Forum

Faurum

Les angoisses génér...
 
Notifications
Clear all

Les angoisses générées par la dyslexie  

Page 2 / 2
isanoe
(@isanoe)
Membre de bonne réputation

bonjour

s'il n'est pas trop tard, j'aimerai repondre au sujet : la dyslexie genere t elle des angoisses, et les quelles..

alors en ce qui concerne ma fille , cela a commencé des l'appprentissage de la lecture et de l'ecriture, mais cela ne pouvait être formulé car elle etait trop petite..

elle a ete angoissée, elle a deprimé, elle a pensé qu'elle vivait dans un monde etrange auquel elle ne comprenait rien et qu'elle preferait redevenir bb plutot qu'affronter ce monde là... alors oui, il y avait de grandes angoisses...

ensuite angoisse de ne pas se faire accepter par les autres

angoisses constantes depuis, de ne pas reussir ce qu'elle a commencé

petit a petit elle trouve des solutions pour reussir les choses , ou pour faire comprendre ses difficultés ce qui diminue l'angoisse en question, mais à chaque nouvelle rencontre, nouveau stage, les angoisses reprennent...

RépondreQuote
Posté : 14/01/2012 3:58
oups
 oups
(@oups)
Nouveau membre

Bonjour,

il est vrai que ce sont des angoisses que j'ai également rencontré mais sans vraiment en connaitre l'origine et j'avoue que se battre contre quelque chose dont on ignore l'origine est lin d'être pratique. Je me bat depuis toujours face à l'angoisse de ne pas être acceptée par les autres et même si je connais mes amis depuis des années il m'arrive encore d'avoir peur qu'ils me rejettent. Je me demandais si à toutes ces angoisses, ne se rajoutait pas également l'angoisse d'^tre humilié. Je pense en effet que l'incompréhension d'une pesonne peut l'amener à faire ou dire des choses qui peuvent être humiliante pour la personne dyslexique. Par exemple, dû à cette dyslexie, je ne sais toujours pas différencier ma gauche de ma droite et je me rappelle très bien qu'en troisième primaire, mon professeur s'est moqué de moi devant toute la clase parc que je me suis trompée (j'ai dis gauche à la place de droite) en répondant à l'une de ses question finalement, en regardant mes mains (c'est là que se trouve mon repère car j'ai une cicatrice sur la main droite qui fait que j'ai "étudier" qu'il fallait que je regarde sur laquelle de mes mains se trouvait cette cicatrice et à quel coté elle correspond pour reconnitre ma gauche de ma doite), j'ai remarqué qu'il s'agissait de l'autre coté. il m'a dit que c'était quand même bien malheureux qu'à cet age je ne sache toujours pas différencier ma gauche de ma droite. Je pense également au nombreuses remarques que j'ai du subir suite aux nombreuses fautes que je faisais ou encore à ma lenteur. Bien sûre toutes ces remarques sont stupides et je n'aurais pas dû en tenir compte mais il n'e^pêche que je le fais sans savoir comment faire autrement et que toutes ces remarques laissent des traces. A présent, je passe une grande partie de mon temps à faire en sorte qu'on ne remarque pas cette différence. D'où ma question: ne pensez-vous pas que nous pouvons également parle d'angoisse de l'humiliation?

RépondreQuote
Topic starter Posté : 14/01/2012 10:56
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

perso, je n'interprête pas ça comme de l'humiliation, je me sens surtout insatisfaite, mais pas dans la peur de ne pas bien faire pour les autres.

Ce qui me perturbe le plus, c'est que malgré mon investissement, ma capacité à comprendre ce qu'il faut faire et les moyens pour y arriver, je fini toujours par beuguer. Soit ce sont les gestes qui ne sont pas bon, une erreur d'étourderie dû a ma mémoire qui fausse le raisonnement ou le résultat et au final mon égo qui souffre de la demi réussite par rapport aux résultats escomptés. Avec le temps j'apprends à gérer tout cela, mais le risque de frustration fait parfois renoncer à certains projets par peur d'un résultat ne correspondant pas aux attentes.

Vient ce grefer là dessus, le calcule de la dépense d'énergie nécessaire pour obtenir quel résultat. Le projet vaut il la peine que je prenne le risque de "m'épuiser" ou pour le moins dépenser plus d'énergie que nécessaire pour quelqu'un d'autre pour un résultat similaire. En additionnant le tout il est possible de brider toute envie d'entreprendre.

Mais il semble que nombre de dys le vive comme de l'humiliation, c'est sans doute le vécu qui change l'interprêtation.

GENE

GENE

RépondreQuote
Posté : 15/01/2012 8:41
Bazounette
(@Bazounette)
Nouveau membre

Ma fille, une ado dys de 13 ans angoisse et stresse tellement que son transit intestinal se bloque, parfois pendant plusieurs jours. La veille de la rentrée au collège, elle a des suées, des nausées et des vomissements.

Concernant cette peur de l'humiliation, je trouve (attention cela n'engage que moi) que ça n'a pas tellement évolué malgré tout ce qui est fait pour que ça évolue. Notre société classifie les individus et parfois je cite à ma fille l'exemple japonais du clou qui ne veut pas rentrer droit dans la planche de bois. Le gamin qui est un peu différent il a vite fait d'en prendre plein la figure. Et je crains que ça n'aille pas vraiment en s'améliorant avec cette dynamique que mettent les enseignants à vouloir "de bons petits soldats".

Mais il ne faut pas avoir peur d'être différent en fait. La différence, c'est une force mais ça coûte beaucoup de l'accepter, de soutenir le regard des autres.

Pour un adulte déjà c'est chaud bouillant alors pour des enfants ou des ado (ceux qui déjà sans être différents sont souvent instables :D)

Ne remettez jamais à demain ce que vous pouvez faire aujourd'hui avec une seule main.

RépondreQuote
Posté : 18/01/2012 5:12
Page 2 / 2
Share: