Bonjour,

Dans quel but l'orthophoniste souhaite-t-elle que votre enfant aille dans un centre référent ?

Pour mettre en place un PPS ? Pour avoir des bilans plus poussés et pluridisciplinaires ?

En ce qui concerne le dispositif mis en place actuellement, s'agit-il d'un PAI ou d'autre chose ?

Je me permets de vous poser ces questions afin de mieux pouvoir vous répondre.

Amicalement.

Je reviens sur cette file après lecture de votre message concernant l'apprentissage des tables de multiplication.

Votre enfant est en souffrance, il faut donc agir rapidement. Voyez avec la directrice au plus vite et contactez le médecin scolaire. Un enfant qui parle de suicide, il faut agir au plus vite pour l'aider.

Si sa souffrance est liée à sa relation avec la maîtresse remplaçante, il faut le retirer de cette classe au plus vite.

Si tel est le cas, vous pouvez faire constater sa souffrance par votre médecin traitant et déscolariser votre enfant jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée.

Redemandez à l'orthophoniste pourquoi elle souhaite un rendez-vous en centre référent pour votre enfant. Il a peut-être besoin de bilans plus poussés pour être étayé le mieux possible dans ses apprentissages.

Amicalement.

Bonjour LAC

Lorthophoniste veut que Loulou aille au centre de référent pour connaîtres des avis exterieurs de sa dyslexie. Nous envisageons de mettre en place un PPS. Nous souhaitons le mettre en place en 6 ème au plus tard. Mais comme la remplaçante de sa maîtresse ne veut rien entendre et de plus il est démotivé. Elle pense mettre le PPS plus tôt que prévu. Loulou arrive à lire correctement avec encore des difficultés. Il peut s'en sortir tout seul en lisant beaucoup et le mécanisme va se mettre en place. Elle va commencer à lui faire une rééducation de l'écrit. Et d'après elle, il lui faut beaucoup de concentrations et de motivations.C'est d'ailleurs pour ça que nous allons rencontrer un spychologue pour l'aider. Et essayer de lui retirer cette idée de suicide de la tête. Et apparemment il aurait un trouble de concentration. Enfin, nous verrons bien avec lui ce qu'il pense de tout ça.

Pour répondre à votre question sur la mise en place du contrat. Il appelle un PIS. Mais comme le PIS n'existe plus, je ne comprends pas c'est que c'est. Sur la feuille que l'on a fourni à l'école sur les exigences à atteindre il est écrit PIS. L'orthophoniste dit qu'il s'agit une procédure interne à l'école.

J'ai hâte de voir le psychologue. Et de plus l'orthophoniste a demandé un rendez-vous avec le psychologue de l'école, la directrice, la remplaçante de la maîtresse et moi même. J'ai envie que ça se termine car je suis à bout de force. Et en plus je vois que Loulou est un petit garçon mal compris.

Il faut dire que sa maîtresse revient en avril et j'espère qu'elle sera trouver les mots pour le rassurer et qu'il redevienne un petit garçon avec le sourire. Car son sourire est parti en vacances. C'est dommage !

Cordialement

Que dit le médecin scolaire de tout cela, c'est lui qui devrait voir l'enfant pour établir la procédure à mettre en place. Le psy scolaire pourrait également faire passer les tests pour évaluer la dys de votre fils.

Le centre référent a souvent une longue liste d'attente, mais il vous donnera un diagnostique précis et des préconnisations d'aménagements sur lesquels appuyer vos demandes.

GENE

Bonjour Gene

La psychologue de l'école a trouvé que Loulou n'est pas posé. Il ne réfléchit pas lorsqu'il a un exercice à faire. Il exécute sant réfléchir. Elle pense qu'il n'accepte pas l'idée d'être un enfant dyslexique. Elle pense qu'il lui faut mettre en place beaucoup de supports pour l'aider à se concentrer avant de faire quoi que se soit.

Je ne sais pas au juste ce qu'elle veut dire. Car, elle m'a dit textuellement qu'elle a des doutes sur sa dyslexie car il a un oral au dessus de son niveau d'age. (9 ans). Et ensuite, elle veut renconter tout le monde pour que Loulou ait des supports en classe jusqu'à la fin de sa primaire et voir plus tard mettre en place un PPRE OU un PPS.

Je ne suis pas très douée avec les psychologues. Mais là, je ne comprends vraiement plus rien. Alors ! Attendons le rendez vous pour voir ou elle veut en venir.

Amicalement

grisou,

Je vous conseille de prendre rendez-vous au plus vite dans un centre référent. Il est important de savoir exactement où en est votre enfant.

L'avantage du centre référent est que votre enfant sera vu par une équipe pluridisciplinaire et que des bilans complets pourront être demandés puis analysés par un neurologue. C'est à partir de ces bilans qu'il sera possible d'aider au mieux votre enfant.

Votre orthophoniste souhaite des avis extérieurs sur la dyslexie de votre enfant : suivez son conseil !

Les délais pour obtenir un rendez-vous en centre référent sont très longs, ne perdez pas de temps, contactez le centre référent au plus vite.

Amicalement.

Bonjour LAC

Merci de notre conseil. Dès que je verrais l'orthophoniste je lui demanderais à quelle période faut il prendre ce rendez-vous. Et où s'adresser. J'ai hâte de cette réunion, car il est temps de penser à Loulou et de prendre des décisions qui s'imposent. Merci de votre aide dans ce forum. Amicalement

Je vous transmets la carte des centres référents en France. Vous pourrez ainsi trouver les coordonnées de celui qui se trouve dans votre région.

http://www.inpes.sante.fr/index.asp?page=CFESBases/troubles_langage/recherche_centres.asp

Amicalement.

Petit commentaire sur la remarque de la psychologue scolaire qui ne doit pas voir beaucoup de dyslexiques, ou qui ne les (re)connait pas en tout cas! Enormément de 'dys' sont brillants à l'oral. :paf amicalement curidys

Merci pour l'adresse des centres de référents. C'est drôle, car l'orthophoniste m'a dit la même chose sur les dyslexies. Ils se rattrapent à l'oral.Il faut bien qu'il ait un petit plus par rapport aux autres. Et un peut de problèmes pour les autres c'est un peu en moins pour nous. Et encore merci de vos témoignages. C'est très récomportant. Amicalement

Je me permets d'intervenir ici ... car, il me semble à lire vos différents commentaires qu'il existe de grosses disparités entre les centres référents du langage ... chacun adopte sa "politique", on dirait !!!

Dans le nôtre (enfin celui de notre ancienne région) ... on nous a fait part aussi du très bon niveau de langage oral de notre fils ... et dit que les dyslexiques avaient d'une manière générale des "restes" d'un retard de langage ... Ensuite, on nous a clairement dit que l'on reconnaissait ses difficultés, qu'il pourrait donc être aidé et bénéficier d'aménagements ... mais qu'il ne dépendrait donc pas de la MDPH ... Qu'il était largement capable de compenser ... qu'il resterait probablement des séquelles dans le langage écrit et qu'il fallait donc choisir un métier en conséquence (donc un métier qui ne demande pas trop d'écrit !!)! que trop de parents revendiquaient le droit à une AVS ou autre pour que leurs enfants poursuivent des études ... mais que cela n'était pas réaliste dans le sens où les employeurs ne financeraient pas un secrétaire à chaque dyslexique ...

Bref, ce qui explique le "erreurs de type dyslexiques, disorthographiques" ... ce qui est traduit par les ortho. comme "il est dyslexique" mais par certaines maitresses " il est pas tout à fait dyslexique" ... :#

Bref, tout ça me laisse dubitative ... :paf

Ah oui ... et j'ai une amie qui est instit. dans une autre région qui me disaient qu'elle avait deux enfants dyslexiques dans sa classe ... tout les deux à des degrès très différents ... et pourtant ils étaient reconnu dyslexiques tous les deux par la MDPH !!!

Tous les dyslexiques n'ont pas un très bon niveau de langage oral. Il ne faut pas tout généraliser.

Ce n'est pas le centre référent qui décide si oui ou non il y aura acceptation d'une aide humaine, d'un prêt de matériel adapté ou d'une orientation spécifique. C'est une décision qui revient à la C.D.A.P.H.

Les centres référents ont un rôle de diagnostic important et devraient normalement être réservés pour les cas de dys dits les plus sévères.

S'il y a des disparités en ce qui concerne la reconnaissance des dyslexies selon les régions, ce n'est pas dû au rôle des centres référents du langage.

Le centre référent joue un rôle important en indiquant clairement dans les bilans les aménagements pédagogiques nécessaires à la scolarité de l'enfant, les matériels pédagogiques s'ils sont indispensables à la scolarité de l'enfant et les rééducations indispensables à mettre en place.

Le PPS est un volet du plan de compensation et dépend donc de la MDPH. Ce n'est pas le cas du PAI.

Si l'on observe ce que dit la loi, il n'est pas prévu dans le cadre d'un PAI la mise en place d'aménagements pédagogiques pour les enfants dyslexiques.

Le PAI permet l’aménagement de la scolarité mais uniquement en ce qui concerne la prise en charge extérieure durant les heures

scolaires (rééducation orthophonique, psychologue...). Le PAI permet également la prise d'un traitement médical au sein de l'établissement. Et c'est tout !

L'aménagement des examens n'est pas non plus prévu dans les PAI.

Dans la réalité du terrain, de nombreux PAI pour les dyslexiques sont heureusement mis en place avec des aménagements pédagogiques afin d'aider l'enfant dans sa scolarité. Cela dépend de l'investissement de l'équipe pédagogique.

Quant aux aménagements aux examens, ils sont également généralement accordés lorsque le PAI a été formalisé auparavant.

Si l'on s'en tenait strictement à la loi, il faudrait pour les aménagements pédagogiques adaptés et les aménagements aux examens (sans parler des recours aux aides humaines, au matériel pédagogique adapté etc), passer par un PPS.

Et donc passer par la MDPH.

Une "hyper lourdeur" administrative qui ne facilite ni la reconnaissance des troubles de nos enfants ni une prise en charge qui pourrait se faire dans la plupart des cas bien plus facilement dans le cadre des établissements scolaires.

Amicalement.

Message édité par : LAC / 08-03-2011 21:44

Je ne comprends pas bien ...

Cela signifie que les enfants qui souffrent d'une dyslexie "légère" "modérée" (ou en tous cas qui n'est pas considérée comme "profonde" ) peuvent ne pas bénéficier d'aide ? que cela dépend du bon vouloir de l'équipe pédagogique ? Que deviennent-ils alors ?

Si les centres référents du langage sont réservés au cas les plus sévères ... qui pose le diagnostic alors ?

Parce que nous, si nous sommes allés au centre référent du langage, c'est que personne ne voulait poser de diagnostic ... l'orthophoniste nous disait que ce n'était pas son rôle, le médecin scolaire ne voulait pas nous rencontrer ... alors qui ?!

Que c'est compliqué la dyslexie !

En tous cas, merci pour votre aide !