Forum

Faurum

Pour les parents d&...
 
Notifications
Clear all

Pour les parents d'enfants dyslexiques  

Page 1 / 2
emmy75
(@emmy75)
Membre actif

Bonjour à tous, j'effectue un travail sur l'intégration des élèves dyslexiques à l'école, et dans ce cadre, j'aimerais avoir des témoignages de parents dont les enfants sont dyslexiques et scolarisés en classe ordinaire. Tout ceci afin de connaître leur ressenti sur cette scolarisation..Quelles démarches ont été mises en place pour la scolarisation de vos enfants? Avez vous eu le sentiment d'être soutenus par les différents partenaires? (enseignants, médecins scolaire, orthophonistes, ...) Ces démarches ont-elles été bénéfiques/respectées? Merci beaucoup pour votre aide, et surtout bon courage!

Quote
Topic starter Posté : 20/04/2012 6:30
choco64
(@choco64)
Membre de confiance

bonjour emmy75,

Je suis la maman d'un garçon de 11 ans en fin de cm2 dans une classe ordinaire, en milieu rural.

Tout petit j'avais pris comme médecin le médecin de la PMI de la ville la plus proche (30kms).

Dès la grande section nous avons remarqué qu'il avait du mal à se concentrer, à être attentif. A force de discussion avec notre pédiatre elle a fini par lui faire passer quelques tests qui ont montré une déficience au niveau de l'attention. A l'époque il était petit (5 ans), des problèmes de vue (strabisme avec rééducation par cache etc...). nous en avons parlé avec l'instit qui nous disait qu'elle allait y arriver. On a suggéré toujours sur conseil de la pédiatre l'intervention du RASED mais elle n'a pas jugé utile. Un lien par le téléphone s'est établi entre l'instit et la pédiatre ce qui a permis de ne pas nous mettre en situation compliquée avec l'école. Elle a tenue compte des recommandations du médecin et mon fils a du coup progressé jusqu'à mi cp. Et là catastrophe l'instit s'en va en congé maternité 6 mois. Le remplaçant n'y connait rien et ne veut rien savoir. Mon fils ne fait plus de progrès se fait gronder parce qu'il est trop lent ou ne comprend pas la consigne bref... je prends rdv et là il ose me dire que j'aime trop mon fils que j'ai trop d'amour pour lui et du coup que je dois prendre rdv chez un pédopsy!! la pédiatre me recommande de laisser tomber on est en fin d'année scolaire.

Nouvelle rentrée, nouvelle maitresse. Toute la classe a pris du retard et la moitié sont en difficulté dû au remplaçant et à son excellent travail. Très vite tout devient difficile, l'instit n'apprécie pas les enfants avec des difficultées, elle le sanctionne en lui disant que ce n'est pas bien qu'il est trop lent sans compter les nombreuses récréations à refaire et finir le travail de classe. Nouvelles tentatives avec la pédiatre qui nous soutient énormément infructueuses. Les premiers signes de dépression se manifestent mais à l'époque on ne s'en ai pas rendu compte tout de suite. Il ne voulait pas aller à l'école et nous le disait tous les matins. Nous avons pris plusieurs fois rdv avec elle et elle minimisait les réactions de notre fils. A la fin du ce1 elle nous a dit ou il est faineant ou il est dyslexique. La pédiatre nous avait dirigé vers un ortho mais les délais étant long il a fallu attendre fin aout pour avoir le bilan. La rééducation commence avec comme premier diagnostic écrit trouble des apprentissages à l'écrit et à l'oral. Mon fils est de plus en plus mal psychologiquement, la pédiatre nous recommande de monter le dossier MDPH mais j'avoue que nous non plus on était pas au top. Aucune adaptation demandée n'a été faite, aucune communication avec la pédiatre, et en plus elle nous dit qu'elle sait vu qu'elle a été instit en SEGPA. On en doute... Je passe pour la maman chiante et un peu trop présente dans la vie de l'instit et mon fils nous dit régulièrement qu'il est nul, qu'il ne sert à rien, il préfèrerait être mort... Nous envisageons de le changer d'école et lui en parlons mais il refuse à cause de ses copains et l'idée l'angoisse. Au mois de décembre, il rentre de l'école avec ses cahiers c'est le déclic : les exercices sont rayés de rouge, elle lui marque trop lent, pas attentif et j'en passe. L'ortho est désespéré de la réaction de l'école (la directrice ainsi que l'instit qu'il a eu l'année d'avant la soutiennent une véritable mafia) et la pédiatre aussi. On se décide enfin à monter un dossier MDPH. Je prends réunion avec l'instit dès la rentrée de janvier et lui annonce que grâce à elle nous avons fait la démarche que nous redoutions depuis plusieurs mois. Elle est surprise mais moins agressive. Le maître référent va alors prendre les choses en main en l'obligeant à s'expliquer sur son comportement, ses annotations très négatives et lui demande de mettre en place quelques adaptations. L'année se finit comme elle peut et mon fils attend de changer d'instit. Le maitre référent suit de près le dossier, des bilans nous sont demandés dont psychologique. Une demande d'avs est faite par le biais de l'ESS.

