ce qui est sur , c'est que dans certains oclleges, la segpa n'est pas adapté aux dyslexiques mais à d'autres enfants , lorsque l'on fait parti d'une segpa , on est quelque fois stigmatisé par rapport aux autrees collègiens , souvent on les ridiculise en recreation , ils se font passer pour les " retardes du collège" forcement ce n'est pas facile donc ils n'ont parfois pas d'autres moyens que de jouer les "caids" et de se fait se faire remarquer, puorquoi ne pas demander d'essayer une immersion en 5eme normale avec de l'aide et des amenagements cela pourrait peut etre fonctionner, car là je pense qu'il est pressé d'entrer en apprentissage pour fuir la segpa, bon courage à vous

Bonjour LANCLO,

Pas facile pour un enfant dyslexique de se retrouver en Segpa parce que la segpa n'est pas particulièrement adaptée aux troubles dys.

La Segpa est normalement destinée aux enfants qui présente des difficultés durables sur un plan scolaire (ils ont donc obligatoirement redoublé).

On retrouve dans les segpa des enfants présentant une déficience mentale légère, d'autres n'ayant pas pu suivre scolairement pour de multiples raisons (environnementales, psychologiques etc.).

Mais on retrouve également en Segpa de plus en plus d'enfants dys qui viennent "échouer" là, parce que le cursus classique ou les ULIS dites TSL n'ont pas pu les prendre en charge pédagogiquement. Des enfants en souffrance que le système ne sait pas accompagner.

Il y a beaucoup de différences d'une segpa à une autre. Mais il est vrai, que bon nombre d'enfants sont soit en grandes difficultés ou totalement désintéressés des apprentissages.

L'ambiance des segpa n'est pas toujours facile, les adolescents se laissent facilement influencer sans compter que le niveau étant très variable selon les enfants, le niveau général est souvent bas.

Les segpa proposent des ateliers à partir de la 4ème. Peut-être que là, votre enfant parviendra à retrouver un intérêt à ses études ?

Avez-vous rencontré les professeurs de la Segpa ? Ils ont bien dû se rendre compte du fait que votre enfant s'ennuyait. Ses notes doivent être très bonnes.

Vous avez raison de vous rendre au CIO afin de voir ce qu'il est possible de faire pour que votre enfant sorte de cette impasse.

Je sais qu'il existe un nouveau parcours d’apprentissage appelé "apprentissage junior" décrit dans la loi n° 2006-396 du 31 mars 2006. Il faut que le jeune ait 14 ans pour en bénéficier.

Je vous transmets un lien du site Eduscol sur l'apprentissage :

http://eduscol.education.fr/cid47139/se-former-par-la-voie-de-l-apprentissage.html

Roselyne, certains enfants dys veulent parfois intégrer au plus vite un apprentissage pour fuir, non pas la segpa, mais l'école tout court !

Quand l'école n'est synonyme que de souffrances pour un enfant et qu'à aucun moment on a réellement su l'aider à se construire, à s'épanouir avec ses dysférences, il est compréhensible que l'enfant cherche à fuir.

Intégrer une segpa est aussi pour certains enfants dyslexiques une fuite de ce système classique qui les humilie et ne sait pas leur donner leur chance.

Une chose est sûre, la segpa n'est malheureusement qu'une solution de rechange faute d'une meilleure prise en charge ! Faute de choix, on essaie de trouver ce qu'il y a de mieux pour nos enfants.

Cordialement.

Message édité par : LAC / 07-11-2011 13:28

La segpa reçoit tout type de public en grande difficultés,mais il est vrai qu'elle n'est pas spécialisée sur la dyslexie. Pour mieux comprendre,vous pouvez questionner le parent qui assiste aux conseils de classe. Pour avoir joué ce rôle de parent délégué de segpa pendant quatre ans,j'ai vu que les enfants ayant eu un cursus difficile étaient trés agité et que les parents n'étaient pas forcément impliqué et capable de tempérer leur enfant. Votre fils a dû se laisser entrainer dans l'inaptitude au travail et cette grande agitation qui se retrouve dans les inter cours. Pour les calmer,avec la directrice, nous avions mis en place des fiches de liaison a faire signer à chaque dérapage. Pour tout dire, il y a avait une prof de français qui manquait d'autorité. J'estime que les choses se sont un peu calmée à partir de la 4 ème, avec un prof principal de maths plus ferme et avec la multiplications des stages en entreprise.Au début, mon fils dys sévère qui a un assez bon niveau de culture général était effrayé par l'attidude de certains.

Une immertion en 5 ème normale sera possible que si votre enfant n'est pas trop dys, mais il y a un monde entre le programme normal et le programme de Segpa.Mais on emporte toujours,ses propres problème avec soi.

Mon fils à commencé son apprentissage à 16 ans moins deux mois, mais les cfa ont a ma connaissance des classes de pré-apprentissage dés 14 ans Le monde du travail est difficile pour un jeune au parcours délicat, mais c'est concret donc le jeune prend de la maturité et s'aperçoit qu'il a des compétences.

Il faut de préférence choisir une voie qui le motive et si possible en lien avec ses centres d'intérets.

Pour les cfa,il y a un référent départemental handicap, il faut le rencontrer et demander du soutien scolaire, parfois avec insistance.

Pour revenir aux segpa, c'est vrai qu'ils sont mal jugé par rapport au reste du collège, mais j'ai assisté à des réunions ou dans les classes dites normales, il y avait des classes surchargées et aussi un joyeux bazard.

Il existe des sections de suite réservées aux élèves qui sortent de segpa(genre maçonnerie, espaces verts, cuisine...)mais selon mon souvenir lorsqu'on sort de segpa, pour renter au cfa,il ne s'agit plus d'enseignement adapté donc il n'est pas si simple de parlementer pour faire reconnaître les difficultés de son enfant,même avec une reconnaissance de travailleur handicapé.

Je vous conseille le dialogue avec votre adolescent et si nécessaire un suivi psycologique, c'est pas valorisant d'etre constament en difficultés scolaire. Certaines MFR, sont plus sensibilisées au problème de la dyslexie. Il est trés facile,même pour un dys sévère d'avoir des bonnes notes. Pour citer Lac, pour ma part, malgré de nombreuses recherches vers des écoles spécialisées et loin, mon fils avait une telle inaptitude dans les apprentissages scolaire que je n'ai pas eu d'autre choix.

Finalement, mon fils à été moins malheureux en segpa qu'au cfa.

Pour donner des nouvelles à ceux qui nous ont soutenu un temps, nous travaillons actuellement sur un nouveau projet, mais je nous informe que mon dys sévère à validé à 17 ans et demi, son cap de vente en alternance avec aménagement à l'écrit avec une moyenne17,9/20, pour en arriver là il a fallut se battre et le soutenir lors de ses quatorze ans de difficulés scolaire.

Je vous souhaite bon courage dans votre parcours, il va vous falloir encore du dialogue et de la ténacité.

Message édité par : ID / 07-11-2011 14:27

Message édité par : ID / 07-11-2011 14:28

vous avez certenement raison lac , peut etre veut il fuir simplement l'ecole, il est vraiment difficile de trouver une place dans le systeme scolaire ....

C'est tellement facile d'orienter l'enfant dys vers un segpa, plutôt que de s'investir un peu plus pour lui donner autant de chance que les autres enfants. Quel gâchis

HOP, je réponds à Tom, pour ne pas décourager les dys qui passent par la Segpa, et lui monter que c'est possible d'avancer.

Mon fils dys sévère à validé deux diplômes en trois ans, un cap de vente et un brevet professionnel de vente spécialisée, grâce à l'alternance et au sport.

Le terme s'inverstir un peu plus, n'est pas justifié pour nous, car nous avons ramé 16 ans pou arriver au niveau bac!

Message édité par : SIV / 12-12-2012 21:37

et pourquoi en maison familiale il pourras faire des stages et suivre une 5eme normale et passer son brevet en 3eme!!!

Juste pour info, le dernier message datait de novembre 2011.

Cordialement.

Les MFR dépendent du ministère de l'agriculture, il me semble qu'il est difficile de revenir dans un établissement de l'éducation nationale après un passage en MFR.

Un niveau 3ème MFR donne accès principalement au formation dépendant du ministère de l'agriculture.

GENE

je n'ai rien contre la MFR, mais quand on commence à lire à 14 ans et que l'on a un constat médical de " retard en lecture 10 ans", l'on fait son chemin en luttant.

Mon fils n'aurait jamais pu suivre un cursus normal et valider un bepc.

en travaillant dans la vente en matériel de sport, il a validé ; le CFG,le CAP et le Brevet professionnel.

l'apprentissage et le salariat, valorise le jeune si il travaille dans un milieu que le motive.

Bien d'accord avec SIV. Chaque enfant dyslexique est différent et aura son propre parcours.

Pour les enfants qui présentent une dyslexie vraiment sévère ou qui sont multi-dys de façon assez prononcée sur chacune de leur dys, la voie ordinaire n'est malheureusement pas adaptée : enseignants pas formées et classes trop surchargée pour que leur scolarité puisse se poursuivre dans de bonnes conditions et, ce même dans la plupart des ULIS. Sans compter qu'en fin du collège ordinaire, l'ULIS prend fin et ne continue que dans les lycées professionnels.

Que leur propose-ton pour pallier à ce vide ? Malheureusement pas grand chose. La segpa est donc parfois ce choix qui va permettre à l'enfant de se reconstruire et de trouver sa voie.

Il ne faut donc pas généraliser et écouter les "on dit". Il faut aussi savoir écouter les expériences de ces adolescents dyslexiques qui sont passés par les segpa faute de mieux et qui ont pu ainsi trouver leur chemin.

Une question me vient à l'esprit :

Il serait bien de connaître le nombre d'enfants ayant une reconnaissance de dyslexie (PPS et / ou PAI) et qui ont été ou sont orientés en segpa.

Je crois que le nombre nous surprendrait.

Puisque j'étais parent délégué, je peux vous affirmer que une classe de 12, seul les 2 dys sévères étaient diagnostiqué et suivi médicalement.

Pour les autres, les parents eux même en difficultés sociales, baisaient les bras face aux inaptitudes.

C'est difficile de faire reconnaître le handicap, de l'accompagner, de la faire prendre en charge médicalement, d'essayer de le surmonter et de trouver ce qui va faire progresser l'enfant.

Je connais plein de jeunes sans diplôme, ou se situe la différence, si ce n'est dans la lutte et le travail.

Je profite de ces lignes pour remercier tous, les gens intelligents, et intéressants que nous avons rencontrés toutes ces années, ces personnes parfois sans le savoir nous ont beacoup donné.