Forum

Forum

Faurum

Notifications
Clear all

L'anglais à la maison  

devousmoi
(@devousmoi)
Membre de confiance

Bonsoir, nous avons discuté pendant une réunion de suivi( dans le cadre d'un PPS) des difficultés de mon fils en anglais( actuellement en 6° ). Nous avons proposé qu'il arrête de faire de l'anglais en 5°au collège et que nous lui donnerions des cours particuliers avec une méthode plus adaptée au dys. Cela a été accepté , maintenant nous sommes donc à la recherche d'un organisme sérieux et compétent pour prendre en charge l'instruction en anglais de notre fiston et qui suive au maximum le programme de l'éducation nationale. Des idées?

Devousmoi

Quote
Topic starter Posté : 02/04/2010 9:14 pm
HeleneL
(@HeleneL)
Membre actif

Pour les organismes, je n'ai pas de suggestion. Mais en ce qui concerne la capacité des enfants dys à apprendre une langue étrangère:

Mon fils Félix, dys, a été scolarisé pour l'année de CM1 en école américaine. On m'avait averti des dangers du bilinguisme pour ce type d'enfants mais nous avons voulu faire ce choix car nous étions à l'étranger et ça se passait super mal dans l'école française locale.

A l'écrit, effectivement, ça a été très dur (au bout d'un an, il lisait à peine et n'écrivait pas, en dépit de toute l'aide spécifique qu'il a reçu). Mais à l'oral: il en est ressorti bilingue!!! Super compréhension, super accent, aucune difficulté à échanger, partager, jouer avec un groupe d'enfants anglophones, le prof se disait bluffé par les progrès permanents de Félix a l'oral, l'enrichissement constant de son vocabulaire.

Mon conseil serait de tout miser sur l'oral!!! Regarder ses dessins animés favoris en anglais, trouver des activités à faire en anglais. Aller en angleterre en immersion complète (mais sans trop l'ennuyer avec des cours): pour y faire un stage de sport peut être ???

L'exemple de mon fils m'a convaincue qu'on pouvait être dys et devenir bilingue à l'oral. L'écrit, c'est une autre paire de manche, c'est vrai. Ceci étant, cette année, alors que Félix est en France et ne fait pratiquement plus d'anglais, il a commencé à mieux lire en anglais.

Il faut laisser le temps à votre fils de s'impregner de cette nouvelle langue, mais au final, un enfant dys peut parler une autre langue couramment!!

Ah, si, quand même, une remarque, je trouve que dans le système français, on est un peu nul pour ensienger les langues. Focalisation excessive sur la grammaire, exercices inutilement compliqués. Si j'étais vous, je prendrais plutôt des anglophones avec un diplome leur permettant d'ense;inger l'ESOL (English for speakers of other languages), les méthodes sont beaucoup plus ludiques et efficaces

RépondreQuote
Posté : 02/04/2010 9:30 pm
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Citation HeleneL :

"mais au final, un enfant dys peut parler une autre langue couramment!! "

C'est bien d'être optimiste ! Je me permets de vous dire qu'il y a dys et dys et encore d'autres dys et des multidys. Et que chacun de ces dys peut ou présente une forme de dys particulière.

Mon fils est multidys avec une origine dysphasique. Les chansons anglaises, les comptines, les jeux tout en anglais, en primaire il a "baigné" dedans, la professeur qu'il a eue était américaine. Il s'est éclaté. On ne comprenait pas grand chose, certes, mais il était heureux.

Aujourd'hui en 6ème, je mise aussi tout sur l'oral ! Sauf que du fait de sa dys, il n'a des ENORMES problèmes de mémoires....

Donc, je préfère miser le moins possible et être réaliste !

En résumé, il est parfaitement possible pour certains dys de parler (du moins oralement) correctement l'anglais mais pas pour tous.

IL faut éviter de généraliser. Il n'existe pas une dys mais des dys.

Ce n'est bien sûr que mon humble avis !

Message édité par : LAC / 02-04-2010 19:58

RépondreQuote
Posté : 02/04/2010 9:40 pm
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Pour en revenir à la question de devousmoi, en ce qui concerne les organismes, il existe bien évidemment le C.N.E.D.

Peut-être que certains membres qui ont fait ce choix pour leurs enfants pourront vous faire part de leur expérience.

Amicalement.

RépondreQuote
Posté : 02/04/2010 9:42 pm
devousmoi
(@devousmoi)
Membre de confiance

Oui, nous avons pensé au cned pour avoir le programme de 5° mais de toute façon il faut qu'on trouve une personne ou un organisme qui puisse lui enseigner avec une méthodologie particulière au dys.