Juin de cette année là je demande un rdv avec le maitre de l'année du cm1 pour lui expliquer la situation. Enfin un instit à l'écoute (il faut dire que c'est un ancien éducateur spécialisé qui travaillait auprès d'enfants). Mon fils est très impressionné (il mesure près de 2m et a une grosse voie) mais le courant passe. Je lui dit qu'il n'a pas confiance en lui et qu'il se dévalorise à la moindre. Durant toute l'année il va faire un travail extraordinaire avec lui sur le plan moral et pédagogique.

Dès septembre la psychologue scolaire va le suivre à notre demande et en accord avec mon fils. Elle aussi avait un enfant dyslexique et du coup comprenait très bien tout ce que nous vivions. En tant que maman, j'ai beaucoup culpabilisé que mon fils aille si mal (il parlait de se suicider (il le disait et ça me terrifiait)) et de mon incapacité à l'aider à aller mieux. La psychologue nous a demandé pourquoi on avait pas fait un signalement du comportement de son instit l'année passée à l'inspecteur, qu'il n'avait pas compris que je le défendais malgrès le fait qu'on ne lui disait pas tout et quelque part il a pensé que je me fichais de ce qu'il vivait alors que j'en étais malade... Au bout de 6 mois il a commencé à aller mieux, à l'école il se sentait bien et avait de bonnes appréciations. Une ESS est organisée pour réactualiser les adaptations et évaluer ses besoins, le choix de l'avs de l'année passée est jugée obsolète car il a des difficultées à demander de l'aide il veut être comme les autres. Par contre on nous parle d'ordinateurs et de logiciels adaptés.

En janvier nous voyons la neuropédiatre qui est centre référent pour le secteur (le rdv a été pris un an à l'avance sur recommandation de la pédiatre qui continue à nous soutenir). Elle confirme et pose le diagnostic de dyslexie dysorthographie sévère. Elle fait le courrier pour la MDPH en préconisant un bilan d'ergo pour l'ordi et les logiciels et une batterie de nouveaux bilans à faire un an plus tard au centre référent (psychologique, psychomot et ortho). On prend RDV avec une ergo pour un bilan (demande MDPH) qui se fera au mois d'août en deux fois.

En mai la psychologue lui laisse le choix de continuer ou de faire une pause en sachant qu'il peut y retourner quand il le souhaite ; il finit l'année scolaire et ne veut pas y retourner en septembre. On le sent plus épanouie mais on sent aussi que tous les bilans demandés et tout ce qui vient de se passer l'a épuisé. Entre temps on change d'ortho cause départ à la retraite (il avait créé un vrai lien avec lui) et on démarre avec une femme dynamique qui utilise des supports modernes tel que l'ordinateur. Ca lui donne un second souffle, il est très content. Elle pense alors qu'il est dyslexique dysorthographique et en plus qu'il a un TDA sans hyperactivité.

