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Dys et kinésiologie spécialisée  

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Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Mais Cricri, nous sommes d'accord. L'amour est le plus important. La maman de la gamine dyslexique de 12 ans sur mon site, je l'ai vue environ 7 fois avec sa fille et elle venue soit avec la petite de 6 mois à l'époque ou le petit de 3 ans. C'est une excellente mère et une très bonne éducatrice selon moi d'après ce que j'ai constaté. Elle n'a sans doute pas fait beaucoup d'études mais de même que l'on devrait donner à de très bons ouvriers ou artisans des diplômes correspondant à leur savoir-faire, on pourrait lui décerner un diplôme aussi. Ne prenez pas à la lettre ce que je dis, voyez l'esprit de ce que je veux dire. Mais que pouvait cette mère admirable vis-à-vis du problème de sa fille ? Rien sinon être toujours là pour lui lire ses leçons. Que de temps elle a consacré à sa fille !

Mais le problème était toujours là.

Moi aussi le désarroi des parents et des enfants me perturbe. C'est pourquoi comme je l'ai dit dans la présentation de mon travail je redonne confiance dès la 1ère séance en général à l'enfant et à la mère. La plupart des enfants n'ont pas de problèmes psychologiques. Ils ont des problèmes liés à leurs difficultés dues à des méthodes d'enseignement ou autre chose. Mais leur intelligence est bien là. Pour moi, c'est clair il y a d'autres solutions. Mais n'est-ce pas vous, Cricri, qui avez écrit le7/12/2007 à 13h28 : « Un gros travail de sape vis-à-vis des pros en libéral ». En FRANCE on est les champions pour cela. Alors il ne faut pas s'étonner qu'il n'y ait pas assez de pros. Il faut bien des pionniers et souvent on les trouve chez les libéraux pour les méthodes innovantes. Vous avez un enfant handicapé, je crois. Lors d'un Forum des associations, chez moi, je parlais avec une maman de son enfant de plus de trente ans handicapé. Elle m'a dit qu'elle n'avait pas accès au dossier médical. Une mère ne peut pas avoir accès au dossier médical de son enfant ? Cricri, vous savez certainement pourquoi. Pour ne pas être trop long, les problèmes ont des aspects qui ne peuvent pas être pris en compte par des organismes officiels car tout (en fait l'essentiel), ça ne se scanne pas.

Joray

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Topic starter Posté : 21/12/2007 9:20 pm
cricri
(@cricri)
Membre éminent

bonsoir,

Ce ne sont pas vos competences, votre potentiel à redresser les gens qui me heurtent, loin de là, c'est votre discours qui ne retrace pas vos ressentis, votre vision large.

Qd je vous lis, je retrouve les memes lacunes de certains pros à balancer des generalites mais lorsqu'on creuse, on s'aperçoit bien souvent que l'instruction ou le deficit financier ne change strictement rien à l'affaire. C'est l'absence de partenariat qui genere de l'angoisse et de la defensive. Je me doute que voulez dire souvent autre chose mais il me semble logique aussi de rectifier du haut de ma petite experience! je ne suis pas dans votre tete, je bondis, je rectifie afin d'arrondir les propos pour ne pas laisser "vehiculer" une image de pauvre maman, ou pauvre parent. Le handicap n'appauvrit pas, c'est le regard pejoratif et malsain qu'on lui porte qui defforme et enferme et finit par deteindre si on a peu ou plus de resistance ( voir les momes ceder au desarroi ..)

je le redis, je ne doute pas de votre bonne foi, mais soignez votre discours afin de mettre en valeur le parent, l'enfant et le soignant. La reeduc, c'est un travail d'equipe, et non un travail sur son ego personnel ( si si ça arrive avec des pros qui delirent sur leurs theories). Je n'ai jamais pu lire le dossier de mon fils dans son entier, ni meme notre dossier de parents en institution...j'ai eu des bribes peu eloquentes, mais bon..je ne dors pas avec ces gens là ..mais monter un dossier de suivi qui prend la hauteur de plus 80cms pour s'apercevoir d'un deni de progres..je trouve cela assez drolatique, en pleurer ne servirait à rien qu'à nourrir de l'effondrement, mais en rire, permet de relativiser et de continuer à avancer tout seul vu qu'on a rien en proposition ( ma situation geographique couterait trop cher au conseil pour tenter de developper quelque chose..)

voilou...je ne bataille pas contre vous personnellement mais contre les generalites reductrices.