Il y a effectivement dys et dys... car notre fils est multidys( à peu près tout ce qui existe sur le marché!)et a eu un retard de langage oral.

Devousmoi

RépondreQuote
Topic starter Posté : 02/04/2010 10:45 pm
HeleneL
(@HeleneL)
Membre actif

Pour le CNED, c'est très exigeant: je connais plutôt bien car mon ainé a fait 2 ans de CNED, maths, français, HG, 6ème et 5ème. J'ai trouvé le niveau très élevé et les séances très longues: le programme est couvert en long large et travers. Ce n'est pas non plus très ludique. Ce ne serait pas mon premier choix pour mon fils Félix. Ceci étant dit, je n'ai pas testé leur programme 'anglais.

Pour le bilinguisme, sans vouloir généraliser, j'aime bien rester optimiste. 🙂 Ce que j'ai vécu avec mon fils Félix, et contrairement à ce que m'avaient prédit plusieurs professionnels (mais pas ma neuro pédiatre, qui nous a beaucoup encouragé pour cette expérience), c'est que plongé dans un bain linguistique total, il a pu devenir bilingue. A l'oral du moins!!! Au final, les difficultés qu'il a eu en anglais n'étaient pas pires, ni d'essence différente, que celles qu'il avait en français. Mais c'est sur, c'était un bain liguistique intense!!!

Nous avons toujours vécu à l'étranger, généralement dans des contextes anglophones, (nous ne sommes en france que depuis un an), et je suis beaucoup plus convaincue par l'apprentissage d'une langue par imprégnation!!! Persévérez, LAC, votre fils n'est qu'en 6ème, et le bain linguistique est bien plus limité, mais ça finira par payer!!! (C'est vrai que Félix a mis plus de temps que son frère ainé à maitriser l'anglais).

Amicalement

RépondreQuote
Posté : 03/04/2010 12:15 am
Claude
(@Claude)
Membre noble

Même constat qu'hélene.

Après 3 ans en Allemagne, mon fils était bilingue (il parlait aussi bien ou aussi mal le français et l'allemand). A l'origine, Grosses difficultés à l'oral présentes puis dyslexie sévère. Donc, il n'est pas impossible d'apprendre une langue à l'oral aussi bien que sa propre langue.

Retour en France et 4 ans après, reprise de l'Allemand LV1 en 6ème : la cata. Enseignement par la grammaire et l'écrit, donc échec. Actuellement en première, sans interruption de l'Allemand, il est capable de la comprendre, mais incapable ni de l'écrire ni de la parler !

Ou est le problème je vous le demande ?

RépondreQuote
Posté : 03/04/2010 10:56 am
claired
(@claired)
Membre actif

Même constat que Claude et HeleneL:

Mon fils est bilingue (oral), et se débrouille en espagnol et roumain. Les deux dernières à l'extérieur de l'école (copains et voyages).

Dys et dons des langues: un oxymore?

Je crois que les enfants dys apprennent et mémorisent mieux lorsque que l'expérience est personnelle. Exemple: mon frère a dit a mon fils, que grand-mère en espagnol se disait abuela. Il a tout de suite courru chez son copain hispano et était fier de montrer sa nouvelle connaissance. Moi, le lendemain, j'aurais tout de suite oubliée ce mot.

Mais tous les dys ne sont pas égaux dans leur dys.

Claire du Québec

RépondreQuote
Posté : 05/04/2010 9:23 pm
karine
(@karine)
Membre estimable

Je souhaite que vous trouviez un organisme proposant une méthode convenant à votre fils.

Pour notre fille, en 6ème, j'avais moi même assuré les cours d'anglais, pour l'aider à reprendre confiance en elle, elle avait bien progressée, et en effet, j'avais beaucoup misé sur l'oral. En 5ème, j'étais passé par un organisme de cours à domicile, avec une prof anglaise en se basant sur les cours du cned, un désastre ! Cette année, j'ai trouvé une perle, une étudiante en IUFM 1ère année qui a une licence en anglais, les progrès sont étonnants. Toujours avec le cned, mais elle s'adapte à ses difficultés, elle travaille beaucoup à l'oral (communication), puis passage par l'écrit. Elle fait la part des choses essentielles à aborder et celles qui ne le sont pas. Evidemment, cela reste une langue très difficile pour elle, mais elle progresse.

Karine

RépondreQuote
Posté : 06/04/2010 8:49 pm
Share: