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Dys et kinésiologie spécialisée  

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Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Claude m'a suggéré à deux reprises d'ouvrir une file sur ce thème. J'ai reçu un mail privé dans le même sens. Je le fais donc.

Le but de la kinésiologie spécialisée (la kinésiologie appliquée est médicale) est de permettre à la personne d'atteindre ses objectifs. Le kinésiologue est un éducateur qui aide la personne à retrouver la confiance en elle, l'autonomie, la sérénité; etc..Un autre de ses buts de la kinésiologie est de permettre l'amélioration des apprentissages.

C'est dans ce but que j'ai commencé à me former à cette discipline en 1991 alors que j'étais professeur des écoles. J'en ai fait mon métier à partir de 1994. Je me suis alors rendu compte que les cours de base n'étaient pas suffisants pour les très grosses difficultés. J'ai donc continué à me former à raison de plusieurs stages par an.

Le choix de mes formations a toujours été tourné vers l'amélioration des apprentissages. En effet il existe de très nombreuses branches de la kinésiologie qui ont pour but l'amélioration de la santé, le développement personnel, et les problèmes d'apprentissage pour le Brain Gym ou Éducation kinesthésique. Mais à mon avis, d'autres peuvent être d'un avis différent, ce n'est pas suffisant pour les très gros problèmes. Et encore faudrait-il avoir fait toutes les formations ?

De plus, pour faire valider mon travail je me suis inscrit à l'université en Sciences de l'éducation. J'y ai obtenu ma licence et je continue en Master. Pour ma recherche j'ai voulu rencontrer des enfants en CLIS. Je n'ai eu aucune réponse des écoles . Quand la maman d'une dyslexique m'a téléphoné, j'ai accepté avec quelque appréhension. Cela s'est fort bien passé et j'en ai eu d'autres.

En tant qu'étudiant, j'ai dû lire beaucoup pour faire mon mémoire. Ces lectures m'ont conforté dans mon approche professionnelle et j'ai mieux compris la dyslexie.

Ceci dit un kinésiologue ne fait pas de diagnostic. Il travaille sur un objectif. Quand je reçois un enfant, mon premier but est de lui permettre de retrouver confiance en lui et de le remotiver. Je dirai qu'avec la kinésiologie, c'est relativement facile.

Une des premières choses que je teste, c'est la main dominante. Souvent le test me donne de fausses informations. Par exemple si le test me dit que l'enfant est gaucher alors que de toute évidence il est droitier il y a un problème. Le test me donne de mauvaises informations. Avant je disais que son cerveau était confus. Maintenant je reprends l'image que j'ai trouvé sur un site de dyspraxiques et je lui dis que son cerveau est comme une gare de tri qui fonctionne mal.



Ce dysfonctionnement
est si peu visible, la personne a l'air d'avoir un corps en pleine santé, que Roger SPERRY, neurophysiologiste a dû faire des tests pour évaluer les conséquences d'un corps calleux coupé. (Voir Roger SPERRY sur Google). Et, par exemple, ceux qui ont un problème pour nommer un objet, fonctionne comme si leur corps calleux était coupé. Pour moi, c'est une conséquence du stress.

Avec le test musculaire l'enfant ou la personne connaît la réponse de son corps : ça tient, ça verrouille, ça coince (m'avait dit un enfant). L'enfant est donc un partenaire qui participe pleinement. Plusieurs tests en cours de séance lui feront comprendre ses faiblesses.

Au début de la séance je lui fais faire des préactivités comme lire ou écrire en fonction de ses problèmes. Puis à la fin quand tous les tests faibles sont devenus forts, c'est le moment de vérité. Car si le test est un moyen d'observation, au final l'observation essentielle se fait sur les objectifs. Je le fais donc relire ou réécrire (ou monter les escaliers, etc... ). Et avec la maman (toujours présente à toutes les séances pour un enfant) on évalue les progrès. C'est un grand moment. L'enfant retrouve la confiance en lui.

Des problèmes psychologiques ont pu survenir car sa gare de tri fonctionnait mal. L'enfant s'est créée une image négative de lui-même. Ces problèmes par le fait même sont balayés au vu des premiers résultats. Il retrouve la motivation indispensable à tous progrès. Bien sûr un psychologue sera nécessaire si l'enfant a des problèmes psychologiques.

Je ne connais pas d'autres collègues en FRANCE qui travaillent comme moi. Je n'en connais pas qui utilisent toutes les formations qui me sont précieuses pour aider les enfants dans ces cas difficiles. Mais c'est le même problème sur ces Forums pour trouver des gens qui utilisent la méthode Sauvageot, Prodys, Cathy02, et j'en oublie.