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Posté : 21/12/2007 10:10 pm
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Cricri, je vais vous répondre tout de suite. Je devais répondre à Gene ce soir, mais qu'elle m'excuse, ce sera pour demain. Je pense que sur ce Forum c'est difficile de tout dire ce qu'on fait ou ce qu'on ressent. Chez un libéral on paie et on n'est pas remboursé donc je ne vois pas les plus pauvres, dommage. Mais je l'ai dit pour la maman de la petite, mais c'est vrai pour presque pour toutes les mamans, je les trouve admirables. Je leur fais comprendre très vite (dès la 1ère rencontre)qu'elles n'ont rien à se reprocher et qu'elles ne doivent jamais culpabiliser. Ceci vaut aussi pour l'enfant et je lui explique que son intelligence n'est pas remise en cause par ses difficultés. Et dès le début de la séance je lui prouve qu'il est plus qu'un partenaire, c'est lui qui d'une certaine manière dirige la séance et il le comprend très bien. Quand je cherche une information par le test, je lui précise que je vais toucher plusieurs points d'acupuncture. Je lui demande de me dire quand le test sera faible. Je ne peux rien faire sans lui. Je suis totalement à son écoute. Tous les enfants le comprennent car ils ressentent le test, c'est pourquoi je ne fais jamais le test trop rapidement. S'il y a doute je le refais jusqu'à ce qu'on soit d'accord. C'est vraiment un travail d'équipe. Je fais aussi participer la maman. C'est à elle que je demande ce que signifient les émotions qui sortent, le lien qui existe entre ces émotions et le vécu de son enfant. Même si un jeune de 20 ans vient me voir je souhaite la présence de la maman à la 1ère séance parce que c'est elle qui connaît le mieux le vécu de son enfant pendant la petite enfance. Vous voyez, c'est un travail d'équipe. N'oubliez pas qu'on se dit éducateur ou encore facilitateur, c'est-à-dire que notre but est de permettre à la personne de dialoguer avec elle.

Vous savez, ne vous inquiétez pas trop quand quelqu'un porte un regard malsain sur un handicapé car cette personne montre qu'elle n'est pas bien dans sa peau. J'aurais envie de vous dire : je vous mets au défi de me présenter quelqu'un qui est bien avec lui-même, bien dans sa tête qui porte un regard malsain sur un handicapé. Je pense que c'est presque impossible. Quand on n'est bien dans sa peau on ne porte pas de jugement.

Joray

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Topic starter Posté : 21/12/2007 11:01 pm
cricri
(@cricri)
Membre éminent
Citation : Joray

Vous savez, ne vous inquiétez pas trop quand quelqu'un porte un regard malsain sur un handicapé car cette personne montre qu'elle n'est pas bien dans sa peau. J'aurais envie de vous dire : je vous mets au défi de me présenter quelqu'un qui est bien avec lui-même, bien dans sa tête qui porte un regard malsain sur un handicapé. Je pense que c'est presque impossible. Quand on n'est bien dans sa peau on ne porte pas de jugement.

Joray

bonsoir,

Il ne faut pas necessairement de la souffrance pour porter un regard malsain ou denué d'attentes..l'ignorance suffit à elle meme dans la plupart des cas.

Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai eu " ah ben il m'epate votre fils, il fait pleins de choses!" comme si le fauteuil roulant reduisé la personne à l'etat vegetatif.. et pour mon deuxieme qui est dys avec tda, ben il faut le priver, le secouer, etre plus ferme, le punir...bref ...l'enfermer?

On ne peut pas dire que nous avons une meconnaissance des pathos ou des potentiels, mais notre mentalite conservatrice refuse d'integrer dans sa logique des logiques differentes. Etre different c'est forcement etre avec quelque chose en moins, quelque chose de negatif. Nous qui assumons la singularite de nos loulous, soit nous derangeons et nous faisons peur, ou nos sommes plaints ( personne ne se presse pour vous filer un coup de main meme si demandé) soit nous sommes acceptés tels quels car on degage de la solidité. Le regard malasain, on le rencontre plus souvent au sein du handicap que chez les ordinaires.. il y a comme une sorte de classement d'atteinte, de comparaisons incongrues entre les differentes atteintes ...bref, c'est loin d'etre rose et solidaire.

