attendez un changement.

Vous êtes dispo pour tout! vous pouvez cesser de l'être! Accompagner votre fils à l'équitation est à la portée de n'importe qui. Mettez les tout les deux au pied du mur. Ils apprendront tout les deux la patience et la tolérence, cela vous permettra d'en économiser un peu.

GENE

Je pense que votre mari a un gros problème de compréhension et sûrement de deuil de l'enfant rêvé. Je pense que ce sont les "spécialistes" qui l'amèneront à admettre cela. Que les papas n'aient souvent pas la patience pour les devoirs, on est très nombreuses à le constater, mais ils doivent s'investir ailleurs, c'est évident !

Il me semble que si vous aidez votre mari à régler ce problème, votre mari ira mieux, votre enfant ira mieux et vous aussi. Mais j'imagine que votre mari refusera d'aller voir un psy qui pourrait l'aider à comprendre pourquoi il réagit comme cela. Mais si cela passe par les spécialistes, cela passe aussi par un diagnostic posé et par un accompagnement régulier. Un bilan complet en milieu hospitalier pourrait sans doute vous aider à y voir plus clair.

Je vous souhaite bonne chance, parce que ce que vous vivez en plus des difficultés de votre enfant est bien lourd à porter.

Je pense que de ne pas avoir de diagnostic sur notre fils n'a pas aider les choses. Quand l'année dernière j'ai dû aller faire des tests à l’hôpital psy pour écarter un autisme et aussi au cmp (où on nous a questionné plus sur comment nous étions plutôt de nous écouter (nous n'étions pas les bons parents car nous en demandions trop pour notre fils)) n'a pas aider non plus. Quand on entend un spécialiste nous dire qu'il faut bien se faire à l'idée que notre enfant n'y arrivera jamais car il est limité n'a pas aider.

Par contre l'autre jour, le psychologue en libéral qui a fait passer le wisc4 s'est voulu plus rassurant car notre fils était dans la moyenne au niveau QI verbale et quand on est sorti de là mon mari m'a dit que finalement notre fils n'était pas attardé comme on a voulu nous le faire croire (ancienne orthophoniste et cmp).

Je pense aussi qu'il culpabilise car s'il s'avère que si notre fils à bien un TDA (nous sommes en pleine recherche de diagnostic) en plus de la dyslexie, il a l'impression que c'est lui qui lui a transmis ce problème ayant lui aussi des problèmes de concentration.

Bonjour sducros.

C'est quand même scandaleux qu'on continue à véhiculer cette idée d'un autre âge que les troubles dys et/ou problèmes d'attention soient des handicaps irrémédiables et que l'avenir de l'enfant soit compromis!! le système scolaire actuel basé sur l'écrit et la sédentarité des élèves censés écouter toute la journée ne favorise pas ces élèves et ne respectent pas leur façon de fonctionner et d'apprendre. Heureusement qu'avec la venue des tableaux électroniques interactifs dans les classes, les choses commencent à bouger!

Cela serait justement l'occasion d'évoquer avec votre mari ,qui pense avoir transmis ces aptitudes à son fils , comment ces façons de fonctionner un peu atipyques (mais pas si atypiques que cela en fait) l'ont aidé dans la vie de tous les jours, dans son travail etc. Au lieu d'en avoir honte, il s'agit de reconnaître que nous sommes tous différents et ce qui peut être un handicap dans un domaine peut être un atout dans d'autres.

En passant, encore une fois on ne peut pas féliciter le CMP pour ses connaissances modernes!

Courage courage et positivons! Bien amicalement Curidys 🙂 🙂

Message édité par : curidys / 19-02-2013 14:20

Alors n'hésitez pas à booster votre mari pour qu'il apprenne tant bien que mal à nouer des relations avec son fils.

Déculpabilisé le, dites lui que lui a réussit et qu'il n'y a pas de raison pour que son fils n'y arrive pas. Vous l'aimez et qu'un jour votre fils sera aussi aimez, etc...

Mais n'oubliez pas que vous ne pourrez pas toujours soutenir tout le monde et que vous avez besoin que votre mari vous soutienne et vous aide. Même peu est toujours mieux que rien, au moins moralement.

GENE

Encore un témoignage de CMP moyenâgeux. Sachez que vous n'êtes pas la seule à souffrir à cause de ces établissements. Ils sont à fuir, et c'eest bien dommage… J'ose croire que tous ne sont pas aussi bornés, mais vus les ravages qu'ils continuent à faire, il faut continuer à les fuir en général.

C'est évident que face à un adulte qui peine à admettre la situation, qui refuse de la voir vraiment, qui doute en fait, ces "professionnels" sont une plaie. Mais votre dernier message laisse de l'espoir et votre mari doit surmonter sa culpabilité pour pouvoir arriver à aider vore enfant.

Encore bon courage !