En règle générale, les profs donnent 1/3 d'exercices en moins. Sur de courtes interros, ils peuvent laisser un peu plus de temps mais c'est effectivement plus dur à mettre en place.

devousmoi

Bonjour mag30. Pour mon fils, les termes du PPS précisent des aménagements pédagogiques et des stratégies à mettre en place pour optimiser les apprentissages, à savoir que, pour toutes les matières, les consignes soient lues, et que l'enseignant se charge de vérifier que Fiston les a comprises (c'est toujours ça de gagné, question temps, quand la vitesse de lecture est en décalage avec l'âge réel, ce qui est le cas chez nos enfants TSL). Il est demandé aussi de favoriser les interrogations orales plutôt qu'écrites (ce que fait principalement le professeur d'anglais dans son immense implication au sein de l'ULIS-TSL, mais il est vrai que c'est le seul de l'équipe). Il est effectivement noté aussi de laisser du temps supplémentaire pour l'écrit, mais cela s'avère difficile et compliqué, voire impossible au collège (où la sonnerie retentit pour marquer la fin du cours et par là-même de l'éventuelle évaluation). De plus, il n'est pas souhaitable que le devoir surveillé déborde sur la récréation, car un élève dys en a plus besoin que quiconque pour se vider la tête et recharger les batteries. Les enseignants compensent l'absence de temps supplémentaire par une réduction du nombre des questions, et appliquent le principe de la règle de trois pour la notation (barème calculé au plus juste et non pénalisant). De plus, l'orthographe ne fait l'objet d'aucune évaluation pour éviter que l'élève ne soit pénalisé en raison de sa dysorthographie extrêmement invalidante, y compris dans les productions personnelles de textes, où on s'attache plus à noter le fond que la forme. Ceci confère sans doute à diminuer le stress de la performance, qui peut faire perdre du temps aussi (angoisse des fautes d'orthographe, lecture et relecture qui ne permettent pas une auto-correction) et rendre l'élève plus confiant (pas de culpabilité) et donc plus efficace. Lors des deux rédactions faites en classe, l'enseignante a procédé selon le mode de la dictée à l'adulte : Fiston a dicté, la professeure a écrit. En allégeant le côté technique de l'écrit, ce mode de fonctionnement est aussi un subterfuge qui permet de gagner du temps.

Voilà ce qui est mis en place pour mon fils.

En espérant vous avoir aidée, cordialement,

Bonjour,

Pour les petites interrogations de début de cours, il est vrai que le temps supplémentaire n'est pas facile à mettre en place. Pour mon fils la plupart de ses professeurs le note sur des questions en moins celles de la fin de l'interrogation ou bien certains de ses professeurs indiquent à Maxime quelles sont questions doivent être impérativement gérées et s'il en fait plus tant mieux.

Dans l'ensemble cela se passe pas trop mal si l'équipe pédagogique est investie

Bon courage à votre Loulou

merci pour vos réponses

oui je crois qu'il faut qu'on s'oriente vers des questions en moins, je vais voir avec les profs

Mon fils est en terminale et je peux te dire que ça se passe pas bien.

Beaucoup ignore son temps sup, on a juste 2 ou 3 profs qui font des efforts.

L'un lui fait utiliser la récré 😎 un autre enleve un exo par exemple.

Par contre cette semaine pour le bac blanc, la personne qui s'en occupe a bien gérer les temps sup et il a droit a son temps dans la totalité (ce n'est jamais le cas) et du coup trouve que c'est luxueux. Il arrive a aller au bout des sujets