Changement d'instit à nouveau une femme mais qui travaille très étroitement avec le maitre de l'an passé (un bon point). changement aussi du maitre référent ce qui implique nouvelle ess pour l'informer du dossier et des adaptations faites. Il ne comprend pas que notre dossier ne soit pas arrivé au bout, j'apprends que la reconnaissance de sa dyslexie par la MDPH n'est toujours pas faite car le courrier envoyé par la neuro ne fait pas office de certificat médical. Le dossier est bloqué jusqu'aux résultats des bilans demandés par la neuro se fassent au mois de janvier ; résultats en février avec rdv neuro pour nous les restituer. Elle nous annonce tda avec impulsivité avec syndrome dysexécutif entrainant une dyspraxie visuo-spatiale et constructive associée et aggravant une dyslexie dysorthographie. Et là c'est la douche froide, l'année passée je lui parlais de TDA elle m'avait répondue que non. Bref, les résultats scolaires sont dans la bonne moye
nne et l'instit fait le maxi pour lui. Nous communiquons beaucoup et elle est très attentive à son état de fatigue psychique et physique. Elle nous soutient dans nos démarches mais découvre aussi tout ce qui gravite autour de ces dys. Ils n'ont aucune formation en la matière et la seule qu'ils ont se fait par le terrain.

A ce jour, après une grosse lutte avec la MDPH, nous sommes dans l'attente d'une proposition de PPS. En attendant l'instit fait son mieux avec ses moyens et nous essayons d'aborder les choses au fur et à mesure qu'elles arrivent. A la rentrèe de mai il va y avoir les évaluations (elle demande le livret pour les dyspraxiques) et ensuite le collège. On est pas au bout de nos peines mais ça en vaut la peine. Un dernier mot pour dire que on ne parle pas assez des activitées extra scolaires qui sont une véritable aide. Mon fils est passionné de VTT et il fait des courses (ce qui le valorise énormément) ainsi que du hand où il est reconnu par son équipe (il joue gardien et en plus c'est le plus jeune de l'équipe). Il va les retrouver l'année prochaine au collège et ça c'est un plus.

Voilà tout notre parcours le plus résumé possible malgrè la longueur du post (je m'en excuse). Ce qu'il faut savoir c'est que rien n'est simple les instits n'ont pas la formation pour affronter nos dys ; il y en a des très compétents qui essayent et d'autres qui ne savent pas faire et qui en sont frustrès donc ils ne font rien et restent dans le déni. Et à coté il y a les professionnels de la rééducation et NOUS ON DOIT S'ADAPTER POUR NOS ENFANTS.

choco64

RépondreQuote
Posté : 22/04/2012 10:18
choco64
(@choco64)
Membre de confiance

rectification on doit s'adapter en tant que parents mais nos enfants doivent s'adapter quand l'école ne le fait pas et en plus ils doivent gérer toutes leurs émotions et celles des personnes qui gravitent autour d'eux en plus de leurs dys.

choco64

RépondreQuote
Posté : 22/04/2012 11:22
sylvie27
(@sylvie27)
Membre de bonne réputation

Bonsoir

Pour ma part, maman de 3 enfants Dys, l'aînée 20 ans Dys légère très facilement compensée par une précocité, jamais de prise en charge particulière. Elle a eu un bac S du 1èr coup et est en fac de droit.

la 2ème Dys 17 ans moyenne, diagnostiquée en CE1 et suivie 18 mois en orthophonie (puis arrêt surement pour "laisser la place à des enfants atteints". Scolarité en primaire avec des enseignants très bien, collège un peu chaotique en 6ème et 5ème puis déclic et brevet avec mention. Sa seule aide pendant ce temps sa maman (j'était parent déléguée) qui disait au conseils de classe mais avez vous remarqué que son problème n'est pas les maths (ou autre) mais la lecture !

2nde moyenne et chute en 1ère (manque de travail c'est sûr mais surement en partie dû à de la lassitude). 1/3 tps pour le français au bac 9 à l'écrit, 12 à l'oral je trouve ça bien. Là elle redouble mais en changeant de filaire, avec son 1/3 accordé l'an dernier au bac j'arrive à faire prendre conscience aux profs de ses problèmes. Ça se passe pieux mais elle manque de confiance.

Pour le dernier 12 ans c'est une autre histoire, 2 premières années de maternelles un peu chaotiques avec une instit réputée pour préférer les petites filles. Du mal à compter jusqu'à 10, connait pas ses couleurs et un divorce qui comme souvent se passe mal. Heureusement j'ai demandé un suivi psy pour les 3. Grande section de maternelle une maîtresse top, détecte des capacités et s'accroche pour le faire avancer. Implique toute la classe (sans que ça ce voie) dans des petites "routines" pour lui apprendre à lire les chiffres et autre; Demande du Rased pour la rentrée au CP refusée par l'inspecteur (on ne peut pas savoir qu'il sera en echec avant qu'il soit en echec) Début du CP avec la même instit, elle s’accroche, mon fils et moi aussi puis elle est arrêtée pour maternité, valse des remplacents, la seule chose qu'ils savaient tous me dire => vous le couvez trop! bref catastrophe jusqu'à ce que je m'accroche avec un instit qui voulait le faire redoubler. J'ai eu l'avis de passage ou redoublement était rayé et remplacé par passage CE1. L'instit titulaire et la première remplaçante qui a eu la classe environ 3 mois m'ont toutes deux dit à la kermesse qu'elles avaient toujours envisagé le passage et laissé des consignes pour. Le rased à suivi mon fils du milieu du cp jusqu'en ce2, étant dans un petit regroupement scolaire rural il a fait tout son primaire sans problème avec les instits mais nous ne savions toujours pas quel était le problème (et oui même moi je n'avais pas pensé à la dyslexie, il a mis des mécanismes de compensation en place qui on tout masqué); Voulant préparer le collège j'ai insisté pour voir le psy scolaire. Il a demandé des bilans et là en novembre de son CM2 => dyslexique, dysorthographique moyen depuis recalifié de sévère. Depuis il fait de la rééducation, a été suivi 2 ans par un psy (il vient d’arrêter à sa demande). Il est entré en 6ème avec AVS et des profs prévenus. 6ème correcte et là en 5ème les profs commencent à s'impatienter manque de concentration (le neurologue est en train de poser un diagnostique de TDA = trouble déficient de l'attention) manque de "maturité", ils veulent qu'il écrive plus, n'admettent pas que c'est "normal" qu'il y est parfois des choses pas notées dans le cahier de texte..... Heureusement Jocelyn est aussi un enfant précoce ce qui lui permet de se maintenir (et l'avis de 2nd trimestre est le passage) tout en étant le plus jeune de sa classe (né en décembre).

Là j'essaye de mieux préparer la 4ème pour ne plus entendre de la part des profs, manque de travail (il bosse plus que tout autre enfant de sa classe et aussi tous les jours des vacances), manque de concentration, manque de motivation...... et je trouve qu'en milieu rural d'un petit département (l'Eure) je suis seule. Heureusement que ce site existe pour nous informer de ce qu'il existe.

A part cela une différence avec choco64, mon fils a toujours été très "bien dans ses baskets".

Voilà en très condensé même si long. A votre disposition si besoin.

Sylvie

RépondreQuote
Posté : 23/04/2012 12:02
choco64
(@choco64)
Membre de confiance

bonjour slylvie27, moi aussi étant dans un milieu rural on se sent un peu isolé ça fait du bien de pouvoir échanger avec des personnes qui vivent un peu les mêmes choses.

choco64

RépondreQuote
Posté : 23/04/2012 3:28
dimdim
(@dimdim)
Membre estimable

Bonjour

Je suis la maman d'un enfant DYS scolarisé en fin de CM2 en classe normale.

