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le cerveau dyslexique  

curidys
(@curidys)
Membre de bonne réputation

Bonjour je vous ai fait un copié-collé d'un écrit du Dr Michel Habib. C'est la conclusion de son article que vous pouvez lire ici:

http://ajmd.free.fr:80/le%20dys/le%20cerveau%20extraordinaire.htm

Je n'ai pas la date mais je pense qu'il est assez récent . Peut-être que cette explication donnera-t-elle un peu d'espoir ou de courage aux parents qui le liront? On voit que les médecins commencent à mieux comprendre ce phénomène. Il reste du travail à faire quand même ...

Il est clair que le fardeau psychologique que représentent, tant pour l'enfant que pour son environnement familial, la confrontation quotidienne avec l'échec, le poids de la différence, l'incompréhension générale des enseignants face à un phénomène qui leur échappe, est générateur de tensions et de conflits qui ne pourront parfois être résolus qu'à l'aide d'une psychothérapie.

Il est clair également que les caractéristiques socio-culturelles de l'environnement familial pourront jouer un rôle déterminant en prodiguant à l'enfant les encouragements nécessaires et en lui assurant une motivation suffisante pour affronter l'effort supplémentaire que représente pour lui une rééducation orthophonique au moins bihebdomadaire durant parfois plusieurs années.

Il n'en reste pas moins que la démonstration d'un substrat biologique à la dyslexie, faisant entrer du même coup les neurosciences dans le domaine socio- éducatif, représente un espoir considérable d'améliorer la condition d'une minorité qui sans identité n'avait pas d'existence, ce qui ajoutait encore à sa détresse.

Insister à nouveau sur le caractère spécifique de ces troubles, c'est tout à la fois souligner que le domaine déficitaire se doit d'être pris en charge de la manière la plus performante possible et mettre en avant les qualités intactes, parfois supérieures, de ce cerveau "extra-ordinaire" reconnu par la médecine mais pas encore par la société

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Topic starter Posté : 18/09/2007 11:36
Catherinn
(@Catherinn)
Membre éminent

je ne comprends pas très bien ce que c'est :

la démonstration d'un substrat biologique à la dyslexie

escusez mon ignorance, est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce que cela veut dire ?

Merci

Catherine

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Posté : 18/09/2007 5:54
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

bonjour,

MOi non plus ! :#


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

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Posté : 18/09/2007 7:30
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

cela veut dire qu'il y a une base physique,

ce n'est pas une construction psychologique la dyslexie

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Posté : 18/09/2007 7:56
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Bonjour,

Le cerveau d'un dys est surement extraordinaire . Mais pour moi c'est comme un ordinateur ou une bibliothèque que personne n'utilise, ça ne sert pas à grand chose .

Je pense un peu en image, mais pas de grande capacitée manuel .

Aucun prédisposition aux arts, ni musique, ni dessin etc...

Je suis atypique, c'est sûr, mais ça ne me sert à rien dans mon épanouissement personnel .

Je ne suis pas déprimée ou pessimiste, mais comme beaucoup je cherche le coté positif de la dys . Hormis ma capacitée à me battre et ma percévérence que m'a imposé la dys, je ne vois pas d'avantage spécifique à la dys .

GENE

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Posté : 18/09/2007 8:17
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Je ne comprends pas très bien que l'on dise que le cerveau d'un dyslexique ou d'un dyspraxique soit extraordinaire. Au vu de tout ce que je lis depuis quelque temps en tant que professionnel, en tant qu'étudiant pour mon mémoire Master en Sciences de l'éducation, et sur ce Forum, je peux me considérer comme légèrement dyspraxique. Ceci est mis en évidence dans mon hobby. Les autres arrêtent quand ils doivent fournir deux, trois fois, dix fois plus de travail qu'un autre pour un résultat pas satisfaisant. Moi, j'ai persévéré. Ma vie aurait été certainement tout autre sans ce léger handicap. J'ai comme habitude depuis très longtemps de me mettre à la place de l'autre pour évaluer un problème. Si je me vois adolescent et qu'on m'avait dit que ma difficulté provenait d'une dyspraxie légère, mais que j'avais un cerveau extraordinaire j'imagine facilement ma réaction. Ne pas pouvoir faire normalement ce qui me passionne parce que j'ai un cerveau extraordinaire. Ça m'aurait révolté et j'aurais encore eu plus la certitude de l'hypocrisie des humains. Je n'aurais certainement apprécié. Je souhaite fonctionner sans compensations, c'est tellement mieux et moins coûteux en énergie. J'ai fait cette expérience et je n'arrête pas de m'émerveiller de ma facilité par rapport auparavant. Ces résultats, je les ai obtenus il y a plusieurs années et je n'arrête pas de m'émerveiller de ma faciliité actuelle. Je ne peux pas atteindre les mêmes résultats que si je n'avais pas eu ce problème jeune. Il y a des âges pour un développement moteur optimal. Mais gagner 50, 60, 70 ou 80 ou 200 %, c'est tellement merveilleux.

Qu'aurais-je apprécié alors ? Qu'on se penche sur le problème. et qu'on résolve mon problème.

Est-la raiison pour laquelle j'ai toujours cherché des sollutions ? Sans doute. Je suis en Master de recherche en Sciences de l'éducation et on nous précise bien que dans une recherche on se cherche soi-même.

J'ai trouvé, mais je n'étais plus jeune la kinésiologie. Elle m'a aidé dans ce problème.Mais ce n'était pas satisfaisant. Ça ne tenait pas. J'ai donc multiplié les formations en cherchant ce qui pourrait m'aider, moi, avant d'aider mes clients. J'ai trouvé. Je suis satifait des résultats. Si j'avais bénéficié de cela, jeune, ça aurait encore été mieux.J'ai toujours axé le choix de mes formations sur les problèmes scolaires. Pour moi les formations de base de la kinésiologie sont intéressantes mais insuffisantes pour les gros problèmes. Evidemment s'il y a des lésions ou autres problèmes médicaux graves ou problèmes relationnels avec les parents, les résultats ne seront pas les mêmes.

Les problèmes sont-ils physiologiques, psychologiques ? Pas si simple. Les deux sont très liés. Je ne vais pas m'étendre là-dessus ce soir. Le développement moteur a une grosse importance. Le fait d'être étudiant me fait chercher et je trouve des livres extrêmement importants sur lesquels m'appuyer pour mon mémoire els que "Intégration motrice et développement psychique" par Suzanne B. Robert-Ouvray et l" L'erreur de Descartes" par Antonio Dalmasio (importance des émotions), un grand neurologue et l'un des plus grands spécialistes du cerveau.

Je travaille donc avec des dyslxiques, dyspraxiques, problèmes scolaires de toutes sortes, stress, etc. J'ai fait un CD pour soutenir mon mémoire. Il y a plusieurs dyslexiques sur ce CD (ils ont plusieurs années d'orthophonie). Je présente la progression.Vous pouvez avoir une idée de mon travail à cette adresse. http://kinesiorennes.free.fr/enregistrements.html

Bonne soirée. Joray

J'ai vu dans votre Forum une rubrique

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Posté : 18/09/2007 11:21
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