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Dys et kinésiologie spécialisée 2  

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AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

"Holistique

Toutes les approches de la vie

Du grec holos, " le tout ", ce terme désigne toutes les approches de la vie, ou toutes les techniques thérapeutiques qui prennent en compte la globalité de l’individu. Par exemple, une vision holistique de l’être humain tient compte de ses dimensions physique, mentale, émotionnelle, familiale, sociale, culturelle, spirituelle. "

Donc joray vous revendiquez un travail holistique.

C'est beau, c'est louable.

Mais on en voit tout de suite les limites.

prenons les dysapprentissages.

Votre holistique ne tient pas compte des anomalies biologiques, vous pouvez holistiquer ce que vous voulez, vous n'intervenez pas à ce niveau ni dans le diagnostic ni dans le thérapeutique.

Votre holistique ne tient pas compte du psychologique.Qu'un enfant soit bloqué à un stade X par un gros stress, un gros évènements qui a été mal digéré par un mome, vous allez essayer de débloquer sans intervenir sur la gestion du psycho derrière.

Donc je crains que votre holistique soit en fait très limitée.

J'ai une préférence pour une approche puridisciplinaire.

qui nécessite un bon chef d'orchestre, je vous l'accorde.

mais votre holistique est une compétence limitée à nulle de beaucoup de composantes.Donc je ne vous ferais pas entièrement confiance sur une globalité dont les détails vous échappent.

Ce qui ne nie pas votre activité.Juste votre prétention.

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Posté : 04/06/2008 1:14
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Cricri, les 4 accords toltèques, je n'en ai entendu parler que tout récemment. je ne sais donc pas où j'ai appris ces principes que j'applique depuis longtemps.

La règle « Connais-toi toi-même » est toujours de la même actualité.

AnneNhauneem « maintenant je ne suis pas historien des sciences, mais la séparation du corps et de l'esprit ne me semble pas dater de Descartes. Il me semble que la religion chrétienne a voulu laisser le corps à l'animal, a voulu nier le corps, et on voit bien l'amour dans la religion chrétienne se séparer complètement, rejeter la sexualité ».

Je ne suis pas spécialiste. j'ai questionné un prof de philo. Pour lui Descartes serait mal interprété. Il aurait été un grand lecteur de Saint Augustin qui parle de l'union fantastique de l'âme et du corps. Alors qu'en est-il ? Aristote ne serait pas étranger à ce dualisme ?

J'ai été à des conférences sur l'histoire et je vois que souvent ce qu'on nous a enseigné est loin de la vérité. Je ne veux pas de discussions style café du commerce et je voudrais des spécialistes pour discuter de ces points.

« Votre holistique ne tient pas compte des anomalies biologiques, vous pouvez holistiquer ce que vous voulez, vous n'intervenez pas à ce niveau ni dans le diagnostic ni dans le thérapeutique. Votre holistique ne tient pas compte du psychologique. Qu'un enfant soit bloqué à un stade X par un gros stress, un gros évènement qui a été mal digéré par un môme, vous allez essayer de débloquer sans intervenir sur la gestion du psycho derrière »

Je travaille sur le stress et les problèmes émotionnels. En réglant cela il y a une action dans tous les domaines. Une personne m'en donnait un témoignage intéressant la semaine dernière. Ça arrive assez souvent. Si la personne va mieux dans sa tête, ça va mieux dans son corps puisque tout est lié. Apprendre à vivre sans se laisser perturber par tous les petits stress de la vie, ça change la vie. Si j'emploie le langage toltèque c'est permettre à la personne de récupérer son intégrité.

Je ne suis pas psychologue. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de problèmes psychologiques car ceux-ci viennent d'une mauvaise image de soi, souvent due à une incapacité. Restaurer cette capacité va restaurer l'image de soi qui va faire s'envoler les problèmes psychologiques. Je ne parle pas des cas très graves.

« Ce qui ne nie pas votre activité. Juste votre prétention ». Je sais que je peux aider dans certains cas, mais je n'ai jamais de certitude, la réalité est trop complexe.

Joray

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Topic starter Posté : 09/06/2008 9:48
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Il y a peu de temps j'ai assisté à une conférence donnée par une formatrice des enseignants pour enfants handicapés et plus spécifiquement les enfants dyslexiques.

