C'est pourquoi je ne comprends pas pourquoi il faut traiter les enfants...

Pour notre fils c’était un arrêt de médicament car pas d'amélioration et trop d'effets secondaires.

Si on croit la notice de Comcerta les envies, les tentatives et les actes de suicides sont assez élevés avec ce traitement. Cela fait peur.

Avec la Riteline notre fils ne comprenait pas très bien qu'est-ce qu'on voulait de lui, il était "bizarre". Trois ans après il garde un très mauvais sentiment et ne veut surtout pas en revenir. Il est en 6, la première moitié de l'année c'est très bien passé, mais à partir de février c'est plus difficile.

La médication n'est pas une solution miracle.

Pour certain enfant se sera un bienfait qui leur permettra de passer un cap, il y aura des bénéfices sur le comportement et la capacité à gérer l'attention et l'émotionnel. Cette amélioration durera après l'arrêt de la médication.

Pour d'autre au contraire le médicament n'apportera rien, voir sera néfaste.

Actuellement l'action de ces médicament n'est pas connu de façon précise. Cependant, elle apporte souvent plus d'effet positif que négatif.

En tant que parent, il faut peser les pour et les contre selon la situation en connaissace de cause.

Pour certains, ne pas essayer la médication, serait comme refuser des lunettes à un myope, refuser d'aider son enfant.

Pour d'autre, la médication est inenvisageable, pas de preuve de bienfait au niveau scientifique. Parce qu'aussi, c'est à l'école, la société d'accepter tout le monde et pas l'inverse.

Pour ce qui est de la notice et des tentatives de suicide, vous pourrez constater que tout médicament antidépresseur ou anxyolitique possède la même mise en garde. Tout médicament qui agit sur le cerveau riques d'avoir cette effet.

Oui le prise de médicament est dangereuse, si les tests actuelles avait été obligatoire avant la commercialisation de l'aspirine, l'aspirine n'aurait jamais été mise sur le marché.

GENE

Oui, c'est vrai, la Ritaline ne règle pas tous les problèmes.... Mais les effets sur ses cours étaient plutôt concluants : il a écrit tous ses cours et a pu répondre à un contrôle d'Histoire-Géo en entier ! Maintenant, c'est à lui de gérer sa colère qd on le frappe ou l'insulte.... et là, il y a du boulot (sourires) !!! La psy, que l'on a vu mardi, y croit et je lui fais confiance !!!

Mais je ne vous cache pas que cela devient difficile tout cela, surtout que cela ne se passe pas bien avec le CPE du collège. Cela fait 6 mois que je ne les contre pas de peur de porter "préjudice" à mon fils mais je dois admettre que vendredi dernier, j'ai perdu mon calme et leur ai dit tout ce que je gardais pour moi. En tous les cas, l'éducation nationale, pour nous rendre coupable, ils s'y connaissent !!!!

Bon..... c'est vrai, je suis en colère..... contre mon fils et contre moi-même....

J'espère juste que ce n'est qu'un passage !

Malou.

C'est hélas le contraire: on fait tout le possible et de l'impossible pour que nos enfants rentre dans les moules à tout prix 😕

En 6 eme das bonnes choses sont:

- le fait de changer de classe et de professeurs

- avoir des matières qui interessent l'enfant

- se sentir plus grand

Notre fils est sage en français car l'enseignante fait faire des choses très interessantes: les jeux, le théatres, les rédactions interessantes... Ele ne crie jamais, l'enfant se sent rassuré.

Et le miracle est là, dans les méthodes, pas besoin de médicaments.

De plus il y a un AVS...

Par contre en art plastique l'enfant a été exclu de cours en plus des mmots reguliers: "agité...". Les métodes sont classiques: "Prends ta feuille, termine ton travail, ne bouges pas"

Il ne faut pas généraliser. Chaque enfant est unique et il faut laisser aux parents et à leurs enfants le droit de choisir.

Nous partageons nos expériences, nos vécus mais nous ne sommes en aucun cas là pour juger.

Certaines personnes nous ont montré que la prise de ritaline ou concerta avait permis à leur enfant de renouer avec les apprentissages et de reprendre confiance en eux.

Le besoin d'un médicament est chez certains enfants indispensable à la poursuite de leurs études, c'est la réalité.

Laissons à chacun la liberté de faire ses propres choix.

Bonjour Lac !

ET MERCI !!!!!

Car vous avez compris que je ne cherchais pas à être jugée, mais juste à partager vos expériences. Le choix d'un médicament n'est jamais facile à faire pour soi-même mais l'est encore moins quand il s'agit de nos enfants, car leur avenir "en dépend" (que ce soit sur le plan scolaire ou plus tard sur leur santé).

Dans ces tempêtes de colère, de détresse et de course vers les solutions (ou tout du moins une partie), d'impuissance face à la mauvaise foi de certaines personnes au collège, les expériences, vos expériences nous ont permis à moi et mon mari, de faire un choix et surtout de se sentir moins seuls...... Car quand le milieu scolaire se ligue contre vous, vous êtes seuls, vraiment SEULS !!!!

Voilà.

Bonne journée.

Malou.

Nous aussi, nous nous sentons SEULS face au milieu scolaire... encore plus seuls après avoir testés des médicaments... Les effets secondaires ont été beaucoup trop importants sans aucune amélioration.

Nous avons parfois le sentiment que la vie s'est arrêtée ...

Message édité par : LAC / 02-03-2013 19:37

Bonjour LAC,

En réponse à votre dernier post afin que votre discours soit le plus objectif possible, je pense que vous devriez rajouter que pour certains les témoignages ont aussi montré que les effets indésirables étaient conséquents et les améliorations décevantes. Pour faire son propre choix et je suis entièrement d'accord avec vous lorsque vous dites que nous ne sommes pas là pour juger mais bien pour partager nos expériences, les deux facettes doivent être mises sur le même plan. Je pense que c'est ce qui me manque dans vos posts traitant le sujet et je dois dire que j'ai parfois eu le sentiment que vous proniez la prise du médicament.

J'ai assisté à une conférence sur les dys dans mon département organisée par l'apedys et j'ai eu le même sentiment et le même discours que ce que vous présentez dans votre dernier post. La personne était plutôt génée de parler de ce sujet (j'ai attendu la fin de la conférence pour échanger avec la formatrice en aparté car le sujet n'avait pas été abordé) ; elle m'a souligné qu'elle avait volontairement omis d'en parler (ce que je trouve regrettable). J'ai tout de même insisté car j'avais beaucoup d'interrogations et la réponse qui m'a été donné a été celle ci : vous êtes maltraitante envers votre enfant si vous ne lui donnez pas, ne donneriez vous pas de lunettes à un myope ?

Nous avons donc fait notre choix (qui n'a pas été de lui donner) en tenant compte aussi de l'avis des instituteurs et des professionnels (orthophoniste, ergo) qui l'entourent.

Je tiens aussi à préciser que je suis toujours dans le doute mais les résultats de mon fils qui est aujourd'hui en 6ème sont plus que satisfaisants (14 de moyenne générale).

Je reste néanmoins vigilante et je ne peux pas dire que demain je ne donnerai pas un médicament à mon fils si il en a besoin.

Je comprends bien que la question est délicate et je vous rejoins lorsque vous dites que chaque enfant est différent, chaque situation et parcours est différent. Nous savons aussi que d'une personne à l'autre les effets d'un médicament peuvent être différents.