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Faurum
Bonjour sur Nice depuis quelques mois ma fille dys de 13 ans est descolarisée suite à une mauvaise orientation Segpa (ou elle ne supportait plus les axés de violence des éleves). Donc n'ayant trouvé aucune solutions elle va suivre le Cned à la maison avec du soutien scolaire c'est son choix mais elle aimerait rencontrer d'autres enfants dans son cas .Elle fait du théatre ,de la chorale du solfege et adore les animaux .Elle veut devenir Soigneur en équidé.
Les premières années de Segpa ne sont pas de tout repos pour un dys.
Ces classes sont un concentré de tous les troubles et difficultés sociales.
Pour avoir mon mot a dire et rétablir le calme,j'étais parent délégué.
Quelque soit le devenir de votre enfant dys, je pense fortement qu'un centre d'intéret peut faire un devenir professionnel.
Je ne suis pas de Nice..
Bon courage pour la suite.
Dans les Yvelines, il existe une petite école de quelques places qui accueille les élèves suivant les cours par le CNED (je rectifie, ce n'est pas le CNED, mais un autre cours par correspondance privé : PI). Ils peuvent venir le matin travailler, se faire aider par des professeurs et l'après-midi est consacrée à des activités culturelles (visites de musées, de zoo, découverte nature etc.). C'est tout nouveau, je dois encore prendre des renseignements sur l'accès à cette petite école et sur le nombre d'enfants qu'ils peuvent accueillir.
Peut-être qu'il existe quelque chose comme ça dans votre département. Le CNED pourrait vous renseigner.
Message édité par : Claude / 16-01-2011 10:27
Bonjour,
Je me demande si un jour l’éducation national embauchera de VRAI professionnel de l’apprentissage qui choisiront ce métier pour l’amour d’apprendre.
La question que je me pose si il ne serait pas préférable de déscolariser tous les enfants dys pour les intégré dans des centres de formation à distance comme le CNED qui à mon sens fonction mieux et donne des résultats bien plus meilleurs.
Parce-que l’enfant travail à son rythme et sans stress
Le CNED doit certainement avoir un blog pour ses étudiants pour qu’il puisse se donner des échanges « attention pour la sécurité de votre enfant avec ses forums ont ne sais pas toujours qui ai l’interlocuteur »
Je suis un peu radical avec mes propos mais quand j’entends qu’un dys ai placé dans des classes de du genre cppn, j’ai le sentiment qu’on ne sait toujours pas quoi faire de nous alors. Pour ce débarrasser ont nous balance dans un gros sac qui mène tout doit à l’extérieur de l’école quel avenir pour cette petite fillette dans une classe où elle n’a rien avoir avec les autre enfants, au mieux elle sort de sa scolarité avec un cap de maçonnerie alors qu’elle à un cerveau qui pourrais l’amener à être ingénieur.
Soyer sûr que votre fille pourra continuer ses études encore plus loin, je lui souhaite d’allée le plus loin possible et quelle prenne enfin du plaisir à étudier.
Claude je voulais vous remercier pour l’aide que vous apportez, vos connaissances nous sont très utiles et sans vouloir abuser de votre gentillesse j’ai encore besoin de vos lumières. À la suite de vos conseils pour mon fils de 4 ans où je soupçonne fortement qu’il ait dys, je suis allée voir sa maitresse pour un rdv avec le médecin scolaire sa réponse
-le médecin trop occupé pour le recevoir et d’allée voir mon propre médecin généraliste
Je ne sais plus trop quoi faire. Si j’envoie un courrier à la direction de l’établissement ou pas ou de faire ce qu’elle me demander. :#
Pour son retard elle à trouver l’origine de la dyslexie 😮 , scientifique et autre ne vous casser plus la tête la cause a été trouvez, sais tout simplement parce que à 4 ans ont à pas encore trouvez l’utilité d’écrire et donc à 5ans, 6 ans et encore et encore sait tout simplement parce-que a toujours pas trouvez l’intérêt de l’écriture. Encore quelqu'un de bien renseigner ça fait peur 😕
Pour ton idée de déscolarisation des dys ludo, moi je l'ai fait... et on aurait du continuer jusqu'en seconde... Dixit l'interréssé en question.
Pour l'écriture à quatre ans.... Faut pas rire, il commence tout juste à tenir un crayon... Mais
1) tu peux commencer la lecture... Surtout si après la lecture pour la quatrième fois d'un bouquin... tu lui dis maintenant ras le bol, tu apprends à lire... Expérience cela marche !!! Je sais je suis cruelle...
2) tu ne peux pas faire écrire à quatre ans... mais tu peux un faire manier la pate à modeler... pour faire des lettres par exemple... Très bon pour la mémoire kinésique... et faire des bâtons..... à peu près droit... Cela a été une de mes erreurs.... Mais on apprend pour plus tard par l'erreur !!!!
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
bonjour Cali ,
Je suis de NICE et ma fille est dyslexique aussi mais est scolarisée . Elle a 11 ans et veut etre LAD , elle adore les chevaux et serait heureuse de pouvoir communiquer avec votre fille
Courage
Amicalement
candy-06
Pour répondre à ludo, il y a des textes qui régissent les missions des médecins scolaires;
L'un d'aux précise : La circulaire du 12 janvier 2001 relative aux orientations générales pour la politique de santé en faveur des élèves affirme que la mission de promotion de santé « s’intègre dans le processus éducatif » des élèves afin de « contribuer à leur réussite » et vise à « détecter précocement les difficultés susceptibles d’entraver la scolarité ». Inversement, la médecine scolaire permet de délimiter la réalité des troubles d’apprentissage et d’éviter d’entrer dans la médicalisation excessive de la difficulté scolaire.
Extrait du rapport parlementaire du 14 octobre 2010 sur la médecine scolaire :
"Pour être efficace, un dispositif de prévention doit reposer sur un dépistage
ciblé et non sur des actions systématiques. Dans ce but, le travail d’équipe devrait être privilégié, en particulier pour le bilan de la sixième année de l’enfant, dont le maintien s’impose, car il permet le rattrapage de troubles sensoriels détectés plus tôt et le dépistage de facteurs de risque de futures difficultés dans les apprentissages scolaires (troubles neurovisuels, du langage, etc.).
Les enseignants, les infirmiers et les psychologues scolaires devraient donc
être mobilisés pour repérer les élèves en difficulté, après quoi un examen médical serait systématiquement proposé par le médecin de l’éducation nationale, couplé à la possibilité de prescrire des actes de prévention (orthophonie, vaccination, etc).
Si elle était retenue, cette méthode de travail devrait conduire à positionner
ce médecin comme le cadre et le pilote de cette politique de dépistage ciblé."
Extrait d'un communiqué des médecins scolaires :
"La loi, qui prévoit un examen de tous les élèves de 6 ans, est inapplicable. « Nous en voyons moins de 20%, regrette Jocelyne Grousset, déléguée au Syndicat national des médecins scolaires et universitaires (SNMSU). C’est pourtant à ce moment-là que nous pouvons dépister des maladies, des problèmes d’apprentissage provoqués par la dyslexie ou des troubles sensoriels. S’ils ne sont pas détectés à temps, cela peut entraîner de graves retards. »
Dr Messerschmitt de l'hôpital Trousseau à Paris :
"À partir de quel âge faut-il faire preuve de vigilance ?
Dès l'âge de 3 ans, un trouble de l'attention, du langage oral, de concentration, d'organisation de l'espace et du temps… doivent amener à demander un bilan neuropsychologique. La plupart des orthophonistes peuvent l'effectuer dans le cadre d'un dépistage de la dyslexie...
Dans 30 à 50% des cas, l'enfant présente un trouble du langage oral avant d'être en âge d'apprendre à lire : les sons sont mal reproduits, les phrases mal construites… Un orthophoniste va facilement détecter ces faiblesses. L'enfant peut aussi avoir des difficultés d'attention et d'organisation de son travail dès la grande section de maternelle...
Plus la dyslexie est appréhendée tôt, moins l’enfant aura de difficultés à l’école
D'une part, l'enfant ne sera pas injustement considéré comme fainéant ou distrait, voire déficient. D'autre part, une rééducation orthophonique précoce (dès l'âge de 2 ans et demi / 3 ans) permet des exercices salutaires qui vont éviter que l'enfant ne démissionne et ne rejette l'apprentissage. Même si ces exercices n'évitent pas la dyslexie, ils permettent de renforcer les compétences de l'enfant là où il a des faiblesses. On va travailler sur sa « conscience phonologique », l'enfant devant apprendre à jongler avec les sons entendus, dits et lus.
