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Faurum
Bonjour,
Je suis un peu désemparée et à cours d'idées alors je sollicite vos conseils et vos avis.
Mon fils de 8 ans est dys (plusieurs troubles dys) il redouble actuellement son CE1.
Les diagnostiques ont été posés l'an dernier, et l'année scolaire a donc été compliquée avec un retour en CP à partir de mars 2013.
Aujourd'hui il est aidée par une orthophoniste (1 fois/semaine), il a une AVS 5 heures par semaines, et nous attendons désespéremment une place en CMPP ou SESSD pour la prise en charge psychomotricité.
Ca pourrait donc aller plutôt bien cette année... si mon Asticot se mettait au travail !
Notre problème majeur aujourd'hui c'est qu'il tire au flan autant qu'il peut, en classe ou à la maison, et attend qu'on fasse les choses à sa place, ou alors qu'il y ait quelqu'un près de lui pour avancer.
Seul, il rêvasse...
Face à l'effort et le travail il est dans l'évitement : détourne la conversation, gesticule voir s'oppose de manière effrontée à l'exercice demandé (qu'il sagisse d'un exercice scolaire ou d'une tâche quotidienne comme se brosser les dents).
Bref ! Travailler c'est difficile et les efforts ça fait transpirer ! Alors il jour la force d'inertie en attendant qu'on réagisse : soit par la colère, soit en cédant à sa pression implicite et s'asseyant à côté de lui, soit en accomplissant le geste à sa place (comme pour l'habillement ou la toilette par exemple...)
Résultat, il pourrait faire beaucoup plus de progrès s'il mettait un tout petit peu plus de volonté.
L'orthophoniste nous a confié que le plus complqiué dans sa prise en charge était son attitude et la maîtresse vient de me'interpeler à 8h30 quand je l'ai accompagné pour me signaler qu'hier il avait été totalement passif toute la journée.
Donc je m'inquiète, je ne sais plus trop comment réagir. Punir une attitude innacceptable ? Chercher une cause ? Et quand bien même il y en aurait une, cela fournirait une explication, certes, mais doit-elle lui servir d'excuse ?... D'un autre côté j'ai peur de lui en demander trop, de lui oter sa confiance en lui... Pfff... :paf
AU SECOURS !!!
"La difficulté de réussir ne fait qu'ajouter à la nécesité d'entreprendre."
Beaumarchais - Le barbier de Séville
Bonjour,
l'attitude de votre fils est peut-être pour lui une manière de se protéger: quand on ne fait pas, on n'est pas en échec... Je craignais un peu cette réaction lorsque ma fille a été diagnostiquée dys (en CM1). Aussi je lui ai tout de suite dit que sa dyslexie pouvait me permettre de comprendre ses difficultés; qu'il était donc normal que je l'aide davantage (je lui lis les textes trop longs, j'écris à sa place lorsqu'elle est fatiguée... je l'aide beaucoup dans son travail scolaire), mais qu'en aucun cas cette dyslexie ne devait lui servir d'excuse pour ne pas faire ou dire qu'elle ne pouvait pas faire quelque chose.
Je lui répète souvent que je sais qu'elle doit travailler plus que les autres enfants, que je compatis, mais que c'est comme ça. Elle n'a pas choisi d'être dys, je n'ai pas choisi d'avoir un enfant dys, on fait avec, toutes les deux, en bossant pour quatre.
N'hésitez pas à aider votre enfant dans la réalisation de son travail. Si la maîtresse veut tester a compréhension de texte, ce n'est pas gênant que vous lui lisiez le texte et que vous écriviez les réponses de votre fils sous sa dictée. Idem dans les autres matières.
Pour l'instant les efforts que fournit ma fille portent leurs fruits. J'espère qu'elle ne se découragera pas quand les difficultés apparaîtront.
Pour ce qui est de la maison, je lui demande plus d'autonomie... mais il faut avoir les nerfs bien accrochés... 1/2 heure pour se décider à aller dans la salle de bain, 1/2 heure de plus pour prendre sa douche... et tout est comme ça: au ralenti. Nos enfants sont des rêveurs. On leur en demande beaucoup à l'école. Ils décompressent à la maison. Je pense que c'est normal (ça m'énerve quand même)
Bon courage
Ad
Bonjour
la réaction de votre fils me rappelle celle de ma fille au debut ou elle a été diagnostiquée.
Peut-etre a-t-il tout simplement besoin d'etre rassuré sur ses capacités d'entendre encore et encore que vous croyez en lui, et qu'il a le droit de se tromper
(bon je vous dis ça mais 5ans apres bien quayant fait de formidables progres ma fille na toujours pas tres confiance en elle et il ny a quen lui rabachant tout cela quelle bosse sinon elle continue de se devaloriser)
Peut-etre a-t-il peur de decevoir? de constater qu'il va se tromper encore et encore et que cela n'est plus supportable pour lui.
A part l'école il doit surement faire plein de choses qu'il aime et qu'il arrive bien a faire (dessiner, peindre, courrir...) cela peutetre une bonne comparaison de lui expliquer que les progres quil arrive a faire dans le domaine quil aime prouve quil peut aussi y arriver dans les autres domaines 😉
Ici il a fallut 2 ans aprés le debut des amenagements pour quelle commence a se sentir mieux, car entre les bilans à faire les dossiers à monter etc... on ne parlait que du handicap de la dys et ne trouvions plus de temps à partager hors bilan medicaux et devoirs peutetre atil besoin de souffler de se ressourcer.
' Rien n'est dans l'esprit
qui ne soit entré par les sens'
Aristote.
bonjour, je reconnais moi aussi mon fils dans ce descriptif... pour les nerfs c'est une véritable épreuve... Dans son année de 6ème, je n'en pouvais plus de me battre contre autant de passivité ! En ce qui me concerne , j'avais l'impression qu'au plus j'en demandais au plus il "ralentissait" le moindre effort lui prenait des heures.. et il attendait passivement que les choses se passent...il se tortillait sur sa chaise , regardait les mouches au plafond et dès que je quittais la place à coté de la sienne il s'en allait dans des reveries sans fin ...le moindre exercice de math prenait entre une demi heure voir 3/4 d'heure ... que dire quand il y en a 3 ou 4 à faire dans la soirée et que les copains ont l'air de faire ça en 10 mn... Cela demande une disponibilité et des nerfs à tout épreuve....quand vous devez caler ça dans une soirée bien remplie avec d'autres enfants dur dur ... Je pense que nos enfants dys subissent beaucoup et qu'ils se protègent ainsi ... les efforts qu'ils doivent parfois fournir pour des petits choses sont impressionnants et ils le savent !..tout le corps parle de stress dès qu'on parle de mise au travail... J'ai trouvé quelques stratégie de contournement .. un pot à crayon contenant tout le matériel nécessaire pour le moment des devoirs car comme par hazard il passait 30 mn à chercher tel crayon puis après la gomme puis après autre chose... anticiper l'heure de rentrer car on sait que s'installer pour travailler va prendre du temps ...ne pas hésiter à l'aider en lisant les consignes pour alléger la tache et lui permettre d'accéder directement au sens, l'alléger de toutes les taches subalternes de lecture , de copiage de collage etc pour limiter le temps des devoirs... au fur et à mesure il s'est apaisé , s'est montré moins stréssé .... Je me suis rendu compte aussi que les choses fonctionnaient mieux quand on les présentait autrement... Faire des dessins des leçons pour les apprendre... nous avons installé l'ordi dans les aménagements et là, notre fils s'est montré un peu plus acteur vu qu'il devait lui même agir physiquement et se montrait motivé par l'outil ... cela l'a vraiment aidé à se concentrer et à se montrer moins "absent" pendant le travail ... il nous a dit aussi qu'avec l'ordi il avait moins mal pour écrire, qu'il transpirait moins pendant les devoirs ... nous avons beaucoup parlé de la dyslexie avec lui en lisant des livres sur la dyslexie , en lui expliquant les raisons de ce qu'il ressentait ..je crois que j'avais vraiment besoin qu'il comprenne qu'il fonctionnait différemment que les autres pour qu'il comprenne ce qu'il lui arrivait quand ça ne marchait pas pour lui et que ça marchait pour ses copains.... Je l'ai enmené voir une pièce de théatre sur la dyslexie "la vie entre les mots " qui parlent de la souffrance des enfants dys, cela lui a fait du bien de voir qu'il y en avait d'autres qui ressentait la meme chose que lui et de mettre un mot sur le fait que pour lui les choses se font avec 3 fois plus de temps et 3 fois plus d'effort que les autres.... on a avançé depuis .... aujourd'hui il est en 4ème et commence à avoir seulement maintenant un peu d'autonomie pour travailler seul et pas pour toutes les matières..... quand il travaille seul je passe régulièrement par là pour le recentrer et le faire redescendre de la lune ... mes nerfs sont encore mise à rude épreuve quand cet espèce"d'immobilisme" le gagne , c'est pas qu'il ne soit pas courageux mais je crois qu'il sait tout ce que les devoirs vont lui demander comme énergie et il préfère simplement jouer la fuite ...
Merci beaucoup pour tous vos témoignages et vos encouragement... c'est un tel soulagement de ne plus se sentir seule !
Je sais que chaque cas est unique, mais j'ai trouvé plein de choses intéressantes dans vos messages que je vais m'efforcer de mettre en pratique à mon tour.
A la maison on s'en sort... le plus compliqué c'est à l'école.
La maîtresse ne peut matériellement pas être avec lui en permanence, ni l'AVS qui n'est là que 6 heures par semaine de manière irrégulière, il faut absolument qu'il accomplisse un minium de tâches et d'exercices tout seul ! Seulement en ce moment il est en train de retomber dans la passivité.
J'ai essayé de l'interroger pour savoir s'il y avait une cause à laquelle on trouverait une réponse, mais il me répond très calmement qu'il avait juste envie de dormir, qu'il était fatigué... 4 jours après la rentrée des vacances de Toussaint ! Hum ! J'ai des doutes...
Je n'ose pas trop lui mettre la pression, mais d'un autre côté il faut quand même soutenir la maîtresse qui estime qu'il exagère, sinon il n'y a aucune chance qu'il respecte son autorité.
Pas facile de trouver le bon dosage...
"La difficulté de réussir ne fait qu'ajouter à la nécesité d'entreprendre."
Beaumarchais - Le barbier de Séville
je vous rejoins c'est une question de dosage... la réponse de votre fils est le type de réponse que j'ai aussi régulièrement et je pense que c'est vrai ! la période de mon fils la plus difficile est la première semaine de rentrée et les fins de cycle ... reprendre le rythme scolaire ne correspond pas à son rythme personnel, il a besoin d'entrecouper les périodes d'apprentissages avec des coupures et des pauses quand cela sature... cela demande un effort physique considérable que les non dys ne peuvent pas trop imaginé ..pour moi rester assis en classe à écouter les consignes de la maitresse ne correspond pas à la façon d'apprendre d'un enfant dys ...mais il n'y a pas d'autres alternatives.... . je crois donc que quand votre filsi vous dit qu'il veut dormir et qu'il est fatigué 4 jours après la rentrée et bien c' est tout à fait juste ...n'ayez aucun doute là dessus ... se remobiliser et reprendre le rythme est extrèmement difficile pour lui ... la dyslexie c'est aussi une personnalité et un comportement particulier ...
je me bas contre ça depuis quelques années malheureusement mais des fois je me fache (ou je craque ) pour le remettre face aux exigences et à ce qui est attendu de lui et auqueL il doit bien se plier .. ... le bon dosage c'est peut etre de réussir à mettre un peu de pression sans le bloquer sans le braquer et le dégouter du scolaire ... pression ou stimulation c'est tout un art ...
Bonne journée ..
Bonjour,
Je ne vais pas être original en disant que mon fils a été dans cette situation il y a 3 ans.il se lève le matin grognon les yeux cernes.tout son stresse qu'il ressentait à l'école se voyait sur son visage les yeux cernes,le contour de la bouche rouge vif,tellement il se mordait les lèvres.et tout ça sans savoir qu'il était dyslexique,dysorthographique.la maîtresse qu'il avait à l'époque,une VRAIE PINAISE.elle lui déchirait sa feuille de cahier et le gardait pendant la recréation pour qu'il refasse son travail,ou alors les autres faisait dessin et lui, devait terminer un travail non fini de la veille,autant de maltraitance qui la conduit a un refus total d'écrire.
Je vous passe tout les RDV avec différents spécialiste pour comprendre son malêtre.etvla personne qui a su redonner confiance à notre garçon c'est la GRAPHOTHERAPEUTE,quelle bonheur d'avoir eu la chance de rencontrer cette femme,elle l'a valoriser,et s'est déplacé à l'école pour rencontrer l'équipe enseignent,et faire entendre que certaine attitude avec nos enfants en difficultés était inacceptable.je vous rassure il est en 6 ieme va beaucoup mieux,mais reste encore fragile face à la pression scolaire.
Bon courage
Maman de 2 garçons,14ans et 11 ans dont le plus jeune dyslexique dysorhtographique TDA
Il faut être vigilant et voir si le refus scolaire est associé à un isolement social.
Si c'est le cas, il faut s'inquiéter un peu plus.
Votre enfant a t il des camarades, est il joyeux en dehors de l'école et des devoirs?
GENE
La question de Gene est très importante. Sinon, aidez votre enfant au mieux, lisez les consignes, écourtez les exercices, lâchez les tables de multiplication, proposez des sorties culturelles, cherchez avec lui une activité qui l'éclate…
Ce que vous vivez, vous le voyez avec les réponses du forum, est quelque chose de fréquent. La fatigue de nos enfants n'est pas un vain mot.
Se lever le matin et se retrouver devant un mur très haut qu'il faut franchir, il y a de quoi être épuisé. Et puis petit à petit, les stratégies de contournement de ce fichu mur vont se mettre en place, et il verra comment avancer différemment.
Veillez bien à ce que les adultes qui doivent l'aider soient bienveillants, c'est tellement fondamental !
Je vous souhaite bon courage.
Fred
Par chance Asticot n'est pas timide, et il a le contact facile. Il n'a pas de soucis pour aller vers les autres et a donc plein de copain, à l'école et dans son sport. Par contre, il a tendance à aller vers des enfants plutôt turbulents, du coup il lui arrive de temps en etmps de se retrouver puni parce qu'il a fait le pitre ou parce qu'il s'est bagarré... Nous surveillons cela de près, mais pour le moment la maîtresse estime qu'il se comporte "normalement" pour un petit garçon de 8 ans.
Il ne pleure plus pour aller à l'école depuis qu'il a redoublé et qu'il est suivi par l'orthophoniste.
La présence ponctuelle de l'AVS a aussi beaucoup joué.
Mais je crois effectivement qu'il doit malgré tout souffrir de sa différence à certains moments, ce qui explique sans doute que parfois il cherche à prouver sa force par la bagarre, ou à faire sa vedette en faisant rire les copains.
Sa maîtresse cette année est plutôt bien, elle cherche visiblement à faire des efforts pour l'aider.
Nous devons la voir bientôt en RDV avec Asticot pour qu'il puisse participer à l'élaboration des solutions le concernant. Cela lui permettra de constater que nous agissons pour l'aider, mais en échange il devra aussi s'engager à respecter certaines consignes.