On ne peut jamais être sûr des résultats. Je m'assure dès le départ que l'enfant n'a pas de graves problèmes médicaux. S'il y a eu lésion, les résultats ne pourront pas être les mêmes, c'est l'évidence.

Il y a trois-quatre ans j'aurais dit qu'il fallait au moins 20 séances pour ces cas difficiles. Maintenant je dis 7, sauf pour des cas très, très difficiles. J'utilise aussi mon expérience de professeur des écoles qui s'est toujours intéressé aux problèmes de lecture. Pour moi, c'est un atout important.

La kinésiologie est enseignée en post universitaire à Barcelone. Elle est en passe de devenir une discipline universitaire en AUSTRALIE. Elle est remboursée en SUISSE par les Mutuelles affiliées à l'ASCA et ça commence en FRANCE. Elle a été enseignée dans les années 90 en formation permanente des adultes à l'université LILLE III. (J'ai les documents). Elle est reconnue par le Ministère de l'Éducation au Danemark, etc...

En France un collègue en Master de psychologie fait sa recherche sur la kinésiologie à la demande de son directeur de recherche, une autre est en Doctorat. Mais je ne suis pas au courant de tout.

Pour soutenir mon mémoire j'ai fait un CD audio montrant la progression de la lecture des dyslexiques au fil des séances. Je l'ai présenté à l'un des spécialistes de la dyslexie en FRANCE. Il m'a dit que mes résultats étaient incontestables. Vous pouvez en trouver quelques passages sur mon site :

http://kinesiorennes.free.fr

Joray

Message édité par : Joray / 28-01-2008 18:28

Message édité par : Joray / 28-01-2008 18:31

Message édité par : Joray / 29-01-2008 22:35

Message édité par : Joray / 07-12-2008 09:05

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Topic starter Posté : 12/12/2007 9:26
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Bonjour Joray,

J'amène une petite adresse que j'ai trouvé, vous me direz ce que vous pensez de cette présentation .

http://chiro.over-blog.net

GENE

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Posté : 14/12/2007 7:37
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Bonsoir Gene,

Je sais qu'aux E.U. le kinésiologue appliqué est médecin. Je ne sais rien d'autre. Moi, je pratique la kinésiologie spécialisée qui est éducative. Cet après-midi J'ai assisté cet après-midi à une conférence de Stanislas DEHAENE sur LES NEURONES DE LA LECTURE. A ma question sur l'intelligence émotionnelle et le stress il a répondu sur l'importance des émotions positives et par conséquent le côté destructeur des émotions négatives et c'est ce que je vois en premier.

Joray

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Topic starter Posté : 15/12/2007 8:53
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Bonsoir,

La mémoire traumatique, je ne parle pas de souvenir de guerre, mais de ce qui nous reste de la toute petite enfance . Les souvenirs antérieures à l'age de 4 ans, sont souvent lié à un évênement qui a choqué, chute, réprimande, peur, etc .

J'ai énormément de souvenir, ceux qui sont "traumatique" sont en image, les autres sont fait d'odeur, de son, d'impression et quelques images .

Pour apprendre j'ai besoin d'entendre et de prendre des notes ou de voir faire et d'entendre .

J'arrive moins bien à reproduire juste en regardant et beaucoup de mal avec un simple texte explicatif . Je ne peux pas appliquer une consigne oral sans me poser mille question ( ma fille est comme moi sur ce point ) .

Je ne vais pas dire que je ne sais pas ce que c'est qu'une émotion positive, mais elle ne fait pas partie integrante de mon patrimoine . J'ai plutôt appris à tirer profit de mes émotions négatives, à tirer force des épreuves, appris à connaitre mes limites .

Comment voyez vous la différence ?

GENE

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Posté : 15/12/2007 9:54
Claude
(@Claude)
Membre noble

Mon fils m'a dit un jour en regardant une tombe sur le bord de la route d'un ado mort en scooter : Le pauvre, il n'a connu que la pire partie de la vie : l'enfance et l'adolescence ! Il n'a pas eu le temps d'être heureux,'être adulte.

Ceci représente bien ce que vivent au quotidien les enfants qui ne sont pas compris dans leur difficulté à l'école. Ils n'ont que des émotions négativesz pour se construire, les positives ne viennent que de la famille et de quelques soignants.

C'est l'école qu'il faut rénover pour qu'ils puissent avoir des émotions positives pour se construire, pas leur corps à eux qui va très bien.