L'école française a totalement nié la dyslexie (ainsi que les troubles du langage oral, comme la dysphasie), jusque dans les années 1990. Il existe aujourd'hui encore des maîtres qui pensent que la dyslexie n'existe pas, que tout est psychologique. Ils mettent cela sur le compte d'une absence de motivation. Les maîtres se sont aussi sentis culpabilisés car ils pensent que les méthodes de lecture sont à l'origine de la dyslexie, ce qui est faux. Depuis quelques années, le ministère de l'Éducation nationale renforce le principe d'une collaboration entre les instituteurs, les parents et les soignants."
Que dit l'EN dans son guide sur les troubles du langage Direction de la santé :
"A partir de 4 ans
Difficultés pour comprendre les phrases longues, complexes ou abstraites
Vocabulaire restreint et imprécis
Ne fait que des phrases courtes et mal construites
A du mal à raconter des évènements simples et récents
Simplifie les mots, ce qui le rend peu intelligible
=> Suspecter
Surdité
Retard de langage
Déficience intellectuelle
Retard de parole
Dysphasie
Ils précisent que le médecins scolaire peut
Mais ce serait au médecin traitant (généraliste ou pédiatre de :
Connaître
Les étapes du développement du langage en fonction de l’âge
Accompagner
Suivre les étapes du développement du langage
Repérer les signes d’appel, éventuellement signalés par des tiers
Accompagner le développement de l’enfant
Dépister
Tests de dépistage, en fonction de l’âge
Documenter et orienter
Bilan orthophonique
Avis pédopsychiatrique, neuropédiatrique, ORL, médecin phoniatre, etc.
Centre de référence
Accompagner les parents
Lien
Le médecin traitant fait le lien entre les parents d’une part et le monde de la santé et de l’éducation nationale d’autre part, et tout particulièrement avec le médecin de santé scolaire ou le médecin de PMI.
En petite section et moyenne section de maternelle, le médecin qui intervient à l'école est le médecin de la PMI. En grande section et après, c'est le médecin scolaire.
suite :
Plan d’action pour les enfants atteints d’un trouble spécifique du
langage - Plan triennal interministériel 2001-2004
Ministères chargés de l’éducation nationale et de la santé
Recommandations sur les outils de Repérage,
Dépistage et Diagnostic pour les Enfants atteints d'un Trouble Spécifique du Langage
L. Vallée G. Dellatolas
"Il existe des interactions entre langage oral et langage écrit qui sont deux
composantes de la communication. Les troubles spécifiques du langage oral sont
trop souvent appelés dysphasie. Les troubles spécifiques de l’apprentissage du
langage écrit sont trop souvent appelés « dyslexie ». Ces deux entités, troubles du langage oral et troubles du langage écrit tout en étant différentes, sont très liées et interdépendantes. Ainsi, dans le cadre des dyslexies, il existe chez 75% à 90% des enfants des troubles associés: troubles du langage oral, troubles du calcul, troubles de la structuration temporo-spatiale, trouble de latéralité, trouble de la graphomotricité, trouble de l’attention."
Tableau 1 : Acteurs impliques dans les troubles d’apprentissage du langage
REPERAGE
3-4 ans
5-6 ans
Acteurs concernés Famille:
Enseignants
Médecins de famille* :
Psychologues
DEPISTAGE
3-4 ans
5-6 ans
Acteurs concernés :
Médecins de PMI
Médecins de l’Education
Nationale
Médecins de famille**
Orthophonistes
DIAGNOSTIC
Typologique et Etiologique >3 ans
Acteurs concernés :
Equipes Pluridisciplinaires
Centres de référence
* : Pédiatres ; Médecins Généralistes
** : Pédiatres ou Médecins Généralistes formés à l’utilisation des tests.
Le repérage doit être réalisé en PS et en GS, complété si nécessaire par un test de dépistage.
Des questionnaires d’aide au repérage peuvent être utilisés : le DPL3, en cours de validation utilisable entre 3 et 3 ans 6 mois (10 questions) ou le « Questionnaire Langage et Comportement 3 ans 1/2 », de Chevrie-Muller et Coll., validé (grade C), utilisable de 3 ans 6 mois à 3 ans 9 mois (29 questions).
À ce niveau on repère des enfants avec troubles de langage de toute origine, et pas uniquement ceux ayant des troubles spécifiques du langage.
