Forum
Faurum
Sur ce forum des enseignants s'échangent au sujet des dys, des PAI et des aménagement.
A lire les 4 pages... http://www.neoprofs.org/t57771-rdv-parents-pai-pour-dyslexie-urgent
Les pauvres!!!!!!
J'aime penser que ceux là font partis d'une minorité,,,,,,quel désastre.
Le monde va mal!
Maman de 2 garçons,14ans et 11 ans dont le plus jeune dyslexique dysorhtographique TDA
C'est une véritable handiphobie dans l'EN... Le pire c'est le fait que cette discrimination impunie se passe devant les autres élèves...
Il faut s'unir pour que ça s'arrête.
Pfffffff.......navrant ! On en est encore là aujourd'hui ? Si le législateur, en l'occurrence l'éducation nationale, rédige des textes pour L'EGALITE DES CHANCES ce n'est certainement pas pour le plaisir de favoriser des élèves par rapport à d'autres ???!!! Remarque, ce n'est pas pire que le proviseur du lycée de mon fils, qui au milieu d'un conseil de classe s'exclame "ras-le-bol de ces dys surtout que ce n'est même pas un handicap !" :paf
Les propos et les récits de la pratique discriminatoires, humiliations subis par les enfants, 'la dyslexie est inventés par les parents et les orthophonistes payés par les parents, les élèves dys qui "font chi.." (expression digne d'un enseignant entre autre)...
Consternant :paf :paf :paf :paf :paf Professeur et maman d'un dys sévère, je peux comprendre qu'un enseignant soit désemparé face à la dys et craigne de rencontrer des parents de dys. Mais je trouve extrêmement choquant certains propos ineptes du style :
"On s'en fout, c'est pas nos gosses ! Les nôtres savent lire, écrire et calculer.
C'est pas par hasard : c'est parce qu'on leur a appris pendant les vacances et les WE.
Raisonnement simpliste, les enfants en difficulté ne sont pas forcément des enfants qui ne travaillent pas....
Peut être que si l’auteur de ces propos avait un enfant dys il pourrait le comprendre ou du moins l'envisager... Notre métier n’est pas toujours facile mais cela n’excuse pour autant pas l’ignorance et le rejet de la différence.
:# :#
Les enfants dys travaillent plus, ils ont des rééducations, ils passent leur enfance chez des orthophonistes, les psychologue, les psychomotriciens et ergothérapeutes en sacrifiant des loisirs...
C clair, les "dys" ont besoin d'être reconnus comme tel, Elisabeth Nuyts a fait un travail remarquable pour trouver des pistes de réeducation:
http://www.decitre.fr/livres/dyslexie-dyscalculie-dysorthographie-troubles-de-la-memoire-9782952140539.html
ça m'aide carrément pour les devoirs.
Consternant :paf :paf :paf :paf :paf Professeur et maman d'un dys sévère, je peux comprendre qu'un enseignant soit désemparé face à la dys et craigne de rencontrer des parents de dys. Mais je trouve extrêmement choquant certains propos ineptes du style :
"On s'en fout, c'est pas nos gosses ! Les nôtres savent lire, écrire et calculer.
C'est pas par hasard : c'est parce qu'on leur a appris pendant les vacances et les WE.
Raisonnement simpliste, les enfants en difficulté ne sont pas forcément des enfants qui ne travaillent pas....
Peut être que si l’auteur de ces propos avait un enfant dys il pourrait le comprendre ou du moins l'envisager... Notre métier n’est pas toujours facile mais cela n’excuse pour autant pas l’ignorance et le rejet de la différence.
:# :#
Extrait de la charte du forum en question: 'Si un membre ou un lecteur découvre sur le forum des propos litigieux, et en particulier injurieux, il doit les signaler dès que possible en envoyant un MP à la modération ou un mail à l'adresse neoprofs@yahoo.fr.
Par moments, j'ai honte d'être enseignant... et je remercie mon fils (dysgraphique) de m'avoir ouvert les yeux...
Comme on dit chez nous (Corse) :
U techju ùn crede u famitu ! (Celui qui est repu ne croit pas celui qui a faim)
Enseignant et papa d'un dys...
Ce que tu apprends,apprends le a ton voisin!
Maman de 2 garçons,14ans et 11 ans dont le plus jeune dyslexique dysorhtographique TDA
Par moments, j'ai honte d'être enseignant...
Ce n'est pas à Vous d'avoir honte, mais à ce petit nombre d'individus qui salissent le nom de l'enseignant et le fait qu'on les laisse faire.
Bonjour. Je suis maman d'un jeune garçon (14 ans) reconnu dyslexique, dysorthographique, dyspraxique et dysgraphique par le centre de référence du langage de Nancy d'une part et j'ai la casquette de professeure des écoles spécialisée en SEGPA d'autre part... Je viens de lire les quatre pages. Je suis outrée de ce que j'ai pu y découvrir, car hormis certaines collègues ouvertes d'esprit, et au clair sur les difficultés "dys", comme par exemple Littlemary, Salsepareille, Tempête, Dinaaa, Olympias, les autres (la plupart en fait malheureusement) sont fermées comme des huîtres, et croient connaître la pathologie de la dyslexie en la résumant simplement en terme de "fainéantise" (terme qui me choque car ô combien péjoratif). Les parents qui courent de rendez-vous en rendez-vous de tout ordre (orthophoniste, ergothérapeute, psychologue, etc.) et dont je fais partie d'ailleurs, sont ici considérés comme des profiteurs dont l'unique objectif est l'amélioration à tout prix de la sacro-sainte moyenne de français... Les expressions "chercher à être équitable", en donnant "une jolie dictée fautive" (employés de façon ironique), et même "favoritisme" mot qui ne laisse aucun doute à ce sujet, tout comme la formulation "j'aurais bien voulu avoir un PAI en EPS, moi" sont indignes du métier d'enseignant et jette l'opprobre sur la profession. L'injure ultime est clairement visible dans tout le dédain que laisse refléter cet extrait : "On s'en fout, c'est pas nos gosses ! Les nôtres savent lire, écrire et calculer. C'est pas par hasard : c'est parce qu'on leur a appris pendant les vacances et les WE." Pourquoi poursuivre dans la voie de l'enseignement si le feu sacré n'a plus de braises depuis longtemps ? Je reste perplexe de lire de tels propos. Moi aussi, Ghjuvanpaulu et Mamoule, des fois, j'ai honte d'être enseignante. N'en déplaise à tous les récalcitrants, les aménagements mis en place durant l'année scolaire (tels qu'ordinateur et correcteur d'orthographe) sont confirmés lors des examens (Brevet, Bac, etc.). La seule restriction est le recours au correcteur d'orthographe lors de la dictée fautive (Brevet).
Malgré tout, le gros point positif est que Nouka (à l'origine de la discussion) ait pu discuter avec les parents et surtout ait compris leur démarche, comme le montre l'extrait suivant : "L'entretien s'est très bien passé. Les parents sont des gens bien et très ouverts. [Tiens donc !] J'ai exposé mon point de vue et eux le leur. Ils comprennent nos difficultés et nos appréhensions, de même que les limites de ce système. Mais ils m'ont bien expliqué leur démarche. Il y a un gros suivi du gamin derrière. Ils ont tout à fait conscience que c'est juste un support et que le gros du travail se fait derrière (orthophoniste, exercices quotidiens sur une longue durée, suivi scolaire 3h par semaine, suivi des parents notamment en orthographe). Bref, j'ai un peu modéré ma position finalement. Je n'ai rien à changer à ce que je pratique et je n'en avais pas l'intention. Ils attendent juste que leur gamin reprenne confiance en lui, voie qu'il n'est pas si nul que ça, etc... [Bon d'accord, l'adjectif "nul" aurait pu être évité, mais la démarche parentale a été comprise, et c'est sans doute le plus important !] et effectivement ils voudraient qu'en orthographe notamment je cible la notation sur la notion à évaluer sans prendre en compte dans la notation la partie orthographe générale (tout en la notant quand même pour voir le niveau et l'éventuelle évolution). Bon, il faut en discuter en équipe, mais je me suis laissée convaincre, d'autant que le travail annexe (le gamin scanne les prises de note avec scanner portable, après chaque cous) est fait par la famille. Voilà !"