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Posté : 22/12/2007 6:22 pm
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Gene, on apprend toujours au petit garçon à ne pas pleurer. Peut-être une bonne intention mais qui a pour effet de le couper de ses émotions et de son ressenti avec toutes les conséquences qu'on peut imaginer.

C'est vrai que peu de solutions vous sont proposées pour sortir la tête de l'eau. Mon opinion sur ce sujet, c'est tout simplement parce que la solution est d'un autre ordre. Vous donnez trop de place au psy, à mon avis. Quand un enfant a un problème d'apprentissage dû par exemple à un facteur physique ou organique (pas prêt physiquement), à des méthodes qui ne lui conviennent pas , au manque de vouloir, etc... il échoue. Des problèmes psychologiques peuvent en résulter. J'arrête : je viens de me souvenir de mes lectures (toujours dans le cadre de mon Mémoire : je suis très content d'avoir fait ce choix, les lectures m'apportent beaucoup. J'ai retrouvé assez vite dans mes notes le passage qui peut vous intéresser). Le voici: « En psychotérapie, quand une personne donne un sens à une souffrance, quand elle prend conscience de certains conflits, quand elle pyschise des sensations, elle ne coordonne pas son corps pour autant. Si au début de la vie, l'intégration de la coordination motrice a étayé la coordination des représentations de soi et d'autrui pour parvenir à une unité de soi et de l'objet, le mouvement contraire n'est pas vrai. La période sensible de la sensibilisation des deux champs moteur et psychique est terminée depuis longtemps, et le corps et la psyché sont dans une autonomie relative ». (Intégration motrice et développement psychique par Suzanne B Robert-Ouvray, page 91). Je crois donc que l'approche que je mets en pratique passant par le corps est intéressante. D'autres peuvent y arriver par d'autres moyens. Ceci pour vous préciser qu'il faut d'autres ouvertures et si on ne vous propose rien, c'est parce qu'on continue à ignorer les approches nouvelles. Il faut toujours du temps pour que les approches nouvelles soient reconnues. (Voyez l'ostéopathie). Au moins une génération !

Je reste sur le sujet et je ne veux pas parler de moi. C'est la méthode que j'utilise que je présente, pas moi. Tout ce que j'utilise, je l'ai appris, je l'utilise de mon mieux en me servant de mes expériences de professeur des écoles.

Bien sûr que je sais qu'il faut du temps pour faire tout cela. Bien sûr je ne me soucie pas directement de l'emploi de la maman mais je demande souvent quel est le temps passé à faire le travail du soir. Je le demande souvent. C'est une manière de mesurer l'efficacité de mon action. Et si les devoirs sont faits plus rapidement, l'enfant en est le premier bénéficiaire (un enfant doit avoir du temps pour jouer), mais par le fait même la maman en bénéficie. Si l'enfant devient autonome, c'est tout bénéfice pour la maman. Normalement chez moi, il ne faut pas trop de séances, 7 environ, sauf problèmes plus compliqués. N'oubliez pas de mettre dans la balance tout le positif si les séances ont été efficaces. En fait le problème du temps, c'est de trouver la bonne personne qui sera efficace dans votre cas. Malheureusement, ça, on ne peut jamais être sûr. Tous les cas sont différents. Si ça marche avec le premier professionnel, le temps passé ne sera pas très conséquent. Mais vers qui aller ? Pour moi, c'est le plus problématique dans le cas d'un problème : qui va pouvoir aider ? Si donc c'est le 1er il n'y aura pas beaucoup de fatigue et elle sera vite oubliée.

Je raisonne dans l'idéal, dîtes-vous ? J'ai un ligne directrice. Mais je sais très bien que rien n'est parfait en ce monde et je fais comme tout le monde, je fais pour le mieux et quand on fait pour le mieux on n'a pas à culpabiliser. Et pour agir efficacement, il faut connaître toutes les possibilités pour avoir le choix.