Ca qui est sûr c'est que sa vie est effectivment compliquée ! Plusieurs troubles dys + problèmes de motricité fine (entre autres...) donc nous sommes attentifs aux signes de fatigues quand ils surgissent et ne sommes pas surpris par exemple quand les résultats baissent à 15 jours des vacances... Nous l'aidons beaucoup, bien sûr, mais d'un autre côté il faut aussi qu'il puisse développer ses propres systèmes de compensation, donc on ne peut pas tout faire à sa place. On a donc pris pe parti suivant : Soit il se débrouille tout seul mais personne ne le presse, il prend le temps qu'il veut. Soit nous sommes tenus de respecter un horaire, et dans ce cas nous l'aidons, voir nous accomplissons certains gestes à sa place. Désormais ce sera donc pareil pour les dévoirs : le weekend on est moins pressés, donc nous le laisserons éventuellement essayer de faire certains excercices tout seul s'ils ont été adaptés pour lui. En semaine où il est plus fatigué et nous plus pressés, on reste assis avec lui. Je pense que je vais essayer d'en parler aussi la maîtresse, mais pour elle se sera plus complexe à appliquer car l'AVS ne vient pas beaucoup et elle a 25 autres élèves à gérer (avec des forts en thèmes et des mal élevés, des pipelettes et des caractériels comme dans plus ou moins toutes les classes...)
Asticot est aussi inscrit à la gymnastique ! Ce n'est vraiement pas un sport facile pour lui mais il a voulu faire comme papa... Il s'y plaît, fait de gros pgrogrès et adore faire le pitre sur les tapis mousse avec ses copains ! Nous connaissons très bien les entraîneurs et eux connaissent les difficultés d'Asticot, donc il y est bien.
Quoiqu'il en soit, nous attendons désespéremment une place en CMPP ou SESSD afin qu'il puisse bénéficier d'un suivi psycho et psychomotricité en plus de son orthophoniste.
Nous aimerions aussi beaucoup l'avis d'un ergothérapeute sur l'utilisation de l'ordi ou de la tablette, y compris à l'école.
"La difficulté de réussir ne fait qu'ajouter à la nécesité d'entreprendre."
Beaumarchais - Le barbier de Séville
Bonjour,
Je reconnais également mon fils dans de nombreuses descriptions...
Mon fils aussi bien souvent "ne préfère pas faire... que mal faire ou se tromper"... Ils ont souvent une mauvaise image d'eux.
Le mien est en CM2, et depuis le CE2 on teste des formules pour voir de quelle façon il fait mieux ses devoirs et surtout de quelle façon on le vit tous mieux...
Tout d'abord, nous faisons beaucoup de choses à l'oral (car il est dysgraphique), par exemple, mon fils aime JOUER... alors on prends un ballon tous les 2 et pour réviser par exemple les mots de dictée, on se les envois : le premier qui le laisse tomber, interroge l'autre (comme cela il n'est pas toujours interrogé et en plus il photographie le mot). Il est super content quand je n'arrive pas à l'attraper ! 😛
Je remarque quand il devient mauvais joueur, qu'il n'a plus envie de réviser, alors on fait quelques passes pour le plaisir.
On fractionne le plus possible et je passe beaucoup de temps à lui retaper ses leçons, les rendre ludiques : j'ai lu par exemple que les enfants apprennent bien sous forme de soleil à 7 branches max : par exemple en histoire si il a des dates, mettre le thème au centre et inscrire les dates avec un mot clef.
Je ne reviens pas sur un point acquis. Et je ne fais pas que les cours qu'il maîtrise le moins, de façon a le valoriser (il aime les math', alors on lui fait quand même un exercice pour qu'il voit qu'il est bon en math').
Je lui fait des résumés sur des tablettes veleda avec des feutres de différentes couleurs.
Il fatigue vite aussi et il n'a pas une longue capacité d'attention, c'est pas évident car nous on a pas toujours le temps à rallonge... 😕
Et puis l'écouter, regarder ses signes de fatigue. Quand il n'y arrive plus, il faut faire une pause.
Le plus compliment qu'il m'ait fait récemment : c'est bien maman quand on apprend petit à petit (du genre 4 lignes de la poésie par jour et finir par la connaître en entier...).
Et j'ai versé cet été une larme de joie : tous les soirs je lui fais la lecture car c'est trop dur pour lui, je lui propose de lire quelques lignes, il refuse souvent, et un soir il a accepté et il a lu une page entière : il était très surpris de me voir pleurer, et je l'ai senti fier...
Ils doivent savoir qu'ils peuvent compter sur nous et qu'on ne les laissera pas "tomber"...
Voilà pour mes premières idées, mais si il y en a d'autres, je reviendrais... Ou piocher celles des autres... :b