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La mémoire, comment ça marche ?  

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Claude
(@Claude)
Membre noble

Super site Cathy ! Ils savent faire des choses claires ces Canadiens !

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Topic starter Posté : 01/04/2008 11:40
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Bonjour je reviens sur la mémoire...

J'ai essayé de rechercher sur le web des travaux sur la mémoire et les dys. J'y ai passé quelques heures et je confirme les dire d'AnneNhauneem. Bien peu de choses.

Par contre je suis tombé sur un site (sérieux ou pas ???) ou l'on parle de la mémoire explicite et implicite.

extrait :

"Comme nous l'avons vu précédemment, il existe deux types de mémoire: la mémoire implicite, qui s'occupe des habitudes, des mouvements, et la mémoire explicite, celle des événe-ments et des informations. Nouer ses lacets fait référence à la mémoire implicite, se rappeler du nom de son voisin fait référence à la mémoire explicite. Nous avons vu également que généralement, les amnésiques du type H.M. perdent leur mémoire épisodique (événements) et même parfois leur mémoire sémantique (informations), -donc toute leur mémoire explicite- mais peuvent quand même apprendre, c'est-à-dire utiliser leur mémoire implicite pour stocker des habitudes (comme jouer du piano, ou dessiner avec un miroir...). Cela démontre donc parfaitement que les informations devant être stockées dans la mémoire explicite, passent par un autre chemin que celles devant être stockées dans la mémoire implicite, et vice-versa. Voyons donc, à l'aide d'expériences menées sur des singes, le chemin que prennent dans le cerveau, les informations devant être stockées dans la mémoire explicite, et celles devant être stockées dans la mémoire implicite."

autre extrait :

La mémoire implicite

"Maintenant que nous venons de voir toute l'importance qu'a notre système limbique dans tout ce qui est "mémoire explicite", donc informations, voyons maintenant une autre région du cerveau impliquée dans la mémoire implicite, la mémoire des habitudes, des apprentissages, des savoir-faire. Nos connaissances sur le processus de mémorisation des habitudes sont beaucoup moins avancées que celles que nous venons de voir, portant sur les informations. Cependant, nous savons que les ganglions de la base, (situés à la base du cerveau) sont impliqués dans les fonctions motrices et donc, dans la mémoire implicite. Il existe une maladie dégénérative génétique, la maladie d'Huntington, qui affecte les ganglions de la base et qui donne aux patients des problèmes opposés à ceux des amnésiques du type H.M. En effet, contrairement aux amnésiques, les malades atteints de cette maladie sont parfaitement capables de se souvenir d'événements (mémoire épisodique) et d'informations (mémoire sémantique). En d'autres mots, leur mémoire explicite fonctionne très bien. Mais, encore une fois, contrairement aux amnésiques, ces malades ont des problèmes au niveau de la mémoire implicite: même si pendant plusieurs semaines, ils tentent de dessiner avec un miroir, on n'observera aucun progrès. Leur mémoire implicite ne fonctionne plus. Cela démontre parfaitement l'importance des ganglions de la base en ce qui à trait à la mémoire implicite."

la suite de l'extrait :

"Une autre expérience a été menée auprès des singes par J.Wang en 1990, pour expliquer le fonctionnement de la mémoire implicite dans le cerveau. Cette fois-ci, Wang devait donner une habitude aux singes. Il leur présenta pendant plusieurs jours 20 paires d'objets. Un objet par paire, toujours le même, dissimulait une friandise. Cela faisait donc "apprendre" aux singes et non mémoriser, car on créait une habitude. Ils devaient apprendre en effet à faire le lien entre l'objet en question et à le pointer de la main. Grâce encore une fois à des ablations spécifiques dans le cerveau chez certains singes, Wang put comprendre un peu le fonctionnement de la mémorisation d'une habitude.

L'objet, qui est toujours le même pour chaque paire et qui cache toujours une friandise, est donc capté encore une fois par la rétine. L'information, sous forme d'impulsions, est envoyée via des neurones aux ganglions de la base. Leurs composantes, notamment le noyau caudé et le putamen traitent l'information et décident si oui ou non elle doit être enregistrée. Elles envoient ensuite des impulsions au globus pallidus et à la substance noire, qui, finalement, envoient des neurotransmetteurs vers les aires frontales du cerveau impliquées dans les fonctions motrices, pour qu'elles mémorisent le lien entre l'image et la réponse motrice! Lorsque le singe obtient une friandise, on pense que les neurotransmetteurs envoyés seraient notamment de la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans la motivation. Cela renforcerait donc les connections entre les neurones codant le lien entre l'image et la réponse motrice dans la zone motrice. Mais lorsque le singe se trompe d'objet et n'obtient pas de friandise, aucun neurotransmetteur ne serait envoyé, et la connection serait donc affaiblie! À long terme, les singes apprendraient donc, grâce aux ganglions de la base, à faire le lien entre le même objet, la réponse motrice et une récompense! Ils auraient ainsi appris! On peut donc penser qu'une personne qui apprend à jouer au tennis, ou qu'un enfant qui apprend à nouer ses lacets, mettent en jeu, d'une certaine façon, cette fameuse boucle!"