Joray

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Topic starter Posté : 22/12/2007 10:32 pm
cricri
(@cricri)
Membre éminent

bonjour,

Citation : Joray

C'est vrai que peu de solutions vous sont proposées pour sortir la tête de l'eau. Mon opinion sur ce sujet, c'est tout simplement parce que la solution est d'un autre ordre. Vous donnez trop de place au psy, à mon avis. Quand un enfant a un problème d'apprentissage dû par exemple à un facteur physique ou organique (pas prêt physiquement), à des méthodes qui ne lui conviennent pas , au manque de vouloir, etc... il échoue. Des problèmes psychologiques peuvent en résulter. J'arrête : je viens de me souvenir de mes lectures (toujours dans le cadre de mon Mémoire : je suis très content d'avoir fait ce choix, les lectures m'apportent beaucoup. J'ai retrouvé assez vite dans mes notes le passage qui peut vous intéresser). Le voici: « En psychotérapie, quand une personne donne un sens à une souffrance, quand elle prend conscience de certains conflits, quand elle pyschise des sensations, elle ne coordonne pas son corps pour autant. Si au début de la vie, l'intégration de la coordination motrice a étayé la coordination des représentations de soi et d'autrui pour parvenir à une unité de soi et de l'objet, le mouvement contraire n'est pas vrai. La période sensible de la sensibilisation des deux champs moteur et psychique est terminée depuis longtemps, et le corps et la psyché sont dans une autonomie relative ». (Intégration motrice et développement psychique par Suzanne B Robert-Ouvray, page 91). Je crois donc que l'approche que je mets en pratique passant par le corps est intéressante. D'autres peuvent y arriver par d'autres moyens. Ceci pour vous préciser qu'il faut d'autres ouvertures et si on ne vous propose rien, c'est parce qu'on continue à ignorer les approches nouvelles. Il faut toujours du temps pour que les approches nouvelles soient reconnues. (Voyez l'ostéopathie). Au moins une génération !

Joray

Oui j'adhere completement à votre demonstration dans le sens où le corps est souvent mis de cote en psychotherapie, toutefois, chez les cerebrolesés, la dimension du corps reste une priorité pour justement se construire avec son age reel. Comment grandir si pas de conscience de grandir, de passer des etapes et si chacun garde un discours d'assistance? comment developper les etapes si on nie le besoin de vehiculer...les desirs, d'avoir ses propres gouts..L'institution se heurte souvent à l'individuel.

Certains psys en accord avec les reeducateurs proposent une projection de l'enfant avec photos, videos et developpement de l'impact du regard, le sien, et celui des autres, afin de stimluler l'affirmation de soi.

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Posté : 23/12/2007 11:07 am
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Tout d'abord, Cricri, je voudrais préciser que je ne connais pas le handicap physique. Je n'ai pas vraiment de clients dans ce cas. Je n'ai pas de formation médicale. Ce que j'en dis, c'est mon propre ressenti qui a beaucoup évolué avec le travail sur moi et le résultat de les lectures. Vous connaissez mieux le sujet que moi, vous le vivez tous les jours. Moi, je m'intéresse au handicap scolaire,stress, etc...

Mon discours ne retrace pas mon ressenti, dîtes-vous. Exact. Mais là, je présente ma manière de faire. C'est évidemment trop technique. Je l'admets, mais derrière toute technique, il y a une personne.

Les pros qui délirent sur leurs théories, oui Cricri, ça existe. Exemple : ceux qui ont prôné l'apprentissage global comme méthode de lecture. C'est pourquoi, je pense qu'il faut toujours être en situation d'apprentissage. On se rend compte qu'on apprend par l'analyse. Vous n'avez jamais fait de danse. Alors allez prendre des cours. Si vous êtes très douée, vous n'aurez peut-être pas besoin de passer par l'analyse. Mais vous verrez la plupart des apprentis ont besoin de passer par l'analyse des pas, la décomposition et une progression bien pensée. Les chercheurs dont je me revendique ne sont pas des théoriciens. Le génie découvre intuitivement, la théorie vient ensuite.

Nous refusons la différence, dîtes-vous. Oui, nous refusons toutes les différences ; pas seulement les différences physiques. Être différent ce c'est pas forcément avoir quelque chose en moins ou quelque chose de négatif comme vous le dîtes. Elle peut être positive ? Qui n'a pas de progrès à faire dans ce domaine ? La différence physique fait peur car on s'imagine que là, dans ce fauteuil roulant ce pourrait être nous. La différence d'opinions fait au moins aussi peur, car elle obligerait à des remises en cause et ça on n'aime pas. Et pourtant n'est-elle pas source de progrès ? La confrontation permet de bouger, d'évoluer, d'avancer. Faire partie du troupeau peut rassurer. Et c'est le conservatisme comme vous le dîtes avec toutes les conséquences dont vous parlez.

