Une personne dys bien compensé peut atteindre un niveau lecture 5ème et plus, mais l'énergie dépensé et les erreurs qui persitent font qu'ils restera dys et qu'un retard sera toujours constaté.

Le niveau 5ème n'est pas atteint par tous les nondys, il peuvent même avoir un niveau plus faible.

J'ai 41 ans et il y a 2 ans, un bilan ortho m'indique un niveau lecture 5ème, mais avec des erreurs type de dyslexique, en plus une dyshorthgraphie bien compensé.

Sans rééducation, j'ai donc compensé une dys, je lis plus que la moyenne et je fatigue plus vite que la moyenne aussi.

A titre perso, je pense que l'orthophonie n'est bénéfique que si l'enfant est partie prenante et que sa fatigue n'est pas trop importante. Mais de toute façon, on nait dys et reste dys toute sa vie. Une personne qui boite, et compense au point de cacher sa clodication, reste boiteuse souffre et fatigue plus vite qu'une personne qui ne boite pas. Cela ne veut pas dire qu'elle n'est pas capable de faire plus que les autres en puisant dans ses ressources.

Mon ainé à 5 ans de retard de lecture et pourtant elle lit et comprend des livres de 300 pages avec un niveau fin CE1.

GENE

C'est aussi la définition même de la dyslexie : trouble DURABLE !!! Sinon ce n'est qu'un simple retard et donc pas de la dyslexie.

Cela signifie qu'il dure toute la vie et le test de l'alouette le prouve pour les Dys phonologiques.

Par contre, on peut le compenser par de la rééducation permettant de contourner le problème. Mais cela implique fatigue et efforts supplémentaires pour le cerveau, comme l'expliquent les Dys et souvent erreurs de lecture précise des mots avec remplacement d'un mot par un autre "bâtiment" au lieu "d'immeuble" et donc possibilité de se tromper dans les consignes qui sont à relire plusieurs fois.

D'où temps supplémentaire, etc.

Il faut différencier une lecture "plaisir" où l'importance du terme exact est minime, et ne prête pas à conséquences sur la compréhension globale du texte, à la lecture "scolaire ou professionnelle" où l'exactitude des mots lus est primordiale.

Le handicap sera toujours là et les efforts à fournir toujours les mêmes.

L'orthophoniste ne permet pas de supprimer le handicap, elle ne fait qu'aider à le compenser plus vite et avec de bonnes méthodes. On ne guérit pas, sinon ce n'est pas de la dyslexie, mais on compense et la compensation nécessite des efforts.

Une compensation ne nécessitant pas d'efforts particuliers pour la lecture : la lecture vocale. A user et en abuser pour les Dys !!!

Bonjour

petite qusestion c'est quoi le teste d'alouette? je suis allée voir sur le net et j'en ai trouvé un . En exist-til plusieurs?

Le test de l'allouette permmet de dertiminer le niveau de lecture d'un enfant ou d'un adulte par rapport à sa classe d'âge.

Il consiste à lire un texte à haute voix sur un temps limiter, l'orthophoniste note au fur et à mesure les erreurs (mot changer, inversé, hésitation, etc...).

Selon la longueur de texte lu, le nombre d'erreur, on détermine le niveau de lecture.

En comparant aux résultats attendu selon la classe d'age, il est possible de "chiffrer" le retard.

GENE

merci pour votre réponse

Ou peut-on se procurer un teste Alouette?

En général, c'est l'orthophoniste qui peut faire passer le test d'alouette à un enfant.

C'est du matériel professionnel qui s'utilise et s'analyse selon des critères précis. Il fait partie d'une batterie d'autres tests nécessaires au diagnostic. a lui seul, il ne signifie pas grand chose. Seules les orthophonistes peuvent l'utiliser et le commender.

On ne peut pas le repasser à moins de 6 mois d'intervalle, donc attention de ne pas fausser des résultats ! C'est souvent le problème avec certains médecins scolaires qui l'utilisent pour un dépistage, après l'orthophoniste ne peut plus l'utiliser pour son diagnostic.

Merci pour vos réponses.

Si j'ai bien compris ce n'est pas forcement sur le test de l'allouette que l'on verra les progrès important, le décalage risque d'être toujours présent, mais ne présumera pas des possiblités de l'enfant qu compensera mais sans forcement que cela se voit forcement sur le test de l'allouette.

j'aime beaucoup ta comparaison de la personne qui boite gene et je crois que toute la difficulté pour nous parents et pour l'entourage c'est de prendre conscience que toutes ces compensations ont un cout en fatigue qui ne se percoit pas forcement au premier abord.

gene et d'autres vous avez l'air de laisser entendre que les compensations restent coûteuse à l'âge adulte. Ne peut on pas atteindre une certaine forme d'automatisation dans certaines compensations au même titre que des non dys?

Merci pour vos point de vue qui m'éclaircissent toujours beaucoup.

mélu

Pour un dys adulte, comme pour un non dys, il y a des choix à faire pour vivre sereinement.

Il est possible de se pousser à fond pendant quelques années, mais le surégime est fatiguant.

Nos enfants ne sont pas tous des athlètes de haut niveau près à tous les sacrifices pour réussir en permanence et sur le long terme.

Plus tôt que pour la moyenne, ils doivent trouver leur équilibre pour tenir sur la durée et avoir une activité en accord avec leurs ambitions et leur niveau intellectuel.