A la fin de cette séance la conférencière n'a pas voulu prendre parti pour l'une ou l'autre des méthodes de lecture. « Les dyslexiques ont besoin de travailler les deux voies. La grande guéguerre méthode globale / méthode syllabique, si on ne bosses pas les deux, on est mal barré.... Si on ne fait pas bosser la voie phonologique, ils ne vont pas s'en sortir. Ceux qui sont avec Caroline et Nicolas (je ne connais pas), la méthode syllabique, vachement bien fait. Mais quand vont-ils savoir écrire « femme » ou « monsieur » ? Et tous les mots irréguliers » ?

« Il va falloir passer en mode automatique, sinon il va écrire « fame » toute sa vie ». Je ne suis pas compétent en lecture. Ce n'est pas mon travail. Mais cette formatrice me semble d'une grande incompétence. J'ai interrogé deux enseignantes de CP qui utilisent une méthode syllabique. Toutes les deux n'enseignent ces deux mots qu' en mars-avril ou en mai !!! Et encore l'une m'a précisé qu'elle ne leur apprenait pas à l'écrire !

Les élèves de ces deux enseignantes ont donc appris avec une méthode syllabique. Ils ont donc bien appris les mécanismes. Maintenant leur apprendre des mots globalement presqu'à la fin de l'année scolaire ne perturbera en rien leurs acquis.

Quant à ceux qui apprennent de manière globale les mauvaises habitudes sont prises. « Lorsque cette méthode (syllabique) est introduite plus tard, son impact est plus faible ». (Expertise collective de l'Inserm page 7).

Notre cerveau est fait pour apprendre de manière analytique. Voir Dehaëne. Il précise qu'il faut faire le b-a ba pendant les premières semaines d'apprentissage. Et oui, c'est ce que font les deux enseignantes que j'ai interrogées.

Cette conférencière semble ignorer ces dernières recherches et elle forme des enseignants pour résoudre les problèmes de dyslexie ? Non, non, elle propose à la fin de sa conférence des béquilles ! Affligeant ! Elle défend son job !

Joray

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Topic starter Posté : 15/06/2008 11:41
nefertiti
(@nefertiti)
Membre de bonne réputation

Bonjour,

Mon aînée a rien appris avec la méthode globale, mais avec la méthode syllabique cela est rentrée dans l'ordre et ma cadette à tout de suite lue avec la méthode syllabique. Alors que pour l'aînée, elle a perdu du temps.

A plus.

Néfertiti

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Posté : 15/06/2008 1:53
Claude
(@Claude)
Membre noble

Joray, vous avez interprété les propos de l'enseignante un peu vite.

Oui, il faut bosser les 2 voies avec un dyslexique.

D'abord la syllabique, puisque la lecture est fondamentalement le déchiffrage d'un code. Il faut donc connaître le code en premier pour le déchiffrer et commencer à lire.

Ensuite, on passe à l'automatisation qui se fait par la voie globale et c'est souvent là que ça pêche pour les dyslexiques qui n'ont pas cette voie d'automatisation et qui liront toute leur vie très lentement sans cette voie. Ils utiliseront leur intelligence du texte pour pouvoir lire des mots comme femme ou monsieur, mais l'automatisme ne sera pas là, alors il faut le leur apprendre également. Pour les autres enfants non dys, la globale à mon avis arrive toute seule à force de rencontrer les mots dans les textes...

Maintenant, les enseignants qui commencent par la globale ont des résultats rapides, mais l'enfant n'a pas appris à lire et ça donne ce que l'on sait.

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Posté : 15/06/2008 4:05
thimayalbsixni
(@thimayalbsixni)
Membre actif

Bonjour,

je suis moi-même enseignante en primaire, même si je n'ai enseigné que 3 ans, et maman d'un garçon de 8 ans dyslexique sévère. Il a commencé son CP avec la méthode globale et ça a été une catastrophe ! Comment lui faire comprendre le code lorsqu'il avait appris que le mot Kevin se lisait [kévine] ou Loan = [loane]? Dans ce cas-là, comment lire les sons [in] et [an]?

Ma seconde a appris avec la méthode syllabique dès le début et il n'y a pas eu de problème. Mais les enseignantes ne peuvent pas faire l'impasse sur un peu de globale pour ce qu'on appelle les mots outils tel que dans, sur, pour, est, et... les jours de la semaine, les mots nombres... Les enfants en ont besoin pour lire des textes et donc mettre du sens. Et comme le précise Claude, une fois que le code est bien installé (avec une petite partie de globale), l'apprentissage se fait essentiellement en globale, instinctivement. C'est là qu'est la difficulté pour mon ainé.