Il nous faut garder espoir que les idées préconçues et les a priori laisseront un jour la place à la compréhension des "troubles dys". Je reste convaincue que les aménagements préconisées sont bien respectés quand ils sont bien compris. Sans vouloir me faire l'avocate du diable, une réunion d'information, animée par une orthophoniste, un médecin spécialiste en troubles du langage écrits et/ou parlés, et/ou tout autre professionnel au fait de "la cause dys", les parents, l'élève concerné(e), menée en début d'année, dès septembre, voire août, dans les établissements scolaires, ne serait pas inutile... Les enseignants ont deux jours à rendre au MEN (Ministère Education nationale) avant la rentrée scolaire des élèves et bien souvent, ceux-ci sont occupés à des tâches quelque peu inintéressantes, voire à du "présentéisme" : "on est là parce qu'on doit être là" (c'est du vécu, malheureusement). L'idée de rendre ces deux jours "rentables" par l'accès des professeurs à des informations éducatives à vocation réinvestissable en classe reste à creuser... Mais je ne fais pas partie de l'élite, donc mon avis n'a que peu de poids face aux hautes instances. Il ne faut pas oublier que sous Sarkozy, les étudiants sortaient directement de la fac, et étaient parachutés dans l'Education nationale (pour ceux qui avaient choisi cette voie professionnelle bien sûr) sans aucune formation... Je ne souhaite pas polémiquer sur les gouvernements de droite, de gauche, là n'est pas le sujet, je rappelle juste un fait. Après, on en voit les conséquences, et on le paie cher, très cher même. Mais pour conclure sur une note positive : restons optimistes. La loi du 11 février 2005 et ses décrets d'application ont fait leur chemin depuis sa création. Les PPS sont respectés, la MDPH y veille de près chez nous. Il en sera de même pour les différents PAI (nouvellement appelés PAP Plans d'Accompagnements Personnalisés). Si tel n'était pas le cas, mettre le (la) directeur(trice) de l'école dans l'élémentaire ou le chef d'établissement dans le secondaire face à ses responsabilités : ils sont garants de la bonne mise en place du PAI ou PAP et de la bonne exécution de celui-ci. Le PAI ou PAP, au même titre que le PPS, s'impose aux enseignants et il est non négociable.
Bon courage à tous !
Cordialement,
mimi298.
Merci mimi pour votre temoignage,voici le dernier message paru hier sur Néoprof.
Certains enfants ont, plus que d’autres, du mal à apprendre à lire. Selon les troubles qu’ils présentent, ces enfants sont parfois diagnostiqués dyslexiques. _Ce jugement médical a pour effet de rassurer les parents, non seulement parce qu’il élimine la hantise d’un retard mental, mais aussi parce qu’il donne l’impression que l’origine des problèmes de leur progéniture ayant été identifiée, l’enfant pourra bénéficier d’un soutien scolaire ou orthophonique approprié. Or, selon les auteurs de ce livre, ce diagnostic est inutile et même néfaste._
Durdur de changer certaine mentalité,et ce genre de forum nourrit les profs deja abruti et COMPLEMENT inculte.
Il faut de tout pour faire un monde 😎
Maman de 2 garçons,14ans et 11 ans dont le plus jeune dyslexique dysorhtographique TDA
Celui la c'est mon préféré,il date de décembre 2014.,et j'arrêterai là,ça pique les yeux :paf :paf :paf .LE PAP devrait ne plus voir ce genre de questionnement.
http://www.neoprofs.org/t85199-evaluation-differenciee-bareme-adapte-que-dit-la-loi
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
“
Bonsoir,
J'aimerais connaître les textes qui rendent ces choses là obligatoires. Il s'agirait notamment de répondre aux questions suivantes :
- Quel texte nous oblige à adapter nos évaluations ? Est-ce bien du moment qu'il y a PAI ?
- A partir de quand, selon la loi, est-on dans l'adaptation ? Suffit-il d'une légère différence dans le barème ?
(Oui, je viens de me faire taper sur les doigts parce que j'ai négligé d'adapter mes évaluations en 6e ; au départ, j'ai voulu voir le niveau réel de tous mes élèves, et puis j'ai oublié...)
”J'ai eu une élève qui s'en tirait fort bien avec les mêmes devoirs que les autres. Plus de 15 de moyenne en troisième (je l'ai eu en 6e/5e/3e). Pour elle je n'appliquais pas le PAI (pas de tiers temps, pas de DS allégé). Elle a eu un tiers temps au brevet. Je lui ai dit que je préférais la savoir à 16 à égalité avec les autres qu'à 19 avec un DS adapté. Ça lui convenait très bien: dans mon cours, elle devenait (enfin) une élève normale.
Personnellement, je n'adapte rien au premier trimestre de sixième. Ça me permet de mesurer vraiment les besoins. Seule exception, j'autorise la calculatrice quand il y a un PAI et que je sens que les calculs sont un problème. À partir du deuxième trimestre, je supprime une question du DS en cas de PAI mentionnant tiers-temps, mais seulement s'il y a vraiment un problème. Si le gamin s'en sort correctement sans ça, PAI ou pas il fait le même DS que les autres. C'est moi qui décide. Et les dys* apprécient d'avoir une matière dans laquelle ils ne sont pas traités à part. C'est important pour leur confiance.
Tout ça pour dire que ne pas avoir adapté au premier trimestre me semble complètement normal.
Fin de citation de YCOMB.
Message édité par : Lolo78 / 08-02-2015 21:51
Maman de 2 garçons,14ans et 11 ans dont le plus jeune dyslexique dysorhtographique TDA