Cetains dys, comme moi, font le choix d'avoir une activité pro en deça de leurs compétences intellectuelles, pour être moins fatigué et avoir de l'énergie pour leurs activités de loisir ou ils trouvent plus d'épanouissement.

D'autre cherchent à trouver les compensations optimums pour se valoriser professionnellement.

Bref un peu comme tout le monde, mais plus tôt on prend conscience de ses difficultées, mieux on est en mesure de gérer ses choix émotionnellement. Il ne faut pas se retrouver face à un "burn out" ou un échec trop cuisant et être dans l'obligation de faire des choix par défaut.

Il faut trouver sont rythme de croisière, c'est d'autant plus important pour un dys, pour éviter les coups de fatigue qui font cruellement réapparaitre les troubles, même bien compensés.

A chaque stade de la vie, il faut s'efforcer de trouver sont équilibre pour ne pas être dépassé physiquement, émotionnellement et techniquement.

Les différent stade sont:

- trouver un rythme professionnellement.

- associer ce rythme au contrainte matériel du quotidien (en vivant seul), administratif, technique, spatio temporel, etc...

- Puis souvent à 2, ça n'a l'air de rien, mais il faut avoir conscience de sa marge de manoeuvre et ne pas faire trop de sacrifices.

- Parce que lorsque la parentalité arrive, il faut être prêt à assumer et avoir encore de la réserve sous le pied.

Les femmes ont le même problème, faut il ou non s'investir dans sa carrière pro au détriment du temps partagé avec les enfants. IL n'y a pas une réponse, il y a une réponse par femme. Mais là encore, il faut être conscient de ses désirs pour faire des choix pleins et non subits.

La proportion de dys souffrant d'addiction est plus importante que dans le reste de la population. Tout simplement parce que pour tenir le rythme physiquement et émotionnellement ils recherchent des substituts. Le cerveau dys est à priori plus prédisposé à l'addiction, soit génétiquement, soit parce que la frustration de ne pas réussir aussi bien qu'il le souhaite depuis l'enfance, le pousse à chercher de la satisfaction ailleurs pour compensé.

Aujourd'hui, on parle plus de développement personel pour tout à chacun parce que les contraintes socials sont importantes. Pour toutes personnes différentes le développement perso est indispensable pour vivre tout court.

GENE

Moi j'aime bien voir les choses du bon côté.

Je parle pour mon cas mais la majorité du temps je ne pense pas à ma dys. Je n'ai pas l'impression d'être freiné. Certes, je lis lentement et je fait attention quand j'écris mais on m'a aussi dis que j'écrivais bien!

Je trouve que les bugs de la dys font un peu signal d'alarme: "Attention! coup de fatigue en vue!"

C'est important de se connaitre et d'être à l'écoute de son corp. Pour tout le monde! Et ça c'est quelque chose que mon père m'a appris 😉

D'un point de vue pratique, avec la génération Y qui arrive sur le marché de l'emploi les ordinateurs portables se généralisent dans les réunions: plutôt cool pour les prises de notes!

merci de nous avoirconfié vos expèriences.

Je me souvient du test de l'alouette, pour avoir un ordinateur en licence il fallais que je le passe... inutile de dire que j'ai bien rigoler... à 20 ans à peu prés c'était juste ridicule mais pour les enfants je suppose que c'est interessant (mon orthophoniste de l'époque à rigoler aussi, je bossai avec elle pour l'apprentissage par coeur - ce qui fut un échec - pas sur mes capacités de lectures en faite).

Je suis dyslexique pourtant je lis très bien (j'ai décompensé ma dyslexie à 8 ans après le semi-global et heureusement que j'ai eu le global d'ailleurs au début je pense que ça m'a beaucoup aidé à lire), la fatigue ne se messure de toute façon pas mais la dyslexie ça ne sont pas uniquement des troubles dans la lecture à proprement parler. De par mes handicaps (dyslexie, dysorthographie et dyscalculie) j'ai une rage de lire et de me confronté à mes limites depuis très jeune... l'orthographe c'est améliorer (mais je sais faire encore beaucoup de faute), la lecture ne m'a jamais poser d'énorme problème (je butte un peu à l'oral mais si je m'entraine ça va, je comprend tout ce que je lis et plus jeune je devais relire deux fois pour être sur, dans le cadre scoalire je doit toujours lire deux fois, pas dans le cadre de mon job par contre, quand je suis fatigué, les lignes s'emélent et je ne comprend pas se que je lis par contre)....

lilalex je suis un peu comme ça aussi, j'y pense souvent mais ça ne me géne pas (mes lacers me pause vraiment problème... rire) mais je suis incapable de prendre des notes à l'ordinateur (j'écris plus vite à la main même si je suis illisible...)

gene, perso je m'ennui à mon poste qui manque cruellement de chalenge et je vais tenté d'en trouver en dehors de mon boulot... j'ai besoin de simulation, comme je suis de fait tout le temps épuisé (depuis des années et des années, entre insomnie légère, fatigue acumuler, stress, fatigue lié aux handicaps bien que je n'y pense que peu...) je tente de plus y pensé... Faire plus pour me sentir mieux c'est un peu ma façon de voir les choses... je pense que chacun à sa vision des choses... en cours je bossais énormément pour ne surtout pas avoir à bosser le soir (pour le coup, le soir je tombais pour de bon !) mais c'était super efficace comme technique...