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Qui a obtenu une AVS pour son enfant  

thalia
(@thalia)
Nouveau membre

Bonjour, Pouvez vous me dire si vous avez réussi à obtenir une AVS pour votre enfant qui a une dyslexie sévère ? Si oui dans quelle département êtes vous? Merci pour vos réponses.

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Topic starter Posté : 03/11/2016 5:51
REFLO75
(@REFLO75)
Membre de confiance

Bonjour,

voir les échanges "assistance scolaire", mon fils est "poly troubles" (multidys sévère + TDA sans H + précoce)

Pour un AVS, nous avons attendu plus d'un an de scolarité très difficile en CP, voir les calendriers d'attribution d'AVS si urgence faire appel à une cellule spécialisée au niveau du rectorat mais on l'apprend tardivement quand les enfants cachent leurs difficultés et que les professionnels freinent votre volonté de faire bouger les modalités d'encadrement scolaire.

Nos démarches sont restées sans suites dès l'entrée en maternelle, l'année de moyenne section après de nombreuses démarches obtention d'un suivi en orthophonie et au CMP, médecine scolaire exsangue et professionnels de l'EN dans l'attitude du formé avec l'idée de l'élève type et pas dans l'adaptation face à une patate chaude (on la passe au voisin cela évite de se brûler les mains !)

S'appuyer sur les structures existantes "mission académique à la scolarisation des élèves en situation de handicap" la difficulté est d'obtenir la qualification de handicap de votre enfant du fait du protocole nécessitant des justificatifs médicaux dans un délai restreint pour la famille c'est très compliqué de trouver des RV auprès notamment de centre référent des troubles de l'apprentissage dans des délais raisonnables (minimum 2 ans).

On ne peut pas qualifier un enfant de DYS sans qu'il n'ai un retard scolaire en CE2 dans les pratiques actuelles pour la reconnaissance de handicap, donc la famille qui dépiste son enfant avant les professionnels est considérée comme hors norme (nous sommes une famille atypique par rapport au fonctionnement mental de 95% de la population ! On me qualifie de sentinelle et mon mari de lunaire, mais que font les autres parents attentistes du signal d'alarme censé être envoyé par des professionnels rencontrés (PMI, médecin scolaire, professeur des écoles, orthophonistes, pédopsy ...) ?).

Vous devez vous appuyer sur ce qui est pris en compte par le système notamment le référent scolaire puisque les procédures administratives sont ce quelles sont !

Notre expérience est de constater que le milieu médical n'arrête pas de vous parler du déni des parents et de la famille par rapport à la situation de leur enfant "différent".

On culpabilise la mère de son investissement pour protéger sa progéniture (pour moi c'est naturel, c'est primitif mais je préfère être comme les indiens capables de regarder leur environnement et sentir arriver un tsunami n'ayant pas de technologie pour les avertir du danger, les sciences sont basées sur des expériences et l'accumulation de faits, la notion de mémoire collective est importante donc la place de l'histoire de l'humanité est partie intégrante de l'individu, le pressenti est souvent occulté dans une civilisation dite "moderne").

Moi je vous dis qu'il y a un déni des professionnels de santé et de l'éducation nationale quand ils ont en face d'eux un enfant qui ne répond pas à la norme "élève type".

Ils sont dans il va évoluer donc lui laisser le temps (combien de temps faut-il attendre pour agir ?).

Dans la nature, vous voyez un arbre plus sensible au vent que les autres vous le tutorez pour qu'il pousse droit si c'est ce qui importe à l'organisation du paysage mais est-ce primordial ?

On le conduit même si on sait qu'il est unique et peut-être qu'il arrivera à compenser sa primo fragilité par rapport aux autres. Je m'interroge sur le mot "éducation" dans notre société surtout avec des AVS pas toujours formés aux différences des enfants qu'ils auront à aider avec chacun un environnement familiale différent (notamment adapter l'accompagnement à la dysphasie, dyspraxie, dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dysgraphie, troubles associés à des degrés très variables) .

