Bonjour,

Oui mais je crois que c'est rare ou plutôt quand ça va bien on le dit moins que quand ça va mal...

Vous avez des soucis ?

Tout le long de la scolarité de mon fils, (jusqu'en terminale), il n'y a jamais eu aucun partenariat. Pai et PPS compris.

L'orthophoniste n'a jamais été conviée. Elle n'a eu aucun échange avec les professeurs. Pourtant elle laissait ses coordonnées au médecin scolaire.

Le médecin scolaire, lorsqu'il était là aux équipes éducatives, expliquait, disait ce qu'il faudrait faire, puis plus rien jusqu'à la prochaine réunion. Impossible à joindre la plupart du temps. Parfois, il n'y avait qu'un compte-rendu de ses recommendations lu lors des réunions, puis vite oublié, car l'élève doit faire des efforts et les professeurs ont 30 élèves dont certains bien plus en difficulté que lui.

L'enseignant référent : un seul de formé aux troubles Dys sur les 4 qu'il a eus. Le dernier ne parlait même pas pendant la réunion, car ne connaissait rien du tout. Après la réunion, il fallait signer un compte-rendu vide qu'ils enverraient plus tard. Il fallait les recontacter pour avoir le compte-rendu et insister pour l'avoir.

Ce compte-rendu était repris par le chef d'établissement qui le transformait avant de le distribuer aux enseignants. Nous ne savions pas ce qui avait été transmis aux professeurs. Certains disaient même ne jamais avoir rien reçu et ne pas savoir qu'il avait des aménagements particuliers.

On ne demandait pas à l'élève ce qu'il voudrait pour l'aider, on lui disait qu'il devait faire des efforts pour lire, pour écrire, pour faire moins de fautes. S'il ne faisait pas d'efforts, alors les profs supprimeraient le temps supplémentaire.

Les professeurs ne m'ont contacté qu'une fois (un prof d'angalis en 6ème) pour en parler. Sinon, c'était toujours à moi de supplier pour avoir une rencontre en dehors des rencontres parents professeurs comme tout le monde. Sauf au lycée en seconde où une prof de physique m'a contactée par mail à ma grande surprise.

Les chefs d'établissements s'en sont toujours détaché complètement. Seul un CPE s'est préoccupé de l'aider à se repérer dans l'établissement.

Les professeurs fâchés de devoir instaurer un tiers temps par obligation, l'ont "puni" en lui faisant faire le temps supplémentaire à chaque contrôle, dans un couloir près de la phocopieuse dans le passage vers la salle des profs où ils faisaient du bruit. Il manquait tous les débuts de cours et devait se débrouiller pour les rattraper seul.

Il avait l'autorisation d'aller faire des photocopies des cours pendant les récréations, mais la personne en charge de la photocopieuse prenait ses pauses à ce moment là et au bout de 3 ou 4 cours photocopiés lors de "trous" dans l'emploi du tmeps, elle lui a fait remarqué qu'il coûtait cher à l'établissement. Il n'y est plus allé.

Sur les bulletins scolaires, il y avait régulièrement noté "doit faire des efforts à l'écrit", ou bien "moyenne obtenue grâce aux aménagements".

Bref, le partenariat n'a pas existé.

Mais c'était entre les années 2000 et 2011. J''espère que cela a changé depuis, surtout en primaire et collège.

je ne pense pas que cela es tchangé, pour mon fils en 5 eme , c'est pareil, les professeurs entendent, feront quelques petits efforts au début mais ne comprennent rien aux troubles des dys et ont bcp de mal à vouloir s'y interresser, c'est à l'enfant de faire des efforts pour suivre les cours comme les autres , tant qu'au partenariat, il n'existe pas à notre grand dessarroi........malgre un pps

Je vois qu'il y a vraiment des enfants et des parents maltraités. Peut être que dans l'enseignement supérieur, les directeurs sont moins stressés par l'orientation et le surnombre en classe, et donc font du partenariat. Ou alors cela s'aggrave ? Je crois qu'à l'Université, il y a un pôle handicap. Mais les universités ne sont reconnus que si l'on obtient minimum Bac + 3 ou 4.

Bonjour

Je partage l'avis de Roselyne pour mon fils lui aussi en 5ème en collège normal.

Les profs pensent faire beaucoup mais en fait c'est très peu (ils accemptent des phrases très courtes aux évals, tolèrent que j'écrive dans ses cahiers le soir... mais il est arrivé qu'il rende un devoir maison écrit de ma main alors la prof n'a pas noté).

J"en est marre d'entendre des évidences comme manque de concentration, pas d'organisation, cahiers mals tenus.....

Tout ça j'en suis persuadée par manque d'information et non par manque de volonté des profs.

Je demande un PPS pour l'année prochaine, l'echo d'un médecin scolaire fera peut_être au moins taire les remarques "inutilies"

Bien que ma fille soit dans un collège avec une classe pour dys, ordi et AVS co, il n'y a pas vraiment de travail d'équipe et aucun échange avec les pro qui suivent l'enfant.

ESS est surtout faites pour l'administratif une fois par an.

Mais je ne me plains pas, ma fille est de plus en plus autonome et se sent bien dans ses baskets.

La fatigue reste l'ennemi numéro 1 et tant que la scolarité des dys voudra dire: établissement éloigné ou beaucoup plus de travail, ça ne s'arrangera pas.

Au primaire, j'ai rencontré une majorité d'instit plein de bonne volonté, qui ont fait ce qu'ils ont pu. C'est toujours moi qui les informait et les interrogeait pour savoir si tel ou tel rééducation portait ses fruits ou pas. Cependant je doute qu'ils y comprenaient quoi que ce soit.

Je crois que chaque pro, de l'EN ou du millieu médical est trop enfermé dans ses propre contraintes professionnelles pour pouvoir espérer travailler en partenariat. Trop de temps administratif, pas assez de petits échanges au moment opportun entre pro pour pouvoir s'adapter à l'enfant.

Je dirais, que l'ortho qui entretient un lien privilègié avec l'enfant et peut avoir accès aux cahiers et devoirs de l'enfant, est la seule qui réussisse à avoir une vue global des difficultées de l'enfant et serait en mesure de coordonner l'accompagnement de l'enfant.

Mais pour ce faire, il faudrait valoriser financièrement un tel rôle.

Pour résumer, le partenariat est un acte administratif et se sont les parents qui doivent user de diplomatie et de leur énergie pour donner une réalité aux décisions admnistratives.

GENE