J'ai decouvert les difficultés d'apprentissage de mon fils dés le CP.Aprés avoir rencontré la maitresse, celle ci n'avait pas l'air de s'alarmer.

J'ai quand meme effectué un bilan chez l'orthophoniste et cette dernière l'a prise en réeducation durant 2 ans. 2 ans qui n'ont servi à rien tant la méthode etait vieillote!!

Changement d'ortho courant CE2, 10 mois de reeduc pour m'entendre dire que mon fils a un blocage psychologique et que la reeduc ne fonctionne pâs.

Entre temps je vois un N euro qui me confirme la Dyslexie et qui me conseille vivement l'aide de la MDPH.

Je saisie la MDPH et refus du dossier qui me conseille de mettre PAI en place.

Je me bat chaque jour contre le systeme ssolaire pour qu'il me mette en place ce dispositif, mais rien ne se fait.

Debut de CM2 Changement d'ortho convocation par le dr scolaire qui lui prend en compte les difficultés de mon enfant et demande réunion educative et mise en place de PAI et PPRE

Re reunion educative avec instit, psy, dr etc...eux ne lachent pas prise pas envie ss doute de s'embeter avec ca.Ils me disent que mon fils va bien, qu'il ecoute et fais ce qu'on lui demande 😮

Qui a parlé de troubles du comportement ? pas moi mon fils a un trouble des apprentissages!!!

Bref ras le bol de se battre contre un systeme qui fait que si tu n'es pas dans le moule ben dommage!!!

Nouvel ortho dernier bilan mon fils a -2 à -3 ecart type partout

Niveau de lecture CE1 😐 et il rentre en 6 eme en septembre

dernier bulletin scolaire: qq difficultés en francais mais enfant volontaire encouragement

NON MAIS JE REVE!!! qq difficultés??? alors d'ou sortente ses ecarts et ce niveau de lecture dites moi???

Pour finir je suis en contact avec l'assistante socilae de l'education nationale, qq de trés bien qui va alerter le collége et qui ne comprend meme pas pk on en est la aujourd'hui malgré les bilans

Etre dans une classe dite classique pour des enfants DYS du moins le mieux au stade ou il en est pas facile du tout

Bref parfois la colere nous envahi, la tristesse voire les larmes mais on ne peut malheureusement pas baisser les bras

Voila mon temoignage

Cdlt

RépondreQuote
Posté : 24/04/2012 4:30
Mamoule
(@mamoule)
Membre de bonne réputation

J'ai un enfant de 12 ans dys et troubles d'attention.

Bref notre histoire ressemble à beaucoup d'autres: dépression pour toute le famille, envie de se suicider à 8 ans …

Nous avons essayé public et privé et nous avons aperçu que TOUT dépendait de l’enseignant, on a eu des extrémités : deux « anges gardiens » comme on les appelle, qui ont fait tout leur possible pour que notre fils se sent bien, mais il y avait « des démons » …

Je suis d'accord qu'on ne rentre pas dens les moules avec nos enfants et les instits sont souvent enervés car nos enfants leur donnent plus e travail.

Le RASED étatit bien pour notre fils, mais maleuresement cette année il n' y en a plus dans notre école.

Notre fils a eu comme beauoup d'autres dys toutes les mauvaises étiquetees posssibles à l'école (genre faineant ou malade grave) sans parler de la pression pour le médicaliser pour qu'il soit 'plus sage' :paf

On n'est pas dans le milieu rural, on est tout près de Paris.

J'ai recement parlé avec le médecin scolaire qui a dit les classes ordinaires n'étaient pas adaptées pour ces enfants qui y vivent mal en exprimant l'angoisse par le comportement.

RépondreQuote
Posté : 26/04/2012 5:02
choco64
(@choco64)
Membre de confiance

bonjour mamoule, votre enfant est il hyperactif?

choco64

RépondreQuote
Posté : 26/04/2012 8:50
Mamoule
(@mamoule)
Membre de bonne réputation
Citation : choco64 

bonjour mamoule, votre enfant est il hyperactif?  