Joray

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Topic starter Posté : 26/12/2007 3:49 pm
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

La petite dyslexique qui lit sur mon site était au collège. Elle faisait de la flûte. Quand je dis que je n'ai pas rencontré de dyslexiques quand j'étais enseignant suite à la réaction de Claude je me suis rappelé cette petite et son apprentissage de la flûte. Elle avait des gommettes sur la partition et sur sa flûte, une couleur par note. J'ai trouvé qu'on poussait le bouchon un peu loin. J'ai enseigné en CM1 la flûte pendant environ 15 ans. Le chant et la flûte faisaient partie des contrôles (je me rappelle cette gamine qui avait retrouvé une belle voix parlée grâce aux vocalises). Évidemment en primaire, c'est plus facile qu'au collège. On a les élèves tout le temps. On faisait un peu de musique presque tous les jours. Je faisais lire la musique au tableau individuellement. De même chacun jouait de la flûte seul devant la classe, même chose pour le chant. Et tout le monde réussissait. On avançait lentement bien sûr: un petit chant sur le si, puis sur le la, puis sur le sol ; ensuite sur deux notes : si-la, la-sol, etc... Mais tout le monde ensuite pouvait jouer « J'ai descendu dans mon jardin », « A la claire fontaine » et le thème de l'hymne à la joie de Beethoven,etc... Ils ne deviendront pas des virtuoses, c'est tout de même intéressant. Le violon, le piano sont-ils inaccessibles aux dyslexiques ?

Joray

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Topic starter Posté : 02/01/2008 10:18 am
Claude
(@Claude)
Membre noble

Mon fils s'éclate à la guitare classique et électrique, il apprend en autodidacte et en quelques mois il joue maintenant du Rolling Stone et pleins d'autres trucs que je ne connais pas !!! Il a une excellente oreille, il n'a pas de problèmes avec le solfège ou la flûte en classe, mais il déteste ça malgré un 15 en musique. Avant qu'il ne porte ses prismes, il fallait que j'agrandisse les portées pour qu'il puisse les lire et que je mette les notes en dessous parce qu'il ne voyait pas si les notes étaient sur la ligne ou au-dessus ou en-dessous. S'il s'est mis à la musique en autodidacte, c'est parce que en musique en classe ils n'apprenaient que des trucs sans intérêt pour eux (les jeunes). Dommage, car le collège juste à côté leur propose des morceaux bien plus intéressants et donne accès à des instruments variés même pendant les interclasses (batterie, guitare électrique, piano...).

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Posté : 02/01/2008 2:41 pm
 Anonyme

Bonjour,

j'ai fait peu de musique à l'école, je me suis adaptée seule puisque je n'avais pas d'aide . Je me faisais reprendre parce que je traduisais toute les notes, parce que je ne pouvais pas déchiffrer les portées .

J'ai voullu prendre des cours de guitare, je me suis fait gentillement éjecté parce que le solfège m'était inaccessible 😐 .

Je ne crois pas que la musique soit inabordable pour un dys, mais comme pour le reste il faut des adaptations, sauf peut être si l'on vous à rencontrer avant !! :#

GENE

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Posté : 02/01/2008 7:14 pm
Claude
(@Claude)
Membre noble

Pour les cours de guitare Gene, investissez dans le CDRom "Guit Pro" (je n'écrit pas en entier le nom pour éviter la pub...). C'est ce que mon fils a utilisé pour démarrer. Il y a le manche de la guitare dessiné avec les cordes et tout, et l'endroit où on doit mettre les doigts pour faire la note ou l'accord. On peut ralentir le défilement des notes pour apprendre, puis le passer à vitesse normale avec en plus les autres instruments qui accompagnent. Un vrai plaisir.

