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Mémoire sur l'accompagnement éducatif des Dys  

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cricri
(@cricri)
Membre éminent

bonjour,

un petit coup d"oeil aussi sur le rapport du colloque national sur les troubles d'apprentissages ( version gestion des dys mdph/ et EN et pros)

http://www.afpssu.com/extranet/ressources/actes_dgs2009.pdf

nul doute que bcp seront etonnés de lire certaines choses alors que dans la realite on est loin, voir tres loin d'avoir des reunions multipartenariat debouchant sur du concret _

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Posté : 10/01/2010 2:19
cricri
(@cricri)
Membre éminent

re,

je rajoute aussi celui ci, fait par un neuropsy de coridys_

http://www.crdp-aix-marseille.fr/spip.php?article659

et la doc telechargeable : http://www.crdp-aix-marseille.fr/sites/crdp-aix-marseille.fr/IMG/pdf/Cognition_troubles_et_consequences.pdf

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Posté : 10/01/2010 9:56
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Twiny33 « L'auteur démontre comment les troubles émotionnels de l'enfant peuvent profondément affecter la relation d'enseignement et d'apprentissage de la lecture, et être à l'origine des troubles dyslexiques et dysorthographiques. » Merci à Twiny de citer ce psychologue qui fait état des conséquences des troubles émotionnels sur les apprentissages.

Chacun a pu l'expérimenter sur lui-même. La peur paralyse, bien sûr. Que certains trouvent cette approche déplacée c'est leur problème. C'est la fermeture. Or il faut ouvrir. Toutes les hypothèses doivent être étudiées. « Dyslexie, dysorthographie et dyscalculie peuvent âtre également associées à des troubles émotionnels (troubles anxio-dépressifs) et comportementaux, secondaires à la situation de difficultés scolaires rencontrées ou s'inscrivant dans une véritable co-morbidité ». (Expertise collective Inserm, page 67)

Je refuse les étiquettes comme « dépassé ». Qui a le droit de la coller ? 9A me rappelle un chanteur populaire de chez moi. « De la musique, ça »? disaient des jeunes. Or Mozart comme bien d'autres musiciens adoraient les chants des paysans. Oui, il était éduqué dans ce domaine. Donc pour pouvoir donner un avis il faut être soi-même éduqué !!!

Je me rappelle quand j'avais une vingtaine d'années, j'aurais bien volontiers brûlé des vieilleries. Vive la nouveauté ! Et les vieilleries à la poubelle. La crise n'a pas duré longtemps. Je suis de plus en plus émerveillé par l'intelligence de nos ancêtres. Tiens on a parlé ces jours-ci des fards au plomb des Egyptiens qui, il y a 4000 ans, soignaient l'oeil. Étonnant.

Le rapport du colloque que cite Cricri semble aller dans le même sens que le livre du psychologue : « Enfin il faut insister - et le professeur Houssin l'a fait -sur l'évaluation de la qualité de l'environnement familial, éducatif et social. » (page 7). Et là des émotions il y en a à la pelle.

Joray

J'ai vu dans votre Forum une rubrique

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Posté : 10/01/2010 10:20
Claude
(@Claude)
Membre noble

Encore une fois je précise que s'il n'y a que cette description de la dyslexie : "trouble émotionnel à la base", c'est bien dépassé.

Par contre, s'il parle aussi de la dyslexie spécifique, alors rien à dire.

Les 2 existent bel et bien et le traitement de l'émotionnel est tout aussi important que ce soit primaire ou secondaire.

N'ayant pas lu le livre, je ne peux le juger. J'ai d'ailleurs utilisé des "si" dans mon commentaire.

Joray prend la mouche sans toujours prendre le temps de comprendre ce qu'on essaie de dire parfois. Je fais pareil quand on ne tient pas compte du côté structurel de la dys également.

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Posté : 11/01/2010 2:54
cricri
(@cricri)
Membre éminent

re,

bien sur que les troubles emotionnels ont une large part dans les troubles d'apprentissages_ le livre "cheres mathematiques" resume à lui seul comment l'emotion peut paralyser ou au contraire faire aimer _

Tous ceux qui se disent nuls en math ne sont pas dyscalculiques, ils ont ete simplement abimés dans le parcours au point de cesser de croire en eux _

Un dys peut s'entrainer dans l'ecriture, la lecture, ou les gestes ..ou la parole, que le resultat sera bien decevant à court terme mais pas à long terme _ toutefois son parcours scolaire ne prevoit pas le long terme et c'est le bord de rive qui guette malgré une intelligence que je qualifierai de vive_ Le long terme, c'est le combat d'"apedys, de coridys, des reseaux dys au sein du scolaire pour cesser de classer des loulous deficients mentaux alors que pas du tout_

