Comment structurer les journées et instaurer les temps pour le travail scolaire?

Qui aide quand, une tierce personne?

Cours par correspondance, à quel rythme, avec aménagements?

Quelles activité pour sortir et rencontrer d'autre jeunes de son âge ou pas?

Quelle autonomie a mon enfant, en a t il envie?

Comment monter le dossier pour financer les cours ou l'aide, que faut il demander?

La descolarisation sera t elle totale, partielle, pour un an ou plus?

GENE

Bonjour,

N'y a t-il pas possibilité, avant de penser à une déscolarisation, de faire changer cette situation au sein de l'établissement ?

Ce ne sera pas facile, bien sûr. Mais impliquer l'équipe éducative du collège, sensibiliser tous les collégiens de l'établissement aux troubles dys "invisibles", ce serait tellement important pour tous !

N'y a t-il pas dans votre secteur une association pour les dyslexiques prêtes à intervenir au sein de l'établissement voire dans la classe de votre fille ? Avez-vous contacté les associations de parents d'élèves, certaines sont dynamiques.

Je trouve inadmissible qu'un enfant dys ne parvienne pas à s'épanouir en classe !

"Extrait du Code de L'Education Nationale" :

(...)

"Le contenu du droit à l'éducation":

3° Savoir être.

L'éducation doit permettre le développement de la personnalité et l'épanouissement de l'enfant mais aussi préparer les uns et autres à s'insérer dans la vie sociale et les initier à l'exercice de la citoyenneté (art. L. 111-1, L 111 - 2, et L. 131 -11).

IL faut, il me semble, garder avant tout en mémoire les premières phrases de l'Article L. 111-1 du code de l'Education : "L'éducation est la première priorité nationale. Le service public de l'éducation est conçu et organisé en fonction des élèves et des étudiants. il contribue à l'égalité des chances."

Je ne réponds pas à votre question, mais je me dis que c'est le droit le plus élémentaire pour votre enfant de pouvoir vivre une scolarité comme n'importe quel autre adolescent.

Bon courage.

Je vous transmets les coordonnées de l'antenne ANAPEDYS de votre région :

APEDYS Rhône :

http://rhone.apedys.org/index.php?option=com_content&view=article&id=5&Itemid=2&51ae2cad0ba646b1fe6618875c6a3e3c=359b529d1f2001ed13162daa9e5efc44

N'hésitez pas à les contacter, ils seront en mesure de bien vous conseiller.

Cordialement.

merci,

j'ai contacté, pas encore de réponse,

pour le collège:les profs savent, ils ont eu des formations, il y a un PPRE suivi, pas de soucis avec les profs, mais personne s'est rendu compte du malaise sur le relationnel entre enfants, même si on l'a signalé plusieurs fois,

nous avons rencontré le proviseur CPE, mais je vous ai donné leur réponse,

ma fille voit la psychologue depuis 2ans + ortho psychomot...ils sont informés, et la revoir cet am

je n'ai pas eu de reponse de la mdph,

nous commençons un "soulagement" par homéopathie,

le we est là , çà va aller

mais si çà revient lundi ? et puis je ne souhaite pas l’assommer par les medicaments,

enfin je ne sais plus trop qui faire,

Voyez avec votre médecin traitant, le psychologue, votre enfant.

Si votre enfant est en trop grande souffrance, optez pour la solution la meilleure pour elle !

Si c'est la scolarisation à domicile, foncez !

Nous avons des témoignages de parents qui ont été contraints de faire ce choix et finalement cela a été positif et bénéfique pour leur enfant.

Ils viendront probablement témoigner.

Bonjour Elise,

Les questions avancées par gêne sont toutes pertinentes.

Sachez aussi qu'une déscolarisation peut être provisoire, et en cas de besoin re-integration est toujours possible.

Donc rien n'est figé, je dirais même avec du recul, vous n'avez rien à perdre en vous lançant dans ce mode d'apprentissage, si vous avez les moyens de le mettre en place.

Voilà maintenant bientôt 4 ans, que j'ai déscolarisé mon fils à la maison, avec bien des craintes au début, et bien me voilà bien ravie des bénéfices apportés à tous points de vue.

Pour ma fille, scolarité complète au CNED à partir de la 4ème, avec une bonne reprise de confiance en soi, elle a ré-integré un lycée pro (MFR) cette année pour préparer un métier qu'elle a choisi (chevaux), et repris un très bon départ, bonne integration alors qu'elle était très discrete, souvent seule avant, ce recul lui a permis de s'ouvrir, en plus elle le fait en alternance (souvent on entend les professionnels dirent que la sécolarisation va les rendre insociable, pfff !).

Qu'en pense la psychologue ? la notre nous avait encouragé dans ce sens.

Bonne réflexion, si vous avez des questionnements n' hésitez pas.

