bonjour!pour le moment je ne corrige pas specialement les fautes je les lui fait remarquer par exemple en lui disant:tiens ,regarde,là t as mis un E en plus ,il en faut pas.avec mon fils je ne sais pas trop comment faire non plus,car dans une meme phrase il peut ecrire maison, meison , maizon.il va commencé son suivi orthophonique la semaine prochaine ,je verrai avec l ortho ce qu elle en pense.

pour les devoirs mon fils pleure au moment ou je l appelle pour les faire,ce n est pas de la comedie,il se sent depasser a l avance par tout les devoirs qu il a a faire.donc genrealment les devoirs commencent par une crise de panique et de larmes,puis par un calin dans mes bras et des paroles rassurantes,pffffff pas evident d etre un enfant dys et pas evident d etre parent d enfant dys 😕

Merci pour ta réponse ! Pppfff ... y'a des moments où je n'ai pas ta patience !!! 😕

Tu es du Morbihan ?

Bonjour,

Si vous corrigez les fautes de votre enfant, cela est positif pour l'enseignant, mais pas forcément pour l'enfant.

Il faut être prudent, repasser systématiquement derrière un enfant dys pour corriger ses fautes peut à terme entraîner un blocage.

Je m'explique : l'enfant se sent systématiquement "dégradé", "de toute façon, je suis nul, je fais plein de fautes". Mais cela peut surtout provoquer chez l'enfant la perte de toute envie d'écrire !

L'enfant a fait ses devoirs, il a des dysficultés d'apprentissages et les erreurs d'orthographe en font partie.

Il faut veiller à informer les enseignants de la dysorthographie de votre enfant. Le but est de conduire les enfants vers l'autonomie et qu'il puisse accepter le fait que les erreurs d'orthographes sont également le fruit le leur personnalité !

Les enseignants devraient être formés et informés à ce sujet : ils ne devraient pas prendre en compte les erreurs d'orthographe hormis sur les exercices portant à évaluer ladite matière !

Je vous conseille de prendre rendez-vous avec la maîtresse pour que vous vous mettiez d'accord sur les attentes et exigences qu'elle peut avoir vis à vis de votre enfant. Il faut bien évidemment tenir compte de ses troubles dys. Pour écrire des nombres en lettres, il est évidemment préférable qu'ils soient bien orthographiés. Il faut juste que l'enseignant comprenne que cela demande beaucoup de temps à votre enfant, que cela vous oblige, vous parents, à corriger derrière, et qu'une fois bien orthographié sur la page, c'est loin d'être le cas dans la mémoire de votre enfant !

Il faut être exigent mais il faut également envisager que les devoirs à la maison (en accord avec l'enseignant bien sûr !) soient définis différemment pour votre enfant. Par exemple, moins de nombres en lettres à écrire, mais essayer de faire un travail sur un petit nombre d'entre eux pour tenter de mieux les mémoriser.

Cordialement.

oui je suis du morbihan 😉 mon fils a fait sa rentrée en 6ieme,ce qui veut dire grosse panique car beaucoup de profs et de matieres differentes,et comme il n est pas organisé et bien il perd tout ou presque.j aui demandé a une maman d un de ses copains son numero de telephone afin que je puisse lui demander des infos si besoin au cas ou mon fils aurait perdu un document ou n arrive pas a se rappeler des consignes que lui aurait dit un prof.

tu sais moi aussi je perds patience des fois,dans ces cas là je sors dans le jardin,ou vais prendre une douche afin de pleurer tanquillement sans que mes enfants ne le remarque, 😉

quand je sens que je vais perdre patience je demande a mon mari de prendre le relais ou alors je me dit:bon ok c est stressant mais bon il est en souffrance alors affiche un sourire et fonce!!

pour le moment,le plus dur pour moi cest de m organiser entre mes autres enfants,mon travail,la dys de léo.

mais je sais que jej vais y arriver 😉

En primaire, je corrigeais certaines chose , d'autres non. Aprés il serait interressant de voir son instituteur pour en parler avec lui savoir ce que lui il attend, voir les dispositifs à mettre en place. Mon fils est en 6ième, je rencontre donc tous les professeurs en ce moment, la prof de français accepte que je tape par exemple à sa place une rédaction, mais en contre partie m'a demandé de laisser le document avec les fautes, les soucis de synthaxe etc afin qu'elle puisse voir les difficultes mais aussi les progrés dans l'année.

L'idéal, est de signaler dans le PAI ou le PPS que pour limiter la fatigue et favoriser la refflexion, une partie des devoirs sera écrit par un des parents sous la dictée de l'enfant.

Ainsi, l'enfant est serein et vous aussi, vous savez que ce n'est pas du favoritisme et les choses sont claires.

Le raisonnement vient de l'enfant et l'absence de faute d'ortho des parents. Il faut juste ne pas perdre de vue l'objectif de l'exercice. Si l'enfant fait des erreurs dans son raisonnement, ces erreurs là sont copier par le parent sous la dictée.

Biensûr nous sommes là aussi pour aider à la compréhension, comme n'importe quels parents qui aident son enfant. Avec un accompagnement régulier la part des choses se fait. On aide pour un début de formulation qui ne vient pas, on relance l'attention qui s'envole, on limite le nombre d'inversion de chiffre, mais le but est atteint le raisonnement s'acquière.

A terme, l'enfant est moins fatigué, il lui reste un peu de temps pour se détendre (vivre) et de meilleures nuit de sommeil qui lui permettront d'assumer sa journée de classe.

GENE

Hugo est en sixième ...

Pour l'instant il n'a aucune aide !

Je ne suis même pas sûre que tous ces profs sont au courant de sa dyslexie.

Je rencontre le médecin scolaire vendredi prochain ...

Il est clair qu'il faut trouver un juste milieu entre le "faire pour" et le "faire avec" ...

Et pour l'instant, j'ai bien du mal à me situer ...

Et ne sais pas ce en quoi les parents sont en droit de demander ...

L'orthophoniste peut vous aider pour connaitre ce que vous pouvez demander. La rencontre avec les professeurs pour moi me parait neccessaire, essayez de prendre des rdv pour en parler avec eux. Ils peuvent aussi vous proposer des dispositifs (interrogation à oral favoriser en anglais par exemple) dictée à trous, photocopies des cours (mm si l'enfant écrit son cours) cela vous permez d'avoir un cours sans erreur....

Le fait que l'aide aux devoirs ne soit pas clarifié est un frein. Crainte de la critique des enseignants.

J'ai longtemps eu peur de trop macher le travail, mais l'an dermier, un des profs de ma fille m'a dit qu'il voyait bien la différence entre élèves dys aidés et non aidés, à niveaux de difficultées similaires.

Dans le sens positif puisque ma fille avait les félicitations du conseil de classe, l'aide que je lui apporte lui permet d'avoir l'énergie de s'investir et comprendre en classe.

J'ai donc bien fait d'écouter mon coeur qui n'entendait que la fatigue et l'épuisement de ma fille. Nos enfants restent seul face à leur devoir sur table en classe. Le travail à la maison n'est que de l'entrainement et l'occasion de se faire réexpliquer les notions mal comprises. L'orthographe, la formulation et l'organisation viennent petit à petit, grâce au travail d'accompagnement. Accompagnement qui ne peut se faire qu'en s'adaptant au plus juste, aux spécificitées de nos enfants.

Recopier des pages de présentation d'exercice, lire les texte, écrire sous la dictée de l'enfant pour qu'il puisse mettre son énergie dans la formulation, lui apprendre à lire les questions sur un texte avant de lire le texte, noter ou être attentif aux éléments recherchés pendants la lecture, lire les énoncés et s'assurer de leur compréhension, donner des conseils d'organisation adapté aux difficultés, traduire les cours d'anglais, donner des exemples/des façons de formuler. Voilà ce que je fais pour ma fille, en sachant que dès qu'elle se sent capable, elle fait seule d'elle-même. De plus en plus souvent elle me demande juste de ne pas être trop loin, pour ne pas rester bloqué par des riens.

Le fait de rester bloqué sur un mot incompris, une traduction, une formulation qui ne vient pas, les attentes du prof ou de l'exercice qui ne sont pas comprises est très frustrant. Il suffit parfois de dire un mot pour aider et limiter la frustration qui sape la motivation.

GENE

ici c'est l'ordi qui corrige, il parle a l'ordi qui écrit il est moi s fatigué en classe il tape a l'ordi ou copie

Mais comment fait-on pour avoir les félicitations des professeurs quand on est dyslexique ??? (euh ... je pose la question sérieusement ... parce que j'ai l'impression de toujours ramer pour essayer de maintenir mon fils à flot ... et il obtient que des résultats moyens ...)

Première évaluations en SVT : Non Acquis ! Commentaire : attention à ne pas répéter tes mots dans tes phrases (aucun comm quant à l'orthographe heureusement !) ... bon c'était un travail à faire en classe mais quand même !

Concrètement, vos enfants arrivent à avoir de bonnes notes ??? les profs tiennent compte de l'orthographe ? ils sont toujours évalués à l'écrit ???

Comment font vos enfants pour rédiger ??? Hugo a encore beaucoup, beaucoup de mal à rédiger ... il répond souvent par un mot et point barre ... ne reformule pas la question dans ses réponses ! Donc ... pour tout ça, je peux l'aider ??? quand il s'agit de devoirs non notés, ok ! mais si c'est noté ? (et encore il faut qu'il veuille bien s'y mettre ... le mien crise vite si j'essaie de reprendre avec lui certaines formulations de phrases ou l'orthographe de certains mots !)

L'an dernier, il m'arrivait de recopier les exercices pour lui ... mais au collège, ça peut passer ???

Et l'anglais ? Nous travaillons beaucoup à l'oral à la maison ... mais dès le passage à 'écrit, c'est la cata. .... je fais comment pour l'aider à orthographier les mots en anglais ???

Ouh là là ...

Je rencontre le médecin scolaire vendredi ... il va falloir que je pense à tout ça !!!

alors ici,léo fait de meme il reponds souvent par un mot et non par une phrase,et encore faut arriver a dechiffrer son mot bien souvent!

pour l anglais et bien je travaille avec lui avec un dictaphone,donc a l oral ca va encore mais al ecrit c est mission impossible,donc dans un premier temps j ai ecris une lettre au prof d anglais et j ai demandé un rendez vous.j attends avec impatience le compte rendu de son bilan orthophonique afin qu il soit dans le dossier scolaire de mon fils et a la vue des tous ses profs.

pour le medecin scolaire que tu vas voir,pourquoi ne pas te faire une liste de questions??

léo a du recommencer encours d svt un schema,la prof lui a dit:mais bon sang tu pourrais t appliquer quand meme!!

je vais donc aller trouver cette personne pour lui dire que non,mon fils ne peut pas s appliquer plus a moins qu il ai du temps en plus et que surtout elle arrete de suite avec ses reflexions devant toute la classe. 😐

je constate que, comme mon mari et moi, beaucoup de parents aident leurs enfants dys.

or, le psy et le toubib de la médecine scolaire (nous vivons en Tunisie, il n'y a pas d'aide spéciale dans toutes les écoles pour les dys) ainsi que l'ergothérapeute, nous conseille de déléguer le soutien scolaire à une personne extérieure de façon à ne pas mélanger le rôle de parents et d'enseignant et améliorer ainsi le climat de tension qui règne à la maison.

Notre fille refusant la plupart du temps tout travail scolaire (on en fait certains sous forme de jeux, mais ce n'est pas toujours possible) elle nous mène la vie dure !

Le problème est que nous ne trouvons personne pour nous remplacer.

Et ce n'est pas faute d'avoir essayé !

L'an dernier nous avons testé la garderie, où ils font faire les devoirs plus d'autres exercices : échec, Kenza vivait cela comme l'école, qu'elle déteste

puis les cours particuliers en petit groupe : l'instit qui les donnaient nous a conseillé d'arrêter car Kenza a besoin que l'on s'occupe plus particulièrement d'elle et elle ne supportait pas de voir que les autres faisaient les choses facilement, contrairement à elle.

Enfin, nous avons trouvé un instit à la retraite qui acceptait de venir donner des cours à la maison. Malgré nos avertissements de faire le plus doucement possible avec Kenza et de ne pas crier, il n'a pas eu la patience ni la psychologie nécessaire pour travailler avec elle. Après quelques séances, ça ce finissait par des cris et même des petits coups !!! Nous avons immédiatement cessé, bien évidemment !

C'est à ce moment là que nous avons pensé que kenza était dyslexique, après mes recherches sur internet et donc nous avons cessé de chercher quelqu'un qui pourrait lui apporter un soutien scolaire

elle est suivie par une orthophoniste, et depuis cette semaine par une ergothérapeute

Ma question est la suivante : est-ce que l'un ou l'une d'entre vous à réussi à trouver une personne qui puisse suivre le travail scolaire de son enfant, ou bien est-ce que tout le monde est dans notre cas, à savoir que qui mieux que les parents peut arriver à motiver l'enfant, grâce à un dosage compliqué de compliments, promesse de récompense et aussi promesse de punitions au besoin ?

quitte à subir toutes les émotions négatives qui découlent de cette tâche, aussi bien pour l'enfant que pour les parents...

comme beaucoup, nous sommes souvent découragés et énervés, surtout mon mari qui n'est pas trop patient pour ces choses là...

Et puis nous pensons beaucoup à l'impact psychologique de ces séances de travail qui tournent souvent au "drame". Quels souvenirs d'enfances ! Comme le dit une personne qui écrit dans cette rubrique, son enfant parle de mourir plutôt que de faire ses devoirs, la nôtre parle aussi souvent de la mort, ça fait peur ! elle n'a que 8 ans !

L'école est obligatoire en Tunisie jusqu'à 14 ans, alors parfois je me dit qu'il n'y a plus que 6 ans à tenir, et que l'essentiel est que Kenza sache lire, écrire et compter...

je me doute que la plupart d'entre ceux qui vont lire ce message vont se dire qu'il ne faut pas voir les choses ainsi, et que même si la scolarité de Kenza est difficile, ça ne veut pas dire qu'elle ne fera pas d'études supérieures...

ça fait du bien de mettre tout ça par écrit, c'est pourquoi mon message est si long...

merci d'être là, c'est bon de ne pas se sentir tout seuls...

L'enfer, c'est les devoirs !

Je défie un parent de dys de nous dire qu'il n'a pas connu cela !

La solution idéale serait effectivement de trouver un proche, un étudiant, un enseignant qui serait en mesure d'aider nos enfants et les prendre en charge le temps des devoirs. Malheureusement, la connaissance des troubles dys est loin d'être encore universelle et donc ces personnes-là sont rares.

De plus, cela entraîne des frais supplémentaires dont il faut aussi tenir compte.

En tant que parents, nous aidons nos enfants pour les devoirs. Nous servons très souvent de secrétaire (c'est mieux avec l'accord de l'enseignant mais parfois aussi sans, par exemple lorsque l'enfant est au bord de l'épuisement mais qu'il préfère continuer à faire les devoirs plutôt que d'abandonner...).

J'ai longtemps servi de secrétaire, même durant les deux premières années de collège.

Aujourd'hui, avec un peu de recul, je ne pense pas que cela soit positif, en tout cas pas sur le long terme. Je m'explique :

Lorsque nous faisons "les secrétaires" de nos enfants, les devoirs remis ne sont pas à l'image des troubles dys de nos enfants. Ce sont bien leurs idées, mais pas leur façon de les mettre par écrit. En langue vivante, l'anglais que je transcris, n'est jamais conforme à l'anglais de mon fils... La phrase "Aille plé ze guitar" de mon fils est restée telle quelle. Je n'ai pas retranscris "I play the guitar" et ce, volontairement. Eh bien non, mon fils dysorthographique n'est pas en mesure d'orthographier correctement les mots anglais. Il progresse certes, mais le chemin à parcourir est encore très long. Alors, il va falloir adapter, peut-être privilégier l'oral, passer par des QCM...

Ces devoirs revus par les parents cachent l'essentiel des soucis d'apprentissage de nos enfants. Pourquoi l'enseignant adapterait puisqu'après tout, l'enfant a des béquilles derrière : des parents qui recopient les cours ou téléphonent aux autres mamans pour avoir connaissance des devoirs, ou font des photocopies ou... On le fait bien sûr pour nos enfants, mais finalement ? On se retrouve pris au piège : continuer à être aux côtés de son enfant pour les devoirs, donc multiplier par la même les conflits et les tensions familiales. Sans compter que notre rôle est d'amener nos enfants à l'autonomie !

Aider l'enfant, écrire pour lui lorsqu'il n'est plus en mesure de le faire, bien évidemment. Mais je crois qu'il faut garder à l'esprit que nos enfants ne doivent pas avoir peur d'écrire.

Ils se dys-tinguent nos enfants, c'est en cela qu'ils sont extra-ordinaires !

Ce n'est pas évident d'accepter que nos enfants remettent un écrit dont on sait qu'il n'est pas le reflet de ce qu'attend l'enseignant.

Mais l'enfant a répondu correctement (ou du mieux qu'il le pouvait) aux réponses, il s'est investi dans son travail. L'enseignant doit être informé des dysficultés de l'élève et comprendre que l'enfant a fourni un travail considérable et qu'il faut justement l'encourager à poursuivre ses efforts. Dans le temps, et à force de s'exprimer, l'expression de l'enfant s'améliore. Certes, ce ne sera probablement jamais le "top", mais les progrès seront là.

Guider l'enfant dans ses devoirs et le laisser écrire. C'est un choix personnel que je fais. J'essaie de pousser les enseignants à voir les dysficultés des dys. Pour qu'ils en viennent à comprendre l'intérêt de mettre les cours sur clés USB, de fournir des photocopies de passer par des schémas, d'accepter que les enfants rendent des exercices faits sur l'ordinateur...

Il faut avant tout garder confiance en nos enfants.

Cordialement.