On parlait de l'hyperactivité pendant un moment. MAIS je ne comprends pas une chose: pour jujer est-ce que l'enfant est hyperactif ou pas la neuropsy a fait remplir les questionnaires parents/enseignant. EN CE1 on avait une enseignante que n'aimait pas l'enfant, elle a repmlis tout 'mauvais". C'est donc comme ça que la neuropsy a diagnostiqué l'hyperactivité.

L'anné suivante mon fils avait une enseinante qui l'adorait et dans le questionnaire tout a été 'très positif', elle a marqué en bas du questionnaire 'grandes difficuktés en lecture et écriture". Avec ce questionnaire la diagnistique d'hiperactivité ne se posait plus 🙂

Message édité par : Mamoule / 27-04-2012 12:07

RépondreQuote
Posté : 27/04/2012 2:04
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Un simple questionnaire rempli par un enseignant pour diagnostiquer un TDA, ce n'est pas suffisant. Allez sur les sites de TDA et notamment les sites belges.

Un diagnostic ne peut être posé aussi facilement et simplement, il requiert plusieurs éléments.

RépondreQuote
Posté : 27/04/2012 3:07
Mamoule
(@mamoule)
Membre de bonne réputation

C'est une diagnostique d'un grand hôpital français, très réputé.

Pour diagnostiquer le TDA il y avait beaucoup de testes chez un psy en libéral d’abord et neuropsy de l’hôpital, la diagnostique a été confirmé par un neuropédiatre, MAIS pour hyperactivité que les questionnaires.

Message édité par : Mamoule / 27-04-2012 16:30

RépondreQuote
Posté : 27/04/2012 6:30
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Le diagnostique n'est pas non plus figé dans le temps, il arrive que certains enfants compensent très bien et ce n'est que dans le temps que le diagnostique est posé.

Je suis hyperactive, mais je savais me tenir tranquille à la messe le dimanche dès toute petite. Incapable de m'assoire correctement ou sans bouger même encore maintenant. Le malaise vagale et la chute de tension me guette si je dois me maitriser trop longtemps.

Enfant, je passais d'une activité à l'autre plus vite que mon ombre, mais sur une exploitation agricole en 1970/80, c'était un avantage. Sans occupation on m'appelait buldozer et je pouvait devenir violente. toujours entrain de couper la parole (toujours un problème), une bonne vue global des choses mais incapable d'affiner un raisonnement, bonne réaction dans l'urgence et complètement incapable de gérer la routine ou l'émotionnel.

Tout cela ne semble pas un problème, et pourtant, j'ai souffert toute ma scolarité à de mes points faibles. Ce n'est qu'en entrant sur le marché du travail que j'ai pu mettre mes points forts (TDAH) à valeur.

Le TDAH ne se soigne pas, il se gère, ont apprend à en tirer parti. Mais à l'école c'est un boulet qui peut passer inapperçu ou pire faire passer pour fainéant, caractériel, fauteur de trouble, etc...

Je prends de la ritaline en petite quantité depuis 1 an, j'ai découvert ce que voulait dire se reposer, arrêter. Tout cela pour le plus grand confort de mon entourage et le mien. J'ai découvert le repos physique, mais aussi le repos intellectuel et surtout émotionnel. Aucune thérapie ne m'avait permis de venir à bout de ces problèmes, dont j'avais pourtant conscience.

Le suicide, la depression, et l'hopital psy ont fait parti de mon entrée dans l'age adulte. Scolarité trop dure, inadaptation au moule social, le TDAH en est à l'origine avec la dys.

GENE

PS: je pense que la file est en train de devier sérieusement, j'espère qu'Emmy ne nous en voudra pas trop quand elle repassera.

Message édité par : gene / 27-04-2012 17:59

RépondreQuote
Posté : 27/04/2012 7:57
Mamoule
(@mamoule)
Membre de bonne réputation
Citation : gene 

Le diagnostique n'est pas non plus figé dans le temps, il arrive que certains enfants compensent très bien et ce n'est que dans le temps que le diagnostique est posé.