J'ai réussi à obtenir un AVS en temps mutualisé toujours en décalé par rapport à la rentrée de septembre car il y a souvent des problèmes de gestion purement financière des contrats de travail (CDD avec difficultés de renouvellement même si l'AESS est compétent et investi, ne pas oublier le facteur humain, congés maladies, absences justifiées rarement remplacées, ...) (en thèorie 9 h par semaine l'après-midi) dans un contexte particulier (déjà un AVS dans l'école et départ de l'élève qui bénéficiait de la part de temps agent l'année d'avant) avec le rectorat de Paris (75), année scolaire de CE1 en 2013-2014 dans un contexte ou j'étais une "guerrière" et avait l'énergie pour travailler à temps plein, faire appel aux associations de parents d'élève, aux élu(e)s locaux puisqu'il fallait gérer les contradictions entre l'agenda imposés par les modifications d'activités de l'école, créneaux piscines, ARE, RV CMP (pédopsy & psychomotricité), paramédicaux (orthophoniste + ergothérapeute), rédiger des courriers d'indignation auprès des diverses personnalités censées coordonner et aider mon fils à entrer dans les apprentissages scolaires et surtout devenir un élève pour lui construire sa place dans cette société.

Je continue à regarder le fonctionnement des recrutements d'AVS pour d'autres enfants en difficultés scolaires dans l'ancienne école de quartier ce n'est pas encore facile pour beaucoup de familles (les entretiens d'embauche ayant lieu après la rentrée donc en décalé par rapport aux besoins).

Mon fils n'est plus dans le circuit classique de l'école publique et de ce fait en dehors du système avec pour conséquence plus la possibilité de faire partie d'une association de parents d'élève à moins de la créer, vous vous placez en dehors du fonctionnement classique de l'école reconnue par l'EN donc l'état et les institutionnels, c'est une exclusion forcée pour tenter de protéger votre famille.

Je m'étais promise de toujours tenter d'être dans le moule "sociétale" mais il y a un moment ou les valeurs fondamentales de l'éducation pour tous ne sont plus en adéquation avec ce que votre enfant subit au quotidien au sein d'une école dite ouverte à tous donc publique.

Vous avez un réflexe de survie. Vous cherchez ce qui pourrait lui apporter du plaisir à aller à l'école.

La classe de 30 élèves dont plus d'un quart est déjà en difficultés scolaires n'est plus vivable au quotidien.

Les parents pour diverses raisons font confiances au système qui n'apporte plus les clefs pour atteindre les objectifs d'obtenir un niveau acquisition des apprentissages pour toute une classe d'âge.

Je constate que les parents qui se donnent les moyens de compenser les lacunes de leur enfant par rapport aux acquisitions sont nombreux en constatant l'augmentation du nombre de cours particuliers et stages en tout genre. N'est-ce pas un problème de responsabilité collective de répondre à la question : comment aider les enfants à grandir dans une société de plus en plus clivante sans outils de compensation pour tous ?

Comment ne pas avoir aussi le droit de penser que chacun est différent du fait de son unicité et que les parents ne doivent pas systématiquement être obligés de devoir étiqueter leur enfant d'"handicapé" pour obtenir une adaptation des êtres humains figés dans une fonction.

Le plus difficile pour les parents d'un enfant "différent" est de comprendre ce qu'ils sont en droit de demander et auprès de qui et dans quels délais ?

Alors à vous d'obtenir le mieux pour votre enfant dans un fonctionnement qui n'est pas toujours le même d'un territoire à l'autre (dotations départementales en primaire, régionales au collège...).

Ne lâchez rien mais attention ménagez vous aussi pour maintenir votre santé car il faut tenir sur la durée (l'école est obligatoire actuellement jusqu'à 16 ans) donc depuis la maternelle il faut se projeter sur 13 années de démarches avec des calendriers de renouvellement annuel pour l'EN
avec ou sans GEVASCO, biannuel pour la MDPH donc suivi médical et/ou paramédical en conséquence du constat de l'évolution (en bien ou en pire) de votre enfant.

Profitez au maximum des moments de joie et tentez de trouver des exutoires comme le sports ou des activités plaisirs en famille pour avoir les ressources notamment physiques et morales nécessaires au soutien de vos choix de vie pour aider votre enfant à s'épanouir et se révéler.

REFLO75

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Posté : 04/11/2016 12:13
elauvity
(@elauvity)
Membre éminent

bonjour

moi ma fille est en 3eme et nous avons demandé un avs en ce2 jusque en 5eme et nous l'avons toujour eu et nous somme dans le 06

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Posté : 29/11/2016 7:20
sylvie-cyrille
(@sylvie-cyrille)
Membre estimable

bonjour

ma fille est en 2nde ES et elle a une AVS depuis le 6eme.

nous sommes en Bretagne (29)

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Posté : 04/12/2016 11:46
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