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Posté : 16/12/2007 2:35
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Bonjour,

Pas tout à fait d'accord, j'ai eu quelques projet positif à l'école . Dans certain millieu la maison n'aide pas plus que l'école .

Que penser de toute les brebis galeuses scolaire dans les familles ou les autres réussissent .

Votre fils a une grande maturité, il sait que le meilleur est à venir . C'est une vision qui m'aurait été utile au même age .

N'oublions pas non plus que les expérience "négative" rendent plus fort et permettent d'apprendre à ce connaitre .

Un jour un vieux monsieur (85 ans) m'a dit : " on voit que vous avez déjà vécu ", j'avais 23 ans, nos regards se sont croisés . Ma mère qui était présente n'a pas compris, ce monsieur ne savais rien de moi, nous ne discutions que de son enfance . Aujourd'hui je suis plus sereine, tolérente, compréhensive loin de la jeune fille agressive, entêté, incapable de relation normale .

Je crois que la pression social est plus néfaste pour les dys que l'école ou la famille . Si chacun pouvait suivre sont rythme, sans notation comparaison, il pourrait se réaliser comme il se doit . Les enfants de summer hill pourraient sans doute vous le dire .

Contrarier un dys dans ses apprentissages, c'est l'empêcher de trouver son fonctionnement .

GENE

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Posté : 16/12/2007 5:11
Claude
(@Claude)
Membre noble

Oui Gene, c'était pour expliquer à Joray que "positiver" peut être pratiquement impossible pour un DYS enfant puisque sa vie se passe à l'école la majeure partie du temps.

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Posté : 16/12/2007 5:56
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Bonjour,

Ecole, cantine, garderie, nounou, club de sport et quelques heures avec des parents débordés, c'est ce que j'appelle la pression sociale, tout ces lieux ou il faut être correcte et qui étouffe la personnalité .

GENE

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Posté : 16/12/2007 9:16
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Gene,

Survivre, c'est la priorité de notre cerveau. De ce fait les émotions négatives prennent le pas sur les émotions positives. Nous nous référons sans cesse à ces évènements qui nous ont bloqués dans le passé, ce qui nous empêche de vivre le présent car l'émotion du passé domine l'état actuel. Nous avons tous très peu de souvenirs de la petite enfance car le cerveau n'est pas suffisamment myélénisé. Les souvenirs qui sont restés sont donc liés à des émotions très fortes, qui le plus souvent sont négatives (problème de survie). Mais nous pouvons avoir des souvenirs de cette période aussi s'ils ont été très forts.

Vos souvenirs semblent être des souvenirs typiquement de type « cerveau droit ». La fonction « gelstat » (approche globale) de l'hémisphère droit se développe avant les fonctions logiques de l'hémisphère gauche (qui peuvent dans certains cas être inhibées par ces fonctions « gelstat »). La dominance « Gesltat » dans le traitement mental (dans des cas extrêmes) peut avoir un lien avec le trouble par manque d'attention.

Vos problèmes d'apprentissage me semblent en lien avec les dominances cérébrales. Si par exemple, vous êtes cerveau gauche et oeil gauche dominants, votre vision sera moins efficace car l'oeil gauche est en grande partie contrôlé par le cerveau droit. L'hémisphère gauche contrôle le côté droit du corps et reçoit les perceptions du côté droit. L'audition sera donc efficace même en stress si vous êtes hémisphère gauche dominant et oreille droite dominante. Donc poussons à l'extrême, si vous êtes cerveau gauche, oeil gauche, main gauche, oreille gauche, jambe gauche dominants, en état de stress vous n'avez plus grand chose de disponible, vous êtes bloquée ! Chacun son style d'apprentissage. L'enseignement privilégie les cerveaux gauches. Le but des séances de kinésiologie est d'avoir une bonne intégration de l'ensemble du cerveau.

Claude,

Dire à un enfant dys ou en difficulté de positiver c'est comme dire à un dépressif de réagir, de se prendre en charge. C'est méconnaître les problèmes. Donc je ne parle pas de positiver. Je ne parle pas beaucoup d'ailleurs avec un enfant. Lui-même prend conscience des changements. Je n'ai pas besoin de le lui dire. Écoutez sur mon site l'enregistrement de la jeune fille de 12 ans. Les deux premiers enregistrements sont faits au début et à la fin de la même séance. Je n'ai pas besoin de faire de discours, elle constate l'amélioration. Chaque séance apportera un « plus ». L'enfant ou l'adulte constate les changements. C'est le point de départ d'une nouvelle image de soi, de la motivation.