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Posté : 11/01/2010 2:59
cricri
(@cricri)
Membre éminent

re,

Claude, je ne dirais pas que le trouble emotionnel est depassé _ il l'est coté medical , mais ne l'est pas sur le terrain des prises en charge, et encore moins à l'école_ Ceux qui enseignent dans les clis ont bien du mal aussi à imposer à leur collegues dans l'ordinaire, les degres de difficultes, les nuances ...et on peut tout pretexter pour dire à un loulou qu'il a sa place comme pas sa place au sein d'une classe_ C'est comme la notion d'environnement, elle est tjrs à sens unique_

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Posté : 11/01/2010 10:12
etudianteIRTS
(@etudianteIRTS)
Membre actif

Bonjour bonjour.

Oula, je me perds dans toutes vos définition LOL.

Ce matin, j'ai eu un oral blanc sur mon mémoire, histoire de faire un point.

Le bilan est plutot positif, cependant:

-Il faut que je me base sur la définition de l'OMS pour définir la dyslexie, et non mettre plusieurs définitions qui pourraient interroger le jury et me mettre des batons dans les roues!

- il faut que je choisisse une thématique que je veux bosser avec les familles et enfants.

Je pense choisir l'estime de soi.

Qu'en pensez-vous?

Cela passera au travers du travail avec la famille, qu'elle comprenne le handicap et valorise l'enfant, le soutienne etc.

Et bien sur, par le travail a faire auprès de l'enfant.

Il fat vraiment que je cible au maximum...

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Topic starter Posté : 11/01/2010 1:17
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Bonjour Audrey,

L'estime de soi est à mon avis un bon choix.

J'ai vécu au travers de mon enfant le rejet narcissique, la perte totale d'estime de soi.

Pour aider mon fils, l'aide d'un pédopsychiatre a été primordiale. La parole d'un tiers et souvent d'un professionnel peut être indispensable pour aider l'enfant à sortir de ses souffrances.

Nous avions beau le soutenir, parfois le lien familial ne peut suffire.

Amicalement.

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Posté : 11/01/2010 1:27
Claude
(@Claude)
Membre noble

Très bon choix l'estime de soi !

Mo, fils croyait qu'il était nul et même "gogole" car les notes en classe étaient nulles, les remarques des enseignants étaient "paresseux, fainéant, ne fait que ce qui lui plait", les copies raturées de rouge, les élèves se moquaient de lui, les parents étaient désespérés et anxieux à chaque contrôle, déçus aussi du résultat pour le temps passé à apprendre. Bref, plus d'estime de soi l'a poussé à se replier sur lui au point de ne plus oser parler, ni en classe, ni avec les copains de peur de dire encore une annerie. Il en était arrivé à penser que comme il était bête, son avis ne pouvait pas avoir d'importance.

La psychothérapie vers 8 ans lui a permis de ne pas recommencer à vouloir se suicider, mais n'a pas restauré l'estime de soi. Mais c'était déjà très important !

L'avis des parents qui lui disaient qu'il était intelligent ne comptait pas, puisque c'était ses parents qui le disaient et que l'avis des parents sur leur propre enfant est forcément biaisé, surtout quand tout le monde autour de lui montre les preuves de sa bêtise.

Il n'a retrouvé l'estime de lui qu'en 3ème à l'occasion d'un test QI.

Il a été très perturbé pendant une année car il devait reconstruire totalement sa personnalité et à cet âge c'est difficile. Il a réussit et a enfin pu parler, donc avoir des copains, s'exprimer en répondant en classe, parler de lui autrement qu'en disant "je ne peux pas", demander l'aide dont il a besoin et se défendre seul.

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Posté : 12/01/2010 2:58
etudianteIRTS
(@etudianteIRTS)
Membre actif

Bonjour a tous.

Donc me voilà effectivement partie sur l'estime de soi.

Je suis contente de voir que vous trouvez ça bien.

Me voilà en quete de livre intéressant sur la question, et en quete de lien entre l'estime de soi et la dys...

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Topic starter Posté : 01/02/2010 6:11
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Bonsoir,

Peut-être que le livre qui s'intitule l'affectivité dans l'apprentissage dans la collection Education Recherche - Presses de l'Université du Québec- pourra vous intéresser.

Amicalement.

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Posté : 01/02/2010 6:44
etudianteIRTS
(@etudianteIRTS)
Membre actif

Merci, je vais de ce pas me renseigner sur ce livre.

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Topic starter Posté : 01/02/2010 7:06
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