Après 4 ans des batteries de tests sont proposés :
- l’ERTL4, utilisable entre 3 ans et 9 mois et 4 ans et 6 mois, (5 à 10 minutes de passation).
- le PER2000 et la BREV utilisés lors des étapes ultérieures sont également utilisables à ce stade : entre 3 ans et 6 mois et 5 ans et 6 mois pour le PER 2000 (étalonné et en cours de validation) et entre 4 ans et 9 ans pour le BREV (étalonnée et validée partiellement).
D’autres outils s’adressant à la tranche 5-6 ans, ont par ailleurs comme objectifs de rechercher des signes prédictifs de troubles de l’apprentissage (bilan de santé des 5-6 ans, ERTLA6 par exemple)
On peut remarquer un certain sous-développement en France des méthodes de dépistage basées sur l’avis des parents et des enseignants, qui pourtant seraient efficaces. L’éducation nationale devrait être plus impliquée dans le dépistage. Des conseils dans le carnet de santé pourraient être utiles.
2.2. L’identification du caractère spécifique du trouble du développement du langage oral :
Le diagnostic de « troubles spécifiques du langage oral chez l’enfant entre 3 et 6 ans » est un diagnostic difficile. En cas de troubles graves, les troubles sont beaucoup plus souvent associés à d’autres troubles qu’isolés, ce qui rend indispensable le bilan médical pluridisciplinaire. En cas de troubles légers et isolés, il faut faire la part entre trouble et retard.
Chez l’enfant de 3 à 4 ans il y a indication de bilan orthophonique :
- en cas d’absence de langage intelligible pour les personnes non familières
- en cas d’absence de structure grammaticale (3 mots dont un verbe associés à 3 ans)
- en cas de troubles de la compréhension
Chez l’enfant de 4 à 5 ans :
Même en cas de retard moins sévère que précédemment, le bilan orthophonique peut
être indiqué pour faire une évaluation quantifiée des troubles de l’expression et des troubles de la compréhension.
En cas de retard sur l’expression et en particulier l’aspect phonologique du langage uniquement, en l’absence évidente de retard ou de trouble sur la compréhension, une simple surveillance paraît justifiée avec un réexamen de l’enfant 6 mois plus tard (grade C).
Toute préoccupation exprimée concernant le langage de l’enfant doit être
prise en compte, qu’elle provienne des parents, des enseignants ou de professionnels de santé. Cette plainte doit aboutir à la réalisation d’une évaluation individuelle et d’un examen médical qui ont pour but de vérifier l’existence du trouble du langage et sa spécificité. La décision de réaliser un bilan orthophonique dépendra des résultats de ces examens.
Dans le guide sur l'illettrisme 1 produit par l'éducation nationale il y a :
"c’est à partir de l’observation conduite qu’il (l'enseignant) pourra demander,
selon les cas, au médecin de l’éducation nationale, à l’enseignant
spécialisé itinérant, à l’ergothérapeute ou au kinésithérapeute, et plus
généralement à l’équipe pluridisciplinaire qui suit l’enfant, les aides
appropriées pour celui-ci, ou les suggestions qui faciliteront sa propre
pratique. C’est aussi à partir de l’observation conduite qu’il pourra faire appel efficacement à ses collègues du réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED).../... qui, en utilisant si nécessaire d’autres outils, rechercheront avec lui les stratégies d’aides les plus appropriées.
Guide illettrisme 2 :
Le professionnel de l’enseignement, qu’est le maître de la classe, avec les membres du RASED, repère les élèves présentant des signes d’alerte (voir des indicateurs ci-dessous). À partir de ce repérage, un médecin de PMI ou un médecin de l’Éducation nationale, selon l’âge de l’enfant, effectue un dépistage. Le premier dépistage peut être réalisé par le médecin de PMI, à l’occasion du bilan de 3-4 ans, sur la base des informations fournies par l’enseignant, la famille, les membres des RASED. Un second dépistage doit être organisé de manière plus systématique encore, auprès des enfants de 5-6 ans, par le médecin de l’Éducation nationale. L’article L. 541-1 du code de l’éducation prévoit en effet que tous les enfants soient obligatoirement soumis à une visite médicale au cours de leur sixième année : ce bilan de santé, qui est déjà réalisé par les médecins de l’Éducation nationale avec un taux de couverture de l’ordre de 90 % doit évoluer et explorer les capacités langagières des enfants.