Joray

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Topic starter Posté : 17/12/2007 9:15
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Bonsoir Joray,

En cas de stress, quand le blocage arrive, j'ai une grande parade : Je pleure à chaude " l'arme " pendant 5 min et je repars 😉 . Heureusement ce n'est pas trop fréquent et je reconnais les situation de stress .

Je dis à ma fille de pleurer si elle en a besoin, elle aurait tendence à crier (elle braille très fort 😉 ), socialement c'est plus correcte .

GENE

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Posté : 17/12/2007 9:44
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Gene, pleurer, c'est excellent, ça évalue le cortisol. Mais c'est votre choix. Ce n'es pas le mien. Je crois que j'ai toujours fait ce qu'il fallait pour éviter d'avoir à pleurer. Car pleurer fait du bien sur le moment, mais la cause du stress est toujours là. Ce serait trop difficile, pour moi, d'en assumer les conséquences. J'ai l'habitude (la bonne ?) de raisonner à long terme. Aussi loin que je remonte, j'ai toujours eu cette manière de réagir. A l'armée je n'ai pas voulu fumer (je revendais mes paquets de cigarettes), car je ne voulais pas être dépendant. Mes lectures n'ont fait que renforcer cette disposition. J'ai toujours, je crois, été solidaire avec moi-même. La première personne qu'on doit aimer, n'est-ce pas soi-même ? Chacun ses choix, oui. Chacun est libre de ses positions... quand elles n'engagent que soi. Quand elles engagent d'autres, alors là ??? Moi, je ne dirais pas de pleurer. Pour moi, ça voudrait dire que je me sens impuissant. Je ne veux pas dépenser mon énergie pour rien, c'est pourquoi je suis à l'écoute de mes besoins profonds et si ces besoins sont là, c'est donc que je dois avoir les moyens de les satisfaire. Et je cherche le blocage qui est à l'origine de ces difficultés et comment les résoudre. Et qui va pouvoir m'aider ? Pour éviter les pleurs, les frustrations. Pour moi, la plupart des enfants ont les capacités d'apprendre à lire. Donc si c'est trop difficile, je me pose comme vous des questions. Je n'y apporte pas forcément les mêmes réponses, mais elles sont basées sur l'expérience. De vrais dyslexiques, je continue à penser qu'ils ne sont pas nombreux.

Un autre aspect (pas le seul) de ces Forums qui me pose problème, c'est que vous ne semblez pas prendre en compte ceux et celles qui sont moins favorisés que vous et qui ne peuvent pas s'occuper de leur enfant autant que vous le faîtes. Il faut en avoir les moyens et là il ne s'agit pas de moyens financiers.

Joray

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Topic starter Posté : 20/12/2007 9:56
cricri
(@cricri)
Membre éminent
Citation : Joray

Un autre aspect (pas le seul) de ces Forums qui me pose problème, c'est que vous ne semblez pas prendre en compte ceux et celles qui sont moins favorisés que vous et qui ne peuvent pas s'occuper de leur enfant autant que vous le faîtes. Il faut en avoir les moyens et là il ne s'agit pas de moyens financiers.

Joray

bonsoir,

je ne suis pas d'accord avec vous sur ce point. les parents qui n'ont pas eu la chance d'avoir une instruction, ou qui sont peu argentés ne sont pas pour autant demunis d'amour, ou de savoir faire et font moins de pression sur leur loulou. Là où le bas blesse, c'est quand le parent n'ayant jamais ete investi d'amour reproduit le non investissement sur ses enfants, dys ou non..

Moi ce qui me perturbe le plus sur le forum, c'est le desarroi des parents face à leur enfant et l'impossibilite de communiquer, de trouver les mots, de remettre en selle. Parents et loulou sont en panique, et plus d'espace pour se dire les choses. le parent se dit que son loulou souffre assez pour lui eviter une remontée de bretelle, ou de semer de quoi reflechir...et l'enfant se renferme pour ne plus lire la deception et se resoud à baisser les bras..

ces caps là, nous les traversons tous, tres tot ou plus tard jeune ado..mais notre experience personnelle ne sert à personne et les pros minimisent ou font l'impasse sur ces moments difficiles, tres difficiles, on nous plaint, mais personne ne nous guide veritablement ou nous reinvestit de notre pouvoir de parent pour secouer, dynamiser, et casser le rythme infernal. Nous sommes maintenus dans l'etat avec le couvercle de la pression sociale, scolaire mais envoyer paitre le couvercle, c'est reprendre les rennes, reprendre du sens, reprendre le pas sur ses ideaux et tt pis pour la bienseance, ça ne fait pas mourrir, ni ne rend malade, ça donne de quoi se reconquerir, gagner en force et aller au bout avec ou sans aide.