Je suis hyperactive, mais je savais me tenir tranquille à la messe le dimanche dès toute petite. Incapable de m'assoire correctement ou sans bouger même encore maintenant. Le malaise vagale et la chute de tension me guette si je dois me maitriser trop longtemps.

Enfant, je passais d'une activité à l'autre plus vite que mon ombre, mais sur une exploitation agricole en 1970/80, c'était un avantage. Sans occupation on m'appelait buldozer et je pouvait devenir violente. toujours entrain de couper la parole (toujours un problème), une bonne vue global des choses mais incapable d'affiner un raisonnement, bonne réaction dans l'urgence et complètement incapable de gérer la routine ou l'émotionnel.

Tout cela ne semble pas un problème, et pourtant, j'ai souffert toute ma scolarité à de mes points faibles. Ce n'est qu'en entrant sur le marché du travail que j'ai pu mettre mes points forts (TDAH) à valeur.

Le TDAH ne se soigne pas, il se gère, ont apprend à en tirer parti. Mais à l'école c'est un boulet qui peut passer inapperçu ou pire faire passer pour fainéant, caractériel, fauteur de trouble, etc...

Je prends de la ritaline en petite quantité depuis 1 an, j'ai découvert ce que voulait dire se reposer, arrêter. Tout cela pour le plus grand confort de mon entourage et le mien. J'ai découvert le repos physique, mais aussi le repos intellectuel et surtout émotionnel. Aucune thérapie ne m'avait permis de venir à bout de ces problèmes, dont j'avais pourtant conscience.

Le suicide, la depression, et l'hopital psy ont fait parti de mon entrée dans l'age adulte. Scolarité trop dure, inadaptation au moule social, le TDAH en est à l'origine avec la dys.

GENE

PS: je pense que la file est en train de devier sérieusement, j'espère qu'Emmy ne nous en voudra pas trop quand elle repassera.

Message édité par : gene / 27-04-2012 17:59

 

Merci de votre témoignage

Mon fils est servant de messe depuis 4 ans, i a besoin de jouer avec la corde de son aube.

J'ai l'impression que tenir tranquille lui cause des tortures. Il est angoissé à l"école.

Il peut avoir des crises de colère et d'impatience.

Il prenait le Ritaline, mais il y avait des effets secondaires et pas de miracle pour mon fils bien qu'au début on avait 'impression que ça allait mieux.

A l'école (ou plutôt dans les 3 écoles qu'on a essayé ) il avait toutes les étiquettes possibles de semeur de trouble, fainéant ...

Curieusement il était TRES calme avant 3 ans et demie, très obéissant et très doux...

Tout a changé quand il commencé d'aller à l'école...

RépondreQuote
Posté : 27/04/2012 8:21
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Ce sont les contraintes qui laminent les TDAH.

Il faut avoir pour credo: "je fais à mon rythme". Bien souvent, ce rythme parait incohérent et cahotique.

Faire faire les devoirs aux mauvais moment, c'est travailler dans le vide.

Donner des consignes en tout sens ne sert à rien, il faut soit un rituel, soit la maitrise, soit la compréhension ou l'envie de faire.

D'où la comparaison avec un âne buté, l'âne est un animal doux et persévérent, contrarié-le et vous aurez l'animal le plus entété de la terre.

Mais pour respecter le rythme du TDAH, l'école est le moins adapté que l'on puisse imaginé. Tout est minuté, cadré, chiffré, normalisé, etc...

Un TDAH a besoin d'apprendre à se connaitre pour savoir dire stop, gérer ses émotions et assumer les contraintes du quotidien.

GENE

RépondreQuote
Posté : 27/04/2012 8:59
Claude
(@Claude)
Membre noble

Merci de répondre au premier post de la file. Plusieurs files sont maintenant consacrées au TDAH déjà. Ne vous éparpillez pas !

RépondreQuote
Posté : 27/04/2012 9:08
Page 1 / 2
Share: