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Qui peut me faire un résumé des autres methodes possibles  

vivie95
(@vivie95)
Nouveau membre

Bonjour,

Je suis nouvelle ici et maman d'un enfant dysorthographique de 12 ans (Antoine) qui voit l'orthophoniste depuis son 1er CE1 qu'il a du redoublé car ses pbs se mélangeaient avec des soucis de comportements (toute puissance) qui à l'adolescence arrivant ont tendance à revenir. Il reste un enfant difficile à aider car il n'accepte pas son défaut et voudrait que tout aille tout seul. Jusqu'à présent il n'applique aucune des règles apprises, la prise en charge l'ennui et lui permet juste de continuer à oser écrire malgré son orgeuil blessé. Son pb, c'est toutes les mâtières littéraires et l'arrivée en 6ieme m'inquiéte.

Il se rend compte qu'il doit faire quelque chose et a choisi de continuer l'orthophonie mais il est loin d'être enthousiaste et moteur.

L'orthophoniste elle-même dit que c'est un cas, elle essaie de multiples moyens mais son implication médiocre est un réel pb.

Je faisais confiance au système classique, mais là je doute et ce que j'ai pu lire en diagonal sur les verres de Lisbonne m'est apparu très touffu;;

Qui peut me déchiffrer les autres méthodes et résultats constatés, même non scientifiques ?

Antoine lit à peu près en inventant la fin des mots et écrit de façon phonétique, il du mal à se relire lui même pour ce qui n'est pas copié (les devoirs par exemple).

merci d'avance.

Vivie

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Topic starter Posté : 25/09/2008 12:17
Claude
(@Claude)
Membre noble

Ce que vous nous demandez est très difficile à faire par écrit.

Il faudrait une page entière pour survoler une méthode.

De plus, il faut connaître parfaitement le type de dyslexie et les troubles associés pour préconiser ceci ou cela.

Je peux commencer à vous lister les méthodes parallèles qui apportent toutes un plus et une part de vérité dans la prise en charge de la dyslexie, mais il ne faut pas en attendre des miracles. TOutes ses méthodes impliquent d el'investissement de la part de l'enfant et des parents. Il ne faut pas épuiser l'enfant à la tâche et bien choisir en connaissance de cause.

Ophtalmoposturologie

Davis

Sensonaime

Pavodan

Gelbert

Tomatis

sémiophonie

kinésiologie

....

Si vous voulez des infos, participez aux conférences si vous pouvez.

Ce soir à 10h il y a une conférence à Massy à la maison de la formation et de l'emploi 10, avenue du Noyer Lambert. Cette conférence sera sur la méthode sensonaime de Béatrice Sauvageot.

A ce soit peut-être !

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Posté : 26/09/2008 11:06
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

En tant que kinésiologue je ne suis pas compétent pour vous parler des autres méthodes. Quand vous dîtes que votre enfant est difficile à aider car il n'accepte pas son défaut et que la prise en charge l'ennuie, je trouve cela très sain de sa part. Sans doute ressent-il au fond de lui-même qu'il a toutes les capacités pour réussir ? Normal et naturel, il veut faire seul.

« L'orthophoniste elle-même dit que c'est un cas, elle essaie de multiples moyens mais son implication médiocre est un réel pb ». Probablement veut-il fonctionner comme tout le monde, naturellement. Naturel !

« Qui peut me déchiffrer les autres méthodes et résultats constatés, même non scientifiques ? »

A mon avis, vous avez tout à fait raison de chercher à connaître les méthodes « non scientifiques ». Pour moi, la méthode que je pratique est scientifique. Non reconnue en FRANCE, c'est un autre débat.

Les dyslexiques sont « handicapés », les intellectuels aussi. Ils ont cultivé des parties de leur cerveau et sont complètement ignares dans d'autres connaissances.

Vendredi dernier je suis allée écouter pour la 3è fois une personne en conférence sur comment retrouver son intuition ? A la fin je lui ai posé la question qui n'était pas malveillante : « Vous animez des conférences et des stages, Bac + combien avez-vous ? » -- « L'école de la vie, m'a-t-elle répondu avec justesse. »

« Avez-vous parfois des docteurs en psychologie à vos stages ? » - « Oui, ils connaissent des techniques, ils n'ont aucun ressenti. » La courte démonstration a été concluante.

Conclusion : si vous voulez connaître plein de choses et épater la galerie, allez écouter un docteur en psychologie. Si vous voulez vraiment retrouver les facultés perdues, allez voir cette femme. Et oui, la faculté ignore beaucoup de choses. Je ne rejette pas pour autant le savoir académique, mais il faut, même après de nombreuses années d'études, reconnaître qu'il y a des capacités qui restent en jachère chez les intellectuels. Il y a une philosophie derrière chacune des positions.

La grande leçon : les gens qui n'ont pas fait beaucoup d'études peuvent être supérieurs sur le scientifique dans certains domaines. Il faut avoir l'humilité de le reconnaître. Personnellement j'aime bien entendre ces personnes qui ont un autre savoir, j'apprends beaucoup. Et du côté bon sens elles n'ont rien à envier à qui que ce soit.

Tout cela pour vous dire que vous avez raison de vous informer sans frontières. L'écriture phonétique, c'est la mauvaise intégration des deux hémisphères. J'explique cela sur mon site à LEAP. ( http://kinesiorennes.free.fr)

Joray

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Posté : 28/09/2008 11:21
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

"""A mon avis, vous avez tout à fait raison de chercher à connaître les méthodes « non scientifiques ». Pour moi, la méthode que je pratique est scientifique. """

conclusion, vous pouvez déjà éviter la kinésiologie.

Joray, ton texte est vraiment binaire,

les scientifiques ont de l'intuition, de la créativité,du ressenti, faut arréter avec ça.

L'écriture phonétique n'est pas la mauvaise intégration des deux hémisphères,

c'est cela et beaucoup d'autres choses.

Les réflexions à base de cerveau gauche et cerveau droit ne sont pas nulles, elles sont dépassées, insuffisantes, etc...

Quant au bon sens, descendez au bar de la rue coin de chez vous,

payez une tournée à tout le monde,

demandez leur ce qu'est un dyslexique,

avec un peu de bon sens, ils vous expliqueront.

Joray, on se reprend un peu.

Message édité par : AnneNhauneem / 28-09-2008 23:30

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Posté : 29/09/2008 12:37
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

AnneNhauneem, je réponds sur ma file.

Joray

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Posté : 01/10/2008 1:04
Cathy02
(@Cathy02)
Membre estimable

Vous pouvez chercher toutes sortes de méthodes, vous pencher dessus, les comprendre et les appliquer à la lettre : tant que votre enfant refusera de vouloir être aidé, RIEN ne pourra servir. C'est dur, mais c'est vraiment ainsi.

Le mieux est de discuter en douceur avec lui, de lui expliquer en détail la dys et surtout de lui faire comprendre que les méthodes actuelles de l'école ne sont pas parfaitement adaptées à la dys et qu'il lui faut donc, en parallèle, travailler d'une autre façon (quelque soit la méthode que vous aurez choisie avec lui!).

Personne ne peut aider quelqu'un qui ne veut pas l'être. 🙁

Amicalement

Amicalement, Cathy

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Posté : 02/11/2008 10:19
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Cathy 02 : « Personne ne peut aider quelqu'un qui ne veut pas l'être ». Mais qui vraiment ne veut pas être aidé ? Tous les enfants ou presque désirent apprendre. Apprendre est quelque chose de naturel.

J'ai vu récemment une petite fille non dys. A la fin de la première séance sa lecture était améliorée. Son frère en IME, 11 ans, je crois, qui ne sait pas lire a dit : « moi aussi, je veux savoir lire, je veux aller chez ce kinésiologue ».

Il a dit cela à l'IME, et là l'éducateur ou éducatrice a voulu modérer son enthousiasme : « ce n'est pas parce que ça a marché avec ta soeur que ça marchera avec toi ». Ah ! les adultes !

Ce garçon n'avait jamais manifesté le désir de savoir lire. Ce brusque changement est sans dû au fait qu'il pense que je pourrai l'aider. je verrai bien s'il vient.

Le refus d'apprendre, c'est presque toujours que l'enfant ou la personne pense qu'il subira un échec. Il faut décoder.

Joray

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Posté : 02/11/2008 10:43
curidys
(@curidys)
Membre de bonne réputation

Bonjour Cathy et Joray,

Je suis d'accord avec vous deux. Mais il ne faut pas confondre désir d'apprendre et désir d'être aidé, Jauray. Comme vous dites, la peur de l'échec est à la base de beaucoup de refus d'aide. Les expériences négatives antérieures (le plus souvent à l'école) encouragent l'enfant à ne pas se risquer. Il vaut mieux être dans l'échec parce que on n'a pas fait d'effort que de faire un effort et être en échec. Dans le deuxième cas son estime de soi en prend un coup.

Un certain nombre d' enfants qui arrivent à l'école avec un grand désir d'apprendre (voir la description de Maria Montessori) sont découragés par les méthodes d'apprentissage non adaptées à leur fonctionnement. Voilà où commencent les problèmes..

Amicalement Curidys 🙂

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Posté : 03/11/2008 10:03
Cathy02
(@Cathy02)
Membre estimable

Joray : il y a aussi des enfants qui refusent d'accepter qu'ils sont dys. Pire encore, il y en a qui refusent de travailler car ce sont de véritables paresseux et ils n'ont absolument aucune envie de remuer ne serait-ce qu'un petit doigt pour faire quelque chose : et c'est de ces enfants-là dont je parle. Il en existe comme il existe des adultes exactement identiques !

D'autres (et je ne parle pas d'eux ici) sont persuadés qu'ils n'y parviendront pas (très souvent parce leurs enseignants ont très bien sû leur faire entrer dans la tête qu'ils étaient nuls, qu'ils ne valaient rien...). Ceux-là, ils ne sont pas trop difficiles à convaincre et très rapidement leurs notes en classe leur prouvent et prouvent aux profs qu'ils valent beaucoup plus qu'on ne le leur avait fait croire jusqu'à présent.

Il faut donc savoir faire la différence entre ceux qui veulent inconsciemment, mais ne savent pas encore que les possibilités existent réellement et ceux qui ne veulent pertinemment pas d'aide pour s'en sortir.

Amicalement

Amicalement, Cathy

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Posté : 03/11/2008 11:19
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