On grogne pour nos enfants dys de la non prise en compte de leur potentiel, ça nous rend malade de devoir sacrifier sur l'autel de la norme des enfants, bcp d'enfants, et pour les plus atteints, je suis encore malade de voir le confinage maison et l'acceptation d'une infantilisation de principe ( alors que c'est souvent loin d'etre le cas) dans l'esprit des medecins administratifs).

Joray, face au handicap, riche ou pauvre, instruit ou non, nous sommes tres demunis et tres depossedes de notre role de parents, l'absence d'ecoute parentale est un des premiers griefs cité.

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Posté : 21/12/2007 12:15
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Bonjour,

On apprend encore au petit garçon à ne pas pleurer, peut être les hommes ont il moins souffert que les femmes à travers les ages .

Pleurer n'est pas un but ultime, mais c'est naturel et pas très nocif . Faute de mieux c'est le " moins pire " .

Je rejoins cricri sur le faite qu'en tant que parent nous ne sommes pas très armé face à la pression social et que peu de solution nous sont proposés pour sortir la tête de l'eau .

Sans vouloir vous offusquer, je vous redemande si vous avez des enfants ?

Je me demande si vous réussissez à imaginer le manque d'objectivité, de recul que nous avons parfois . Imaginez la fatigue, le temps investi, la disponibilité physique et psychologique qu'il faut avoir pour répondre à leur besoin .

Sans parler du temps passé au travail, à l'entretien de la maison, à veiller à l'équilibre de la famille, du couple et le un petit peu de temps pour essayer de s'occuper de soi, tout cela sans vouloir atteindre la perfection, seulement pour vivre .

Lorsque l'on vous lit, on a l'impression que vous ne tenez pas compte de tout cela, vous résonnez dans l'idéale et non dans la réalité du quotidien .

Lorsque vous étiez enseignant, le planing de la journée devait parfois être perturbé, vous ne pouviez pas faire, écouter comme vous le vouliez . Malgré un bonne organisation on ne fait pas toujours comme on voudrait, pour nous parent, il faut multiplier ces désagréments selon le nombre de presonne au foyer, les activitées des uns et des autres et la pression sociale .

GENE

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Posté : 21/12/2007 10:57
cricri
(@cricri)
Membre éminent

bonjour,

Gene, qd nous pleurons, c'est souvent notre matrice, notre coeur de maman qui pleure, mais cela ne nous empeche pas de nous secouer les puces et d'envisager les differents chemins pour prendre celui qui va nous emmener le plus loin. Je ne connais pas de parents investis qui choisissent la facilité, ils savent que les limites seront vite atteintes.

j'ai bcp pleuré jeune maman avec mon fils ainé, non pas sur le handicap mais sur les consequences administratives, sociales...et il m'arrive de pleurer encore qd je suis emue ou à bout..et je ne me retiens pas, je trouve que ça me rend humaine, pas fragile, mais pas rigide, cette rigidité qui vous ferme des opportunites et l'acces aux petits bonheurs simples.

Et si c'est une question de sexe, de physiologie, les petits garçons pleurent aussi, en silence, en crispation, en douleur...ca se voit moins, mais l'impact de la solitude, l'impact de l'incomprehension sont reels. Le tx de suicide par categorie est assez parlant.

En retirer force et faiblesse est absurde dans la mesure où le courage dont nous faisons preuve journellement, relayé par celui de nos enfants, demontre à lui tout seul nos capacites de resistance et d'adaptation. Si les papas pouvaient monter davantage aux creneaux, on aurait surement moins à galerer...( je mets le verbe pouvoir, car le boulot ne permet pas les presences en milieu scolaire)

Message édité par : cricri / 21-12-2007 10:22

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Posté : 21/12/2007 11:20
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Bonjour cricri,

Je ne parlais pas de pleurer dans ces cas la, ça ne m'est arrivé que très peu de fois .

Je parlais de pleurer en tant que dys lorsque l'on n'y arrive plus, Quand les infos ne sont plus trier et que le raisonnement n'est plus possible .

Lorsqu'un dys se perd et ne résonne plus pour retrouver une direction .

.................ne peut plus lire parce que tout s'emèle.

................. ne peut plus entendre et dicerner l'important .

Tout cela souvent à cause du stress .

Dans ces cas là pleurer permet de mettre les compteurs à zéro .

GENE

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Posté : 21/12/2007 5:41
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