Thimayalbsixni

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Posté : 15/06/2008 7:32
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Claude, je ne pense pas avoir interprété les propos de l'enseignante un peu vite. Elle met les deux méthodes à égalité. Or vous précisez bien qu'il faut commencer par la syllabique. Si, quelques mots-outils sont appris globalement comme le dit Thimayalbsixni, ce n'est pas un problème. L'apprentissage se fait toujours par la méthode syllabique avec tout ce que ça représente formation intellectuelle, c'est l'exception qui confirme la règle.

Pour moi, mais je ne suis pas spécialiste, l'automatisation se fait parce que la phase analytique s'est bien déroulée. Il n'est plus nécessaire de passer par la décomposition du mot en sons élémentaires, mais c'est cette décomposition qui a permis l'automatisation ? Sans elle pas de lecture globale. Cela se passe dans bien d'autres apprentissages : conduite, danse, etc.... Et comment procédons-nous toujours pour la lecture d'un mot inconnu et un peu difficile ? Globalement ? Hum ! J'en doute ! On redécompose ! Donc l'étape phonologique est toujours indispensable.

Cette automatisation n'est possible que si le cerveau fonctionne de manière intégrée. Je n'y reviens pas.

Joray

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Topic starter Posté : 19/06/2008 9:50
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Je viens de commencer la lecture du livre de Stanislas DEHAENE « LES NEURONES DE LA LECTURE ». « La vision des primates ne fonctionne pas par reconnaissance globale tout au contraire....... C'est seulement parce que ces opérations ont été automatisées par des années d'apprentissage et se déroulent en parallèle, hors de notre conscience, qu'a pu persister pendant tant d'années l'hypothèse naïve d'une lecture immédiate et globale ». (page 29).

Aussi quand j'entends une formatrice d'enseignants pour handicapés dire qu'il faut arrêter la guéguerre méthode globale/ méthode syllabique, je crie à l'incompétence. Elle n'a pas réglé elle-même ses problèmes. Elle propose des béquilles. Elle ne met pas la barre très haut. Pour moi, rencontrer une telle personne aurait été une calamité.

En effet, comme je l'ai déjà écrit je suis un ex-dyspraxique très, très léger. Ça se manifestait dans un domaine. Je ressens donc ces propos comme insultants. Pour moi, ils sont insupportables. Je parle de vécu.

Et sur ce Forum vous demandez que les enseignants soient formés pour les dyslexiques. Mais par qui ? Avec si peu d'ambition on ne va pas loin. Quelle idée se fait-elle des enfants ? de l'homme ? L'argent public (mais c'est de l'argent privé au départ) est dilapidé. Je viens d'un milieu modeste et l'argent public (privé) doit être utilisé le mieux possible par respect pour tous ceux qui par leur travail ( ouvriers, maçons, travailleurs à la chaîne, cadres, etc..) alimentent les caisses de l'État.

Oui, pour moi, si peu d'ambition, c'est scandaleux.

Joray

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Topic starter Posté : 26/06/2008 10:09
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

je m'énerve assez souvent, donc je ne vais pas te (si tu permets ce tu) reprendre sur le scandale, l'insultant,

je l'ai moi-mème employé sur ce forum dans d'autres occasions.

Sur le fond je suis d'accord ave toi,

je l'ai déjà dit, si j'avais un autre gosse,

si je devais refaire l'apprentissage de ma gosse,

je commencerai dès la maternelle à lui apprendre les briques, le B A ba de la lecture.

cela ne signifie pas qu'il n' y a pas de global, puisque plusieurs réseaux travaillent en parallèle pour la lecture,

mais oui clairement les briques avant tout.

Et tu as raison, la dyspraxie est (malheureusement) un merveilleux modèle de comment la lecture ne peut pas marcher, pourquoi et à quel niveau,

ce qui ne signifie ni que tous les dyspraxiques sont en difficultés de lecture, ni que les difficultés de lecture se résument aux difficultés des dyspraxiques,

mais comment ne pas nourrir la compréhension du phénomène lecture en approfondissant la dyspraxie dans la lecture.

