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Faurum
Mon enfant est en CE1, il commence tout juste à lire, il n'a jamais pu bénéficier d'une aide RASED à l'école.
Malgré ses difficultés en lecture et en écriture l'année dernière en CP, il n'a pas été inclus dans le groupe RASED lecture et je n'ai jamais pu savoir pourquoi de l'école.
Cette année il a eu un bilan orthophonique qui indique une forte probabilité de Dyslexie - à confirmer en fin d'année -et ceci a permis de mettre en place un PAI. J'ai appris que la maîtresse RASED intervenait pour un autre garçon de sa classe actuellement mais que de nouveau mon fils ne bénéficie pas de cette aide. J'ai pris mon courage dans mes deux mains et j'ai demandé directement à la maîtresse RASED pourquoi, depuis 2 ans, mon fils ne pouvait pas avoir une aide RASED. La raison - "l'inspector académique de Caen ne permet pas une aide RASED aux enfants qui sont suivi par des orthophonistes!" Et comme l'aide pour les enfants en CE1 se termine avant les vacances de Février c'est trop tard!
Je cherche à comprendre comment une aide destinée aux enfants en difficulté peut être refusée pour cette raison.
Si on suit cette logique jusqu'au bout - les enfants qui ont le plus besoin ne recevront jamais cette aide, rare sont les enfants dyslexique qui ne sont pas suivi pas un orthophoniste de nos jours - et les enfants ayant de difficultés moins sévères qui ne nécessitent pas d'aide externe en auront droit.
Est ce que cette pratique est assezcourante en France ou bien particulière à la Basse Normandie?
Quelles sont les arguments que je peux utiliser pour essayer d'obtenir cette aide pour mon fils qui en a vraiment besoin.
Message édité par : Jemima / 16-02-2012 22:24
Bonsoir,
C'est sans doute pour cette raison que, nos enfants n'ont jamais eu le droit au RASED !!! Nous sommes en Haute-Normandie. :paf Et peut-être aussi pour le refus d'AVS et de matériel pédagogique !!! :paf Merci pour cette info !!! Là, franchement, pour ma part, aucune idée. @ bientôt et surtout bon courage....
Néfertiti
mon fils a commencé les sceances d orthophonie( il a arreté l orthophonie que cette année etant en apprentissage) lorsqu il etait en cp a partir du CE1 son institutrice ma convoqué pour me demandé la permission de parlé de lui au RASED se que j ai accepté, de la , le mardi matin et le jeudi apres midi le maitre E ainsi que la psycologue du RASED venait chaqu une leur tour pour mon fils , cela la bien aidé, nous sommes en poitou charente
tout dépend de la politique départementale, des budgets et de la pression des associations.
L'aide est accordé de façon très aléatoire sur l'ensemble du territoire.
GENE
Bonsoir,
Ca dépend aussi de la formation du maître de Rased. Il n'est pas forcément formé pour les dyslexiques si c'est un maître G par exemple.
En ce qui nous concerne, il n'y a pas de directives dans ce sens sur notre département.
Par contre, ce n'est pas parce qu'un enfant n'a pas de suivi qu'il n'a pas des troubles plus sévères qu'un enfant qui a un suivi extérieur. Des enfants, dys de toute sortes, voir autistes, disons TED qui n'ont pas de suivi, il y en a des tas. les raisons sont multiples et variées, inconscience des parents, incapacité dison sociale des parents quand on est comme nous en mileu très rural. Je ne trouve pas anormal, si c'est dans le but de compenser les carences familiales que ces enfants soient priviliégiés par rapport à ceux qui n'ont pas cette chance. Il peut y avoir aussi une prise en charge du Rased, le temps de mettre en place les suivis extérieurs : ça peut permettre aussi de convaincre les parents de la nécessité d'un suivi.
Vraiment, je ne crois pas que tout ceci se mesure en terme de gravité des diagnostics confirmés. D'une manière générale, on pourrait penser qu'un enfant autiste, le mot fait tellement peur, est dans une situation plus grave qu'un dyslexqiue, troubles tout de même mieux connu maintenant et pourtant des autistes peuvent aller à l'école sans AVS sans que cela pose souci.
comme toujours dans l'éducation national, on joue a pile ou face avec nos enfants, sans rien nous dire bien sur, il faut être tres vigilant, ne jamais croire un professeur ou une école, faire des allez retour a la préfecture car le systeme est tellement bourré de faille qu'on se retrouve jamais du bon coté de la barriere (sauf bien sur si vous êtes fonctionnaire car entre gens du serail...)
Je ne dirais pas que la situation d'un autiste est plus grave que celle d'un dyslexique (je parle de situation de handicap).
L'autisme fait peur, donc c'est le rejet ou une réelle prise en charge, tout dépend du département (dans les Yvelines, tout autiste a son AVS dans le système ordinaire, il ne saurait en être autrement).
La dyslexie par contre est prise à la légère, comme un trouble pas très handicapant, car invisible et mis sur le compte d'un manque de travail.
Mais que dire d'un enfant qui ne peut absolument pas lire quoi que ce soit, ni même papa ? D'un enfant qui ne peut absolument pas structurer une phrase, ni aligner 2 lettres pour écrire un son ? Comment peut-il évoluer dans le systèmpe scolaire ? Il ne peut pas. Dans la société, il sera au niveau des illéttrés, sans espoir d'amélioration par une alphabétisation. C'est un handicap très grave, d'autant plus qu'il est incompris et minimisé
Ce handicap mène encore trop souvent à la dépression, au suicide, à la délinquance, au chômage, à la psychose et aux addictions diverses s'il est minimisé, non pris en charge et si la scolarité n'est pas aménagée. Ce n'est pas moins grave.
Bonsoir,
Je n'ai pas dit que c'était moins grave : chaque est particulier en, matière de prise en charge et ce n'est pas une question de diagnostci à mon avis.