Karine

bonsoir

merci de vos réponses, j'ai appris aujourd'hui que le medecin scolaire a contacté la psychologue, donc les choses devrait bouger ?

le fait d'avoir vu l'orthophoniste la psychomotricienne et la psychologue nous ont permis de nous rassurer sur la façon d'être de notre fille,

et ce que nous faisions,

Oui, face à certaine situation, nous avons douté sur tout,

notre fille est bien comme la plupart des enfnts avec des troubles d'apprentissages, avc ses réactions "bébé" et à l'opposé ses paroles très lucides sur des thèmes x ou y

merci de vos conseils, il faut bien que l'on se rende compte où l'on va

élise

Super, les choses devraient bouger 🙂

Allez jusqu'au bout, taper à toutes les portes pour que la prise en compte des difficultés de votre enfant soit enfin pris en compte, la déscolarisation serait mieux vécu ainsi cela devait se faire.

Toutefois, si vous sentez que votre fille en souffre trop (la psychologue doit être en mesure de juger aussi), ne tardez pas à la scolariser à la maison si vous vous le sentez de le faire, car il est assez difficile et long pour se reconstruire ensuite. Petit conseil d'une maman qui a trop attendu (depression importante pour ma fille), mais heureusement ces longues années sont derrière nous ! 😉

karine

déscolariser

ou pourquoi pas changer d'établissement?

si il s'isole du monde scolaire, il risque gros, il risque de ne plus jamais pouvoir affronter un conflit, avoir peur des autres, avoir peur des femmes et donc avoir des problèmes pour trouver l'ame soeur.

Je pense qu'il reste essentiel pour tout endicapé de prendre l'habitude d'affronter les autres, de se blinder et de se construire cette carapace si cher à tous dys.

Nous avons des témoignages qui ont montré l'importance d'une déscolarisation pour permettre à l'enfant de se reconstruire. Malheureusement l'enfant est parfois dans une telle souffrance que le choix de la déscolarisation s'impose.

Il revient ensuite peu à peu dans le cursus.

Il vaut mieux parfois faire un break avant que l'enfant n'entre en grande dépression ou jusqu'à la phobie scolaire.

Ce n'est bien évidemment pas évident pour les parents de faire le "bon" choix.

bonsoir et merci pour tous les conseils que je lis bien attentivement; nous avons été convoqué par l'assistante sociale du collège, pour entendre le meme discours que le chef d'établissement et la CPE: c'est à dire, la faute vient de chez vous, encouragez votre fille (comme si on ne le faisait pas !) , vous exagérez (pour eux un enfant dys et l'angoisse cela n'a rien à voir) , c'est l'adolescence, elle s'en sort très bien..voyez ses notes; et puis elle n'a pas de reconnaissance MDPH (hé oui je n'ai fait le dossier qu'il y a peu ! si j'avais su !!) et puis...retournez travailler (en gros fichez lui la paix) ; depuis sa fugue, je l'emmène au collège, cela la réconforte, et je vais la chercher, tout çà à sa demande; et eux me disant que ma fille est bien dans le collège !

j'ai parlé de déscolarisation, on reflechit egalement au changement de collège mais, apres? elle ne connaitra de nouveau personne,

il y a une telle mauvaise information sur les troubles dys, çà en devient pitoyable; pour lundi, je dois signer son carnet de liaison en précisant la raison de l'absence de l'autre jour (le jour de sa fugue) alors qu'ils savent pertinemment puisque c'est eux qui m'ont appelé ;

je suis choquée de leur comportement, par le comportement des parents, nous sommes dans l'asso des parents, parent délégué (conseil de classe) pas un seul mot, mail, ne nous est parvenu, c'est vraiment l'indifférence la plus totale; je ne sais pas quoi penser, ni décider sur un coup de tête;

mais je vous remercie pour m'avoir orienter .

Un changement de collège peut s'avérer un des choix possibles également.

Il faut avant tout rencontrer l'équipe du collège, certaines s'impliquent réellement pour les troubles dys.

Si c'est le cas, l'intégration des enfants se fait alors bien évidemment plus facilement.

Si vous avez un autre collège dans votre secteur, allez les rencontrer. Vous aurez au moins fait le point sur toutes les possibilités à offrir à votre enfant face à sa souffrance.

Bon courage.

J'ai récemment parlé avec le médecin scolaire. Il m'a dit que les problèmes de ces enfants venaient du fait qu'une structure adaptée n'existait pas.

On pense aussi à la déscolarisation, mais l'enfant est mieux à l'école malgré tout...

Le système scolaire est trop rigide, si on ne rentre pas un peu dans les moules, ça fait bobo, les enfants dys y rentre de travers et ça les casse... 😐

Ces enfants souffrent beaucoup à cause de leur différence, la déscolarisation pourra augmenter le sentiment de différence et souffrance aussi…

Beuacoup de choses dependent des enseignants, à l'école primaire nous avons rencontré des enseignants qui ont tout fait pour que notre fils ne souffre pas, pour qu'il ait des amis :=!

Mais malheureusement il y avait le contraire aussi... 😐

Message édité par : Mamoule / 19-04-2012 13:15