Ce n'est pas un hasard effectivement ton intérèt pour la kinésiologie, c'est aussi une des raisons qui me font ne pas "descendre" la kinésiologie,

qu'on l'aborde par ce biais ou par le biais de l'orthoptiste,

la lecture est aussi un phénomène oculomoteur et praxique,

vision complètement écartée par la lecture globale,

écarté la lecture "globale" par assemblage rapide,

écartées les difficultés de décomposition du mot lu chez le dyspraxique,

cette difficulté à automatiser la possibilité de décomposer

alors composante dyspraxique du dys phono, couche supplémentaire de difficultés

composante dyspraxique du déficit attentionnel, lui, non pas en impossibilité d'automatiser, mais en difficultés retard de cette automatisation,

composante dyspraxique du dyspraxique, lui au maximum ne pourra jamais vraiment fluidifier une automatisation de décomposition du mot, c'est le cas de gens comme Cathydys à mon avis, mème soucis que pour automatiser la coupure tous les trois chiffres de la numération,

oui et cela ne s'arrète pas là, je rediscuterai dès que le temps mon début de réflexion sur l'apprentissage des quantités, où l'on voit bien que la réflexion sur la décomposition recomposition semble bien peu intégrée sur une "simple" image mentale d'un 6 pour prendre un exemple.

Message édité par : AnneNhauneem / 26-06-2008 11:26

Message édité par : AnneNhauneem / 26-06-2008 11:26

Message édité par : AnneNhauneem / 26-06-2008 11:31

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Posté : 26/06/2008 1:25
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

cela part un peu dans tous les sens,

mais suis d'accord avec joray, les premiers éléments à apprendre sont bien les briques,

alors un peu de dans tous les sens:

1.un assemblage rapide donne une sortie "globale" du mot:

les logatomes sont lus en un mot et non hachés par syllabe,

lorsque les mots arrivent, arrivaient en deux ou trois morceaux par assemblage lent,omme ma fille,

se mélangent de façon variable:

-mauvaise automatisation du rapport grapho phono des briques de bases,

-faible fenètre de visualisation des lettres

-mauvaise automatisation repérage des coupures

-lenteur du traitement parallèle des réseaux visuo phono sens ...

-autres

aujourd'hui sa lecture "fluide" relève en grande partie d'un assemblage rapide, + ...

2.La lecture globale d'un mot fonctionne par indices, il y a donc recomposition,

si recomposition lors de la lecture globale c'est qu 'existent des unités plus petites,

ce qui permet d'encastrer ce qui manque

On l' abien vu avec le fameux texte de "l'université de Cambridge", la lecture globale par prise d'indices est permises par l'automatisation des unités de bases plus petites, les lettres candidats au remplissage du trou, ou les syllabes en lettres inversées sont limitées ou proches, donc vites rétablies par le cerveau.mais c'est bien sa connaissance-expérience des unités qui permet ce travail.

3.La lecture se fait aussi par le sens, par la grammaire, par la conjugaison

"les enfants sont à la cantine.

Mangent-ils des épinards?"

Il n' y aucune raison de bien lire mangent

en assemblage bète, c'est manjan, mengen

il faut avoir reconnu qu'il s'agit d'un verbe,

parce que cela ressemble au verbe, parce que c'est la place normal d'un verbe, j'attends un verbe.

Donc apprendre les briques de bases,

savoir les rechercher,

apprendre donc où sont les indices.

Donc dans la guerre sur lecture globale ou non globale,

cela fait des années que l'on nous explique que la lecture globale est abandonnée,

cela fait des années aussi que le départ des premiers mois du CP sont en globale, mais que c'est pas la méthode globale 🙂

Message édité par : AnneNhauneem / 26-06-2008 12:40

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Posté : 26/06/2008 2:28
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

AnneNhauneem : « alors composante dyspraxique du dys phono, couche supplémentaire de difficultés composante dyspraxique du déficit attentionnel, lui, non pas en impossibilité d'automatiser, mais en difficulté retard de cette automatisation, composante dyspraxique du dyspraxique, lui au maximum ne pourra jamais vraiment fluidifier une automatisation de décomposition du mot, c'est le cas de gens comme Cathydys à mon avis, même soucis que pour automatiser la coupure tous les trois chiffres de la numération ».

Personnellement ma très légère dyspraxie ne m'a jamais posé de problèmes pour la lecture. Elle est mise en évidence par des choses très subtiles. Pour que l'automatisation se mette en place, il faut un certain nombre de conditions, comme par exemple la plus simple que l'on propose une activité lorsque l'enfant est prêt. Car comment pourrait-on juger d'un échec si l'apprentissage ne s'est pas effectué dans de bonnes conditions ? Je ne peux donc pas me prononcer sur des cas que je ne connais pas.