Je voulais savoir si vous aviez déjà entendu parler de ces fameux ganglions ???

Un lien éventuel avec les problèmes de mémoire chez les dys ou rien à voir ????

Amicalement.

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Posté : 10/04/2008 3:20
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

un peu compliqué, mais à lire en diagonale déjà:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_des_ganglions_de_la_base_du_primate

on en rediscute plus tard.

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Posté : 10/04/2008 3:55
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

Le texte de ref de wikipedia est trop compliqué, et n'apporte pas grand chose de fonctionnel,trop anatomique, pas assez physio.

juste retenir cela:

"Définition et constitution [modifier]

Le système des ganglions de la base, identifié tardivement, a présenté des problèmes y compris de nomenclature. Le terme de « base » vient du fait que la plupart des éléments sont situés à la base de l'hémisphère (mais le « noyau basal de Meynert » par exemple n'en fait pas partie). Le terme de ganglion n'a jamais été adéquat pour un élément du système nerveux central. Les Terminologia anatomica (1998), seule référence internationale en matière de nomenclature, ont retenu le nom de « nuclei basales », qui n'est utilisé par personne. L'International Basal Ganglia Society (IBAGS) n'a jamais statué formellement mais considère de manière pragmatique comme ganglion de la base, le striatum, le pallidum (avec deux noyaux), la substantia nigra (avec deux parties distinctes) et le nucleus subthalamicus; à quoi s'ajoute la région centrale (centre median-parafasciculaire) du thalamus (Percheron et al. 1991, Parent and Parent, 2005) et pour quelques uns, le complexe pedunculopontin (Mena-Segovia et al. 2004). Cet ensemble ne doit pas être vu comme une collection mais comme un système dynamique. Le système des ganglions de la base peut être défini comme l'ensemble des éléments cérébraux sous-corticaux, avec des rythmeurs propres, ayant pour base le striatum, en interaction les uns avec les autres et avec des parts du thalamus et du cortex.

"

Et voir d'autres textes plus sympas sur mémorisation.

Ton texte sur mémoire implicite et explicite est sérieux je pense.

on donnera d'autres ref.

Vis à vis des dys,

voir quel dys quels signes

cela peut se localiser où, les différents étages,

= pas toujours en cortical

voir qui active aussi chaque réseau , chaque unité

avec toujours la posibilité de "troubles " localisés multiples,

ou trouble primaire retentissant sur des zones secondaires,

...

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Posté : 11/04/2008 12:24
cricri
(@cricri)
Membre éminent

bonsoir,

Je prefere ce schema là et ce qui en decoule http://www3.ac-clermont.fr/pedago/maths-sciences-LP/Maths_Sciences/Maths/BEP/Aide_individualisee/Aide_individualisee.htm

Les memoires sont identifiees et des processus sont decrits et là on comprend pourquoi le mode educatif scolaire ou la prise en charge n'aboutie pas tjrs, la repetition necessaire est zappée.

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Posté : 11/04/2008 12:57
curidys
(@curidys)
Membre de bonne réputation

Pas tout a fait d'accord que la sub-vocalisation (se repeter les mots dans la tete) marche pour un dys> Demandons l'avis aux dys adultes qui nous lisent> Un dys peut travailler dans le bruit ( ca bloque les petits sons qui sont perturbateurs) > Un dys aime avoir le film de ce qu'il apprend dans sa tete, avec ou sans son, sous-titres etc. Je dis 'un dys' je generalise, mais pas tant que ca.

Bien voir ce que l'on dit sur le systeme limbique. Il n'est pas simplement le siege de motivation mais des 'EMOTIONS. Facteur souvent oublie> L'importance d'etre non-stresse non concentre mais attentif en etudiant... Notions pas bien assimilees dans notre culture...

Petite reflexion d'un pays lointain en decalage horaire et sans accents, amicalement Curidys 😀

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Posté : 11/04/2008 1:46
cricri
(@cricri)
Membre éminent

re,

Bien en fait pour les dys phono, la subvocalisation reste qd meme le meilleur moyen de lire et comprendre et ecrire sans trop d'oubli. Les dys phono repassent par leur propre voix pour s'ouvrir à la consigne, pour gagner en sens. Le silence, c'est la donnée pour s'entendre, mais une musique, un brouhaha n'empeche pas de se concentrer mais peut engendrer une confusion des sons.

Qd mon loulou lit à voix haute et si brouhaha, le tx d'erreur est +++, si l'ambiance est sereine avec une musique comme la viole ou le violoncelle, la concentration sera meilleure et le taux d'erreur sera bas _ ( inversion de syllabes _ ou mauvaises pioches dans le lexique...) et perte du sens et rectification ou blocage sur le mot.