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Posté : 03/01/2008 3:54 pm
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Bonsoir,

Gene et Claude, vos réponses sont très intéressantes, mais elles me font me poser beaucoup, beaucoup de questions. Gene, je ne sais pas comment on vous a appris la musique, mais ce que je sais c'est que je l'ai enseigné à environ 250 ou 300 enfants. Tous savaient lire. J'y allais doucement. Je pense que dans les mêmes conditions et au même âge vous auriez réussi.

Claude, le problème de votre fils est particulier car il a appris tout seul et peut-être à l'oreille. Ça change tout. J'aurais voulu, dans mon mémoire, faire un parallèle entre l'apprentissage de la musique et de la lecture. Je connais, en effet une violoniste. Elle est maintenant en retraite. Elle fait toujours partie d'un quatuor et elle est toujours violon solo dans un orchestre de chambre. Elle enseigne toujours à des jeunes qui préparent des concours. Elle a appris le violon d'oreille à 3 ans et demi. Résultat : elle est obligée de réfléchir pour dire quelle note elle joue. On lui a dit à quel doigt correspondait telle note sur telle ligne. Elle lit, me dit-elle, à travers les doigts ! Elle voit la note et elle la fait en fonction de la ligne où elle se trouve. Elle sait où elle va mettre sa main. Cette expérience permet de comprendre combien on est tributaire de notre première manière d'apprendre. Je ne suis pas assez compétent pour faire cette recherche et quel travail !

Je voudrais savoir comment se passe l'apprentissage de la musique chez les Italiens puisque chez eux il n'y a pratiquement pas de dyslexiques. Et chez les Anglais !

Pour moi les apprentissages dépendent de l'intégration des diverses fonctions et sous-fonctions et l'ouverture du corps calleux. Supposons que quelqu'un fonctionne avec des fonctions et sous- fonctions autour de 40 %. Les apprentissages se passeront assez bien. Et celui qui sera à 70-80 % sera brillant. Mais supposons qu'une fonction (ou deux-trois) fonctionne à 1 %, ce sera la catastrophe.

Selon moi ce serait des pistes de recherche formidables. Car je ne pense pas que des examens détectent une fonction qui ne fonctionne qu'à 5 %.

Joray

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Topic starter Posté : 03/01/2008 8:50 pm
 Anonyme

Bonsoir,

IL y a des dys en italie, mais la langue ne la mets pas en relief à l'école . Cependant il leur reste les problèmes de repère dans le temps et l'espace, sans parler de la dyspraxie .

La proportion de dys est la même dans tous les pays, mais passe inapperçu dans nombre de cas grâce à l'orthographe de la langue .

GENE

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Posté : 03/01/2008 9:24 pm
Claude
(@Claude)
Membre noble

Gene a rison, il y a autant de dyslexiques en Italie qu'en Francve et que partout ailleurs. Par contre, cela se manifeste moins car tout se prononce dans cette langue, toutes les lettres et il n'y a pas d'exceptions.

Les Anglais (enfin les Américains, je ne sais pas pour les Anglais) apprennent la musique avec des ABC et D... Ils n'ont pas de notes do ré mi etc...

Leur méthode d'apprentissage commence sans solfège, directement avec des morceaux. Le solfège n'est introduit que très tard.

Il y a des artistes compositeurs qui ne savent pas déchiffrer une partition et qui pourtant composent. De nombreux gitans n'ont jamais appris le solfège (Manitas del Platas) et sont d'excellents musiciens virtuoses.

Mon fils lit très bien les notes maintenant qu'il a ses prismes, il n'a pas de problème du tout. Mais pour apprendre où se font les notes sur une guitare, il faut bien un modèle. Comme il refuse de prendre des cours, il lui faut un logiciel qui lui montre où placer ses doigts. Le fait de pouvoir le voir et le revoir le ralentir, à son grès est un plus par rapport à un cours où on n'ose pas redemander au professeur de montrer.

Ce qui m'étonne dans son apprentissage, c'est qu'il va très vite, il sait où se trouvent tous les accords, il cherche et trouve très rapidement la bonne note et avec très peu d'entraîneent il arrive à faire tout un morceau sans problème.

Cette méthode d'apprentissage est très kinestésique et lui convient parfaitement.

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Posté : 04/01/2008 4:27 am
 Anonyme

Mon fils, qui est en 3ème et qui fait de l'italien en LV2, a d'énormes difficultés en italien, plus apparemment qu'en anglais ?

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Posté : 04/01/2008 10:23 pm
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