Il faut savoir tout le travail qu'il y a derrière notre lecture fluide. Alors si quelqu'un débute dans de mauvaises conditions, je ne suis pas surpris des dégâts.

Joray

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Topic starter Posté : 17/07/2008 12:27
Claude
(@Claude)
Membre noble

Joray, tu mélanges encore DYS et dys.

Un mauvais départ en lecture provoque bien des signes de dyslexie, mais avec un bonne rééducation, ça disparrait. Ce ne sont pas des dyslexiques au sens du terme défini par la médecine.

Pour un dyslexique tel qu'on en parle ici, même avec un bon départ en lecture, avec un excellent prof, d'excellents livres... la dyslexie est toujours bien là. On parle de ceux là.

Idem pour toutes les autres DYS.

Le jour où ce fonctionnement différent sera enfin admis, compris et accepté, on pourra enseigner pour qu'ils progressent avec leur fonctionnement et pas avec celui des autres.

Quant à la maturité de certaines zones qui ne se fait pas au même rythme chez tous les enfants, ça implique déjà qu'il y ait capacité de maturité de cette zone. S'il n'y en a pas, il faut aller voir ailleurs et faire autrement et ne pas bloquer le reste du développement.

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Posté : 19/07/2008 10:59
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Claude, peut-être que je mélange Dys et non Dys. A voir. Le livre de Dehaëne me renforce dans mes convictions. Il me donne d'ailleurs l'idée de faire une petite expérience. Et pas besoin d'IRM. Je pense que souvent ce sera perceptible sans appareil. J'ai à peine commencé. Mais c'est une recherche qui va m'intéresser.

Je vois les progrès de l'adulte dys dont je me suis occupé. Elle ne lisait pas jusqu'à l'âge de 29-30 ans. Il y a peu, elle me disait qu'elle avait lu un livre de 300 pages en 15 jours. Là elle vient de commencer un livre de 480 pages. Elle en a lu la moitié en 10 jours. Je ne sais pas quand elle lit car elle rentre tard le soir.

Elle fait de l'accompagnement scolaire. Maintenant elle ose lire devant les enfants. J'espère qu'elle va continuer pour aller d'année en année jusqu'au CM 2. Elle pourra ainsi revoir la grammaire qu'elle n' a jamais comprise. Sujets, verbes, compléments, elle n'y comprend rien. Je suis sûr que si elle continue, elle va combler ce handicap.

C'est donc une vraie dys. J'ai constaté et je constate ses progrès. Pour moi, je reste persuadé que si elle avait débuté son CP dans de bonnes conditions, elle n'en serait pas là. Et pourquoi donc des maîtres de CP n'ont jamais rencontré de dys ? Et si l'environnement est bon, ils peuvent faire de bonnes études.

Quant aux plus jeunes dys que j'ai eus, leur lecture est d'une grande fluidité et rapide. Qu'il est difficile de remettre en cause ses idées ! Je préfère le travail que je fais au travail de cet enseignant dys formant les enseignants pour les hadicapés et qui n'a pas lui-même réglé ses problèmes.

Je constate que ceux dont je me suis occupé lisent bien. Ça me fait penser à ROBINEU, il a dit de bonnes choses.

Oui, on peut faciliter la maturation. Et il faut tenter de le faire avant de conclure que c'est impossible ou difficile. Comment s'est-elle faite ? Alors pourquoi ne pourrait-on aider ? Septembre n'est pas loin et je m'informerai de ce que dira la neurologue pour une petite dont je me suis occupée.

Joray

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Topic starter Posté : 23/07/2008 1:02
Claude
(@Claude)
Membre noble

La personne adulte dont tu nous parles ne serait-elle pas simplement une personne analphabète ou illéttrée ? Et pas une personne dyslexique.

Une enseignante spécialisée en TSL formatrice d'enseignants sur la dyslexie est elle-même dyslexique et elle peut raconter son expérience. Elle lit énormément, c'est indispensable pour elle, elle adore les textes, mais elle a toujhours les mêmes difficultés quand elle lit, elle doit cacher une des 2 pages du livre, elle doit déchiffrer puis relire pour comprendre, elle connait ses règles de grammaire sur le bout des doigts... elle est dyslexique.

Quant à la maturation de la zone de lecture, c'est ce qu'essaient de faire les orthophonistes en priorité lorsqu'elles prennent en charge un enfant dyslexique. Pas de souci, cet aspect est pris en compte.