Un dys apprend mieux dans le bruit mais il apprend avec un taux d'erreurs consequent ce qui ma foi reste nuisible pour les devoirs necessitant un ecrit. Pour des leçons à retenir, c'est moins problematique vu qu'on passe par l'oral, et qu'on indexe un plan dans la tete. Maintenant reste à savoir si le bruit est un support pour apprendre ou si le bruit est un support pour depasser sa peur/crainte/corvee de l'ecrit.

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Posté : 11/04/2008 2:36
curidys
(@curidys)
Membre de bonne réputation

D'accord avec toi cricri que la lecture a voix haute ne va pas ensemble avec le brouhaha> Reste que cet exercice est artificiel et sert surtout a montrer a un autre le niveau suppose de lecture.De quoi degouter les enfants de la lecture. Epeler les mots et les dire marche mieux que la voie phono dans mon experience...

D'accord qu'une musique appropriee est super encourageante> Anne ou Claude va nous dire si la musique de Mozart c'est les ondes gamma ou machin, desolee je ne me rappelle plus.

Quqnd je parle de bruit constant, ca serait plutot pour reviser, faire un travail a longue haleine chez les ados, adultes par exemple. Personnellement je travaille mieux en silence. Je me parle dans la tete, plein de bruit la-dedans. Mon mari remplit toute la maison de musique pour travailler 😀

Je persiste a croire que pour certains, le bruit constant (musique

😉

masque le son de la moto ou de la mouche qui passe car certains ont des oreilles hyper captrices sans etre pour autant de fonctionnement auditif... es-tu d'accord cricri? Mais tous ne sont pas pareils bien sur, il s'agit juste de faire des essais et voir ce qui correspond le mieux a chaque loulou...

Amicalement Curidys 🙂

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Posté : 11/04/2008 4:14
Claude
(@Claude)
Membre noble

Coucou Curidys du lointain continent ! Internet nous rapproche en attendant ton retour !

Pour mon fils, la musique n'est qu'un contournement pour palier à son trouble de l'attention. Il couvre en effet les sons qui pouraient perturber l'attention. Ce n'est donc pas un moyen d'apprendre optimal, mais un moyen d'apprendre au mieux avec un trouble.

Il utilise de la musique rapide pour les exercices et lente pour les leçons. C'est une mise en condition du cerveau.

L'oralisation, il en a eu besoin au début pour se construire son langage interne (la petite voix qui vous parle dans la tête). Une fois cette petite voix construite, il n'a plus eu besoin d'oraliser à voix haute, il a pu entendre les mots dans sa tête en plus de les voir écrits.

La musique est un moyen de contournement, l'oralisation un moyen de développement.

Enfin, pour mon fils en tout cas.

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Topic starter Posté : 11/04/2008 10:21
cricri
(@cricri)
Membre éminent

bonjour,

Oui, Claude a compris la necessité de la petite voix interieure pour passer en mode demi-ton puis en mode silencieux ( sans alteration du sens).

Par contre lire à voix haute permet d'entendre les sons, et la segmentation de ces derniers et d'eduquer l'oreille. Lire à voix haute à l'ecole genere plus de trouble que lire à voix haute à la maison dans un climat serein, permet de clarifier son oral aussi, saisir les nuances meme infimes.

les troubles en langage maternel se retrouve aussi dans l'apprentissage de l'anglais et là encore il faut eduquer l'oreille ( en ecoutant bcp et en repetant à voix haute pour les nuances).

Autant je conçois qu'on cesse de demander à un dys en classe de lire à voix haute, car les retombées sont plus de l'ordre de la moquerie que de l'avancée, autant je ne conçois pas de ne pas le faire à la maison ou dans le cab d'un orthophoniste.

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Posté : 11/04/2008 11:26
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

COucou,

Je ne vous connaissais pas en avril 2008... et je tombe sur vous, au hasard de recherche de neurone miroir et dys... J'adore les hasards de la recherche... C'est en raison du mot miroir....

J'ai deux remarques. Le bruit, le fond sonore n'empêche pas de lire, enfin moi ! Mais cela dépend duquel !

Expérience, si vous me mettez de la musique je suis incapable de travailler. Mon cerveau est pris par la musique, plus rien n'existe. Je viens de passer 10 ans sans aucune musique pour éviter que la pensée soit courcircuité.

La parole humaine, je m'en fiche... Cela fait un doudou ronron qui ne me gène pas....

Lire à voix haute, si vous croyez que cela aide à comprendre, alors là vous vous trompez complètement.... J'adore lire à haute voix, mais il n'est pas certain que lorsque j'arrête j'ai compris le quart de ce que je viens de lire... Pour comprendre ce que je lis ou de ce que j'écris, il faut que j'ai un silence relatif, voir plus haut et que j'intériorise de ce que j'ai lu....

C'était en passant je vais reprendre ma recherche et mettre deux ou trois site que j'ai trouvé particulièrement interressant....

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 03/07/2009 12:12
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