Ensuite il y a toutes ces rééducations parallèles, dont la tienne qui essaient de rétablir des connexions et qui fonctionnent souvent. Maintenant, il faut savoir de quelles connexions on parle avant de les rétablir par telle ou telle méthode, sinon on va devoir toutes les essayer, juste au cas où... et là c'est le porte monnaie et la patience de l'enfant passant d'une méthode à l'autre qui sont mis à mal.

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Posté : 23/07/2008 3:37
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Claude, tu nies que l'adulte dont je parle est dyslexique. Ça prouve la difficulté à remettre en cause ses idées. On s'y accroche envers et contre tout. Mr GOMBERT m'a bien confirmé que c'était une vraie dyslexique.

Je lui ai téléphoné. Elle a fait deux CP, deux CE2. Elle est allée en 6è CCPM (je crois que c'est cela). A l'oral elle avait de bonnes notes. Elle a fait environ 10 ans d'orthophonie. Relire son témoignage.

Sa mère était enseignante et a cherché des solutions pour l'aider. Plusieurs de ses enregistrements de lecture sont sur mon site : http://kinesiorennes.free.fr

Elle a témoigné sur de forum sous le nom de SOFFIONE. Elle a été très surprise qu'on ne lui ait rien demandé (et pourtant elle se proposait de répondre aux questions). Pas une seule question ne lui a été posée. Ça prouve qu'on ne cherche pas vraiment des solutions. Ici on cherche en fonction de ses convictions. Quoi de plus horrible !

Impossible de la faire revenir sur ce site. Elle a été surprise de voir la souffrance des parents d'enfants dyslexiques, mais elle en a aussi malheureusement tiré la conclusion que les enfants étaient oubliés sur ce site.

En effet ce sont des adultes qui se crêpent le chignon en oubliant la souffrance des enfants. Elle n'est pas la seule à penser de cette manière. En ce moment elle n'a plus Internet.

Pour moi cette formatrice n'a pas résolu son propre problème. Elle n 'a donc pas à témoigner. Elle propose des compensations. Ça ne me convient pas du tout à titre personnel. Les plus intelligents pourront en tirer un certain profit, jamais bien satisfaisant. Elle fait cela pour recruter des clients pour son job. Il faut voir une personne agréable pendant la séance se déchaîner quand j'ai pris la parole et parlé de mon travail auprès des dyslexiques. Bizarre. Quelqu'un qui pourrait aider les enfants dyslexiques n'est pas le bienvenu, n'est-ce pas surprenant ? C'est l'histoire qui se répète. On empêche les concurrents de se manifester. C'est comme pour les alternatives à l'essence qui ont été tellement combattues.

Si les orthophonistes essaient de faire maturer les circuits en relation avec la lecture, bien. Mais le monde n'est pas figé,pas figé, pas figé, il y a encore des choses à découvrir, mais il faut être prêt à les recevoir ! Des nouveautés ne peuvent-elles pas voir le jour ? J'ai donné un cours à des orthophonistes, leur connaissance était bien limitée. j'ai mangé récemment à côté d'une orthophoniste qui s'occupe d'enfants ayant des problèmes de logique. Elle ne ne savait que l'hémisphère gauche était l'hémisphère de la logique. Ses remédiations sont très longues. Ça bouge, ça bouge. Il faut ouvrir les yeux, les oreilles, les fenêtres. En un mot, il faut être libre. Les chercheurs qui trouvent sont ceux qui cherchent avec un oeil, un regard neufs.

Les rééducations des dyslexiques durent de années et il n'y aurait pas d'autres solutions !!! Moi, je cherche les nouvelles choses efficaces. « Ma recherche »? bof, j'applique ce que j'ai appris. Je ne me prends pas pour un chercheur.

Il faut rétablir les connexions. Là, peu de mes collègues ont fait les mêmes formations que moi. Quand ils l'ont fait ils ne les utilisent pas forcément. Ils ne comprennent pas leur importance. Moi, je ne suis efficace que parce que c'était mon sujet de mémoire et que j'ai cherché à comprendre, parce que j'ai toujours suivi les formations non pas dans le but d'avoir des clients mais dans le but de régler mon très léger problème de dyspraxie, parce que comme enseignant j'avais déjà cherché des solutions. Je suis donc très attentif aux moindres résultats. Je connais de l'intérieur.

Joray

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Topic starter Posté : 29/07/2008 9:52
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